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pétitions

  • L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : DES PETITIONNAIRES RENDENT FEBRILE LA MAIRIE

    Rien de bien méchant, mais les riverains de la rue Raymond Marcheron qui pétitionnent contre le projet de Bouygues Immobilier à l’emplacement de deux pavillons au 52 et 56 de cette rue depuis deux samedi, rend fébrile la mairie : Comme les pétitionnaires se sont installés sur le trottoir à côté des pavillons, elle a envoyé la police municipale samedi dernier. Du coup, ils ont reculé dans l’impasse Alexandre, voie privée. Hier, pas moins de 5 maires adjoints, et pas des moindres, étaient sur le terrain, avec la plaquette en main « politique urbaine de la ville – Pour une croissance maitrisé » : Françoise Saimpert (Associatons) et Xavier Lemaire  (Commerces) sur le trottoir d’en  face, Pascal Vertanessian (Urbanisme) pendant un moment rejoint par Bettrand Voisine (Finances) et Bernard Roche place de l’insurrection,  qui s’en sont allés distribuer la plaquette devant le marché.

    A entendre ses riverains, il ne s’agit pas de s’opposer à ce projet de construction, mais de mieux l’intégrer dans l’environnement en l’alignant sur les façades de cette rue pour élagir le trottoir. «Les vanvéens rencontrés  n'arrivent pas à croire que le trottoir ne va pas être agrandi. Il faut dire qu'ils vivaient en direct la difficulté de se croiser et de circuler sur cette portion de la rue» constatait l’une des pétitionnaires et riveraines du projet  Ils n’en vérifient pas moins, à entendre les commentaires des vanvéens qui signent, un certain agacement en témoignant dans d’autres quartiers, pas très loin, de la dégradation de leur environnement, l’un ne voyant plus la tour Eiffel à cause de cet immeuble construit à l’angle République/Marcheron, l’autre se plaignant de pavillons fissurés villa des Matraits à cause d’un immeuble construit voilà cinq ans dans des conditions déplorables dont le contentieux n’est pas encore réglé.

    Et face à eux, ils ont des élus qu’ils tiennent comme responsables de cette politique de « laisser faire »,  et qui expliquent « ce n’est pas un projet de la ville ! ». Il n’en reste pas pas moins que ces riverains ont collecté 370 pétitions en 4H samedi dernier, presque autant hier, sans compter les 400 signatures leur site Internet, ce qui n’est pas négligeable

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ET AILLEURS : LA GROGNE DES MAIRES MONTE !

     

    Les pétitions des maires se multiplient en France  avec la création de « collectifs des maires » contre la réforme des rythmes scolaires. La gréve des enseignants devrait être très suivie aujourd’hui. Dans notre Région, les maires de droite comme de gauche, même chez certains socialistes qui restent discrets, sont vent debout contre la création de la Métropole du Grand Paris. L’UMP  des Hauts de Seine a mobilisé tous ces élus et les sections locales, comme à Vanves,  pour faire signer une pétition « contre la Métropole du grand Paris » afin de « manifester fermement notre opposition avant le dernier débat à l’Assemblée Nationale ». Christian Dupuy Maire de Suresnes demande un moratoire.

     

    Lors de la signature du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO hier à la mairie de Boulogne où était présent Bernard Gauducheau avec quelques élus de Vanves (F.Saimpert, B.Roche, M.Dingreville, A.L. Mondon et J.C. Le Goff), PC Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand paris, et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération ».  Le 96éme Congrés des Maires de France qui se tiendra à côté de Vanves risque d’être très chaud la semaine prochaine.  

     

    « Vos élus sont tous inquiets et indignés par le projet de loi créant la Métropole du Grand Paris, qui vient d’être voté en 2ème lecture par le Sénat, et qui va être examiné prochainement en dernière lecture à l’Assemblée nationale. Il met gravement en cause les libertés locales et éloigne les habitants des décisions qui les concernent. Il retire aux maires tout pouvoir concernant l’urbanisme, le logement, les opérations d’aménagement l’emploi, l’activité économique, la prévention et l’éducation. Beaucoup de villes, comme Vanves et le Conseil général des Hauts-de-Seine à l’unanimité (les socialistes ne prenant pas part au vote), ont voté des vœux contre l’état actuel de ce projet néfaste » écrivait Isabelle Debré aux militants et sympathisants UMP de vanves et de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy) qu’elle mobilise pour faire signer cette pétition « Citoyens contre la Métropole Parisienne » disponible sur le site www.contrelametropoleparisienne.fr  avec un formulaire à remplir et des  actualités de ce projet.

     

    « Ce projet liberticide, n’est pas un problème d’élus : il va modifier la vie de tous les habitants de la Banlieue….Nos communes n’auront pas plus de pouvoirs que les arrondissements de Paris aujourd’hui. Leurs habitants ne pourront plus se faire entendre puisqu’au Conseil métropolitain chaque commune ne sera représenté que par un délégué sur plus de 200 : Autant dire que leur voix sera inaudible. On en revient à l’administration technocratique des années 60 qui a créé tant de mal de vivre dans la banlieue. Demain avec cette recentralisation inacceptable, les habitants ne seraient plus jamais écoutés et régresseraient à l’état de « sujets » d’une administration centrale qui prétend mieux connaître leurs aspirations qu’eux-mêmes  » est il écrit dans cette pétition initié tant par l’UMP et l’UDI.

     

    La plupart des élus (maires, conseillers généraux, parlementaires) UMP et UDI du département et de la Région l’ont d’ailleurs  signé ou en voie de le faire, car il s’agit de rappeler que « nous avons une autre conception de la métropole, fondée sur le principe de subsidiarité qui privilégie le pouvoir de décision au niveau le plus proche des habitants aussi longtemps que le niveau supérieur ne peut pas agir de manière plus efficace : Laissons le soin aux communes et aux communautés d’agglomération de traiter de la gestion de services publics locaux (comme les créches et les écoles…), l’aménagement de leurs quartiers, l’organisation de leur habitat, et donnons à la Métropole la responsabilité des problèmes du niveau de l’agglomération comme les réseaux de transports publics, l’attractivité économique ou les grands projets d’aménagements ».