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  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : Gabriel Attal : « Une étape s’achéve, une autre commence ! »

    Finalement à Vanves, il n’y aura eu que deux réunions d’initiatives locales (RIL) organisées dans le cadre du Grand Débat National dont la première étape s’achéve le 15 Mars. Elles ont été organisée le même jour, et c’est dommage, l’une par la République en Marche de Vanves et de la 10e circonscription de Vanves sur les 4 thémes, et l’autre par les écologistes vanvéens sur le théme du logement. Il faut ajouter une réunion du Challenger Club  sur le grand débat des chefs d'entreprises le 12 Février dernier 

     « Le grand débat ne se termine pas à la fin de la semaine. C’est une étape qui s’achéve et une nouvelle qui s'ouvre, puisque nous réunissons quatre conférences thématiques avec les corps intermédiaires cette semaine. Et si le 18 mars la phase de contributions en ligne s'arrête, l'étape des conférences citoyennes commence ; elles dureront jusqu'au 23 mars. Le 22, je serai à Aix-en-Provence pour l'une d'entre elles, qui réunira des jeunes de toute la France tirés au sort. Ensuite débute le temps du Parlement, la première semaine d'avril. Citoyens, corps intermédiaires, parlementaires: à la mi-avril, la parole de chacun se sera exprimée. Viendra alors le temps de la réponse politique » expliquait Gabriel Attal, secrétaire d’Etat à la Jeunesse dans le Figaro, la semaine dernière.

    Il est d’ailleurs l’un des rares ministres a avoir fait quelques propositions, dans le cadre de son ministère, alors que les membres du gouvernement, avaient été priés de soumettre 2 à 3 idées chacun à l’exécutif. Ainsi Gabriel Attal a proposé de rendre moins coûteux le permis de conduire, par exemple, via le service national universel

  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : DES IDEES POUR RE-NATURER LA VILLE

    Dommage que deux réunions organisées dans le cadre du grand débat national se soient déroulées le même jour, jeudi soir,  à Vanves, alors que plus rien ne sera organisé d’ici le 15 Mars, terme de la première phase de cette initiative gouvernementale avec les cahiers de doléances ouverts dans les mairies jusqu’à vendredi dernier, comme ce fut le cas à Vanves

    La réunion la plus intéressante, n’en est pas moins restée le débat organisé par les écologistes vanvéens : «Logement ou qualité de la vie en ville ». Une cinquantaine de personnes étaient présents à l’école Gambetta dont deux maires adjoints (Pascal Vertanessian et Sandrine Bourg). «On est saisi par de nombreux vanvéens sur de nombreux projets sur lesquels on nous a demandé de nous prononcer. Ils s’inquiétent des multiples chantiers qui fleurissent depuis quelque temps aux quatre coins de la ville. Des pavillons ou des maisonsde villes se transforment petit à petit en immeubles d’habitation souvent au détriment des jardins qui donnent un peu d’air à notre ville classée la 11éme villre de France pour la plus forte densité.  Nous en avons discuté entre nous. Notamment sur le projet Woodeum. Nous n’avons pas pris de décision. Nous avons souhaité élargir le débat, avant d’en prendre une. On a positionné ce sujet dans le cadre du Grand débat » a expliqué Pierre Toulouse

    Il a donné la parole à Daniel Breuillet, ex-maire d’Arcueil et vice président de la MGP (Métropole du Grand Paris) qui a parlé de l’appel à projet « Inventons la MGP » avec ces avantages  et ces inconvénients : il a reconnu le manque de concertation  sur le travail des équipes lauréates du fait de son organisation qui doit rester confidentielle, jusqu’à la présentation du projet, et la limite de l’exercice car la population est tenu à l’écart.  Il a très bien expliqué l’enjeu pour la métropole : « Verte ou invivable », dépassant en cela le débat vanvéen sur les réalisations immobilières : « Cette nature est une ardente nécessité ! La métropole a donc besoin de nature. C’est possible en déminéralisant la ville en recréant parcs et jardins . Si on dit construire 75 000 logements par an, on doit s’imposer de planter 10 000 arbres par an. On ne peut plus vivre sans aménager des espaces verts en façades, sur les toitures » a-t-il expliqué

    Des groupes de travail ont alors été constitué qui ont planché pendant une demi-heure pour faire des propositions, notamment sur Vanves : Construire des logements vraiment sociaux et des hébergements d’urgence, favoriser l’installation d’une librairie, couvrir le périph en végétalisant. Certains ont émis le souhait d’un espace numérique pour débattre avec la mairie. Deux autres thémes plus généraux ont été abordés, tout à fait d’actualité pour Vanves.  Tout d’abord la végétalisation : Inciter les habitants à fleurir leur trottoir, autour des arbres en distribuant des graines, ne pas couper les arbres à tort et à travers, remettre des arbres dans les cours d’écoles, dans le cimetière, végétaliser les grandes terrasses d’immeubles et batiments administratifs, optimiser le verdissement des cours d’immeuble, des balcons, inciter et développer les potagers urbains, encourager les jardins partagés en pied d’immeuble, sanctuariser les arbres qui poussent en pleine terre.

    Ensuite l’urbanisme (et la réglementation) : Imposer un espace d’au moins 1m de plein terre devant chaque immeuble, et  un pourcentage  minimum, par exemple 10%, d’espaces verts dans les permis de construire. Lorsqu’on démolit un pavillon avec jardin, obliger le promoteur à garder des espaces de pleine terr, tourner les jardins des immeubles vers la rue, donner un avantage fiscal au construction nouvelles ou anciennes qui favorisent le verdissement, préempter ou classer les belles villas, construire des maisons sur pilotis en laissant de la terre en dessous, rehausser les habitations, en bois de préférence, dans le but éventuel de location (valorisation du bien et revenus supplémentaires )… Changer le béton des cours d’école par un revêtement perméable, enterrer les espaces de stationnement et mettre en surface des espaces verts, faire en sorte qu’il y ait des parcs à moins 500m à pied ou à 5mn des transports en commun, augmenter les pistes cyclables

  • VANVES ET LE GRAND DEBAT NATIONAL : C’EST VRAIMENT LE SERVICE MINIMUM !

    Comme à Vanves, on trouve toujours le moyen de ne pas faire comme les autres, au lieu de chercher à avoir le maximum de contributions et de participants aux réunions d’initiatives locales, on fait tout le même jour à la même heure. C’est vraiment le service minimum par volonté politique, ce qui se comprend,  ou par stupidité, ce qui se comprend moins.  Ainsi deux réunions, l’une organisée par les marcheurs de Vanves sur les 4 thématiques, l’autre par les écologistes vanvéens sur le logement, sur les 6000 enregistrées sur la plateforme numérique du Grand Débat, se dérouleront le 21 Février à 19H30 à l’école Max Fourestier pour LREM, à 20H à l’école primaire Gambetta pour EELV.  Il s’agit de l’un des moyens de s’exprimer à côté des contributions en ligne  - 840 492 à mi chemin du grand  débat dont quelques unes vanvéennes  - et des Cahiers de citoyens  ouvert dans plus de 10 500 mairies dont celle de Vanves, où le nombre de doléances varie de 40 à 140 selon les villes

    Vendredi, en fin d’après, l’AMIF (Association des maires IDF) dont fait parti Vanves, a remis solennellement  ses cahiers de doléances à la préfecture de Région en présence du ministre Julien Denormandie (sur la photo).  Elle avait incité les maires à les ouvrir dés le 3 décembre dernier, beaucoup en grande couronne et les franges de l’Ile de France, moins dans l’agglomération parisienne, mais quand même 22 communes des Hauts de Seine, mais pas à Vanves. « Il y a certes moins d’expression de gilets jaunes en banlieue parisienne, mais ils participent très largement maintenant au grand débat national» constatait le président de l’AMIF. Un cabinet spécialisé a synthétisé ses 2865 contributions. Au hit parade : le niveau de vie (32%), la gouvernance (22%), Les services publics (13%), l’environnement (12%), l’emploi (7%), les sujets de société avec l’immigration (7%).

    Les contributeurs se sont fortement positionnés sur la thématique des niveaux de vie, en demandant une hausse du pouvoir d’achat au travers d’augmentations des salaires et des retraites, de baisses du coût des produits de première nécessité dont l’énergie et de baisse de la fiscalité. Ils expriment le sentiment général d’une difficulté des «classes moyennes» qu’ils considèrent comme pénalisées notamment en matière fiscale. Ils font part d’un fort rejet de la hausse de la CSG pour les retraités et demandent l’annulation de cette hausse ou la suppression pure de la CSG, et de la répression de la fraude ou de l’évasion fiscale qu’elle émane des particuliers ou surtout des grandes entreprises.

    En matière de gouvernance, ils appellent à plus d’exemplarité et de considération de la part de l’exécutif et des parlementaires. Ils dénoncent les «avantages» et «privilèges» des élus nationaux. Ils réclament une plus forte participation des citoyens aux décisions via une démocratie plus directe (référendum) et plus participative. Ils se prononcent pour la prise en compte du vote blanc et la mise en place d’une dose plus importante de proportionnelle dans les scrutins (voire pour la propositionnelle intégrale). Sur un plan territorial, ils dénoncent le «mille-feuille» notamment en Ile de France et appellent à la suppression des départements franciliens.

    Ils expriment un fort attachement aux élus de proximité et notamment aux maires et plus généralement à l’échelon communal. Ils considèrent par ailleurs que l’intercommunalité ou la fusion des communes peut renforcer l’efficacité de l’action si cette intercommunalité demeure à la dimension des bassins de vie. Ils souhaitent un meilleur équilibre entre les territoires ruraux, périurbains et urbains et réclament en priorité le renforcement de l’attractivité des coeurs de villes / bourgs notamment en matière commerciale.