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URBANISME - Page 10

  • CHALLENGE SE PENCHE SUR LA COLOSSADE RENOVATION D’ORANGE A VANVES

    «La colossale rénovation de l’ex-siège d’Orange signe une nouvelle ère de l’immobilier de bureau» selon le site Internet de Challenges dans un article très documenté,  paru lundi qui n’hésite pas à dire que « C’est la plus grosse opération de Paris et de la première couronne : la rénovation des 30.000 m2 de l’ancien siège d’Orange, le long du périphérique, à Vanves. C’est aussi un cas d’école d’une restauration respectant la nouvelle - et obligatoire - frugalité énergétique, basée sur le «cycle de vie carbone». Ce paquebot de plus de 30.000 m², coincé entre la tour Insee et le Mama Shelter de la Porte de Versailles, et construit dans les années 90, était devenu, au fil du temps et de la réglementation, complètement obsolète. Il va devenir, avec cette opération, un symbole de la nouvelle façon de créer de nouveaux espaces de travail, plus respectueuse de l'environnement et davantage décarbonée que ce qui se faisait jusqu'alors ».

    Il indique qu’une très grande attention est porté sur la rénovation avec ses émissions carbones indirecte (60%), c’est-à-dire «qu'on s'intéresse désormais davantage aux déchets, aux matériaux et à leur transport. Pour en tenir compte, les promoteurs et les constructeurs devront, à partir du 1er janvier, calculer et analyser les émissions de chaque bâtiment. Ces émissions seront comptabilisées sur toute la durée de vie du bâtiment, c'est à dire 50 ans. Le bilan ? Pas terrible, aujourd'hui. Chaque mètre carré de bâtiment construit engendre 1,5 tonne de CO2 sur ce cycle de 50 ans... ». Et d’expliquer que Mata Capital a opté pour la conservation des structures afin d’économiser du carbone. «La réutilisation de certaines parties d'un bâtiment existant, comme son enveloppe extérieure, permet d'éviter les émissions qui proviendraient de la démolition des fondations, des structures et de la maçonnerie. Et en moyenne, ce processus permet d'économiser 300 kg de CO₂ par m² » indique-t-il.

    «Chirurgie opératoire pour la digestion et le système nerveux, autrement dit les fluides et les câblages. Chirurgie mécanique pour la structure, avec la création d’un restaurant d’entreprise, de garages vélos/deux-roues et d’un gigantesque rooftop (la photo d'ouverture de ce papier), sans doute une des plus belles vues de la capitale depuis le sud de Paris. Et chirurgie réparatrice pour les façades. Celle au nord, coté périphérique a été réveillée par l’enlèvement des trumeaux, ces panneaux qui séparaient les fenêtres. Cela a libéré de l’espace et permis de multiplier par deux les surfaces vitrées, apportant de la lumière sur cette orientation qui en manquait. Coté sud, l’architecte a travaillé les travées (la profondeur du bâtiment). Elles sont passées de 12 mètres de large à 18 mètres et ont permis la création de grandes terrasses. Elles seront plantées d’arbres pour créer des îlots de fraîcheur. C’est d’ailleurs tout l’immeuble qui a été verdi, et ses espaces plantés sont passées de 8 à 23% des surfaces».

    «Le budget total de cette rénovation, incluant l’acquisition de l’immeuble en 2019, est estimé entre 250 et 300 millions. Il s’insérera dans ce marché des lisères de la capitale, à l’articulation de Paris et de la commune de Vanves, où les loyers sont compris entre 500 et 600 euros HT par m² et par an. Et sa maîtrise de l’empreinte carbone (les 60%) s’accompagnera d’un gros travail sur sa consommation, puisqu’il dépensera, en moyenne, 40% de moins d’énergie que ce qu’il consommait avant sa transformation… »

  • LEVIER DE BOUCLIER A VANVES CONTRE LE BETONAGE DU CHEMIN DU PAVE DES AMES

    C’était inévitable  que les riverains du 31 rue d’Issy se mobilisent contre un nouveau immobilier à l’emplacement du lieu du «chemin du pavé des âmes» dans un quartier résidentiel à la limite des communes de Vanves et d’Issy les Moulineaux, à côté du Rosier Rouge. Le dernier espace de verdure arboré entouré de pavillons et de petits immeubles derrière le jardin Jean Paul II du séminaire Saint Sulpice.

    Selon ses riverains, il constitue un havre de tranquillité et de verdure, abritant  de nombreux petits animaux avec un sol humide,  des sources souterraines, la présence de plusieurs puits. - la parcelle existante est un havre de tranquillité et de verdure.  Un joyau écologique vanvéen, dernier  vestiges du village de Vanves où 9 locataires précaires sont actuellement hébergés dans un logement très économique. Leur relogement ne se passerait pas dans de bonnes conditions

    Cette pétition demande l'annulation du projet immobilier qui parait inadapté pour de nombreuses raisons  dont la bétonisation  excessive de ce quartier. Un nouveau bâtiment de 63 logement sur deux étages de parking parait disproportionné, à leurs yeux, avec un immeuble de 15 m de haut construit sur 1595 m2, saturant un terrain étroit de 2300 m2 dont 1000 m2 de terre pleine. Les travaux vont certainement créés des désordres dans le réseau de circulation d'eaux souterraines.

    Il demande au Maire de Vanves de ne pas accepter le permis de construire soumis par le promoteur et en cours de validation. Ils auraient même établis un contre-projet qui protégerait l’aspect naturel de ce site avec des habitations, genre maisons de villes, un petit bâtiment résidentiel mais mieux intégré.

  • RETOUR SUR LA REUNION PUBLIQUE CONSACREE AU PLUI A VANVES

    Le Blog revient sur cette réunion publique organisée par GPSO  le 8 Novembre  sur le PLUI qui n’a rassemblé que 70 vanvéens avec la totalité de la majorité du Conseil Municipal.

    Un premier document a été présenté : le Diagnostic qui montre que GPSO est un territoire où il fait bon vivre, avec 320 000 habitants (5%  de la métropole u Grand Paris). Ce chiffre est en augmentation de +0,5% par an. Sur 5000 nouveaux ménages,  60% ont des enfants, 40% n’en ont pas, la plupart arrivant de Paris. Beaucoup quittent les communes de GPSO dès qu’ils ont plus de 2 enfants. Mais c’est un territoire attractif pour de jeunes actifs arrivant de Province. GPSO est un territoire dense avec une moyenne de 130 habitants/Ha, le 2ème territoire le plus dense après Paris.

    L’Etat demande à GPSO la construction d’environ 2000 logements/an pour atteindre une population de 350000 habitants en 2030. «Cette demande date d’il y a 10 ans et que les récents événements sanitaires et climatiques ne sont pas encore venus modifier ces données» a-t-il été précisé. La construction de 13 215 logements a été autorisée entre 2013 et 2020, soit 1650 logements/an. Or, il faut impérativement construire 650 à 670 logements /an pour maintenir la population sur le territoire. GPSO a indiqué que l’attractivité du territoire est bonne, 116 emplois sont proposés pour 100 actifs ! Il y a moins d’ouvertures de bureaux sur le territoire de GPSO que sur d’autres territoires : « Il y en a 5% sur Boulogne et Issy, quand il y en a 13% sur la Défense et 17% sur Versailles Grand Parc. Le territoire bénéficie aussi d’une vacance réduite sur ce secteur».

    Il y a une très grande diversité des paysages urbains sur le territoire. 50% du territoire est occupé par des équipements mixtes, 18% par des pavillons. C’est un territoire au tissu ancien, dense et l’un des plus vert de la Métropole (qui compte 56% d’espaces végétalisés sur son ensemble). 84% du Patrimoine du territoire est protégé (Moyenne de la MGP : 32%)

    Une second document a été présenté, le PADD (Projet d’Aménagement et de développement durable qui propose 4 axes :

    -Un territoire acteur de la Transition écologique : L’objectif serait de caractériser et mettre en valeur le grand paysage, développer unestratégie performante transition énergétique et environnementale, et de renforcer larésilience du territoire.

    - Un Territoire qui conjugue Proximité, mobilité et habitat : Il s’agit d’accompagner l’organisation des mobilités sur le territoire, de structurer un réseau de centralités équilibré, animé et fédérateur, de poursuivre une évolution raisonnée de la population en cohérence avec la capacité d’accueil du territoire

    - Un Territoire qui développe l’identité et la complémentarité de ses villes : Affirmer les singularités des villes tout en amplifiant les synergies entre elles ; Préserver et valoriser les patrimoines urbains, architecturaux et paysagers ; Consolider les liens et les limiter les ruptures au sein de GPSO et avec les territoires voisins

    - Un territoire créatif et innovant : l’objectif est d’affirmer le dynamisme économique du territoire, de Soutenir les initiatives économiques et sociales et favoriser l’émergence de talents, de Perpétuer la tradition d’innovation sur le territoire de GPSO