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URBANISME - Page 20

  • LA VILLA DUPONT A VANVES, UNE RICHESSE URBANISTIQUE MECONNUE A PROTEGER

    A l’occasion  du projet de construction  d’Effiage à l’emplacement de deux pavillons rue A.Fratacci, sur lequel la mairie de Vanves aurait émis un avis défavorable selon  le maire adjoint chargé de l’urbanisme, l’association des riverains de la rue Marcheron s’était inquiété des répercussions sur l’école du Centre et de sa cour de récréation,  et surtout, pas très loin de la villa Dupont, un petit coin bucolique de Vanves avec ses pavillons disposés en arc de cercle auquel on accède par un petit cheminement piétonnier. «Que vont devenir les maisons de la rue Frattaci ? Il est temps que la ville protège son patrimoine, et pas uniquement les glacières du parc Pic !» s’est inquiété l’Association desriverains de la rue Raymond Marcheron (ARRM).

    Ce petit joyau a vu le jour en 1898 dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, rue Raymond Marcheron en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. A l’époque, visant une clientéle moyenne en quête de maisons confortables, mais d’un coût modéré, il avait prévu quatre pavillons en meulière et cinq en brique locale. La gamme des logements variait de trois à huit piéces, réparties sur deux niveaux. L’ensemble s’efforçait de cultiver les références au « cottage » par l’espacement de maison dans un car=dre arboré et par l’accés privatif d’une allée ombragée protégée alors par des grilles. « Si la composition générale s’inscrit dans l’axe d’un pavillon central, la diversité formelle des constructions et la variété des matériaux mis en œuvre – meulière, brique blanche, brique de Vaugirard façon brique de Bourgogne – conférent à l’ensemble un effet sagement pittoresque … Avec des toits en tuiles mécaniques à long pans débordant » expliquait Antoine Le Bras dans un ouvrage de la collection « Inventaire générale des monuments et des richesses artistiques de la France consacré à Vanves en 2004.

    Comme l’ensemble des villas à Vanves  (Dupont, Quincy, Jeanne Léger et Colsenet) qui sont les plus remarquables et qui portent le nom de leur propriétaire de l’époque, il semblerait qu’à l’origine, à la fin du XIXe siécle, leur création ait répondu plus à un souci de rentabilité financière immédiate qu’à des préoccupations urbanistiques. Mais aujourd’hui, les vanvéens, comme tous les français sont sensibles à leur environnement et leur patrimoine et cherchent à le préserver, comme c’est le cas pour ce petit joyau.   

  • ENTREE DE VILLE : A VANVES LES PROJETS DE TOUR HOTELIERE ET WOODEUM EN PANNE, A MALAKOFF, LA ZAC AVANCE

    Après le report du projet de révision du PLU pour permettre la construction d’une tour hôtelière porte de la Plaine face à l’hôtel Mercure par GPSO, un projet Woodeum inscrit l’appel à projet «Inventez la MGP» en panne, porte Brançion, le seul projet qui avance aux portes de Paris est celui de «la porte Malakoff » à la porte de Vanves grâce à une équipe municipale conduite à Jacqueline Belhomme (FG/PC) qui a souhaité garder la main sur le réaménagement de son entrée de ville après le départ de l’INSEE. Même si l’Etat a changé son fusil d’épaule en souhaitant y installer le ministére des affaires sociales après avoir tervigésé

    Vallée Sud Grand Pari , l’interco similaire de GPSO,  qui regroupe des villes comme Malakoff, Fonteny aux Roses Clamart, Bagneux,  vient de voter en faveur d'une demande de concertation avec l'Etat sur le projet de Grand site de l'Administration centrale à Malakoff sur le terrain des anciens locaux de l’Insee, prés de la porte de Vanves (future porte de Malakoff)  L’Etat souhaite y installer le futur  Ministère des Affaires sociales regroupant la Santé, le Travail et les Sports avance.  En octobre 2020, l’État avait émis une déclaration d’intention relative à sa construction sur un terrain de la ZAC dont il est propriétaire.  Jacqueline Belhomme (FG/PC) maire de Malakoff souhaite cependant organiser une nouvelle concertation publique. Lors de du dernier conseil de territoire de Vallée Sud Grand Paris, ses élus ont délibéré en faveur de «l’exercice du droit d’initiative, en application du Code de l’environnement». Jean-Didier Berger, son président et maire Clamart va ainsi saisir l’État pour demander cette concertation. «Demander une concertation préalable à l’État, c’est notre droit. Ce que nous propose l’État en terme de projet n’est pas tout à fait ce que la population de Malakoff avait en amont défini»

    Dès 2017, une concertation avec les habitants de Malakoff a déjà eu lieu : «Quand l’Insee est partie sur Montrouge en 2015, l’État voulait vendre. Malakoff a tout de suite déterminé un périmètre d’étude sur ce triangle. On a saisi cette opportunité pour redessiner notre entrée de ville et décidé de faire un projet qui correspondrait au mieux à la population» explique Jacqueline Belhomme. Pendant six mois, la mairie a organisé des balades de quartiers, des ateliers participatifs, des réunions publiques et une enquête téléphonique, auxquels ont participé certains vanvéens. Le projet envisagé a été présenté dans une enquête publique fin 2019 pour la création d’une zone d’aménagement concerté (ZAC). «Depuis, l'État a décidé de revenir sur ce terrain qui lui appartient. Il est passé en force, parce qu'il a lui-même fait une déclaration de projet alors que nous avions déjà fait la création de notre ZAC, écrasant notre PLU par la même occasion» explique-t-elle en prenant acte et en  ne s’opposant pas à la construction du futur ministère, mais elle souhaite toutefois consulter les habitants : «Nous avons le droit de demander cette concertation de la population et nous avons bien l’intention de l’obtenir». Un ensemble comportant une école, un équipement polyvalent à dimension culturelle, un équipement sportif et des bureaux sont prévu sur le périmètre d’aménagement de la ZAC

  • GPSO REPORTE L’EXAMEN DE LA REVISION DU PLU DE VANVES

    Le Conseil Territorial de GPSO de mercredi soir qui devait avaliser les modifications apportées au PLU de Vanves pour permettre la construction de la tour hôtellière face à l’hotel Mercure, ne l’a pas fait, car la délibération a été retiré de l’ordre du jour. Un revers pour la municipalité. Les échanges entre les élus ont été chaud parait il sur le point

    Ce retrait serait il le résultat d’une action de lobbying mené par des associations comme Agir pour le Plateau ou des riverains actifs et influents auprés de Pierre Christophe Baguet président de GPSO. «Le dossier qui vous a été transmis, omet de préciser que les avis recueillis par le commissaire enquêteur auprés des vanvéens, ont été unanimement défavorables » indique Pierre Bousseau président d’Agir pour le Plateau  qui a exprimé, avec le Collectif 4 Septembre, leurs critiques lors de cette enquête. «La modification qui vous est présentée va en ce sens complétement inverse en portant à 37 m de hauteur sur l’un des seuls terrains encore constructibles de ce quartier? L’anomalie de cette démarche est flagrante et ne pourrait qu’aggraver par sa disproportion l’esthétique de ce quartier. Il serait donc sage que vous demandiez un retour à la cohérence qui avait prévalue dans les normes adoptées dans le PLU actuel et que vous approfondissiez si les raisons de cette demande sont bien toujours d’actualité».

    « Ayant participé ès qualité de membre de l’association Agir pour le Plateau à cette enquête publique en déposant des observations écrites sur le registre dématérialisé et lu l’avis favorable émis par le commissaire enquêteur, je suis obligé d’admirer l’art et la manière par lesquels Monsieur Jean-Claude Lasaygues transforme dans ses conclusions des observations unanimes largement hostiles en un avis favorable sans réserve» remarquaient de leur  côté,  Patrick Lauvergeat et Jean Marc Tesson, dans leur courriers au président de GPSO  «Des riverains de ce quartier et des associations sont particulièrement mécontents et exaspérés de cette situation et attendent des conditions sanitaires plus sécurisées pour le faire savoir haut et fort dans la rue : ce projet de modification ne va pas dans le sens de l’amélioration de la qualité de vie des habitants. Il paraît dès lors tout à fait absurde et surréaliste que, par un processus de territorialité, les vanvéens ne soient plus maîtres des choix auxquels ils aspirent pour l’avenir de leur commune. Le nombre de constructions nouvelles va croissant au détriment des espaces verts, comble de l’absurdité dans ces temps où les pouvoirs publics devraient lutter par tous les moyens contre les effets du réchauffement»