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URBANISME - Page 23

  • URBANISME A VANVES : PLEIN DE PROJETS MAIS L’ARCHITECTE DES BATIMENTS DE FRANCE VEILLE

    Plusieurs projets immobiliers en gestation viennent d’être confirmés : Tout d’abord le projet de Bouygues Immobilier rue Marcheron (sur la photo) vient d’être validé par la mairie de Vanves, malgré l’opposition de l’ARRM (Association des Riverains de la rue Marcheron) qui n’a pas été entendu puisqu’il y aura peu de place pour les piétons sur le trottoir, pas d’arbres, avec balcons surplombant le trottoir. D’ailleurs dans sa beneveillance, l’avocat de Bouygues avait prévenu son collègue défendant les intérêts des Riverains, que le projet reprenait, dés le lendemain du 2e tour des Municipale, démontrant ainsi que l’avis et l’intérêt des vanvéens compte peu pour certains décideurs privés et publics.

    Mais ce n’est pas tout, car le projet immobilier prévu à l’emplacement des deux pavillons rue Antoine Fratacci, face à la mairie et devant le groupe scolaire scolaire Cabourg aurait été confié à Effiage qui aurait déposé le permis construire pour un immeuble de 6 étages, avec abattages des arbres donnant sur l’école   

    Enfin, dans le Centre Ancien, un nouveau projet immobilier pourrait voir le jour et concerner une partie de l’îlot compris entre les rues Kléger et Vieille Forge où se trouve le garage du Centre Ancien qui aurait finalement vendu, et l’immeuble dont les travaux d’extension et de ravalement se sont soudainement arrêté. Pour raisons de désaccords entre les deux entreprises chargées du chantier selon les explications officielles. Personne n’y croit un seul mot bien sûr

    Heureusement dans cette frénésie de constructions, un personnage clef veille, notamment aux abords des sites historiques ou classés : l’architecte des bâtiments de France dont le titulaire compétent pour Vanves vient de changer. Et il est particulièrement pointilleux. Il aurait retoquer le permis de construire d’un petit immeuble à l’emplacement d’un pavillon, rue Raphaël, proche du lycée Michelet

  • ENQUETE PUBLIQUE SUR LE PROJET D’UN NOUVEL HOTEL A VANVES CONTESTABLE

    Une enquête publique se déroule jusqu’ au 15 octobre 2020 sur une modification du Plan local d’urbanisme (PLU) de Vanves pour permettre la réalisation d’un projet d’hôtel sur le site du Parc des Expositions, en entrée de ville, rue du Moulin, « répondant à des objectifs d’intérêt général portés au niveau régional et communal ». Le dossier d’enquête publique est consultable à l’entrée du Centre Administratif

    Il devrait s’insérer dans un «pôle hotelier» qui s'installe autour de la porte de la plaine avec côté Paris, le Mama Shelter et le Novotel  et cîté Vanves, le Mercure et ce nouvel hôtel qui proposeront ainsi 1300 chambres. Il s’agira d’un 2* de 270 chambres (5500 m2) face à l’hôtel Mercure. Son bâtiment longiligne devrait s’insérer, au niveau de la courbe de la rue du Moulin, entre cette voie publique, et les voies d’accés logistique du parc des expositiions, en créant même un écran acoustique vis-à-vis du Bd Périphérique,

    Si une modification du PLU est nécessaire pour son implantation, c’est tout simplement  parce que, dans cette zone, la limite de hauteur a été fixée à 15 m « afin d’assurer une transition paysagére  entre le parc des expositions et le quartier résidentiel bordant la rue Yol ». Or ce bâtiment hôtelier devrait s’élever jusqu’à 37 m de haut, les concepteur du projet ayant rajouté 2 à 3 étages selon la rumeur. Ce qui a fait réagir quelques vanvéens. «Cette hauteur est parait il cohérente avec les régles applicables au sein du par des expositions» peut on lire dans le dossier d’enquête public.  Mais pas du tout avec le quartier mi-résidentiel et mi-pavillonnaire voisin, selon quelques vanvéens qui ont commencé à réagir. D’autant plus que sa construction  va nécessiter l’abattage de nombreux arbres

    Et comme l’a noté la Chambre régional des Comptes, dans son rapport sur Viparis : Il fait partie du projet Mixcité de Viparis dont «le programme, par sa dimension, excède les développements d’activités complémentaires d’hôtellerie, restauration et commerce autorisés par la Ville de Paris dans la limite de 23 000 m² ». Donc Viparis, à la frange de la légalité, va conduire la ville de Vanves a modifier un PLU protecteur dans cette zone pour construire une tour hôtellière à un moment où ce secteur économique est sinistré par la crise sanitaire - Bon nombre d'hôtels autour du parc des expositions sont encore fermés depuis le confinement de  Mars 2020 - et dont les spécialistes ne voient la sortie et à un retour à la normale qu’à l’horizon 2024

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    UN DES DERNIERS ENDROITS BUCOLIQUES VANVEENS MENACE

    Les promoteurs-constructeurs qui grenouillent à Vanves, auraient jeté leur dévolu sur l’un des derniers endroits bucoliques de Vanves : le 31 de la rue d’Issy (sur la photo), ce petit passage bucolique, verdoyant et mal pavé à droite du garage, et face au restaurant asiatique, qui méne à un immeuble d’habitations, et quelques pavillons, et jouxte les murs du parc Jean Paul II à Issy les Moulineaux. C’était là qu’habitait un certain  Georges Munier qui dans « Paroles Vanvéennes » recueil collectif de témoignages de vanvéens sur le passé de la ville  réalisé par Pierre Meigne en 2004 et édité par un éditeur vanvéens, les éditions du bout de de la rue, rappelait qu’il y avait là côté, à l’angle de la rue d’Issy ety du Chevalier de la Barre la dernière ferme de la région qui était toujour sen activité dans les années 60 : la ferme Picherit où il installa son garage, encore actuellement en place qui devrait être concerné par cette nouvelle  opération immobilière. Heureusement, le nouvel archecte des bâtiments de France compétent dans le secteur de Vanves veille, surtout pour des sites comme celui-ci proche de monuments historiques, ce qui est le cas avec le parc du séminaire Saint Sulpice. Il aurait retoqué un projet immobilier prévu rue Raphaël, peut être parce qu’il est trop proche du lycée Michelet, qui est un monument historique  

     

    VANVES UNE VILLE COSSUE !

    C’est ce qui ressort d’une étude de l’APUR (Atelier Parisien d’Irbanisme) sur «l’évolution des revenus dans la métropole du Grand Paris» qui montre que Paris et sa métropole constituent une zone riche, où le revenu médian est supérieur de 12% à celui de l’ensemble des Français. Malheureusement ces revenus se révélent inégalement répartis dans ses 131 communes, les pauvres y sont pauvres qu’ailleurs (avec un revenu inférieur à 18% par rapport aux autre), les riches y sont beaucoup plus riches (avec un revenu supérieur de 40%). Et l’APUR constate que cette situation s’aggrave malgré tous les efforts faits, les milliards injectés : «Plus de 60% des quartiers montrent une accentuation des écarts de revenus », et notamment dans les beaux quartiers du centre et de l’ouest, de « communes cossues comme Issy les Moulineaux, Vanves, Puteaux, Boulogne, Sévres, Neuilly, Rueil, Antony, la Garenne Colombes… « Ces territoires de richesse se sont consolidés en attirant plus de cadres » relate l’APUR qui note que ce phénoméne est directement lié au coût du logement. «L’enchérisement des prix de l’immobilier et des loyers exclut progressivement les catégories modestes du parc locatif privé ou en propriété » indique l’étude. A Vanves, le prix du m2 atteint les 8500 € si ce n’est les 9000€ dans les nombreuses nouvelles constructions que n’arrête pas de développer la municipalité réélue

    DES RATES POUR LE MUR ANTI-BRUIT

    Le Parisien du 21 septembre dernier que les riverains de deux artéres proches de la voie SNCF Paris-Montparnasse ne pouvaient  bénéficier de cette isolation phonique du fait de contraintes techniques, et notamment ceux des Villa d’Arcueil entre René Coche et Diderot et Villa Eugéne Drouet entre Georges Clemenceau et Docteur Lafosse. Il ne serait pas techniquement possible de réaliser les deux pans de mur prévus devant chez eux, alors que quelques 220 trains circulent devant leurs fenêtres, chaque jour, Transilien (ligne N), TER Intercités et TGV Atlantique confondus. Une affaire qui dure depuis longtemps, avec des études d'avant-projet e 2013, de Projets en 2017, des travaux qui ont débuté voilà un an, retardé à cause du Covid-19 pour finalement  à ce constat fait par l’entreprise en charge des travaux : « Les études techniques finales de l'entreprise et des tests techniques ont montré que la configuration du site ne permettait plus de réaliser les fondations nécessaires », indique la SNCF, sans autre détail. Selon le Parisien, l’opérateur, dans un document remis à la municipalité, il est fait état côté Villa-Eugène-Drouet, que  le mur de soutènement déjà présent ne pourrait pas supporter une charge supplémentaire, et côté Villa-d'Arcueil, de la découverte de sols durs liée à l'exiguïté des lieux, qui rendrait impossible la manœuvre. Les riverains sont très mécontents :  «Il fallait attendre le début des travaux pour s'en rendre compte !. Je trouve qu'on se moque un peu du monde en découvrant cela que maintenant » réagissait l’un d’entre eux dans le Parisien, qui s’est vu proposer, comme ses voisins, du double vitrage et isolation des façades