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VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

UN DES DERNIERS ENDROITS BUCOLIQUES VANVEENS MENACE

Les promoteurs-constructeurs qui grenouillent à Vanves, auraient jeté leur dévolu sur l’un des derniers endroits bucoliques de Vanves : le 31 de la rue d’Issy (sur la photo), ce petit passage bucolique, verdoyant et mal pavé à droite du garage, et face au restaurant asiatique, qui méne à un immeuble d’habitations, et quelques pavillons, et jouxte les murs du parc Jean Paul II à Issy les Moulineaux. C’était là qu’habitait un certain  Georges Munier qui dans « Paroles Vanvéennes » recueil collectif de témoignages de vanvéens sur le passé de la ville  réalisé par Pierre Meigne en 2004 et édité par un éditeur vanvéens, les éditions du bout de de la rue, rappelait qu’il y avait là côté, à l’angle de la rue d’Issy ety du Chevalier de la Barre la dernière ferme de la région qui était toujour sen activité dans les années 60 : la ferme Picherit où il installa son garage, encore actuellement en place qui devrait être concerné par cette nouvelle  opération immobilière. Heureusement, le nouvel archecte des bâtiments de France compétent dans le secteur de Vanves veille, surtout pour des sites comme celui-ci proche de monuments historiques, ce qui est le cas avec le parc du séminaire Saint Sulpice. Il aurait retoqué un projet immobilier prévu rue Raphaël, peut être parce qu’il est trop proche du lycée Michelet, qui est un monument historique  

 

VANVES UNE VILLE COSSUE !

C’est ce qui ressort d’une étude de l’APUR (Atelier Parisien d’Irbanisme) sur «l’évolution des revenus dans la métropole du Grand Paris» qui montre que Paris et sa métropole constituent une zone riche, où le revenu médian est supérieur de 12% à celui de l’ensemble des Français. Malheureusement ces revenus se révélent inégalement répartis dans ses 131 communes, les pauvres y sont pauvres qu’ailleurs (avec un revenu inférieur à 18% par rapport aux autre), les riches y sont beaucoup plus riches (avec un revenu supérieur de 40%). Et l’APUR constate que cette situation s’aggrave malgré tous les efforts faits, les milliards injectés : «Plus de 60% des quartiers montrent une accentuation des écarts de revenus », et notamment dans les beaux quartiers du centre et de l’ouest, de « communes cossues comme Issy les Moulineaux, Vanves, Puteaux, Boulogne, Sévres, Neuilly, Rueil, Antony, la Garenne Colombes… « Ces territoires de richesse se sont consolidés en attirant plus de cadres » relate l’APUR qui note que ce phénoméne est directement lié au coût du logement. «L’enchérisement des prix de l’immobilier et des loyers exclut progressivement les catégories modestes du parc locatif privé ou en propriété » indique l’étude. A Vanves, le prix du m2 atteint les 8500 € si ce n’est les 9000€ dans les nombreuses nouvelles constructions que n’arrête pas de développer la municipalité réélue

DES RATES POUR LE MUR ANTI-BRUIT

Le Parisien du 21 septembre dernier que les riverains de deux artéres proches de la voie SNCF Paris-Montparnasse ne pouvaient  bénéficier de cette isolation phonique du fait de contraintes techniques, et notamment ceux des Villa d’Arcueil entre René Coche et Diderot et Villa Eugéne Drouet entre Georges Clemenceau et Docteur Lafosse. Il ne serait pas techniquement possible de réaliser les deux pans de mur prévus devant chez eux, alors que quelques 220 trains circulent devant leurs fenêtres, chaque jour, Transilien (ligne N), TER Intercités et TGV Atlantique confondus. Une affaire qui dure depuis longtemps, avec des études d'avant-projet e 2013, de Projets en 2017, des travaux qui ont débuté voilà un an, retardé à cause du Covid-19 pour finalement  à ce constat fait par l’entreprise en charge des travaux : « Les études techniques finales de l'entreprise et des tests techniques ont montré que la configuration du site ne permettait plus de réaliser les fondations nécessaires », indique la SNCF, sans autre détail. Selon le Parisien, l’opérateur, dans un document remis à la municipalité, il est fait état côté Villa-Eugène-Drouet, que  le mur de soutènement déjà présent ne pourrait pas supporter une charge supplémentaire, et côté Villa-d'Arcueil, de la découverte de sols durs liée à l'exiguïté des lieux, qui rendrait impossible la manœuvre. Les riverains sont très mécontents :  «Il fallait attendre le début des travaux pour s'en rendre compte !. Je trouve qu'on se moque un peu du monde en découvrant cela que maintenant » réagissait l’un d’entre eux dans le Parisien, qui s’est vu proposer, comme ses voisins, du double vitrage et isolation des façades

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