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URBANISME - Page 14

  • UN PROJET D’EIFFAGE IMMOBILIER A VANVES A DU PLOMB DANS L’AILE

    Le projet d’Effiage Immobilier rue Antoine Fratacci, à l’emplacement de deux pavillons face à l’hôtel de Ville et son square François Mitterrand ferait il l’unanimité contre lui. ? A L’occasion du dernier conseil municipaldu 23 Mars, le groupe LREM a de nouveau évoqué la demande de permis de construire qui fait l’objet d’une pétition du collectif DAPNE (Des Arbres  Pour Nos Enfants) .

    «La première demande n’a pas abouti mais une seconde demande aurait été déposée pour la construction d’un immeuble de 21 mètres de haut (6 étages et 70 logements) en lieu et place des 2 maisons avec jardins arborés. En effet, nous avons été alertés par des riverains regroupés au sein du collectif DAPNE (Des Arbres Pour Nos Enfants) qui ont lancé une pétition en ligne à ce jour plus de 800 signataires. Ce collectif dénonce le fait que la construction d'un tel immeuble provoquerait des nuisances intenses et continues (bruit, poussières, …) impactant directement la qualité de vie des écoliers et du personnel scolaire pendant au moins 2 années scolaires, augmenterait la température de la cour de l’école en supprimant de grands arbres qui constituent un îlot de fraîcheur et une source de biodiversité, aujourd'hui plus que jamais, indispensable, mais aussi dans les classes du bâtiment de maternelle dans lesquelles les températures atteignent déjà les 40°c en période de forte chaleur, et mettrait en danger nos enfants par la présence d’un bâtiment de grande hauteur donnant directement sur la cour de récréation de l’école maternelle !» indiquait Jean Cyril Le Goff

    «Après un premier refus de permis de construire prononcé le 3 mars 2021 et confirmé le 3 août 2021, malgré la décision du Préfet de région sanctionnant le refus d’accord exprimé par l’Architecte des Bâtiments de France, la commune est en effet saisie d’une nouvelle demande de permis de construire portant sur les terrains sis 40 et 42 rue Antoine Fratacci. Cette nouvelle demande, déposée le 22 décembre 2021 par la Société Eiffage Immobilier, est aujourd’hui en cours d’instruction. La commune ne peut donc pas communiquer sur ce projet, dont l’initiative incombe aux propriétaires de ces terrains. Les seules informations susceptibles d’être données sur la consistance du projet et déjà portées à la connaissance du public par les listes affichées sur les panneaux devant le Centre Administratif sont les suivantes : La demande porte sur la construction d’un ensemble immobilier de 74 logements collectifs (49 logements en accession libre et 25 logements locatifs sociaux), développant une surface de plancher de 4 185m² et d’une hauteur maximale de 21 mètres, après démolition totale des constructions existantes» a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme  qui a précisé que les restrictions sur la possibilité pour la commune de communiquer sur ce projet ont déjà été portées à la connaissance des représentants du Collectif Des Arbres pour nos Enfants en février dernier. 

    Il a indiqué, comme il l’a fait lors de ces échanges, que «la commune n’est toujours pas favorable au projet, qui va à l’encontre des choix faits par la ville lors du réaménagement de l’Espace Cabourg, avec notamment la conservation du pavillon ayant abrité le commissariat de police. Le secteur où l’opération est envisagée présente en effet plusieurs caractéristiques, qui appellent la plus extrême vigilance. Le site est d’abord situé à proximité d’un équipement scolaire important. De plus, compte tenu de sa topographie, de l’échelle du bâti existant et de ses qualités paysagères, ce site constitue une séquence urbaine qualitative et un espace de respiration dans le paysage de la commune» a-t-il indiqué. Le collectif a recensé sur les 1700 m2 de jardin de ces deux pavillons, 42 arbres dont une dizaine serait centenaires.    

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES AVEC UN MAIRE PARTICULIEREMENT IRRITE ET IRRITABLE

    Comme chaque année, ce conseil municipal de la fin Mars, est le plus important puisqu’il vote le budget municipal, sans problème avec un vote contre des écologistes et une abstention des marcheurs en présence de Gabriel Attal qui malgré un emploi du temps trés chargé en cette période pour le porte parole du gouvernement, s‘attache à être présent à chaque coneil municipal comme ce 23 Mars sur lequel le Blog reviendra en détail bien sûr

    Mais ce soir là, dans la salle La Palestre, Bernard Gauducheau n’a pas mâché ses mots vis à vis de ses opposants. Cela a commencé avec le contrat de relance du logement qui permet à la ville de Vanves de toucher, de l’Etat, 1500 € par logement créés, dans la mesure où elle s’est donnée comme objectif de crééer 420 logements par an (dont 35 sociaux) comme l’a expliqué Pascal Vertanessian maire adjoint à l’urbanisme qui en a profité pour donner le taux de logements sociaux à Vanves : 24,71%. «Tout cela apparait comme une course à l’échalotte pour obtenir une aide » ont remarqué les écologistes. «Cela met chacun devant ses responsabilités  sur le développement urbain ! Il va falloir que l’on résolve la quadrature du cercle. Car on a besoin de logements en Ile de France. Et le gouvernement a mis en place ce plan de relance pour aider à la création e logements. Et beaucoup de nos concitoyens ont besoin de se loger» constatait le maire qui a commencé  à déraper en s’en prenant à ses colporteurs de ragots sur le bétonnage à outrance perpétré par la ville, en s’inscrivant en faux et en posant la question : «Sinon, on fait comment ? On ne fera jamais la campagne à la ville ! » - «Mais la question est la nature des projets ! Et l’anticipation de l’arrivée de commerces et de services » répliquaient les écologistes, en ayant à l’esprit ce quartier du clos Montholon (où rien n’a été prévu). « On ne peut pas ne rien faire ! » ajoutait le maire, plus ou moins soutenu par Gabriel Attal (LREM) qui expliquait « qu’il y a un besoin de construire et qu ec’est compatible avec une réduction de l’artificialisation des sols, et qu’il est possible de transformer des bureaux en logements. C’est l’objectif de ce plan de relance du logement du gouvernement pour montrer aux collectivités locales qu’il est à leurs côtés !» .

    L’iritation du maire est vraiment apparue lorsque Séverine Edou (LREM) à posé une question sur les problèmes d’amiante dans certaines écoles de Vanves (Larmeroux, Marceau, et Le Parc)  dont a fait état le Parisien lundi dernier, à la suite d’une longue enquête d’un parent d’élève Laurent Delrieu et de procédures pour lever l’opacité de la municipalité. « Merci de nous rappeler à nos obligations qui nous auraient échappés » n’a pas manqué de de dire Bernard Gauduchau en donnant la parole à Pascal Vertanessian. Mais contrairement à l’habitude, alors que la réponse aux questions orales ne suscite aucun débat, il n’a pas pu s’empêcher d’apporter un commentaire acerbe, en rendant hommage aux services techniques : « Je regrette que des individus se prévalent d’informer la population et la presse, pour justement l’affoler. Je les invite à prenre contact avec nos services et d’être patient quant aux réponses à apporter ! ». C’est exactement ce qu’a fait ce vanvéen, tout à fait sérieux et sans arrière pensée politique, que la santé de ses enfants, sans grand résultat jusqu’au moment où il a dû actionner des procédures tout à fait légales et officielles pour lever l’opacité entretenu par la ville qui n’a qu’à s’en prendre à elle-même, puisque le maire aurait pu l’éviter.

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : DES NUISANCES ET DU BRUIT PENDANT 4 ANS

    Après deux mois de travaux préparatoires, le chantier de la tour Triangle a débuté avenue Ernest-Renan. Alors qu’il devrait être terminé à l’horizon 2026, Philippe Goujon maire LR du 15ème arrondissement fulmine : « On va passer de 30 à 100 camions par jour pendant quatre ans ! Le quartier est déjà saturé depuis l’arrivée du tramway, sans compter les embouteillages engendrés par les grands événements type salon ee l’agriculture et Foire de Paris», poursuit-il, sans compter  « la saturation des lignes 8 et 12 du métro. La Ville nous avait promis que la congestion serait compensée par la création du métro Paris Grand Express, la ligne 15 Ouest, mais elle ne sera pas réalisée avant 2030. Pour dire, le trafic a augmenté de +50% depuis 2013 sur la ligne 8 du métro selon la RATP ». 

    Les riverains de la Tour Triangle redoutent « quatre ans de bruit », toujours partagés sur le projet urbanistique et les conséquences des travaux. Une pétition, lancée par France Nature Environnement (FNE) Paris en novembre dernier, a réunit plus de 15.000 signatures. « lls ont construit un potager sur le toit du Parc des Expositions pour promouvoir la biodiversité et maintenant ils construisent une immense tour à côt.  Il n’y a aucune cohérence» se désolait l’un d’entre eux.  « Ils n’ont pas attendu notre avis. Avant même de nous en parler, ils avaient déjà rasé une partie du Parc des Expositions pour accueillir la tour » ajoutait un autre. « De toute façon, qu’est-ce que vous voulez faire ?  Les travaux ont commencé, la mairie ne va plus revenir en arriére. il n’y a plus qu’à attendre de voir ce que cela va donner. » ajoutait un troisuélme résigné.

    Il y a plus d’une semaine, le 9 Mars, un conseil de quartier a été organisé dans la mairie du 15e arrondissement pour parler du projet où les riverains se sont fait entendre : « Chantier dantesque », « hydre à cinq têtes »… Les mots n’étaient pas assez durs face aux représentants du promoteur Unibail-Rodamco-WEstfied venus faire un point d’étape sur les travaux lancés en Février : Après des travaux préparatoires achevés au premier trimestre 2022, la phase dédiée aux infrastructures (fondations notamment) est en cours. Elle devrait s’achever au deuxième trimestre 2023. « C’est en 2023 que la tour commencera à sortir de terre»  selon Elias Raouf, directeur construction d’Unibail-Rodamco-Westfield, alors que le chantier se concentrera sur la superstructure du deuxième trimestre 2023 à la fin de l’année 2024. Dans le même temps, une partie du chantier sera consacrée aux façades. Enfin, les travaux de finitions devraient s’étendre de la fin 2024 au premier trimestre 2026. Une pause sera observée lors des Jeux olympiques de Paris

    Si Elias Raouf, directeur construction, a assuré « que le niveau sonore est surveillé de près avec trois capteurs disséminés sur le site dont un au sud de la Tour et un deuxième boulevard des Maréchaux et un trafic routier encadré », les élus ne sont pas convaincus.  Jean-Yves Pinet, adjoint en charge de la voirie, a d’ores et déjà déploré « la propreté qui laissait à désirer avec des tas de terre sur la voie publique, une piste cyclable déportée sur un passage piéton, neuf silos à béton installés alors que la Préfecture avait donné l’autorisation pour quatre et des stationnements illicites aux abords du site ».