Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

URBANISME - Page 33

  • VANVES TERRE DU BAUHAUS, QUI CELEBRE SES 100 ANS, GRACE AUX FRERES MARME

    Le Bauhaus, école d'arts appliqués et d'arts plastiques, née au lendemain de la Première guerre mondiale à Weimar (Allemagne), a eu une grande influence sur le monde du bâtiment jusqu’à Vanves où des édifices sont tout à fait représentatif : le LEP Dardenne (ex-école primaire des filles du groupe scolaire du centre), puis l’école maternelle du centre,  la maison de retraites Larmeroux avec sa chapelle (sur la photo), et la créche à l’autre extrémité, et des bâtiments qui ont disparu comme l’ex-poste de la place de l’insurrection… Des bâtiments alliant le béton et la brique, le ciment et le verre,  avec de grandes baies vitrées, et vérrières horizontales, faisant entrer la lumière naturelle dans à l’intérieur de ces bâtisses, des façades à gradins avec des terrasses prévues pour être ornées de végétations, l’ampleur des espaces communs et des circulations contribuant au sentiment de confort.

    Voilà 100 ans exactement, l'architecte Walter Gropius fondait l'école d'art «Bauhaus», qui signifie littéralement «maison du bâtiment, maison de la construction». Un véritable courant de pensée qui a irrigué le monde de l'architecture, du design et des arts plastiques grâce à la présence de très nombreux enseignants de renom. Son manifeste précisait : «Le but final de toute activité plastique est la construction ! Architectes, sculpteurs, peintres : nous devons tous revenir au travail artisanal, parce qu'il n'y a pas d'art professionnel. Il n'existe aucune différence essentielle entre l'artiste et l'artisan».

    Les fréres architects Paul et Marcel Marme s’en sont inspirés pendant l’entre deux guerres, lorsqu’ils ont travaillés ensemble  pour construire ses bâtiments vanvéens cités plus haut plus des immeubles d’habitations dont celui au dessus de la pharmacie de l’église, puis plus d’autres bâtiments moins marqués sur le plan architecturale comme le collége Saint Exuperyu etc….

  • CENTRE ANCIEN-SAINT REMY DE VANVES : UN ILOT EN COMPLETE MUTATION

    C’est la principale information de cette dernière réunion publique de quartier pour le second semestre 2018 qui s’est déroulée lundi soir à l’hôtel de Ville pour le Centre Ancien – Saint Remy. Un ilôt important compris entre  Mary Beyssere, Guy Mocquet, René Sahors, Marcel Martinie va complétement complétement changer de nature, entre l’hôtel de Ville et le cimetière. Après la résidence construite à l’emplacement de l’ancienne poste et des pavillons de Claudine Beaudour, artiste vanvéenne qui est à l’origine du Jumelage avec Lehrte et vient de nous quitter, la construction de la résidence Arcueil à l’angle Guy Mocquet/Mary Beyssere, deux projets d’immeubles ont été présentés lors de cette réunion :

    Ils vont occuper tout l’espace entre les angles Marcel/Martinie/René Sahors/GuyMocquet, dont les promoteurs sont OGIC et CARE. Le premier à l’emplacement d’un entrepôt qui a brûlé plusieurs fois, le second à l’emplacement de petits immeubles et d’un pavillon face au cimetière. Les architectes ont insisté, bien sûr sur l’intégration esthétique de ses immeubles entre 4 et 5/6 étages, «Contemporaine et épurée, la résidence Opaline s’intègrera harmonieusement dans son environnement. Au rez-de chaussée, les deux halls d’entrée seront décorés par un architecte d’intérieur. Le parti pris architectural du projet a été de créer un volume simple, en pierre, dans lequel viennent se creuser des loggias revêtues de bois, apportant chaleur et intimité. L’attique, également habillé de pierre, sculpte le haut de l’immeuble. Des grandes baies vitrées laissant pénétrer la lumière, et d’élégants garde-corps stylisés viennent compléter ce tableau » indiquait l’architecte pour l’immeuble OGIC qui aura une terrasse artagée. Le second immeuble du promoteur Care est du même gabarit, dans un style plus épuré. Il est prévu des jardins intérieurs dans l’ilôt, mais pas de commerces au rez de chaussée, ni équipement public comme pour la résidence du promoteur Legendre, avec une médiathéque. Ainsi pratiquement, tous les pavillons de cet îlot auront disparu d’ici 2021/22 en dehors de celui de la famille Boreau.

  • NOUVEAU RECOURS A VANVES CONTRE UN PROJET DE BOUYGUES IMMOBILIER RUE MARCHERON

    Le projet de Boyugues Immobilier à l’angle de la rue Raymond Marcheron et Villa Juliette de Wills  à l’emplacement de 3 pavillons,  avec  local commercial au rez-de-chaussée qui pourrait être utilisé par Intermarché pour faire une extension avec un magasin bio…fait des vagues dans le quartier. Une association des Riverains de la rue Marcheron a été créé cet été par des habitants des immeubles face aux pavillons et à côté, et les riverains de la voie privée Juliette de Wills se sont rassemblés au sein d’un collectif  pour défendre leurs intérêts. Une pétition a circulée et reccuilie plus de 346 signatures. Des recours ont été faits 

    Les riverains n’apprécient pas du tout la façon de faire : Ils ont été informé du projet lors de la réunion publique de quartier du centre Ancien-Saint Remy en Juin dernier. Ils ont cherché à se renseigner auprés de la municipalité. Ils ont demandé à rencontrer le maire qui leur a fixé rendez-vous le 20 Juillet. Mais, entretemps, le permis de construire qui était à l’instruction, a été signé le 16 Juillet. «Ainsi la municipalité nous a mis devant le fait accompli. Du coup, on a lancé la pétition » indiquent les responsables de l’association, Mmes Sender et Grémion.  Ils contestent deux points : Tout d’abord la supérette bio d’Intermarché qui va nécessiter une aire de livraison, dont les habitants de la Villa Juliette de Wills redoutent qu’elle soit aménagée sur leur voie privée. Ils préférraient un petit commerce ou un équipement public (créches) qui ne nécessitent pas des camions de livraisons et des poubelles le long de la rue.

    Et ce dernier point est important,  car ils ont découvert « que cet immeuble ne sera pas mis à l’alignement des autres immeubles qui l’entourent. Boyugues Immobilier aurait obtenu une dérogation ou une modification du PLU. Alors que le trottoir est étroit au niveau des pavillons, sur une rue très passante avec Intermarché, le Centre des Impôts, et une forte circulation aux heures de pointe avec les conséquences du changement de sens de la rue Pruvot, et bientôt une nouvelle ligne de bus qui va circuler dans cette rue. Alors que la maire tient des propos préconisant les circulations douces et souhaite donner la priorité aux piétons, comme ce fut le cas lors des dernières réunions de quartier, ce ne sera pas le cas là !». Sans parler de l’avancée de cet immeuble qui va créer un pan de mur vide. «On ne comprend pas comment on peut construire un tel immeuble à ras des trottoirs, comme on le voit face à la mairie, alors qu’on pourrait élargir ce trottoir». Face à ce manque de dialogue, l’association a déposé un recours contre le permis de construire et des recours gracieux ont été déposés par des riverains à titre personnel