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URBANISME - Page 29

  • 52/58 RUE MARCHERON A VANVES : LES RIVERAINS SORTENT LE GRAND JEU AVEC PETITION, RECOURS ET QUESTION ORALE

    Nouvel épisode pour le projet immobilier situé au 52/58 rue Marcheron, décrié par de nombreux Vanvéens, et notamment les riverains, qui a fait l’objet de la seule question orale du Conseil Municipal mardi dernier. «Près de 2000 personnes, à ce jour,  ont signé la pétition lancée par l’association des riverains de la rue Marcheron pour demander la révision de ce projet et pour laquelle vous avez dû leur donner un droit de réponse en lieu et place de la tribune de la majorité dans le numéro du Vanves Infos d’Avril dernier suite à votre tribune de mars 2019. Si d’aucuns ne contestent le besoin de nouvelles constructions à Vanves,  celles-ci doivent se faire, nous le pensons à Vanves En Marche !, en concertation avec les riverains et dans le respect et la conservation d’un cadre de vie à taille humaine qui est dans l’ADN de notre commune. Après avoir étudié de plus près ce projet, il nous apparait effectivement démesuré au regard de son emplacement et de son environnement proche.  En effet, construire un immeuble de 6 étages (40 logements) en supprimant les espaces verts de proximité, en laissant un trottoir trop étroit  obligeant souvent les piétons voulant se croiser à passer sur la chaussée et sans parler des nuisances pour les habitants de la Villa Juliette Wills, ne contribue pas à l’intérêt général. Le 6 juin, vous avez organisé avec le promoteur Bouygues Immobilier, une réunion à l’école Cabourg à laquelle était invitée qu’une partie des riverains. Quelques modifications du projet ont été consenties tel que l’abandon du commerce en RDC la création d’une petite cour à l’arrière, un petit agrandissement du trottoir mais pas d’alignement des façades. Nous saluons ces premières avancées néanmoins elles ne suffisent pas à calmer la colère des riverains. Monsieur le Maire, êtes-vous prêt à organiser une réunion publique ouverte pour entendre les doléances des riverains de la rue Marcheron et revoir en lien avec le promoteur ce projet qui doit à minima passer par un agrandissement du trottoir et la conservation de la végétalisation du quartier ?» a demandé Jean Cyril Le Goff (LREM) alors qu’entretemps le maire de Vanves avait demandé à l’une des membres de l’association de riverains de cesser de filmer avec son portable les échanges

    «Votre appréciation préalable sur le dossier me paraît devoir être rectifiée car nous ne partageons pas votre point de vue sur la nature de ce projet du 52/58 rue Marcheron qui, dans votre propos, n’aurait pas été géré correctement en amont. S’agissant tout d’abord de cette soi-disante mobilisation dont vous faites état, nous serons plus prudent que vous dans l’évaluation de sa réelle portée. Il est en effet facile de susciter la sympathie autour de causes consensuelles sur lesquelles tout le monde adhère tels qu’un aménagement apaisé, la défense des arbres et des espaces verts ou  une largeur de trottoir suffisante pour les piétons.Qui serait contre ces évidences ? Mais est-ce bien là le sujet dans l’affaire qui nous occupe ?» arépondu le maire adjoint à l’urbanisme. «Certainement pas, car tout dossier de cette nature, toute opération de construction, a une dimension technique, réglementaire complexe qui ne se résume pas à quelques slogans faciles, à quelques caricatures savamment mêlées à de belles déclarations flirtant souvent avec de la démagogie. Nous savons trop que tout projet de ce type nécessite une approche pragmatique, pédagogique et nous organisons systématiquement une présentation préalable en réunion publique. En l’espèce, ce fut le cas en juin de l’année dernière. L’appréciation sur une telle opération ne se détermine pas au hasard d’une pétition signée dans la rue ou sur internet. Se faire une opinion éclairée nécessite un peu plus d’effort et une connaissance minimale du projet, des avis de ceux qui le portent et évidemment de ceux qui le contestent.

    La réunion publique organisée en juin 2018 sur le projet du 52-58 rue Marcheron a fait ainsi l’objet d’une présentation détaillée suivie d’un débat en présence du maître d’ouvrage et de l’architecte. A de nombreuses reprises, nous avons ensuite échangé directement avec les riverains pour recueillir leurs préoccupations, travailler à la prise en compte de leurs souhaits.

    Notre intervention auprès du promoteur a permis une première avancée majeure avec l’abandon du projet de surface commerciale en rez-de-chaussée. A chaque instant, nous avons cherché à faciliter le dialogue afin que toutes les parties conviennent de solutions équilibrées permettant de dépassionner un débat qu’une minorité préférait entourer d’un climat de tension. Nous avons considéré que notre devoir était de rapprocher les parties plutôt que de les opposer. Cet enjeu nous a semblé essentiel pour la réussite de ce projet et sa bonne intégration dans le tissu urbain. C’est ainsi que nous avons favorisé l’organisation de la rencontre du 6 juin dernier entre le promoteur et les nombreux riverains qui ont pu obtenir de réelles avancées.

    Nous ne partageons pas votre point de vue sur ces avancées que vous jugez trop rapidement comme des mesures marginales : La création d’un espace non bâti permettant d’aménager une cour ou un  jardin a ainsi permis de diminuer réellement la densité initiale du projet. Le retrait de la façade de 5,20 mètres au R+5 face à la villa Juliette de Wills est une mesure qui aura également des effets réels pour les résidents. La largeur du trottoir que vous jugez insuffisante varie actuellement de deux mètres à 1,40 mètres. L’opération proposée permettra de dégager in fine un espace libre minimum de 2,50 mètres et au maximum de 3,50 mètres ce qui rend possible un agrandissement substantiel du trottoir.

    Nous n’ignorons pas que certains ne se satisfont pas de ces avancées mais nous considérons hélas qu’aujourd’hui, le travail de conciliation, de rapprochement et d’arbitrage que la Commune a mené trouve sa limite. Elle trouve sa limite car certains ont décidé de poursuivre le dialogue dans un autre cadre, celui du Tribunal administratif de Cergy Pontoise avec ses magistrats à qui il appartient maintenant de trancher. Dès lors que le contentieux est porté devant les tribunaux, nous laisserons donc selon la formule consacrée « la justice faire son travail ». Notre travail de rapprochement et de dialogue n’a pas pu aller au bout, c’est aujourd’hui un réel regret pour nous. Néanmoins nous ferons tout pour que, quelle que soit l’issue de l’affaire, l’intérêt du quartier et de ses résidents soit préservé».

  • VANVES SERA TRES VIGILANT SUR LE PROJET MIXCITE AFIN QU’IL NE GENERE PAS DE NOUVELLES NUISANCES

    Il a fallut attendre la fin de la réunion vers 21H45 pour aborder l’actualité brûlante du projet Mixcité de Viparis qui suscite quelques inquiétudes chez les riverains du parc des expositions lors de la réunion publique du Plateau lundi soir à l’école Marceau. Occasion pour le maire d’annoncer l’ouverture d‘un relais postal à la Rentrée chez Carrefour Market, de confirmer la librairie à la place de l’ex-cabinet vétérinaure sous gestion provée et non sous forme de coopérative,  de faire le point sur les travaux de GPSO, notamment sur la 3éme tranche de la requalification du Plateau avec l’allée des carrières, etde la ville avec notamment le cimetière, de parler Périph, projet Woodeum etc…sur lequel reviendra le Blog

    Comme l’a expliqué Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme, une consultation s’est déroulée sur la phase 3 du projet de remodernisation du parc avec l’aménagement d’une place Michelet à l’angle Marcel Yol/Julien, avec quelques commerces, la création d’une promenade piétonne permettant de traverser le parc des expositions jusqu’au parvis de la porte de Versailles, un jardin d’enfants, un renforcement de la végétation avec un réaménagement de l’accés au parking qui sera rénové et transformé. Mais avec le projet Mixcité, Vipartis a ajouté uner 4éme tranche, non prévue, qui fait l’objet d’une consultation jusqu’au 14 Juin, et s’est traduite par une visite sur place des sites concernés le 25 mai, et une réunion de présentation : La rue du Septembre avec en bas(sur Issy les Moulineaux) un hôtel de 60 m de haut, à l’angle avec l’avenue Ernest Renan,  deux bâtiments co-living, et co-working  plud haut, à la limite de Vanves/Issy, et un hôtel 2/3 étoiles  rue du Moulin face à l’hôtel Mercure, de 32 m de hauteur avec 350 chambres. Tout cela sur les terrains du parc, même s’ils seraient construit en limité de propriété.

    Les riverains qui sont intervenus, et notamment l’un d’entre eux, a bien exprimé leurs inquiétudes, notamment en ayant retenu ce qu’aurait dit le directeur général en ouverture de la réunion : «C’est un projet privé pour faire du business» - «Cela ne lui ressemble pas» remarqué le maire. Ce riverain a expliqué que ce projet va dégrader ce quartier et son cadre de vie, s’inquiétant du sort des arbres puisque les constructions seront édifiées en limite de propriété, d’une augmentation des nuisances automobiles dans un quartier où les voies sont déjà saturées – lors des grands salons mais à cause des « roulez-malin » et du GPS – de la destination des immeubles – résidence étudiante ? Résidence touristique ? logement temporaire, d’urgence, sociaux ?  et de savoir s’ils n’entrent pas dans le périmétre historique du lycée Michelet

    «Cette rénovation du parc des expositions est majeure. Le parti pris de Viparis est de jouer la carte des Congrés, de délocaliser les grands salons, ce qui est une bonne chose » a répondu le maire qui a fait constater une offre hôtelière sous-dimensionnée : «Ces nouveaux projets hôtelières sont une bonne chose pour le commerce et l’emploi local ! ». Il a indiqué « qu’il sera très vigilant sur la rue du 4 Septembre comme il l’a été sur la phase 3, pour que soit renforcé la qualité paysagère de ce secteur où les riverains souffrent des nuisances depis longtemps». Il a promis qu’il ne céderait sur rien en lisant le courrier qu’il a envoyé ses derniers jours au directeur général de Viparis, en n’hésitant pas à lui écrire que le parti pris de Mixcité contredisait ses engagements, et en étant très critique sur le projet de résidence étudiante. «Tout ce qui sera fait, ne doit pas générer de nouvelles nuisances»  

  • INAUGURATION DE LA RESIDENCE NIWA A VANVES : «BEAUCOUP DE CONTRIBUTIONS HUMAINES POUR ABOUTIR ! »

    Pas de ruban tricolore à couper. Mais une cérémonie du saké. Elle consiste à coup de marteau en bois manié là par le maire (Bernard Gauducheau), le promoteur (Xavier Bodeau Directeur régional de Bouygues Immobilier), l’architecte (Kengo Kuma), le paysagiste (Michel Desvignes), d’ouvrir un tonneau de sakè et de partager cette boisson japonaise avec tous les invités. C’est ce qui s’est passé Jeudi soir à l’entrée de la résidence Niwa , inaugurée en grande pompe rue Aristide Briand, privatisée à cette occasion, face à la Maison de Retraite : 160 Logements dont 30 sociaux où se sont installés ses résidents depuis la fin de l’année 2018, venant beaucoup de Vanves, et de ses environs (Montrouge, Paris…) dont beaucoup étaient présents avec leurs enfants

    Le maire a rapidement rappelé l’historique de l’aménagement de cette résidence sur ces terrain Aristide Briand  (1682 m2) dont la ville et le département se partageaient la propriété, qui  accueillait les bâtiments de la CPAM 92, de laDDE dont une partie a servi à accueillir  l’école élémentaire du centre pendant les travaux de l’îlot Cabourg, de la PMI avec à côté le siége de l’équipe locale de la Protection civile. Le Départemental après le départ de la CPAM et la DDE avait prévu la construction d’une Unité Territoriale rue René Coche dont l’étude de faisabilité devait être lancée pour des travaux de constructions en 2014-15. Patrick Devedjian a facilité les choses pour réunir ses deux parcelles en proposant à la ville d’acquérir son terrain,  et permettre à la commune de mener à bien son projet. « J’avais remarqué une parcelle de 5000 m2, l’un des derniers plus beaux sites de Vanves, dont la vente allait permettre de financer cette opération (Ecoles maternelle et primaire, centre de loisirs, Espace Jean Monnet). Ce terrain, bien placé proche de la gare Vanves-Malakoff, bien, ensoleillé, était favorable aux logements. Mais il fallait faire vite pour éviter que l’Etat le fasse à notre place en plus dense » indiquait le maire à l’époque.

    La ville  a alors passé un contrat avec la société publique locale Seine Ouest aménagement pour une mission d’assistance  auprés  de la commune pour organiser une  consultation préalable à la cession des terrains A.Briand/Diderot qui a été lancé en Mars 2013. Le cahier des prescriptions urbaines réaffirme le caractére résidentiel de ce quartier et la nécessité d’une démarche pour un label éco-quartier avec des efforts sur la maîtrise de l’énergie.  L’objectif était de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertu dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses.  Il insistait aussi  sur la nécessité de privilégier les grands logements afin de répondre aux demandes des familles vanvéennes.

    24 équipes ont répondues en déposant un dossier de candidatures. 6 équipes ont été retenus autour de 6 promoteurs - BNP Paribas, Bouygues Immobilier, Cogedim et Ogic, Crédit agricole et Akerys, Icade Promotion et Sefri Cime -  et ont été auditionné à la mi-Novembre 2013. La commission, après présentation des conclusions de l’analyse des offres menée par Seine Ouest Aménagement,  choisisait le 4 Mars 2014 par 9 voix sur 12  Bouygues Immobilier  avec l’architecte Kengo Kuma  se nourrissant des traditions architecturales de son pays et le paysagiste Michel Desvignes, une figure incontournable parmi les paysagistes français les plus reconnus. Il représente indéniablement une garantie pour l’insertion du projet et la qualité des espaces libres. « L’intelligence du duo architecte-paysagiste, tous les deux réputés pour la qualité et l’élégance de leurs conceptions, nous paraît être à lui seul un gage de qualité » expliquait on à  SOA.

    Lorsque le bureau de vente de la future résidence a ouvert en Octobre 2015 sur la place d’Insurrection, il n’a jamais désemplit, et les apppartements ont été vendu en un temps record. Ce projet a été quelque peu retardé par un un recours fin 2015 /début 2016 déposé devant la juridiction administratives par des riverains de la résidence Villa  Coche. Ils considéraient que l’accès du parking de Niwa  est trop proche de leur résidence et pourrait créer des nuisances ; Mais les  travaux furent vite lancé courant 2016, la future résidence recevant même en 2017 le prix spécial du Jury au concours des Pyramides d’Argent organisé par la Fédération des Promoteurs Ile de France, avant d’être terminée. Comme le reconnaissait le maire de Vanves, Jeudi Soir, il a fallu beacoup de contributions humaines pour aboutir