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projets immobiliers

  • URBANISME A VANVES : PLEIN DE PROJETS MAIS L’ARCHITECTE DES BATIMENTS DE FRANCE VEILLE

    Plusieurs projets immobiliers en gestation viennent d’être confirmés : Tout d’abord le projet de Bouygues Immobilier rue Marcheron (sur la photo) vient d’être validé par la mairie de Vanves, malgré l’opposition de l’ARRM (Association des Riverains de la rue Marcheron) qui n’a pas été entendu puisqu’il y aura peu de place pour les piétons sur le trottoir, pas d’arbres, avec balcons surplombant le trottoir. D’ailleurs dans sa beneveillance, l’avocat de Bouygues avait prévenu son collègue défendant les intérêts des Riverains, que le projet reprenait, dés le lendemain du 2e tour des Municipale, démontrant ainsi que l’avis et l’intérêt des vanvéens compte peu pour certains décideurs privés et publics.

    Mais ce n’est pas tout, car le projet immobilier prévu à l’emplacement des deux pavillons rue Antoine Fratacci, face à la mairie et devant le groupe scolaire scolaire Cabourg aurait été confié à Effiage qui aurait déposé le permis construire pour un immeuble de 6 étages, avec abattages des arbres donnant sur l’école   

    Enfin, dans le Centre Ancien, un nouveau projet immobilier pourrait voir le jour et concerner une partie de l’îlot compris entre les rues Kléger et Vieille Forge où se trouve le garage du Centre Ancien qui aurait finalement vendu, et l’immeuble dont les travaux d’extension et de ravalement se sont soudainement arrêté. Pour raisons de désaccords entre les deux entreprises chargées du chantier selon les explications officielles. Personne n’y croit un seul mot bien sûr

    Heureusement dans cette frénésie de constructions, un personnage clef veille, notamment aux abords des sites historiques ou classés : l’architecte des bâtiments de France dont le titulaire compétent pour Vanves vient de changer. Et il est particulièrement pointilleux. Il aurait retoquer le permis de construire d’un petit immeuble à l’emplacement d’un pavillon, rue Raphaël, proche du lycée Michelet

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    UN DES DERNIERS ENDROITS BUCOLIQUES VANVEENS MENACE

    Les promoteurs-constructeurs qui grenouillent à Vanves, auraient jeté leur dévolu sur l’un des derniers endroits bucoliques de Vanves : le 31 de la rue d’Issy (sur la photo), ce petit passage bucolique, verdoyant et mal pavé à droite du garage, et face au restaurant asiatique, qui méne à un immeuble d’habitations, et quelques pavillons, et jouxte les murs du parc Jean Paul II à Issy les Moulineaux. C’était là qu’habitait un certain  Georges Munier qui dans « Paroles Vanvéennes » recueil collectif de témoignages de vanvéens sur le passé de la ville  réalisé par Pierre Meigne en 2004 et édité par un éditeur vanvéens, les éditions du bout de de la rue, rappelait qu’il y avait là côté, à l’angle de la rue d’Issy ety du Chevalier de la Barre la dernière ferme de la région qui était toujour sen activité dans les années 60 : la ferme Picherit où il installa son garage, encore actuellement en place qui devrait être concerné par cette nouvelle  opération immobilière. Heureusement, le nouvel archecte des bâtiments de France compétent dans le secteur de Vanves veille, surtout pour des sites comme celui-ci proche de monuments historiques, ce qui est le cas avec le parc du séminaire Saint Sulpice. Il aurait retoqué un projet immobilier prévu rue Raphaël, peut être parce qu’il est trop proche du lycée Michelet, qui est un monument historique  

     

    VANVES UNE VILLE COSSUE !

    C’est ce qui ressort d’une étude de l’APUR (Atelier Parisien d’Irbanisme) sur «l’évolution des revenus dans la métropole du Grand Paris» qui montre que Paris et sa métropole constituent une zone riche, où le revenu médian est supérieur de 12% à celui de l’ensemble des Français. Malheureusement ces revenus se révélent inégalement répartis dans ses 131 communes, les pauvres y sont pauvres qu’ailleurs (avec un revenu inférieur à 18% par rapport aux autre), les riches y sont beaucoup plus riches (avec un revenu supérieur de 40%). Et l’APUR constate que cette situation s’aggrave malgré tous les efforts faits, les milliards injectés : «Plus de 60% des quartiers montrent une accentuation des écarts de revenus », et notamment dans les beaux quartiers du centre et de l’ouest, de « communes cossues comme Issy les Moulineaux, Vanves, Puteaux, Boulogne, Sévres, Neuilly, Rueil, Antony, la Garenne Colombes… « Ces territoires de richesse se sont consolidés en attirant plus de cadres » relate l’APUR qui note que ce phénoméne est directement lié au coût du logement. «L’enchérisement des prix de l’immobilier et des loyers exclut progressivement les catégories modestes du parc locatif privé ou en propriété » indique l’étude. A Vanves, le prix du m2 atteint les 8500 € si ce n’est les 9000€ dans les nombreuses nouvelles constructions que n’arrête pas de développer la municipalité réélue

    DES RATES POUR LE MUR ANTI-BRUIT

    Le Parisien du 21 septembre dernier que les riverains de deux artéres proches de la voie SNCF Paris-Montparnasse ne pouvaient  bénéficier de cette isolation phonique du fait de contraintes techniques, et notamment ceux des Villa d’Arcueil entre René Coche et Diderot et Villa Eugéne Drouet entre Georges Clemenceau et Docteur Lafosse. Il ne serait pas techniquement possible de réaliser les deux pans de mur prévus devant chez eux, alors que quelques 220 trains circulent devant leurs fenêtres, chaque jour, Transilien (ligne N), TER Intercités et TGV Atlantique confondus. Une affaire qui dure depuis longtemps, avec des études d'avant-projet e 2013, de Projets en 2017, des travaux qui ont débuté voilà un an, retardé à cause du Covid-19 pour finalement  à ce constat fait par l’entreprise en charge des travaux : « Les études techniques finales de l'entreprise et des tests techniques ont montré que la configuration du site ne permettait plus de réaliser les fondations nécessaires », indique la SNCF, sans autre détail. Selon le Parisien, l’opérateur, dans un document remis à la municipalité, il est fait état côté Villa-Eugène-Drouet, que  le mur de soutènement déjà présent ne pourrait pas supporter une charge supplémentaire, et côté Villa-d'Arcueil, de la découverte de sols durs liée à l'exiguïté des lieux, qui rendrait impossible la manœuvre. Les riverains sont très mécontents :  «Il fallait attendre le début des travaux pour s'en rendre compte !. Je trouve qu'on se moque un peu du monde en découvrant cela que maintenant » réagissait l’un d’entre eux dans le Parisien, qui s’est vu proposer, comme ses voisins, du double vitrage et isolation des façades

  • CONSEIL MUNICIPAL : ECHANGES SUR LA POLITIQUE URBAINE DE LA VILLE DE VANVES

    Le Conseil Municipal de mercredi soir a été consacré aux orientations budgétaires 2019 et à 12 délibérations dont un avis unanime pour la création de la ZFE (Zone à Faible Emission) sur le territoire de la MGP donc de Vanves, à partir du 1er Juillet, où les véhicules très polluant seront interdit de circulation, avec une déclaration solennelle du Maire sur les derniers événements qui ont provoqué cette manifestation  place de la République, Mardi soir, et une intervention sur la 3éme Fleur attribuée à vanves, récompensant les efforts  la ville en matière d’embellissement… sur lesquels le Blog reviendra. Mais les échanges ont surtout concerné le développement des constructions à Vanves, à cause de deux événements : la distribution d’une plaquelle par la ville « Politique urbaine de la vile : Pour une croissance maîtrisée » Et un grand débat organisé par les écologistes hier soir consacré au thème du logement et de la qualité de ville

    Comme le maire s’est félicité d’une augmentation des droits de mutations lors du débat sur les orientations budgétaires, Anne Laure Mondon (PS) n’a pas manqué de faire le parallèle avec bien sur le développement des constructions à Vanves et surtout poser la question de l’offre de nouveaux équipements à cette nouvelle population. Et de s’étonner de la distribution d’une plaquette sur l’urbanisme à Vanves, alors que le V.I. de décembre y avait consacré un dossier, juste avant la date limite   d’un an avant les municipales qui interdit ce genre de communication. Boris Amoroz (FG/PC) s’est étonné que l’investissement soit financé par la vente de terrains et de biens communaux plus que par l’autofinancement : «Faudra t-il bientôt vendre la mairie ? » s’est il interrogé, alors que deux questions orales étaient posés sur le devenir de deux terrains, l’un à l’ange Henri Martin/Victor Hugo, et l’autre sur celui de la rue Diderot où est prévu un équipement sportif, par Valérie Mathey (PS) et Anne Laure Mondon (PS)

    Bernard Gauducheau s’est voulu rassurant sur l’offre de nouveaux équipements publics : « Cette dynamique démographique est relativement légére, et augmente légérement notre population. Avec le desserrement des ménages, on a une pression démographique qui n’a rien à voir avec la progression immobilière…. La population nouvelle n’est pas si nombreuse que cela. L’école Larmeroux a accueilli deux nouveaux élèves dont les familles se sont installées dans le nouvel immeuble à l’angle des rues République/R. Marchron. Et on nous annonce 2 fermetures de classes» a-t-il expliqué en ajoutant que «nos équipements sont suffisants pour l’heure. Mais on est dans la prospective pour prévoir plus tard. Et les équipements qui seront construits, seront utiles dans quelques années, sans compter que l’école du Parc date de 1957 à un moment où l’on ne se préoccupait de centres de loisirs ».

    « La majorité des nouvelles constructions sont réalisées à la place de bâtiments dégradés, de parcelles en friches. Même s’il y a un secteur proche de la gare du Grand Paris Express où l’Etat nous a obligé à modifier les régles du PLU, un grand nombre de pavillons seront préservés car il n’est pas possible de construire du collectif à leur emplacement » a-t-il expliqué en constatant que « notre niveau de construction reste raisonnable. Cela n’a rien à voir avec le Plateau  des années 1970/80 ! On fait dans la dentelle ! » Et s’il a publié une plaquette « c’est pour expliquer et faire de la pédagogie. C’est mon rôle de responsable politique d’expliquer la vérité face à des intérêts privés, et surtout face à des gens qui ne sont pas content que l’on construise un immeuble en face de chez eu.  Il y a des formations politiques qui organisent une réunion sur ce théme sous prétexte de grand débat national ! Mais comment loge-on tous ces gens ? Ou mettons nous les 70 000 logements à construire par an » s’est il énervé en promettant « qu’on va s’expliquer sur le sujet ! » 

    Guillaume Moucheroud (EELV) a alors  apporté une précision : « Nous ne sommes pas alignés sur les gens qui font des pétitions contre les constructions. On organise un débat sur logement et qualité de ville ». Et puis si l’on a un peu de mémoire, il aurait pu faire un rappel : les écologistes, lors des Municipales de 2014, au lendemain de l‘adoption du SDRIF (Schéma Directeur Régional Ile de France) n’étaient pas contre une certaine densification de la petite couronne, puisque justement ce document d’urbanisme pronait la construction de 75 000 logements par an. La majorité municipale actuelle le leur a bien reproché dans un tract entre les deux tours, en les accusant de vouloir détruire la zone pavillonnaire de Vanves. Et aujourd’hui, si  des vanvéens sont critiques face à cette vague de nouvelles constructions, ils reprochent  surtout à l’équipe municipale de laisser faire sans plan d’ensemble, ni de schéma d’aménagement communal, et en se limitant simplement au respect du PLU.