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URBANISME - Page 13

  • UN NOUVEAU SITE D’INVENTONS LA METROPOLOLE PAS LOIN DE VANVES

    Après le succès des deux premières éditions d’Inventons la Métropole du Grand Paris (IMGP), le plus grand concours d’architecture et d’urbanisme d’Europe, 27 sites ont été retenus dans le cadre de la 3e édition, dont celui de Brancion à la porte de Vanves. Ne sachant pas du tout ce qu’il advient d’ailleurs du site Brancion Woodeum retenu dans la première édition dont seul le projet de résidence étudiante transformée et réduit, rue Jean Bleuzen est avancée, avec le projet Mosaïc entre les rues A.Comte et L.Vicat  (sur la hhoto).

    Le site Lefèbvre – Brancion retenu le 2 Mars dernier,  est entouré de plusieurs opérations d’aménagement, d’impact local à national : les opérations GPRU Plaisance – Porte de Vanves, ZAC Porte de Malakoff et celle de la rue Eugène Varlin, et le Parc des Expositions avec la tour  Triangle. Situé au sein de la « Nouvelle Ceinture Verte » en lien avec les évolutions du boulevard périphérique, « le site participe à la construction des liens entre Paris, Vanves et Malakoff, avec plus de nature, plus de porosité et plus d’usages ».

    Le site est localisé à proximité du Parc des Expositions de la Porte de Versailles et du centre sportif La Plaine à l’ouest, du Lycée François Villon à l’est et du site de Malakoff de l’Université Paris au sud. Il est marqué par les infrastructures de grande échelle que sont le boulevard périphérique qui le borde au sud et les rails du faisceau Montparnasse à l’est. Le parc Georges Brassens au nord, en lien avec la balade plantée de la petite ceinture, offre un espace arboré pour ce quartier et ses environs. Le jardin Anna Marly, au sud-est, couvre un tronçon du Périph. Les abords du site sont constitués d’un tissu urbain très varié, avec des ensembles HBM au nord-est et ouest, des ensembles modernes au sud-ouest et à l’est côté Vanves et Malakoff ainsi qu’un tissu mixte de petits logements collectifs et des pavillons au sud-est dans cette dernière commune. La desserte est assurée par le T3a le long du boulevard des Maréchaux au nord et par la ligne 13 au sud. Une piste du Plan Vélo Métropolitain passera à environ 1km du site.

    Sur ce site, comme les autres, la Métropole souhaite proposer des solutions répondant aux nouvelles formes d’habiter, de travailler, de vivre, de consommer, ou encore de se déplacer. «Il sera donc attendu des porteurs de projets qu’ils accompagnent le renouvellement urbain du territoire métropolitain, qu’ils soutiennent les ambitions en termes de production de logements, qu’ils conçoivent des projets sobres et qu’ils favorisent la mixité fonctionnelle» indiquait Patrick Ollier,président de la MGP.  «Avec 27 sites, cette 3e édition d’IMGP est un formidable levier pour le développement de projets urbains innovants en phase avec l’évolution de nos modes de vie. Nous offrons la possibilité à tous les talents, architectes, urbanistes, opérateurs immobiliers, investisseurs, start-ups et aménageurs, d’inscrire leur créativité dans la construction de la Métropole» précise-t-il en revenant sur le succès des deux premières éditions : «Cet appel à projets, dont les deux premières éditions ont été un véritable succès, a fait émerger des opérations emblématiques, marqueurs des politiques métropolitaines (rééquilibrage territorial, attractivité et rayonnement, ambitions environnementales, cadre de vie des métropolitains, etc…). Cette démarche, par la mobilisation de nombreux Maires, opérateurs privés, architectes, investisseurs et futurs usagers, constitue un effet de levier inédit de création de valeur ajoutée avec près de 10 milliards d’euros d’investissements privés financés et 2,6 millions de m² aménagés sur 77 sites répartis dans 70 communes métropolitaines. Les projets portés par les deux premières éditions génèrent 80 500 emplois et représentent notamment 13 000 logements ainsi que 22 hectares de surfaces végétalisées»

  • LA METROPOLE DU GRAND PARIS VA PROTEGER LES PAVILLONS DE VANVES

    Le conseil de la Métropole du Grand Paris  où siège le maire de Vanves a approuvé son Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) métropolitain lundi dernier.  Un document d'urbanisme et de planification à l'échelle intercommunale qui est le fruit d’un intense travail entre élus, techniciens et experts au premier rang desquelles les communes et les territoires, durant 4 ans, qui doit être  valider par l’Etat et faire l’objet d’une enquête publique avant qu’un voté définitif intervienne en 2024. Ce document de 1300 pages avec des cartes détermine le projet du territoire et définit les grandes orientations d'aménagement sur les 15 à 20 prochaines années .Il  est le premier document de planification urbaine réfléchi à l’échelle du territoire et du  bassin de vie métropolitain. Jusqu’alors, les évolutions de ce territoire étaient encadrées à l’échelle communale par le PLU (Plan Local d’Urbanisme) ainsi qu’à l’échelle intercommunale avec le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Les maires devront prendre en compte ses orientations générales pour garder la main sur l’aménagement de leurs communes. «Il impose une compatibilité aux PLUI Comme il doit l’être avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France Il dote le territoire d’une vision d’aménagement métropolitaine dans un contexte sanitaire, environnemental et économique qui nécessite d’envisager l’avenir autrement.. Ce document d’urbanisme doit ainsi être un SCoT d’accompagnement, de rénovation, de réparation, de régulation, d’innovation et d’expérimentations pour rendre nos villes plus inclusives, plus vivables, plus robustes et résilientes»

    Il s’articule autour de 12 grandes orientations prioritaires qui pourraient avoir des implications sur Vanves. Et l’une d’entre elle en particulier : «Embellir la Métropole et révéler les paysages, renforcer la présence de la nature et de l’agriculture en ville, renforcer le développement de la biodiversité en restaurant notamment des continuités écologiques telles que les trames vertes et bleues, tout en offrant des ilots de fraicheur et la rétention de l’eau à la parcelle ». C’’est l’une des avancées majeures de ce travail car il anticipe l’application du ZAN (Zéro artificialisation nette) du plan climat. Il institue le coefficient pleine terre à l’échelle des EPT comme GPSO. ET il défend les quartiers pavillonnaires où il n’est pas question de réduire les jardins. 24% du territoire est concerné où la pression des promoteurs se fait sentir. Et certains propriétaires vanvéens de pavillons pourraient en témoigner. Ce document insiste, au contraire sur la qualité écologique de ces espaces, notamment grâce à la présence de jardins si petit soit il, lesquels «doivent être protégés au sein des PLUI ». Comme ces zones pavillonnaires du Plateau, du clos Motholon et du parc municipal des sports, le long de la voie ferrée Paris Montparnasse, autour de la mairie déjà bien écorné par des réalisations et des projets denses qui se sont multipliés depuis une dizaine d’années, suscitant oppositions et pétitions. Or ce document prévoit que la densification se fera autour des grands axes selon ce document, puisqu’il faut malgré tout construire

  • A COTE DE VANVES, LES TRAVAUX DE LA TOUR TRIANGLE SONT LANCES

    Unibail-Rodamco-Westfield vient de commencer le chantier de la tour Triangle à Paris, après des mois de contestations et de critiques. Des palissades blanches ont été installés avenue Ernest Renan séparant les deux parties du parc des expositions, entre cette avenue et le hall n°1. Les camions et engins sont à l'œuvre, en train de préparer le terrain avant les premiers coups de pioche pour construire cette immense tour.

    Cette tour,  signée de l'agence d'architecture suisse Herzog et de Meuron,  comptera 42 étages sur 180 mètres de haut qui hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2.000 m2 d'espace de travail partagé ("coworking"), un centre de santé et un espace culturel. Pour les architectes c'est un projet qui limite l'emprise au sol, et donc l'artificialisation de sols pour accueillir un nouveau bâtiment. Son emprise au sol est trois fois inférieure à un bâtiment habituel de même surface. Il comportera 2600 mètres carré de terrasses végétalisées. Le promoteur, le groupe Unibail-Rodamco-Westfield vante la construction vertueuse de cette tour avec des façades bioclimatiques du béton bas carbone. La ville de Paris assure de son coté, que des bureaux pourront être transformés en logements si besoin. Les opposants ont dénoncé «un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin» comme l'avait déclaré en décembre dernier  le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon.  Les élus écologistes de Paris avaient également avancé que ce projet «héritier de l'urbanisme des années 60, est économiquement anachronique et hors sol à un moment où le développement du télétravail et du co-working a bouleversé l'immobilier tertiaire et où plus de 4 millions de m2 de bureaux sont vacants sur le territoire francilien».  Pour ces élus, «c'est une tour au bilan carbone catastrophique pour sa construction comme son fonctionnement.  Il faut 3 à 4 fois plus de béton et d'acier pour construire la tour que pour construire un bâtiment très basse consommation respectant les plafonnements parisiens», ont ajoutaient les membres du Collectif contre la Tour Triangle, association d'opposants.  Le projet qui coûtera 700 M€ doit voir le jour en 2026.