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URBANISME - Page 20

  • UNE NOUVELLE PETITION CONTRE UN NOUVEAU PROJET IMMOBILIER A VANVES

    Le collectif des « Arbres Pour nos Enfants » (DAPNE)  a lancé cette pétition contre le projet immobilier d’Effiage Immobilier à l’emplacement de deux pavillons de la rue Antoine Fratacci face à l’hôtel de ville et le square de le Mairie.

    « La demande  de permis de construire décrit la construction d’«un immeuble de 6 étages, sur 2 sous-sols, avec 3 cages d’escaliers pour 102 logements » qui remplacerait deux maisons entourées de grands jardins arborés situés face à la cour de récréation de l’École Élémentaire Cabourg »  indique ce collectif qui  dénonce le fait que « la construction d'un tel immeuble tout d’abord provoquerait des nuisances intenses et continues (bruit, poussières, …) impactant directement la qualité de vie des écoliers et du personnel scolaire pendant au moins 2 années scolaires ; ensuite, augmenterait la température de la cour de l’école en supprimant de grands arbres qui constituent un îlot de fraîcheur et une source de biodiversité, aujourd'hui plus que jamais, indispensable ; enfin augmenterait la température dans les classes du bâtiment de maternelle dans lesquelles les températures atteignent déjà les 40°c en période de forte chaleur  et mettrait en danger nos enfants par la présence d’un bâtiment de grande hauteur donnant directement sur la cour de récréation de l’école maternelle, occasionnant ce qui se passe déjà dans une autre école de Vanves : jets de détritus et objets en tout genre dans la cour de l’école .... »

    Plus généralement, aux yeux de ce collectif, « Pour les Vanvéens, un tel immeuble détruirait une quantité importante d’arbres et augmenterait la bétonisation d’une ville déjà très dense et très chaude avec des températures allant de 35 à 43 °C en été. Or les études scientifiques, comme celle de 2019 parue dans la revue officielle de l'académie des sciences américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontrent que l'écart de température entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut atteindre 4 ou 5 °C ! De plus les grands arbres sont d’excellents filtres pour les polluants urbains et les particules fines. Vivre à proximité d’espaces verts urbains améliore donc la santé physique mais également mentale en réduisant le stress »

    La demande de permis de construire étant encore à l'étude à la mairie, le collectif ne pouvant obtenir plus d’informations au sujet de ce projet a interpellé les de Vanves, la Députée, le Président de la Communauté GPSO et le porte-parole du gouvernement  « afin que ne soit pas validé un tel projet et qu’ils s’assurent de conserver les grands arbres anciens en protégeant les jardins en pleine terre ; éloigner l’éventuel immeuble de la cour de récréation par le maintien des jardins et des arbres ;  exiger qu’une hauteur de 4 étages maximum soit respectée afin qu’il n’y ait plus de vue directe sur la cour pour la sécurité et la sérénité de nos enfants »

  • LETTRE OUVERTE DU COLLECTIF 4 SEPTEMBRE AU MAIRE DE VANVES CONTRE LA TOUR HOTELIERE

    «Ce n’est pas parce qu’on vote un PLU à 35 m qu’on est obligé d’accepter un permis de construire à cet hauteur» a écrit au maire de Vanves l’association du Collectif du 4 Septembre, en reprenant une expression du maire adjoint chargé de l’urbanisme d’Issy les Moulineaux. Ce Collectif  regroupe des habitants attenant au parc des expositions de la porte de Versailles, de Vanves et d’Issy les Moulineaux fermement opposés au projet MixCité de la société Viparis, gestionnaire du parc, et qui ont réagi avec une lettre ouverte au Maire de Vanves, le 24 Novembre après avoir pris connaissance des décisions du conseil municipal du 15 Octobre dernier qui a donné un avis favorable à la révision de son PLU permettant cette construction

    «Le projet MixCité  consistait, lorsqu’il a été présenté aux riverains, en la construction de deux hôtels à Vanves (rue du Moulin face à l’hôtel Mercure) et à Issy les Moulineaux (angle des rues du 4 Septembre et Ernest RENAN),  de 13 000 m² de bureaux et d’une résidence de type co-living avec 500 logements, le tout le long de la rue du 4 Septembre. Face aux protestations des résidents, y compris auprès des deux mairies concernées, les projets de bureaux et de résidence ont été suspendus (le caractère provisoire ou définitif de cette suspension n’ayant pas à ce jour été confirmé). En revanche les deux hôtels soutenus avec enthousiasme par les deux mairies devraient pouvoir obtenir sans difficultés les permis de construire» constate René Lory, président de ce collectif.

    «Cependant, leur construction nécessite, dans les deux cas, une modification des hauteurs maximales autorisées par les actuels plans locaux d’urbanisme (PLU), nécessitant l’engagement d’enquêtes publiques préalables à ces modifications : 35 mètres au lieu de 25 m pour Issy les Moulineaux ; mais à ce jour aucune enquête publique n’a été lancée ; seule un comité spécifique à ce projet a été organisé par la mairie d’Issy en présence du DG de Viparis qui s’est contenté de confirmé la mise en œuvre de ce projet d’hôtel de 35 m et en rejetant toute possibilité de limiter cette hauteur à 25 m à la demande des riverains. Pour Vanves, les vanvéens ont pu découvrir l’engagement d’une enquête publique par GPSO (délégataire du PLU de Vanves en particulier) qui s’est déroulée du 21 septembre eu 15 octobre, pour une modification du PLU sur une zone dite «périmètre de hauteur spécifique», modification permettant de passer la hauteur maximale de 15 m à 37 m, soit la capacité de construire un hôtel de 12 étages nettement plus haut que le Mercure ou le Mama Shelter et le SOFITEL (porte de la Plaine), d’une hauteur de 7 à 8 étages. Toutes les observations d’habitants adressées au commissaire enquêteur sur la plateforme dédiée étaient unanimes pour rejeter un tel projet et pour les moins opposées demandaient de limiter la hauteur à 25 m (hauteur de l’hôtel Mercure). Le 15 octobre, le conseil municipal a été réuni pour donner un avis (parmi d’autres sujets à l’ordre du jour) sur cette modification n°2 du PLU de Vanves, avis qui sans surprise a été voté favorable par une majorité de conseillers municipaux. Ce qui nous a choqué, c’est le compte rendu qui en a été fait dans le magazine de la mairie « Vanves Infos » du mois de novembre, magazine censé être très largement lu par les vanvéens» précise le président de ce collectif,  en ajoutant : «C’est ce compte rendu qui a motivé la «Lettre ouverte» que j’ai adressée au Maire de Vanves au nom de l’association» à la fin Novembre.

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : Plainte pour délit de favoritisme déposée par l’association Anticor

    Une information est passée inaperçue ses dernirs jours :  Anticor accuserait la mairie de Paris d’avoir avantagé irrégulièrement le promoteur immobilier Unibail-Rodamco, lors du renouvellement du contrat d’exploitation du Parc des expositions de la Porte de Versailles. L’association a déposé plainte pour «délit de favoritisme» auprès du Parquet national financier (PNF). Une plainte qui s’appuie sur le rapport de la chambre régionale des comptes (CRC)  d’Île-de-France (IDF)  sur la gestion du Parc des expositions qui avait été publié juste avant les vacances d’été et fait l’objet d’un débat au Conseil de Paris, où R.Dati (LR) avait indiqué qu’elle ferait un signalement au parquet de Paris et au PNF.

    Au centre des critiques : la décision par la ville de mettre fin au contrat de concession historique de Viparis qui courait depuis 1987, le 31 Décembre 2014, dix ans l’échéance, largement compensée par l’attribution d’une nouvelle concession votée en Juillet 2013. Mais du fait de l’annulation du premier contrat, la mairie avait versée une rupture d’indemnité de 263 M€. Or la CRC IDF faisait remarquer que «cette indemnisation, qui a plombé les finances de la Ville, aurait pu être évitéée". D'autant plus que Viparis n'a justifié «d’aucun préjudice de manque à gagner» selon ses magistrats.

    Mais ce n’est pas tout, pour ce nouveau contrat, la ville a été contrainte mettre en place la procédure de mise en concurrence prévue dans le Code des marchés publics, afin d’assurer l’égalité entre candidats prestataires.  Selon Anticor, celle-ci ne s’est pas déroulée conformément aux règles légales : «Ce processus (...) avantageait très fortement la candidature de Viparis, l’unique autre prétendant, le géant lyonnais de l’événementiel GL Events, aurait, au contraire, été largement défavorisé ». Tout en remarquant que «le montant du droit d’entrée réclamé aux deux candidats, 263 M€, était parfaitement égal à l’indemnité de résiliation versée par la capitale à Viparis». Et en soulignant «qu’en accordant à la société Viparis de s’acquitter de son droit d’entrée sous la forme d’une renonciation à réclamation de la créance d’indemnisation, laquelle créance est par ailleurs fortement contestable, et en modifiant en conséquence les conditions initiales du marché, la Ville de Paris a accordé à l’un des candidats un avantage injustifié en violation de la réglementation alors en vigueur».

    Et la CRC IDF remarquait que «la ville n’a[vait] pas été en mesure de justifier (...) le montant de 263 M€ du droit d’entrée demandé au nouveau contractant dans le cadre du bail emphytéotique administratif (BEA) fixé à égalité parfaite avec l’indemnité de résiliation. En acceptant de compenser l’un par l’autre, elle a perdu de vue qu’elle n’était pas nécessairement tenue d’indemniser le délégataire de la concession résiliée avant l’échéance prévue. Elle s’est ainsi privée d’une ressource nette tout en provoquant une distorsion de concurrence pour l’attribution du nouveau contrat». Ce qui n’a pas échappé à l’association Anticor  pour laquelle les faits reprochés à la Ville de Paris suffisent à caractériser le délit pénal de favoritisme. Réaction de la mairie de Paris : «Si la CRC estimait que des faits de favoritisme avaient été commis, elle aurait pu saisir le parquet au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, bien avant le courrier de Rachida Dati»…et le dépôt de plainte d’Anticor