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pavillons

  • LES RICHES HEURES DE BATIMENTS A VANVES QUI DISPARAISSENT A CAUSE DE LA DENSIFICATION A OUTRANCE

    Beaucoup de vanvéens découvrent a fur et à mesure de leur promenade depuis quelques semaines, des permis de construire affichés sur des murs ou des grilles quelquefois très discrets comme c’est le cas pour le magnifique pavillon de la place du Général Leclerc à côté de la chapelle protestante : Cette opération  qui traîne depuis des années, se serait-elle en voie d'être concrétisée puisque la ville cherchait, depuis le début, à y inclure la paroisse protestante, pour réaliser une belle opération incluant la réinstallation de la paroisse avec sa chapelle au rez-de-chaussée  grâce à un cabinet d’architecte ayant quelques liens avec la ville ? A moins que l’opération ne se réduise à un petit immeuble à l’emplacement de ce pavillon qui a remporté durant des années, les concours « jardins fleuris » organisés par  la ville, grâce à Mme Vincent qui a tenue, durant des années le restaurant La Pyramide et son époux, un menuisier hors pair qui a toujours son atelier rue Raphael.  

    Tout à côté, c’est tout un pan de l’histoire urbanistique de Vanves qui va disparaître rue Solférino (sur la photo) comme un grand panneau publicitaire l’annonçait depuis quelques mois : La société CARE Promotion  va construire «une résidence intimiste de 27 logements du studio au 5 pièces, avec des espaces extérieurs» selon la publicité entre le parking à l’angle Solférino/Sadi Carnot et le petit restaurant asiatique face à l’ODE : Cette petite résidence et ses pavillons devraient être détruit cet été. Le pavillon prés du parking a été longtemps la résidence d’un artiste très renommé sr le plan international et national, Fran Baro,  d’origine espagnol, qui a réalisé notamment la fresque en mosaïque installée à l’entrée  du Théâtre  le Vanves qui va célébrer ses 30 ans en Octobre prochain. Comme son terrain était très profond sur cette emprise, il avait accepté d’accueillir la créche associative et parentale les P’tites canailles lors de sa création en 1982. Elle était alors la première crèche parentale des Hauts-de-Seine et l’une des premières de France.

    A côté, le pavillon avec ses murs jaunes décrépis, a été tout d’abord, dans les années 50/60, la résidence de René Plazanet, maire de Vanves  (1947- 1965), sénateur de la Seine (1952 1955) et  député (1958-1962). Il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Ensuite l’artiste Raymonde Voisin (1913-2003) y a habitée dans les années 70/80. Elle a présidée durant de longues années, du temps du maire Orillard, la société des Amis ces Arts qui regroupent toujours des artistes vanvéens. Elle a favorisée son ouverture en accueillant un plus grand nombre d’artistes professionnels mais aussi des amateurs.  Elle est à l’origine du salon du petit format de Noêl lancé en 1973 qui permettait aux passionnés mais non professionnels de la peinture, d’exposer plus facilement leurs œuvres. Elle a créé en 1979, l’académie des Modéles Vivants qui se réunissait alors tous les Jeudis ou vendredis dans l’une des salles du bâtiment rue Guy Mocquet aujourd’hui disparu et permettait à de nombreux adhérents de se perfectionner à partir d’un modèle

    Ces quelques exemples montrent, s’il en était besoin, que même dans ce cas, vu l’état du bâti, et la volonté de leur propriétaire, il était nécessaire de rebâtir, il n’en reste pas moins que c’’est un pan de l’histoire vanvéenne qui disparait, avec à leur place des immeubles qui sont loin d’être une réussite, quelquefois massifs, à ras du trottoir, comme c’est le cas face à l’hôtel de ville, rendant un quartier très minéral. C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur la Plateau,  l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière

  • L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : DES PETITIONNAIRES RENDENT FEBRILE LA MAIRIE

    Rien de bien méchant, mais les riverains de la rue Raymond Marcheron qui pétitionnent contre le projet de Bouygues Immobilier à l’emplacement de deux pavillons au 52 et 56 de cette rue depuis deux samedi, rend fébrile la mairie : Comme les pétitionnaires se sont installés sur le trottoir à côté des pavillons, elle a envoyé la police municipale samedi dernier. Du coup, ils ont reculé dans l’impasse Alexandre, voie privée. Hier, pas moins de 5 maires adjoints, et pas des moindres, étaient sur le terrain, avec la plaquette en main « politique urbaine de la ville – Pour une croissance maitrisé » : Françoise Saimpert (Associatons) et Xavier Lemaire  (Commerces) sur le trottoir d’en  face, Pascal Vertanessian (Urbanisme) pendant un moment rejoint par Bettrand Voisine (Finances) et Bernard Roche place de l’insurrection,  qui s’en sont allés distribuer la plaquette devant le marché.

    A entendre ses riverains, il ne s’agit pas de s’opposer à ce projet de construction, mais de mieux l’intégrer dans l’environnement en l’alignant sur les façades de cette rue pour élagir le trottoir. «Les vanvéens rencontrés  n'arrivent pas à croire que le trottoir ne va pas être agrandi. Il faut dire qu'ils vivaient en direct la difficulté de se croiser et de circuler sur cette portion de la rue» constatait l’une des pétitionnaires et riveraines du projet  Ils n’en vérifient pas moins, à entendre les commentaires des vanvéens qui signent, un certain agacement en témoignant dans d’autres quartiers, pas très loin, de la dégradation de leur environnement, l’un ne voyant plus la tour Eiffel à cause de cet immeuble construit à l’angle République/Marcheron, l’autre se plaignant de pavillons fissurés villa des Matraits à cause d’un immeuble construit voilà cinq ans dans des conditions déplorables dont le contentieux n’est pas encore réglé.

    Et face à eux, ils ont des élus qu’ils tiennent comme responsables de cette politique de « laisser faire »,  et qui expliquent « ce n’est pas un projet de la ville ! ». Il n’en reste pas pas moins que ces riverains ont collecté 370 pétitions en 4H samedi dernier, presque autant hier, sans compter les 400 signatures leur site Internet, ce qui n’est pas négligeable

  • IMMOBILIER : VANVES DEVIENT ATTRACTIF POUR LES PARISIENS

    Vanves est devenu attractif tardivement par rapport à Issy les Moulineaux, et même Malakoff comme l’a indiqué un article des Echos cet été :« Avec un prix moyen au mètre carré dans l'ancien qui dépasse à peine les 6.000 euros (selon MeilleursAgents.com), Vanves fait partie des marchés immobiliers porteurs de la petite couronne…. La demande a beaucoup augmenté dernièrement. Vanves est tout près de Paris, juste derrière le périphérique, et les familles des 14ème et 15ème arrondissements commencent tout juste à le réaliser.  En l'espace d'un an, les prix de la commune ont flambés de 5,5%, un point de plus que la moyenne des Hauts-de-Seine. L'une des raisons : l'existence de grandes surfaces et de maisons de ville, des atouts plutôt rares en banlieue proche.  Les biens au bon prix se vendent en l'espace de quelques semaines voire parfois de quelques heures. Ce qui ne laisse quasiment aucune place à la négociation. La clientèle familiale est aussi attirée par la qualité de l'enseignement. La proximité avec le lycée Michelet, qui jouit d'une bonne réputation, est un critère très demandé, d'après l'agence Laforêt » peut on lire dans cet article.

    «Les pavillons d’environ 100m2 avec garage et jardinet qui s’alignent dans le secteur de Michelet, trouvent preneur en quelque semaines aux alentours de 850 000 € » indiquait le newsmagazine l’Express de cette semaine dans un dossier consacré à l’immobilier en Ile de France qui constatait que Vanves comme Montrouge « attirent de nomb)reux actifs qui cherchent à acheter moins cher que dans la capitale ». En donnant des exemples cités par les agences immobilières Parent et Guy Hocquet  : « Très densément urbanisées, ces villes comptent de nombreux immeubles collectifs des années 1930 à 1980 dont les appartements avec balcon, cave et parking se négocient entre 5000 et 6500 le m2 ».  Et de citer des exemples comme ce célibataire qui a acheté dans un immeuble des années 30 de la rue V.Hugo, bien entretenu, un 2 pièces de 46 m2 pour 294 000 € (6 391 € le m2), ou ce couple de trentenaire qui a jeté son dévolu sur un 3-pièces des années 1980 (79 m2) pour 460 000 € (5823 € le m2