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URBANISME - Page 14

  • LA METROPOLE DU GRAND PARIS VA PROTEGER LES PAVILLONS DE VANVES

    Le conseil de la Métropole du Grand Paris  où siège le maire de Vanves a approuvé son Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) métropolitain lundi dernier.  Un document d'urbanisme et de planification à l'échelle intercommunale qui est le fruit d’un intense travail entre élus, techniciens et experts au premier rang desquelles les communes et les territoires, durant 4 ans, qui doit être  valider par l’Etat et faire l’objet d’une enquête publique avant qu’un voté définitif intervienne en 2024. Ce document de 1300 pages avec des cartes détermine le projet du territoire et définit les grandes orientations d'aménagement sur les 15 à 20 prochaines années .Il  est le premier document de planification urbaine réfléchi à l’échelle du territoire et du  bassin de vie métropolitain. Jusqu’alors, les évolutions de ce territoire étaient encadrées à l’échelle communale par le PLU (Plan Local d’Urbanisme) ainsi qu’à l’échelle intercommunale avec le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Les maires devront prendre en compte ses orientations générales pour garder la main sur l’aménagement de leurs communes. «Il impose une compatibilité aux PLUI Comme il doit l’être avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France Il dote le territoire d’une vision d’aménagement métropolitaine dans un contexte sanitaire, environnemental et économique qui nécessite d’envisager l’avenir autrement.. Ce document d’urbanisme doit ainsi être un SCoT d’accompagnement, de rénovation, de réparation, de régulation, d’innovation et d’expérimentations pour rendre nos villes plus inclusives, plus vivables, plus robustes et résilientes»

    Il s’articule autour de 12 grandes orientations prioritaires qui pourraient avoir des implications sur Vanves. Et l’une d’entre elle en particulier : «Embellir la Métropole et révéler les paysages, renforcer la présence de la nature et de l’agriculture en ville, renforcer le développement de la biodiversité en restaurant notamment des continuités écologiques telles que les trames vertes et bleues, tout en offrant des ilots de fraicheur et la rétention de l’eau à la parcelle ». C’’est l’une des avancées majeures de ce travail car il anticipe l’application du ZAN (Zéro artificialisation nette) du plan climat. Il institue le coefficient pleine terre à l’échelle des EPT comme GPSO. ET il défend les quartiers pavillonnaires où il n’est pas question de réduire les jardins. 24% du territoire est concerné où la pression des promoteurs se fait sentir. Et certains propriétaires vanvéens de pavillons pourraient en témoigner. Ce document insiste, au contraire sur la qualité écologique de ces espaces, notamment grâce à la présence de jardins si petit soit il, lesquels «doivent être protégés au sein des PLUI ». Comme ces zones pavillonnaires du Plateau, du clos Motholon et du parc municipal des sports, le long de la voie ferrée Paris Montparnasse, autour de la mairie déjà bien écorné par des réalisations et des projets denses qui se sont multipliés depuis une dizaine d’années, suscitant oppositions et pétitions. Or ce document prévoit que la densification se fera autour des grands axes selon ce document, puisqu’il faut malgré tout construire

  • A COTE DE VANVES, LES TRAVAUX DE LA TOUR TRIANGLE SONT LANCES

    Unibail-Rodamco-Westfield vient de commencer le chantier de la tour Triangle à Paris, après des mois de contestations et de critiques. Des palissades blanches ont été installés avenue Ernest Renan séparant les deux parties du parc des expositions, entre cette avenue et le hall n°1. Les camions et engins sont à l'œuvre, en train de préparer le terrain avant les premiers coups de pioche pour construire cette immense tour.

    Cette tour,  signée de l'agence d'architecture suisse Herzog et de Meuron,  comptera 42 étages sur 180 mètres de haut qui hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2.000 m2 d'espace de travail partagé ("coworking"), un centre de santé et un espace culturel. Pour les architectes c'est un projet qui limite l'emprise au sol, et donc l'artificialisation de sols pour accueillir un nouveau bâtiment. Son emprise au sol est trois fois inférieure à un bâtiment habituel de même surface. Il comportera 2600 mètres carré de terrasses végétalisées. Le promoteur, le groupe Unibail-Rodamco-Westfield vante la construction vertueuse de cette tour avec des façades bioclimatiques du béton bas carbone. La ville de Paris assure de son coté, que des bureaux pourront être transformés en logements si besoin. Les opposants ont dénoncé «un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin» comme l'avait déclaré en décembre dernier  le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon.  Les élus écologistes de Paris avaient également avancé que ce projet «héritier de l'urbanisme des années 60, est économiquement anachronique et hors sol à un moment où le développement du télétravail et du co-working a bouleversé l'immobilier tertiaire et où plus de 4 millions de m2 de bureaux sont vacants sur le territoire francilien».  Pour ces élus, «c'est une tour au bilan carbone catastrophique pour sa construction comme son fonctionnement.  Il faut 3 à 4 fois plus de béton et d'acier pour construire la tour que pour construire un bâtiment très basse consommation respectant les plafonnements parisiens», ont ajoutaient les membres du Collectif contre la Tour Triangle, association d'opposants.  Le projet qui coûtera 700 M€ doit voir le jour en 2026.

  • DES PRECISIONS SUR LE PROJET WOODEUM A LA PORTE BRANCION, ENTREE DE VANVES

    Après la webréunion publique sur le projet Mosaïc de réhabilitation immeubles ex-Orange et du projet de résidence étudiante de Woodeum, réduit dans sa capacité, en Octobre dernier, l’association Agir sur le Plareau a réagit : «Nous n’y avons pas perçu le projet annoncé d’une continuité entre la Porte de Brancion et la Porte de La Plaine mais la juxtaposition. Nous n’avons pas saisi une unité architecturale entre les deux projets et par ailleurs la réduction de la résidence étudiante devrait impacter l’économie de ce projet. La réduction de la surface occupée n’est elle pas sans conséquence sur l’opération de rachat des terrains à l’État et leur revente à Gecina censée apporter un profit à la municipalité ? L’aspect de la pollution de l’air souligné dans l’enquête requise par la Préfecture d’Île-de-France ne paraît avoir été pris en compte. La relocalisation des installations du Fun Park est plus que jamais dans un grand flou…alors qu’il serait indispensable pour les jeunes du quartier que cette relocalisation soit faite avant le début des travaux pour assurer la continuité des installations sportives qui ont le mérite de canaliser leurs exubérances et ainsi contribuer à la sérénité de notre quartier».

    Une réunion avec Erwan Martin Adjoint au Maire chargé du quartier du Plateau et un courrier du maire qui a suivi, ont permis aux responsables de de cette association d’avoir quelques éclaircissements sur ces différents points en décembre :

    -Résidence étudiante (sur la photo) : La mairie confirme que «le projet Woodeum - qui constitue avec le projet Mosaique un marqueur important pour nos entrées de ville vers le Plateau - inclura toujours la société GECINA comme gestionnaire de la future résidence étudiante, que le parti pris qui l’a motivé est bien la volonté de Vanves et de Paris de rompre l’effet de rupture existant sur le secteur Brancion-L.Vicat-J. Bleuzen quasiment dédié à la seule circulation automobiliste et anxiogéne pour toutes les autres catégories d’usagers (piétons, cyclistes). L’objectif de recréer des liens par une valorisation des espaces publics, d’apaiser et de sécuriser les liaisons, d’y introduire de l’activité et des commerces, a été prioritaire lorsque Vanves et Paris ont choisi de déposer en commun l’appel à projet organisé par la Métropole du Grand Paris qui est à l’origine des opérations actuelles. Bien évidemment l’harmonie architecturale entre le secteur parisien et le secteur vanvéen est prise en compte dans la continuité de cette logique d’aménagement» explique Bernard Gauducheau qui précise : «Concernant le montage financier de l’opération, il est prévu que la ville achète les terrains à I’EPT pour 2 780 000€ hors droits, taxes ou charges. Le montant convenu dans le protocole conclu avec la SCCV Porte de Brancion-Vanves (venant aux droits de la société WOQDEUM) pour la revente des parcelles de terrain nécessaires au projet est de 3 164 360€.  Le planning prévisionnel a été communiqué lors du webinaire d’octobre dernier: le permis de construire déposé le 07 octobre dernier est en cours d’instruction et pourrait être délivré dans le courant du premier trimestre 2022. La durée des travaux est estimée à 2 ans soit un objectif d’ouverture de la résidence pour la rentrée universitaire 2024. Le projet a bien tenu compte des observations formulées par l’autorité environnementale. L’opérateur Woodeum a diminué la densité de l’opération avec 9700 m2 de surface de plancher pour 10 300 m2 dans le projet initial. Des engagements supplémentaires ont également été pris sur la qualité de l’air intérieur des constructions projetées, la prise en compte de l’environnement sonore et la gestion de la pollution des sols. Sur ces enjeux environnementaux la société s’est aussi engagée de la conception à l’exploitation des bâtiments à l’obtention des labels de certification supplémentaire suivants label Intaireur, label E+C-n

    - Portes Brancion/de la Plaine : «Sur l’ensemble de ces opérations, tant Mosaique que Woodeum et plus largement sur l’ensemble des sujets qui touchent l’aménagement du secteur allant du Carrefour des Insurgés de Varsovie à l’entrée de Malakoff (concernée par le projet de l’Etat sur l’ex-INSEE), je comprends votre souhait d’un travail en commun entre les 3 Communes directement concernées par les projets. Je sensibilise régulièrement mes collègues sur cette nécessité et pour le moment les relations de travail sont nombreuses et permettent d’avancer de façon cohérente sur les projets en évitant que les frontières communales ne deviennent des ruptures. Dans cette logique de travail en commun, les voies frontalières deviennent un enjeu important et vous avez tout à fait raison de soulever le cas de la rue Louis Vicat. Toutefois, l’hypothèse d’une intégration de cette voie parisienne à la voirie de Vanves comme vous le proposez nécessiterait une procédure administrative longue et complexe de changement de limites territoriales entre les deux Communes. Nous préférons avancer de façon plus pragmatique et efficace sur ce dossier en faisant de la rue Louis Vicat le symbole d’une remise en valeur d’un axe jusqu’ici délaissé. La volonté d’y favoriser les circulations douces, de remettre en valeur les espaces plantés, de mieux gérer les questions d’entretien est bien présente et l’avancée rapide du projet Mosaïque conforte cette volonté que partage la ville de Paris » indique le maire  

    - Le Fun park : «J’ai bien noté que votre association avait une attention particulière sur la relocalisation du Fun Park et que vous ne souhaitiez pas d’interruption du fonctionnement de cet équipement avant ou pendant les travaux de Woodeum. Je comprends ce souhait et, sous réserve de contraintes techniques qui le rendraient impossible, je suis prêt à étudier favorablement votre proposition. Sur le lieu de réimplantation du Fun Park, je vous précise que nous privilégions un site le plus proche possible de l’actuel sur le secteur Vicat et qu’une étude de faisabilité déjà engagée par nos soins permettrait de valider cette hypothèse » précise-t-il.