Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

URBANISME - Page 35

  • NOUVEAU RECOURS A VANVES CONTRE UN PROJET DE BOUYGUES IMMOBILIER RUE MARCHERON

    Le projet de Boyugues Immobilier à l’angle de la rue Raymond Marcheron et Villa Juliette de Wills  à l’emplacement de 3 pavillons,  avec  local commercial au rez-de-chaussée qui pourrait être utilisé par Intermarché pour faire une extension avec un magasin bio…fait des vagues dans le quartier. Une association des Riverains de la rue Marcheron a été créé cet été par des habitants des immeubles face aux pavillons et à côté, et les riverains de la voie privée Juliette de Wills se sont rassemblés au sein d’un collectif  pour défendre leurs intérêts. Une pétition a circulée et reccuilie plus de 346 signatures. Des recours ont été faits 

    Les riverains n’apprécient pas du tout la façon de faire : Ils ont été informé du projet lors de la réunion publique de quartier du centre Ancien-Saint Remy en Juin dernier. Ils ont cherché à se renseigner auprés de la municipalité. Ils ont demandé à rencontrer le maire qui leur a fixé rendez-vous le 20 Juillet. Mais, entretemps, le permis de construire qui était à l’instruction, a été signé le 16 Juillet. «Ainsi la municipalité nous a mis devant le fait accompli. Du coup, on a lancé la pétition » indiquent les responsables de l’association, Mmes Sender et Grémion.  Ils contestent deux points : Tout d’abord la supérette bio d’Intermarché qui va nécessiter une aire de livraison, dont les habitants de la Villa Juliette de Wills redoutent qu’elle soit aménagée sur leur voie privée. Ils préférraient un petit commerce ou un équipement public (créches) qui ne nécessitent pas des camions de livraisons et des poubelles le long de la rue.

    Et ce dernier point est important,  car ils ont découvert « que cet immeuble ne sera pas mis à l’alignement des autres immeubles qui l’entourent. Boyugues Immobilier aurait obtenu une dérogation ou une modification du PLU. Alors que le trottoir est étroit au niveau des pavillons, sur une rue très passante avec Intermarché, le Centre des Impôts, et une forte circulation aux heures de pointe avec les conséquences du changement de sens de la rue Pruvot, et bientôt une nouvelle ligne de bus qui va circuler dans cette rue. Alors que la maire tient des propos préconisant les circulations douces et souhaite donner la priorité aux piétons, comme ce fut le cas lors des dernières réunions de quartier, ce ne sera pas le cas là !». Sans parler de l’avancée de cet immeuble qui va créer un pan de mur vide. «On ne comprend pas comment on peut construire un tel immeuble à ras des trottoirs, comme on le voit face à la mairie, alors qu’on pourrait élargir ce trottoir». Face à ce manque de dialogue, l’association a déposé un recours contre le permis de construire et des recours gracieux ont été déposés par des riverains à titre personnel

  • NOUVEAU PROGRAMME IMMOBILIER A VANVES, NOUVELLE PETITION DANS LE QUARTIER MICHELET/PARC DES EXPOS

    La tendance cet été à Vanves est bien à la pétition ou aux recours, non seulement sur l’espace santé Jeunes, et le projet Woodeum porte Brançion, mais aussi sur un programme immobilier à l’angle des rues Jullien et Gabriel d’Estrée au carrefour devant le lycée Michelet. Les riverains sont particulièrement remontés, car ce projet n’a jamais fait l’objet d’une réunion publique.

    Il y a bien eu une très rapide présentation à la réunion publique semestrielle du quartier Centre Ancien-Saint Remy le 7 Juin dernier, mais les habitants de ce quartier vont plutôt à la réunion publique semestrielle du Plateau dont il fait partie, d’autant plus que leur bureau de vote est la salle Michel Ange sur le plateau. Une réunion qui s’est déroulée le 11 Juin à l’école Marceau sans que le sujet soit abordé. Surtout que l’affaire a été engagée depuis plusieurs mois, puisque les pavillons concernés ont fait l’objet d’un acte de vente signé en Novembre dernier. Et le permis de construire est cours de validation, s’il ne l’a déjà été.

    Ainsi, un vaste programme immobilier va voir le jour à Vanves, à proximité du Lycée Michelet à la place des numéros 1, 3 et 5 rue Gabrielle d'Estrées et des numéros 62, 64 et 66 rue Jullien,  avec démolition des maisons existantes et élévation d'un ensemble immobilier de 56 logements (RdC + 4 étages),  2 sous-sols de parkings qui jouera sur la déclinivité du terrain, avec un jardin intérieur côté lycée Michelet. Un panneau d’affichage a été discrètement installé au 66 de la rue Jullien

    Les riverains sont furieux d’avoir été mis devant le fait accompli. «Ce projet risque de porter atteinte aux biens dont vous êtes propriétaire ainsi qu’aux conditions dans lesquelles vous les occupez» explique le Collectif Vanves-Michelet. Ils craignent des travaux qui vont durer plus de 24 mois, avec les nuisances sonores et visuelles du chantier,, des rues barrées, des suppressions de places de stationnement, mais aussi  une perte d’ensoleillement, la privation d’une vue dégagée notamment sur le parc du lycée, la déflation de la valeur vénale de leur bien. « Si vous souhaitez vous opposer à ces projets de démolition des maisons qui font le charme de Vanves et éviter la construction de programmes immobiliers qui bétonnent notre ville avec leurs lots de nuisances (travaux, vis-à-vis, bruit, poussière, circulation, stationnement...), signez la pétition » invite le collectif Vanves-Michelet

    « La région parisienne est déjà le territoire le plus dense de toute l’Europe. Paris et les trois départements de la Petite Couronne forment un territoire de 762 km² pour 6,7 millions d’habitants, soit une densité d’environ 9 000 habitants au km². Le Grand Londres qui est deux fois plus étendu avec 1 600 km² n’atteint que 5 500 habitants au km². Il n’est donc pas nécessaire de «construire la ville sur la ville» pour être une métropole attractive. En banlieue la chasse aux secteurs pavillonnaires est ouverte, la haute administration exige qu’on construise «la ville sur la ville» et les promoteurs immobiliers y voient une aubaine » constatait récemment Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental dans le journal l’Opinion. Vanves en est malheureusement l’exemple criant depuis 2/3 ans, d’autant plus étonnant qu’elle est l’une des communes les plus denses des Hauts de Seine.

  • CENTRE ANCIEN-SAINT REMY DE VANVES : LES EFFETS DE LA ZAC SAINT REMY SE FONT ENCORE SENTIR

    Après un point de Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme sur les chantiers en cours notamment devant l’hôtel de ville – la Villa Michelet (36 logements) du groupe Accueil en cours de gros œuvre jusqu’à la Rentrée, Broadway du promoteur Legendre dont les travaux de démolition et de terrassement ont commencé – et  en cours de fintion comme cet immeuble rue Sadi Carnot (50 logements sociaux) face au cimetière à l’emplacement de vieux entrepôts qui sera réservé à l’Armée – deux promoteurs sont intervenus pour présenter leurs projets : Le premier se situe à l’angle de la rue Marcheron et de la villa Juliette (40 logements dont 15 sociaux) à l’emplacement de pavillons (sur la photo) haut de 5 étages avec un emplacement commercial au rez-de-chaussée qui pourrait être utilisé par Intermarché pour faire une extension avec un magasin bio. Le second se situe à l’angle des rues Jullien et Gabriel d’Estrée sur un terrain de forme triangulaire occupé par 3 pavillons, au potentiel remarquable car situé dans un axe Sud-Ouest. Il comportera 59 logements avec un immeuble jouant sur la déclinivité du terrain, avec un jardin intérieur côté Lycée Michelet

    Occasion pour le maire d’expliquer que « la ville est là pour accompagner les propriétaires de pavillons qui se sont entendus pour vendre ensemble à un même promoteur, et dans le cadre d’un PLU. Il me semble que l’on fait ainsi des choses mieux encadré et plus jolie qu’auparavant » en expliquant que la ville ne s’en n’est pas trop mal tiré face à l’objectif de construire 70 000 logements par an en Ile de France, avec un quota fixé pour chaque interco et chaque ville par l’Etat, en étant pénalisé si ce n’est pas respecté. « On a résisté à construire la ville sur la ville et à défendre un certain gabarit au niveau des hauteurs, lorsqu’on voit ce qui est construit autour de nous, et surtout à proximité de la future gare du Grand Paris Express à Clamart ». Parce que Vanves est une ville plus dense, l’équipe municipale a pu obtenir une dérogation.  Ainsi, pour le Clos Montholon, la ville a pu obtenir des gabarits raisonnables qui ne vont pas défigurer ce quartier.  

    Comme lors de la réunion du quartier des Hauts de Vanves, des participants à cette réunion se sont étonnés qu’il n’y ait pas de parkings dans tous ces petits immeubles qui se construisent : A cause de la proximité du métro et de bus, ou tout simplement parce des emplacements ont été prévus à proximité loués dans des immeubles voisins…Et d’autres ont tenté d’expliquer sans succés, que toutes ces nouvelles constructions pourraient faire l’objet d’un plan d’ensemble (genre ZAC) au lieu de se limiter aux régles édictés par le PLU, sans être entendus.

    En laissant faire les propriétaires et les promoteurs, même si le maire déclare veiller au grain. Avec des résultats plus ou moins réussis comme les riverains de la rue Aristide Briand ont pu s’en apercevoir, sans parler des conséquences et des effets secondaires, pour les habitants des pavillons de la villa des Matraits notamment, sources de longs contentieux judiciaires. A croire que l’épisode de la ZAC Saint Remy  du Centre ancien de la ville de Vanves en 1990/91 a paralysé les élus de Vanves en la matière.