Un an après l'ouverture d'une information judiciaire pour soupçons de favoritisme par le PNF, après saisine de l’association Anticorps et un signalement de la maire du 7e, une perquisition a été lancée fin Juillet à l'Hôtel de Ville de Paris dans le dossier de la tour Triangle. Les gendarmes de la Section de recherches de Paris ont investi les bureaux de trois services municipaux, afin de rechercher les documents en lien avec la tour Triangle. Ces gendarmes sont chargés de l’enquête par le Parquet national financier. Contesté pour son impact environnemental, la tour Triangle est aussi attaquée pour son montage financier, avec notamment l’indemnisation par la ville de paris du groupe Unibail-Rodmaco à hauteur de 263 M€ «pour un préjudice non démontré», selon un rapport de la Chambre régionale des comptes en juillet 2020. Les travaux de construction de ce projet datant de 2008 ont commencé en Février dernier
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LE FEUILLETON DE LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES : PERQUISITION A LA MAIRIE DE PARIS
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LES RICHES HEURES DE BATIMENTS A VANVES QUI DISPARAISSENT A CAUSE DE LA DENSIFICATION A OUTRANCE
Beaucoup de vanvéens découvrent a fur et à mesure de leur promenade depuis quelques semaines, des permis de construire affichés sur des murs ou des grilles quelquefois très discrets comme c’est le cas pour le magnifique pavillon de la place du Général Leclerc à côté de la chapelle protestante : Cette opération qui traîne depuis des années, se serait-elle en voie d'être concrétisée puisque la ville cherchait, depuis le début, à y inclure la paroisse protestante, pour réaliser une belle opération incluant la réinstallation de la paroisse avec sa chapelle au rez-de-chaussée grâce à un cabinet d’architecte ayant quelques liens avec la ville ? A moins que l’opération ne se réduise à un petit immeuble à l’emplacement de ce pavillon qui a remporté durant des années, les concours « jardins fleuris » organisés par la ville, grâce à Mme Vincent qui a tenue, durant des années le restaurant La Pyramide et son époux, un menuisier hors pair qui a toujours son atelier rue Raphael.
Tout à côté, c’est tout un pan de l’histoire urbanistique de Vanves qui va disparaître rue Solférino (sur la photo) comme un grand panneau publicitaire l’annonçait depuis quelques mois : La société CARE Promotion va construire «une résidence intimiste de 27 logements du studio au 5 pièces, avec des espaces extérieurs» selon la publicité entre le parking à l’angle Solférino/Sadi Carnot et le petit restaurant asiatique face à l’ODE : Cette petite résidence et ses pavillons devraient être détruit cet été. Le pavillon prés du parking a été longtemps la résidence d’un artiste très renommé sr le plan international et national, Fran Baro, d’origine espagnol, qui a réalisé notamment la fresque en mosaïque installée à l’entrée du Théâtre le Vanves qui va célébrer ses 30 ans en Octobre prochain. Comme son terrain était très profond sur cette emprise, il avait accepté d’accueillir la créche associative et parentale les P’tites canailles lors de sa création en 1982. Elle était alors la première crèche parentale des Hauts-de-Seine et l’une des premières de France.
A côté, le pavillon avec ses murs jaunes décrépis, a été tout d’abord, dans les années 50/60, la résidence de René Plazanet, maire de Vanves (1947- 1965), sénateur de la Seine (1952 1955) et député (1958-1962). Il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Ensuite l’artiste Raymonde Voisin (1913-2003) y a habitée dans les années 70/80. Elle a présidée durant de longues années, du temps du maire Orillard, la société des Amis ces Arts qui regroupent toujours des artistes vanvéens. Elle a favorisée son ouverture en accueillant un plus grand nombre d’artistes professionnels mais aussi des amateurs. Elle est à l’origine du salon du petit format de Noêl lancé en 1973 qui permettait aux passionnés mais non professionnels de la peinture, d’exposer plus facilement leurs œuvres. Elle a créé en 1979, l’académie des Modéles Vivants qui se réunissait alors tous les Jeudis ou vendredis dans l’une des salles du bâtiment rue Guy Mocquet aujourd’hui disparu et permettait à de nombreux adhérents de se perfectionner à partir d’un modèle
Ces quelques exemples montrent, s’il en était besoin, que même dans ce cas, vu l’état du bâti, et la volonté de leur propriétaire, il était nécessaire de rebâtir, il n’en reste pas moins que c’’est un pan de l’histoire vanvéenne qui disparait, avec à leur place des immeubles qui sont loin d’être une réussite, quelquefois massifs, à ras du trottoir, comme c’est le cas face à l’hôtel de ville, rendant un quartier très minéral. C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur la Plateau, l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière
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LA REQUALIFICATION DE BRANCION A LA PORTE DE VANVES TRAINE DEPUIS PLUS DE 20ANS
Voilà presque 20 ans que le réaménagement de la porte Brancion est à l’ordre du jour des relations des villes de Paris et de Vanves, depuis le protocole signé entre Bernard Gauducheau et Bertrand Delanoë, le 5 Juin 2003 et le quasi abandon du projet Woodeum inscrit dans le cadre de l’appel à projet « Réinventer la Métropole du Grand Paris » dont seul le projet de résidence étudiante, côté Vanves devrait voir le jour
Une histoire qui vaut d’être conté. Après le protocole signé voilà 20 ans, beaucoup de vanvéens espéraient que cette porte de Paris et de Vanves, véritable no’s man land, serait requalifié, comme l’association Agir sur le Plateau. Malheureusement rien n’a été fait jusqu’à ce que le projet soit même bloqué lorsque la vile de Vanves s’est opposée à l’installation d’un dépôt des services techniques e la ville entre deux bretelles du Périph. Puis l’appel à projet de la Métropole du Grand Paris «Réinventer la MGP 1» a permis, 10 ans après, de relancer son réaménagement avec un foyer jeunes de 114 logements d’un côté, un centre sportif «Five» de l’autre de cette porte, avec une résidence étudiante de 160 logements côté Vanves, la création de parvis devant les bâtiments, la sécurisation des traversées piétonnes, l’élargissement des trottoirs, l’aménagement de pistes cyclables… que remporta l’entreprise Woodeum. Ce qui suscita beaucoup d’interrogations et d’oppositions, avec une pétition, sur de nombreux points récurrents : les aires de jeux, la requalification de la rue Louis Vicat, la construction au dessus du périph trés polluant d’habitations. Avec une étude d’impact environnemental, une consultation consultation citoyenne par voie électronique par la ville de Vanves pour couper court aux critiques
A force de traîner, avec le lancement de cette réflexion sur l’évolution du boulevard périphérique en boulevard urbain, menée aux travers d’ateliers au niveau de la métropole, le lancement du réaménagement de la porte de Vanves baptisé « porte de Malakoff » par cette commune après le départ de l’INSEE, le développement d’un pôle hôtelier autour de la porte de la Plaine, avec le Mama Shelter, le Novotel, le projet Woodeum a commencé à avoir du plomb dans l’aile. D’autant plus que les écologistes parisiens demandaient que la ville de Paris suspende les projets de constructions autour et sur le Périph dans l’attente d’une perspective claire sur son devenir, notamment son classement en boulevard urbain. Et que l’Autorité de l’Environnement demandait, dans son avis, aprés l’étude d’impact de retravailler sur son projet.
Le maire de Vanves, à la suite d’une question orale au conseil municipal fin 2019, indiquait vouloir « défendre une vision et des solutions globales pour la mise en valeur de cet espace qui est aujourd’hui renforcé par l’évolution de deux pôles majeurs situés à proximité de la zone considérée…. Il y a un lien fort à créer entre le pôle Malakoffiot et le pôle vanvéen/parisien étendu jusqu’à Issy-les-Moulineaux en travaillant aussi de façon qualitative l’axe Est-Ouest (Rondpoint des Insurgés de Varsovie jusqu’à l’entrée sur la ZAC Porte de Malakoff par le Boulevard Adolphe Pinard). Toute la rue Louis Vicat jusqu’au Carrefour Brancion/Bleuzen./Pinard serait l’espace d’interface permettant la jonction entre les deux pôles d’activités. La réflexion sur la mise en valeur de cet axe Est-Ouest devrait aussi permettre de relancer la discussion sur l’extension de la couverture du périphérique, ou a minima un aménagement en surplomb, dont l’ambitieux projet s’est arrêté il y plus de 10 ans à la jonction Vanves/Malakoff/Paris. Le développement maitrisé de ce secteur Plaine-Brancion-Vicat-Porte de Malakoff doit aussi intégrer un travail qualitatif sur les espaces publics donnant la priorité au développement des continuités écologiques et paysagères, au renforcement des liaisons entre Paris-Vanves-Malakoff, à la création d’espaces végétalisés, à des aménagements favorables d’abord aux modes de déplacements doux et/ou favorisant l’accès aux transports en commun»
Depuis, il a intégré du côté du futur pôle hôtelier, un projet de tour hôtelière, très contesté, dont le chantier a commencé face à l’hôtel Mercure, et le projet Woodeum aurait été quasiment abandonné sauf la résidence étudiante revue à la baisse à l’entrée de ville posant la question du devenir des aires de sports et du fun Park, couplé avec le projet Mosaic de réhabilitation de l’immeuble de bureau Orange. Enfin, à l’occasion de son travail de réflexion sur le devenir du périph, la ville de Paris vient de relancer son idée de recréer des entrées de ville, des lieux de destination avec des aménités urbaines, et casser l’effet de frontière du Boulevard Périphérique qui sépare encore Paris de ses voisines qui date de Bertrand Delanoë, en citant plusieurs portes dont Brancion.. «Ces transformations s’inscrivent dans l’ambition métropolitaine de remettre de la nature en ville partout où cela est possible et d’embellir les quartiers à travers la plantation d’arbres. Près de 20 000 arbres ont déjà été plantés entre novembre 2020 et mars 2022 avec un objectif d’environ 50 000 arbres plantés sur le boulevard périphérique d’ici 2024. La végétalisation des talus et voies latérales sera aussi accélérée et intensifiée afin de réduire la pollution sonore comme atmosphérique» indique la ville de Paris
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