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quartier du clos montholon

  • VANVES MAUVAISE ELEVE DE LA LUTTE CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

    Un cliché capturé par la Station spatiale internationale (IS) a révélé, les zones les plus chaudes de Paris, en plein jour de canicule. Elle a capturé une image satellite thermique de la capitale, le 18 juin 2022, révélant les zones les plus chaudes de la ville. La photographie révèle que les îlots de chaleurs se trouvent surtout dans les pourtours de la capitale, notamment à Pantin, au nord-est de la ville, ou encore au sud, comme à Issy les Moulineaux, Vanves ou Malakoff, Montrouge… Sans surprise, des zones plus fraîches sont les plus arborées. Ces images ont en tout cas « de quoi inciter à adapter la Ville à l’évolution climatique et à planter toujours plus ». C’est ce que fait Vanves qui a programmé la plantation de 100 arbres par an pendant la mandature, avec 76 arbres plantés depuis le début de l’année, sans parler du nouveau dispositif lancé en Juin pour accompagner les copropriétés à planter des arbres. Et il y a quoi faire si la ville veut renforcer le fleurissement du paysage vanvéen dans ses parcs et squares, mais aussi ses places (comme la République) ou même ses rues.

    Pourtant, elle a fait des aménagements qui se révéle judicieux aujourd’hui pour d’autres raisons que la lutte contre le réchauffement climatique, et la sécheresse, lorsqu’ils ont été réalisés : l’aménagement en synthétique des deux terrains de football du PMS André Roche, pour permettre surtout une utilisation tout l’année, et qui aujourd’hui permet d’éviter leur arrosage,  le bassin de rétention sous le terrain de football Yves Saccard pour lutter contre les inondations du quartier du Clos Montholon, et dont l’eau sert à la piscine pour ses sanitaires et douches, ou le service des espaces verts pour l’arrosage.

    Pour la requalification de l’école du Parc, la ville aurait pu s’inspirer des « cours oasis » aménagées à Paris et dans d’autres communes voisines, véritable ilôt de fraicheur grâce à plusieurs éléments : des sols désimperméabilisés en remplaçant le revêtement existant (un enrobé noir classique) par un enrobé beige drainant et en créant des zones d'infiltration végétalisées au cœur de la cour, un revêtement des sols des aires de jeux, innovant à base de liège, matériau naturel, perméable, garantissant les conformités d'amortissement et qui ne monte pas en température. Une surface d'espaces verts agrandie de 41% avec la plantation de végétaux aux pieds des arbres, la végétalisation des pieds de façade, la plantation d'arbres ainsi que la création d’ espace potager pédagogique comprenant des bacs. Enfin, des brumisateurs installés la cour et une partie du préau. Bien sûr, tout est cela est plus ou moins prévu pour l’école du parc, avec l’implantation de toitures végétalisées avec un potager, la plantation d’arbres dans la cour de récréation ainsi que la création d’ilôts végétalisés…en dehors des bâtiments même de l’école.

    Enfin, comment se fait il qu’à Vanves, un nouveau quartier est en train de naître au Clos Montholon dans le triangle (Av de la Paix, rue du Clos Montholon, Avenue de la Paix) où devrait s’installer plus de 1500 habitants à terme soit prés de 750 foyers. Rien n’a été programmé, comme à Issy les Moulineaux, pour le Cœur de Ville qui devrait accueillir 670 foyers, avec des commerces, la plantation d’arbres (345 arbres et 470 arbustes plantés constitueront les 7 000 m² de forêt urbaine), des commerces, un groupe scolaire…t même un cinéma UGC. Inimaginable aux yeux de certains vanvéens, même si depuis quelques temps, la municipalité s’est réveillée, en prévoyant quelques commerces en rez-de-chaussée parait il. Le bilan carbone risque d‘être désastreux, avec des parents qui prendront leurs véhicules pour accompagner leurs enfants à l’école du Parc ou Larmeroux dont ils dépendront, ou pour pour faire leurs courses.

  • URBANISME : LE CLOS MONTHOLON A VANVES, PARFAIT CONTR’EXEMPLE DU FORT D’ISSY A COTE

    A travers cette crise que nous traversons depuis maintenant plus de 3 mois, la fermeture d’espaces publics et d’équipements rassemblant du public qui ré-ouvrent lentement depuis le 2 Juin, (espaces verts, lieux culturels, restaurants et bars...) ainsi que la baisse du trafic en transports en commun et en voiture, ont créés des rapports différents à notre environnement. En temps normal en zone dense, ces espaces publics, assidûment fréquentés, compensent un espace domestique souvent contraint. Leur fermeture a eu un impact important, perturbant fortement l'équilibre de vie entre espaces privé et public» ont constaté chercheurs, urbanistes, architectes, élus ces temps-ci. «Cette évolution contribue certainement au réveil de réflexions déjà existantes sur la ville de proximité, la ville «du quart d’heure» comme avancée par Carlos Moreno. Elle nous pousse à repenser notre rapport à nos lieux de vie et au temps, de redécouvrir notre quartier et ses ressources. La ville, même si elle conserve une dimension spatiale de longue portée pour s’approvisionner, peut réduire ses émissions de gaz à effet de serre en s’inscrivant dans des circuits courts de proximité, voire d’agriculture urbaine, et en permettant les achats de première nécessité (notamment alimentaires) par des mobilités actives de faible portée» expliquent ils en prenant l’exemple de quartiers durables qui portent ses ambitions comme l’écoquartier du Fort d’Issy les Moulineaux, parfaitement adaptés à des crises comme nous venons de le vivre. Ses 3 500 habitants peuvent ainsi profiter des 1 500 m² de commerces de proximité (supermarché, pharmacie, boulangerie), se promener et courir le long des fortifications ou du grand parc paysager agrémenté d’un verger de 44 000 m², voire cultiver un potager dans l’un des jardins partagés mis à la disposition des habitants», sans parler d’une école, d’une piscine etc…. sans être obligé de sortir de leur quartier (dans un rayon de 1 km comme c’était le cas pendant huit semaines)  

    Un quartier donc pensé qui pouvait vivre pratiquement en autarcie lors de ce confinement, dont le contre-exemple est le triangle du clos Montholon à Vanves qui se construit dans vision d’ensemble, sans schéma directeur, et du coup sans équipements et services au rez-de-chausée des immeubles qui se construisent. Or si 1800 habitants doivent habiter dans ce nouveau quartier, rien n’indique jusqu’à présent qu’ils disposeront de commerces, sauf un lidl déjà saturé, à moins d’aller au quartier de la gare de Clamart, ni d’une école ou sinon à l’autre bout de la ville..

    Voilà ce qui se prépare dans ce quartier de Vanves pour les six ans à venir, grâce à une politique de construction qui va s’amplifier avec d’autres projets immobiliers  à l’emplacement du Soleil Levant au carrefour Legris sur le Plateau, en haut de la rue A.Fratacci à la place du marchand de journaux (fermés depuis longtemps), sans compter les projets déjà lancé mais arrêté pendant cette période électorale, pour ne gêner les maires sortants dans leur campagne (comme les promoteurs/constructeurs ne s'en sont pas cachés),  comme Franco-Suisse  à l’angle Jullien/Gabrielle d’Estrée, Bouygues Immobilier rue Marcheron, très contestés par les riverains sans compter d’autres projets surprises durant cette quatriéme et nouvelle mandature, comme à l’emplacement du pavillon face à Audiens et le passage des Reflets.

    Le maire de Vanves battra le record de F.Pic en nombre d'années de mandat, mais il ne laissera pas le souvenir, comme lui, d’avoir ouvert un superbe parc et lutter contre la spéculation immobilière et ses promoteurs de l’époque, densifiant encore plus une ville qui bat déjà des records avec le département des Hauts de Seine. Un choix déterminé et assumé par la présence d’un promoteur sur sa liste qui construit à Vanves, et l’installation de nouvelles agences immobilières à l’emplacement d’un coiffeur, place de Lattre de Tassigny, face à Intermarché au carrefour de l’Insurrection, au lieu d’avoir des commerces d’alimentation, qui anime la ville. Que va devenir l’ancien commerce de fruits et légumes du regretté M.Abbas ? Une agence immobilière ?

  • DECLASSEMENT DES RUES LARMEROUX, RAYMOND MARCHERON A VANVES

    L’Assemblée départementale des Hauts de Seine a approuvé lundi dernier lors de sa commission permanente où siégeait Isabelle Debré, CD de Vanves et Vice Présidente du CD92,  le déclassement du domaine public routier départemental, de la RD 130 (rue Raymond Marcheron et rue Larmeroux) sur la Commune de Vanves, de l’intersection (non comprise) avec le carrefour de l’Insurrection à l’intersection (non comprise) avec l’avenue de la Paix (RD 72), en vue de son classement dans le domaine public routier de la Commune. Les Conseillers départementaux ont approuvé aussi  le versement d’une compensation financière, d’un montant maximal de 1 410 014 €, correspondant au coût hors taxes de la remise en état des différents éléments constitutifs des voies concernées (structure de chaussée, couche de surface, candélabres, alimentation de l’éclairage public, arbres d’alignement, trottoirs, signalisation lumineuse tricolore aux carrefours et contrôleurs des feux tricolores).

    Cette décision intervient après l’approbatio de ce déclassement par le conseil municipal du 9 Octobre 2019 qui fait suite à une municipalisation des routes départementales effectuée en 2012 avec les rues de la République (RD 50A), Jean Bleuzen (RD 130) et les avenues Pasteur, Marcel Martinie et Jacques Jézéquel (RX 61A). Ce déclassement avait permis à la ville de mettre en œuvre des réaménagement urbain (zones 30, sécurisation des traversées piétonnes, modernisation de l’éclairage public, rénovation du mobilier urbain) réalisé alors par GPSO, compétent en matière de voirie pour le compte de la ville de Vanves. Un diagnostic technique avait permis déterminer la compensation financière du département qui se monte, pour ses deux rues Marcheron et Larmeroux à 1 410 014 €, si ses services avaient dû réaliser les travaux.

    Comme l’avait indiqué le Blog, les négociations avec le département avaient été serrées selon  le maire lors de réunions publiques. Au-delà de leur remise en état, ce déclassement permettra de favoriser le recours à des modes de transports alternatifs à l’automobile. « Il s’agit d’une suite logique, car il est plus efficace de gérer les voies qui traversent notre commune. La 1ére étape était de se mettre d’accord sur la compensation financière afin de remettre en état ces voies, c’est-à-dire obtenir ce que le Conseil Départemental aurait dépensé qu’il avait lui-même mener à bien ce chantier » a indiqué le maire en constatant que « cette RD 130 est l’un des axes les plus fréquenté de Vanves, fortement dégradé, qui a besoin d’être rénové ». Ainsi sur la base des données du département extrapolées des rues Raymond Marcheron, Larmeroux, auxquels il faut ajouter jean Bleuzen, cet axe supporterait un trafic important de transit entre Paris et les communes limitrophes : De l'ordre de 14000 véhicules jour soit  un flux à l'heure de pointe de près de 800 véhicules heure par sens, ce qui est considérable. Les vanvéenss’en sont aperçus lors de ces gréves puisque cet exe étaient embouteillés dr carrefour de l’Insurrection au carrefour du Clos Montholon comre c’était le cas, en début de semaine, sans parler de l’avenue de la Paix complétement bloqué. Il va bien falloir que la municipalité de Vanves se préoccupe de ce quartier du Clos Montholon, avec ses chantiers et son manque de commerces, qui inquiétent ses habitants.