«En à peine 2 ans, dans la période 2017-2018, la ville de Vanves a validé à un rythme effréné pas moins de 20 chantiers d’habitations, détruisant pour certains, des pavillons et espaces verts en pleine terre, des aires de jeux pour nos enfants. En tout, plus de 1000 nouveaux logements sortent ou vont sortir de terre ! Cette vague de démolitions sans précédent s’attaque au patrimoine de la ville pour ouvrir la voie à des constructions en rupture avec les déclarations d’intention de la Mairie : elles transforment notre « bulle de bien-être » en cité champignon !» indique le site de l’association des riverains de la rue Marcheron. Rappelons qu’elle a été créée à la suite du projet de construction d ’un immeuble au 54-58 rue Raymond Marcheron, de 40 logements sur 6 étages et 500 m² de surface commerciale, contre lequel elle a fait signé une pétition l’année dernière. Elle a lancée à Noêl une nouvelle pétition pour montrer la mobilisation des vanvéens « pour un développement harmonieux de Vanves » et solliciter de la part des candidats « un engagement sur le futur développement de Vanves. Nous désirons leur transmettre notre volonté d’une urbanisation plus harmonieuse et concertée » ajourent ils en ayant noté qu’un nouvau prpjet immobilierest annocé par les panneaux de son permisde construire juste à côté de l’école Gambetta rue Jean Bleuzen (sur la photo).
« Ces projets dégradent la qualité de notre cadre de vie et causent un grand mécontentement aux Vanvéens par la bétonisation, la suppression de jardins et d'arbres, foyers d'oxygène et indispensables pour lutter contre les canicules qui s’amplifient à cause du changement climatique ; par la densification effrénée (Vanves était déjà la 10ème ville la plus dense de France en 2016), nuisible à la qualité de vie. Un ralentissement de cette densification s’impose, ainsi qu’une réflexion sur les infrastructures nécessaires à plus de 28 000 habitants sur 1,5 km² !; par le manque de pistes cyclables et de trottoirs assez larges pour garantir la sécurité des Vanvéens. Si nous n’y prenons garde, que restera-t-il de notre ville que l’on aime pour son atmosphère de village, ses immeubles aux proportions raisonnables, ses pavillons et ses jardins ? » s’interrogent ils. « Nous savons que cette vague importante de constructions découle de changements du Plan Local d’Urbanisme (PLU) établi en 2011 et renforcé 2015 : il permet la construction sur la totalité d’une parcelle acquise, sans maintien de jardins ou vision de l’environnement architectural. Face à cela nous souhaitons vous interpeller afin de construire le futur Vanves plus harmonieusement en effectuant une révision du Plan Local d’Urbanisme » indiquent ils à l’adresse dechaque candidat en leur demandant de s’engager à :
- Obliger les projets à maintenir des jardins avec des arbres en pleine terre pour conserver des îlots de nature et de fraîcheur
- Aligner les futurs immeubles sur les façades existantes pour garder de la lumière aux habitants
- Protéger les maisons anciennes et les Villas présentes dans la ville (par ex : Villa Quincy, Villa Dupont, Villa Colsenet, Villa Juliette de Wills…)
- Limiter à 4 étages les immeubles pour limiter la densification de l’espace.
- Augmenter la largeur des trottoirs existants : Les promoteurs doivent s’adapter à la ville et non la ville aux promoteurs.
Cette prise en compte des souhaits déjà exprimés par une pétition en 2019, forte de 1000 signataires est possible par une révision du PLU mise en œuvre par la prochaine municipalité après une vraie consultation locale. Et, le temps de cette réflexion, nous demandons un moratoire sur tous les projets de chantiers de construction d’immeubles».
D’ailleurs, cette pétition et cette interpellation des candidats aux municipales s’expliquent aisément lorsqu’on s’intéresse aux opinions exprimées sur les réseaux sociaux concernant Vanves