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cahiers de doléances

  • VANVES ET LE GRAND DEBAT NATIONAL : C’EST VRAIMENT LE SERVICE MINIMUM !

    Comme à Vanves, on trouve toujours le moyen de ne pas faire comme les autres, au lieu de chercher à avoir le maximum de contributions et de participants aux réunions d’initiatives locales, on fait tout le même jour à la même heure. C’est vraiment le service minimum par volonté politique, ce qui se comprend,  ou par stupidité, ce qui se comprend moins.  Ainsi deux réunions, l’une organisée par les marcheurs de Vanves sur les 4 thématiques, l’autre par les écologistes vanvéens sur le logement, sur les 6000 enregistrées sur la plateforme numérique du Grand Débat, se dérouleront le 21 Février à 19H30 à l’école Max Fourestier pour LREM, à 20H à l’école primaire Gambetta pour EELV.  Il s’agit de l’un des moyens de s’exprimer à côté des contributions en ligne  - 840 492 à mi chemin du grand  débat dont quelques unes vanvéennes  - et des Cahiers de citoyens  ouvert dans plus de 10 500 mairies dont celle de Vanves, où le nombre de doléances varie de 40 à 140 selon les villes

    Vendredi, en fin d’après, l’AMIF (Association des maires IDF) dont fait parti Vanves, a remis solennellement  ses cahiers de doléances à la préfecture de Région en présence du ministre Julien Denormandie (sur la photo).  Elle avait incité les maires à les ouvrir dés le 3 décembre dernier, beaucoup en grande couronne et les franges de l’Ile de France, moins dans l’agglomération parisienne, mais quand même 22 communes des Hauts de Seine, mais pas à Vanves. « Il y a certes moins d’expression de gilets jaunes en banlieue parisienne, mais ils participent très largement maintenant au grand débat national» constatait le président de l’AMIF. Un cabinet spécialisé a synthétisé ses 2865 contributions. Au hit parade : le niveau de vie (32%), la gouvernance (22%), Les services publics (13%), l’environnement (12%), l’emploi (7%), les sujets de société avec l’immigration (7%).

    Les contributeurs se sont fortement positionnés sur la thématique des niveaux de vie, en demandant une hausse du pouvoir d’achat au travers d’augmentations des salaires et des retraites, de baisses du coût des produits de première nécessité dont l’énergie et de baisse de la fiscalité. Ils expriment le sentiment général d’une difficulté des «classes moyennes» qu’ils considèrent comme pénalisées notamment en matière fiscale. Ils font part d’un fort rejet de la hausse de la CSG pour les retraités et demandent l’annulation de cette hausse ou la suppression pure de la CSG, et de la répression de la fraude ou de l’évasion fiscale qu’elle émane des particuliers ou surtout des grandes entreprises.

    En matière de gouvernance, ils appellent à plus d’exemplarité et de considération de la part de l’exécutif et des parlementaires. Ils dénoncent les «avantages» et «privilèges» des élus nationaux. Ils réclament une plus forte participation des citoyens aux décisions via une démocratie plus directe (référendum) et plus participative. Ils se prononcent pour la prise en compte du vote blanc et la mise en place d’une dose plus importante de proportionnelle dans les scrutins (voire pour la propositionnelle intégrale). Sur un plan territorial, ils dénoncent le «mille-feuille» notamment en Ile de France et appellent à la suppression des départements franciliens.

    Ils expriment un fort attachement aux élus de proximité et notamment aux maires et plus généralement à l’échelon communal. Ils considèrent par ailleurs que l’intercommunalité ou la fusion des communes peut renforcer l’efficacité de l’action si cette intercommunalité demeure à la dimension des bassins de vie. Ils souhaitent un meilleur équilibre entre les territoires ruraux, périurbains et urbains et réclament en priorité le renforcement de l’attractivité des coeurs de villes / bourgs notamment en matière commerciale. 

  • LE GRAND DEBAT A VANVES ET DANS LE GRAND PARIS : SERVICE MINIMUM DES MAIRES

    Le «Grand Débat National» imaginé par l’exécutif pour réconcilier le pays a été lancé le 15 Janvier par Emmanuel Macron. Ainsi, des débats locaux «à l’échelle du quartier, du village ou de la région» pourront être organisés par «des citoyens, des collectifs, des élus, des entreprises, des syndicats, etc…» avec mise à disposition d’un «accompagnement» (kits, stands, ateliers) pour la tenue des débats  Il est intéressant de noter que selon un sondage d'Opinion Way, 1 français sur 2 a l'intention d'y participer.  Mais voilà si les maires ruraux ou de petites villes et certains maires rurbains comme dans les Yvelines ont précédé ce débat en ouvrant dés décembre des cahiers de doléances, et participeront à ce grand débat parce qu’ils souhaitent saisir l’occasion pour faire des propositions, beaucoup de maires urbains, pour la plupart, dans les grandes métropoles et l’agglomération parisienne  feront le service minimum.

    La plupart des maires de la métropole du Grand Paris sont sur cette ligne, à quelques exceptions prés, émettant des réserves même s’ils sont favorables à ses cahiers de doléances comme les maires LR des Hauts de Seine qui en proposeront sous différents formes. Ainsi le maire de Clamart enverra un questionnaire à chaque habitant inscrit sur la liste électoral d’ici Février : «On n’est pas dupe de la démarche du gouvernement. Ils redécouvrent les élus locaux quand ils ont besoin de nus. Mais j’ai entendu la volonté des citoyens de s’exprimer même hors des élections. Et on veut jouer le jeu» expliquait Jean Didier Berger (LR). A Rueil Malmaison Patrick Ollier son maire a ouvert depuis le 3 Janvier dernier des cahiers d'expression citoyenne et une consultation en ligne.

    Le maire de Vanves est prêt à en ouvrir un qu‘il voit qu’il y a une demande, et même à prêter une salle pour un débat. Mais comme la plupart des maires, il  refuse de s’impliquer dans l’organisation des débats. D’ailleurs Bernard Gauducheau constate qu’il connaît bien les problèmes de ses administrés ayant mis en place des structures participatives, animant régulièrement des réunions publiques de quartiers, en étant toujours sur le terrain. Tout comme André Santini, lors de ses vœux 2019 le 11 Janvier dernier qui  mettait en avant l’émergence de la ville collaborative, fondé sur le dialogue et l’échange constants avec le citoyen, la transparence et la co-construction, en prenant pour exemple, sa stratégie open data, avec un agenda participatif ou l’ensemble des détails du budget municipal sont consultables en ligne : «Contrairement à l’Etat jacobin, nous n’avons pas besoin de cahiers de doléances pour connaître les préoccupations de nos concitoyens et nous n’avons pas besoin d’intermédiaire pour échanger avec eux ! Cet Etat qui, après des mois de mépris et de saignées budgétaires, vient aujourd’hui nous demander de l’aider à rétablir l’ordre et prendre le pouls de la population… Quelle ironie ! Quel revers cuisant !» ironisait il 

    Il existe bien des maires enthousiastes au grand débat, mais ils sont minoritaires. C'est le cas par exemple des maires PCF de Malakoff et de Bagneux (Hauts-de-Seine), Jacqueline Belhomme et Marie-Hélène, cette dernière ayant déjà prévue une date : le 7 Février prochain.  Jean Christophe Fromantin maire de Neuilly  organisera un «Dialogue local […] Débat national» avec l’ouverture d’un registre sur le site Internet de la ville et en mairie afin de recueillir les contributions de la population, l’organisation d’une grande réunion publique en février autour de la question «Quel modèle de société pour la France, et la mise en place en mars et avril d’une consultation des administrés sur l’action publique locale suivie de l’organisation d’ateliers sur les thématiques qui auront été les plus demandées. Enfin, à Paris, Anne Hidalgo organisera une conférence du consensus