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diagnostic

  • LA PRESENTATION DU PLUI DE VANVES LAISSE LES VANVEENS SUR LEUR FAIM

    Vanves a donc tenu la première des 8  réunions publiques de GPSO sur son PLUI mardi dernier avec présentation du diagnostic et du PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durables), La salle de la Palestre n’a pasfait le plein malgré la présence de l’ensemble des conseillers municipaux de la majorité, de ses soutiens, de vanvéens particulièrement au fait de ces questions qui pouvaient apparaître rébarbatives aux vanvéens. Mais voilà, beaucoup sont restés sur leur faim, sans informations sur leur commune particulièrement,  parce qu’il s’agissait de l’ensemble du territoire de cette intercommunalité, et pas particulièrement leur ville de Vanves, tant pour le diagnostic, même si certains chiffres vanvéens ont été donnés, que pour le PADD, comme cela avait été le cas lors de la précédente révision en 2011 qui concernait le seul territoire de Vanves.

    Mais comme l’a expliqué Bernard Gauducheau, une loi a été votée depuis cette révision  du PLU en 2011, imposant un PLUI  maintenant concernant l’ensemble du territoire des intercommunalités, GPSO en l’occurrence, pour Vanves. «Le législateur l’a prévu probablement par souci de cohérence, car on a pris l’habitude de travailler ensemble. Mais si la démarche fonctionne, elle ne se fait pas dans l’enthousiasme totale, chacun tenant à son clocher » a déclaré le maire confirmant le jugement de la CRC (Chambre Régionale des Comptes) Ile de France, sur « une intégration intercommunale peu aboutie ». Mais en atténuant ses propos, en reconnaissant que «sans cette interco, on n’aurait pas pu transformer Vanves comme on l’a fait ! ». Il n’empêche que « les maires tiennent à préserver l’identité de leur commune et à ne pas se noyer dans le magnat global. C’est un  jeu d’équilibriste. C’est l’objectif de ce PLUI » a-t-il conclu

    Le décor planté, il ne restait plus qu’aux administratifs de GPSO dont la directrice de l’urbanisme de présenter le diagnostic, les grands évolutions et enjeux avec le PADD, qui donneront lieu, plus tard au règlement fin 2023 et une approbation en 2024. Les maires, avant la concertation, avaient tenu à définir les objectifs, après avoir consulté leur habitant par un  questionnaire :  Tout d‘abord, un territoire qui préserve la qualité de son cadre de vie : son patrimoine urbain, architectural et paysager, ses formes urbaines, l’accès aux berges de Seine et aux forêts, …Ensuite, un territoire durable et résilient, qui œuvre en faveur de la transition écologique : promotion de la nature en ville, réduction des gaz à effet de serre, gestion des risques naturels,… ; Enfin, un territoire attractif et accueillant qui favorise la diversification du tissu économique tout en développant une offre de logements adaptée à la diversité des ménages, facilite les mobilités, et contribue au maintien des commerces de proximité.

    La directrice de l’urbanisme et son équipe ont présenté un diagnostic, avec quelques chiffres sur vanves mais laissant sur leur faim beaucoup de vanvéens présents, suscitant malgré tout de nombreuses questions…Jusqu’à ce qu’au bout de 2H, l’un des participants s’est impatienté pour connaitre les grandes lignes du PADD, c’est à dire les grandes orientations du PLUI sur lequel le blog reviendra demain  

  • AGENDA 21 – PLAN CLIMAT DE VANVES : DES ECHANGES NOURRIS SUR LE DIAGNOSTIC

    La municipalité a invité, mardi soir à l’hôtel de ville, les vanvéens (intéressés) à participer à une réunion du Comité Consultatif « Environnement/Développement Durable » consacrée à l’Agenda 21 – Plan Climat. Rappelons tout d’abord que cette initiative a été prise par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012  alors qu’un débat national  sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement qui doit aboutir à une loi de programmation à l’automne 2013. Et à un moment où la Région Ile de France traduit dans les faits son Schéma Régional Climat-Air-Eau (SRCAE) sur lequel le Conseil Municipal avait donné son avis le 14 Novembre dernier  : Une réunion se tenait le jour même au conseil régional  sur le théme « Recherche et développement durable en Ile de France ».

     

    Ensuite qu’il  s’agit d’une obligation réglementaire issue de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération, GPSO, qui doit trouver une traduction communale : « Beaucoup de choses ont été entamées. Nous avons fait beaucoup de travail à GPSO. L’idée est de décliner au plan local cet Agenda 21 afin qu’il y ait une adéquation entre le local et l’intercommunal » a indiqué Bernard Gauducheau, en passant une tête par la porte, lors de cette réunion. L’un des participants a demandé : « Pourquoi cela arrive si tard et que la ville ne s’en préoccupe que 20 après après ? »  auxquels ont répondu Bernard Roche, maire adjoint  qui anime ce Comité consultatif -  « Et pourquoi pas maintenant ? Cela ne veut pas pas dire qu’elle n’a rien fait, notamment en matière d’économies d’énergies » -  et Rémi Le Fur chef du projet Développement durable du bureau d’études Inddigo : « En France, il n’y a pas un millier d’agenda 21. Mais beaucoup font du développement durable, sans le savoir comme M.Jourdain. L’essentiel est d’y aller ! ».

     

    Enfin 3 étapes avaient été définis : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014. Sachant que chacune doit faire l’objet d’une validation en comité de pilotage, composé d’élus, de référents, du DGS (Directeur Général des Services),  des directeurs concernés et du chargé de mission énergie et développement durable, Mme Strecher qui a présentée le diagnostic à l’assistance pendant une bonne demi-heure. Les participants ont été ensuite invité à faire part de leur diagnostics, de leur constats, de leur remarques dans deux groupes de travail afin qu’ils soient pris en compte par ce bureau d’études.

     

    Ce diagnostic qui ne s’arrête pas seulement à l’aspect environnemental mais traite aussi du social et de la solidarité,  montre plusieurs choses : Une place importante de la voiture dans la ville, alors que GPSO agit pour un partage multimodal de la voirie et son accessibilité aux PMR (Personne à Mobilité Réduite), et peu de pistes cyclables. Par contre, elle dispose de beaucoup d’espaces verts, elle élabore une trame verte et bleue pour recréer des continuités écologiques favorables à la biodiversité. Malgré tout, Ville est la 11éme ville la plus dense de France, avec peu de nouveaux programmes immobiliers, surtout des rénovations et des extensions. Elle connait un problème preignant de logements à cause de loyers très chers, d’une offre de logements sociaux faibles, 584 logements sociaux sont attribués par la ville sur 2 963au total  (23%) dans lesquels il y a une faible rotation. La mairie a constituée une commission des impayés pour éviter les expulsions

     

    L’objectif est de faire de Vanves une ville durable impliquant des mesures en faveur de la préservation de l’environnement (stockage des déchets, stationnements vélos, libre écoulement de l’eau, efficacité énergétique ou énergies renouvelables). D’autant plus qu’elle est soumis à des nuisances dont le bruit est l’un des plus importants  et  à plusieurs risques : Mouvements de terrains, retrait-gonflement des argiles, aléas météo, transports de matières dagereuses, ondes magnétiques, pollution de l’air… Des établissements et des bâtiments restent toujours inacessibles aux PMR.

     

    Vanves se situe entre 3 pôles économiques (Paris, Issy les Moulineaux et Boulogne) qui font sentir leurs effets. Mais les besoins quotidiens des vanvéens sont largement satisfaits par les commerçants et les artisans. La ville a mis en œuvre le FISAC pour aider à la réhabilitation des vitrines et des boutiques, organise un mois du Commerce, et a participé au lancement d’Eco-Défi par GPSO et la Chambre des Métiers qui permettent justement à des commerçants/artisans à atteindre des objectifs  en matière de développement durable

     

    L’action sociale et solidaire est une réalité avec 78 ambassadeurs « Voisins Solidaires », 350 familles accompagnées pour la garde de leurs enfants, des actions éco-responsables étant menées dans les créches sur l’alimentation et les déchets suite à la demande des parents et à la sensibilisation du personnel. Les écoles ont adopté des projets pédagogiques en adéquations avec les préoccupations environnementales actuelles. Si l’on recourt à des produits locaux ou de saisons dans lescantnes scolaires, c’est moins le cas our les produits (car difficile et couteux). Les jeunes sont aidés et accompagnés en contrepartie de services rendus à la collectivité

     

    Ce diagnostic constate que des catégories de populations restent difficiles à mobiliser au sein des instances de participation actuelles (actifs et parents). La ville tente d’y remédier par une action de participation en ligne comme ce fut le cas l’automne dernier. Il a relevé que la mise à disposition des associations des salles n’est pas optimale vis-à-vis des enjeux en matière de maîtrise des consommations. Et le public est encore assez peu sensibilisé aux problématiques environnementales et en lien avec le développement durable. La ville participe à la semaine du développement durable, mais peu d’animations sont organisées.

  • AVEC GPSO, VANVES SE TROUVE SUR UN TERRITOIRE DE QUALITE, EN MOUVEMENT, ATTRACTIF ET INNOVANT

    A l’occasion du Forum Agenda 21 du GPSO vendredi dernier à Boulogne, avec des élus et des associatifs des 7 communes de la communauté d’agglomération, qu’a animé Bernard Gauducheau, Vice président chargé de ce dossier, un diagnostic très intéressant, réalisé par le BE (Bureau d’Etudes) INDDIGO a  été présenté et servira de base de travail aux ateliers thématiques qui devraient se réunir entre le 28 Juin et le 2 Juillet prochain

     

    Un mot caractérise ce territoire de 350 000 habitants, 21 000 entreprises, 160 000 emplois  selon le BE Inddigo : la qualité en terme d’espaces, de patrimoine  d’emploi, de services. Il est toujours en mouvement, attractif (+6% d’habitants entre 1999 et 2006, +16,5% d’établissements entre 2000 et 2008),  avec une concentration accrue à Boulogne et à Issy les Moulineaux (73% des établissements), une composition commerciale globalement équilibrée, mais un recul de l’offre de proximité, une offre importante en transports en commun, mais avec une densité insuffisante au regard du nombre d’emplois et d’habitants. Aucun mode lourd de transports en commun ne traverse la Seine, aucun site propre, les liaisons de rocade ne sont pas  très bonne et il y a peu de continuité entre les liaisons douces. 

     

    Il est créateur d’emplois : + 43% entre 1997 et 2007 avec un taux d’augmentation annuelle 5 fois supérieur à l’accroissement démographique, dont la plupart se concentre à Boulogne et à Issy, mais une dissymétrie des flux qui illustre l’attractivité du territoire, mais aussi la difficulté de certains salariés à se loger sur le territoire. Le BE ne cache pas qu’une réflexion sera à mener sur le niveau d’équipements en services sociaux et médico-sociaux, les établissements privés de santé n’étant pas surreprésentés sur le territoire par rapport à la moyenne départementale. Ce territoire connaît une attractivité croissante pour les ménages parisiens qui  n’ont plus les moyens pour acheter à Paris – pour 250 000 € : Entre 60 et 65 m2 dans l’ancien. La construction de logements prévus par les PLH est de 1640 logements par an entre 2006 et 2013 dont 38% en logements social, sachant que celui-ci représente 18,8 du parc de logements mais avec une certaine hétérogénéité selon la commune. Par contre en matière de culture, sports et loisirs, le niveau d’équipement est remarquable et structuré y copris pour les communes les moins peuplées.

     

    Le BE a constaté qu’il a un potentiel naturel relique qui reste très important, avec les forêts de Meudon et de Fausse Reposes qui sont des maillons essentiel de la ceinture verte de Paris, des territoires remarquables inventoriés comme riche sur le plan naturaliste  avec Meudon (forêt de feuillus avec une faune encore inféodée), les étangs de Chalais et de Meudon (batraciens et insectes), 6 espaces naturels sensibles, et une biodiversité « banale » qui se maintient par endroits grâce à un tissu urbain ouvert (maisons individuelles avec jardins).  Mais voilà, il souffre de nombreuses ruptures de continuités écologiques à cause des infrastructures de communications fragmentant les ensembles, d’une pression humaine forte avec un besoin de fréquentation des espaces naturels, d’une pression foncière,  une utilisation de produits phytosanitaires dans les parcs et jardins privatifs nuisant à la biodiversité, une qualité de l’air marquée par la pollution automobile, et des nuisances sonores provenant essentiellement des transports avec un fort impact de l’héliport d’Issy, et de voies rapide (D910, RN118…). Son territoire est globalement et fortement consommateur d’énergie et émetteur de gaz à effet de serre, bien qu’inférieur à la moyenne nationale (5 t eq.CO2/hab. Contre 6 en France). Il manque de déchetterie pour certains habitants et il ne connaît pas de gestion des déchets verts.