Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

URBANISME - Page 37

  • L’AVENUE DU GENERAL DE GAULLE A ISSY ET VANVES, NOUVEL ELDORADO DES PROMOTEURS

    Dans le sud des Hauts de Seine, les observateurs attentifs ont remarqué que sur de nombreux axes routiers, des opérations immobilières ont été lancée tout récemment. Depuis l’arrivée du T6, c’est le cas le long de la RD 906 entre Chatillon/Montrouge et Velizy, les promoteurs n’hésitant pas à aménager de gigantesque bureau de vente comme c’est le cas pour le CIN Panorama à l’emplacement de l’ancien centre de R&D d’EDF déménagé à Saclay, ou la ZAC Panorama plus loin, au carrefour du Pavé Blance, là où Bouygues avait installé son premier siège social. A la limite de Vanves et d’Issy les Moulineaux, l’avenue du Général de Gaulle connaît le même phénomène avec des bureaux vente plus modeste, les opérations immobilières se multipliant à l’emplacement de pavillons bien sûr, grâce à la future station du Grand Paris Express

    A Vanves, en bordure, du triangle d’or vanvéen, Bouygues Immobilier construira au 171/175 avenue du Général de Gaulle une résidence de 54 Logements, avec un jardin florentin (constitué de rosiers et d’eau) en devanture. Le bâtiment de 3 étages sur rez de chaussée, comportera des terrasses et un toît végétalisé, avec un parking souterrain de 57 places. La commercialisation des appartements ont dû commencé et les travaux se dérouleront entre le 4éme trimestre 2018 et 2020.

    Franco-Suisse construira  à l’angle des avenues  du Général de Gaulle (147/149) et de La Paix un immeuble R+4 de 83 logements. Il est assez long scindé en deux bâtiments, les façades étant en pierre massive, avec au dernier étage un revêtement en zinc, et des terrasses massives. Un jardin est prévu derrière avec un grand hall d’entrée à l’angle des deux avenues. Le chantier doit démarrer à l’été 2018 et durer 24 mois

    Coté Issy les Moulineaux le groupe Accueil construit La Villa du Parc (24 appartements) presque en face du restaurant asiatique à l’angle avec la rue JB Potin. Le groupe Horizon, vient d’annoncer le financement d’une opération à Issy-les-Moulineaux, réalisée en partenariat avec SJS Immo, promoteur immobilier spécialisé du secteur, "située le long de l’avenue du Général de Gaulle dans un cadre verdoyant nichée entre les parcs Frédéric Pic et Henri Barbusse" selon la publicité à quelques métres de là vers la Villa où a habité le peintre Matisse : La résidence Issy, ailleurs…avec 23 appartements, du studio au beau 5 pièces, se répartissent sur 4 étages. Les logements disposent tous de prestations de qualité en offrant de spacieux balcons ou terrasses et de jardins privatifs au rez-de-chaussée.  «Issy, ailleurs… est la première opération du groupe Horizon, sur le marché immobilier du 92. Elle répond ainsi à notre volonté de s’implanter sur les villes impactées par le Grand Paris Express. En réhabilitant cet actif semi-industriel en un actif résidentiel, nous démontrons une nouvelle fois notre capacité à transformer et à optimiser des actifs sous-exploités afin d’offrir une meilleure qualité de ville aux habitants» expliquait un de ses responsables

  • DEPUIS 10 ANS, LE PROJET DE TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES SUSCITE UNE OPPOSITION TOTALE DES ECOLOGISTES

    Après un  premier recours déposé le 4 octobre 2017 par trois associations (SOS Paris, FNE-IDF, ADHAPE) devant le tribunal administratif pour demander  l’annulation du permis de construire accordé le 28 avril 2017 par la mairie de Paris à la SCI tour Triangle, un second le 5 février 2018 par ces trois associations et dix élus écologistes du Conseil de Paris qui ont déposé une demande de résiliation judiciaire de la promesse de bail à construction,  SOS Paris et l’ADHAPE (Association pour le développement et l’aménagement harmonieux du Parc des expositions et ses environs) viennent de saisir le 1er mars, le procureur de la République d’une plainte contre la Ville de Paris pour «délit de favoritisme». Selon les plaignants, la maire aurait accordé un bail à construction et un permis de construire «en l’absence de toute mise en concurrence». A leurs yeux,  il s’agit d’un projet public : des équipements publics seront construits dans la tour. La Ville de Paris sera par ailleurs propriétaire de la tour au terme d’un bail de 80 ans. «Il s’agit ainsi d’un marché public de travaux, et non un projet privé comme la mairie le soutient», affirme leur avocat qui estime qu’il y a là violation des dispositions réglementaires en la matière.

    Lancé par Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, en Novembre 2008, cet édifice de 180 mètres de haut qui doit être implanté porte de Versailles, le long du hall 1 du parc des expositions n’a jamais cessé d’être contesté. Un projet de tour de 43 étages comportant un hôtel quatre étoiles de 120 chambres avec un « sky bar », 2 200 mètres carrés d’espace de « coworking » et un équipement culturel de 540 m2. Les écologistes n’ont cessé de dénoncer un projet «énergivore», considéré par Anne Hidalgo et son adjoint au maire Missika  comme «une œuvre d’art» et «un projet autour duquel se joue une part non négligeable de l’attractivité et du rayonnement de Paris et du Grand Paris» Les travaux de construction devraient débuter en 2020, année des prochaines élections municipales, pour une ouverture avant les JO de 2024 si tout va bien, car les écologistesde tout bord ne vont pas cesser de combattre ce projet, comme ils le démontrent encore

  • LE PROJET WOODEUM AUX PORTES DE VANVES SUSCITENT DES QUESTIONS AU CONSEIL MUNICIPAL

    Deux questions orales ont été posés par Boris Amoroz (FG/PC) et Anne Laure Mondon (PS)  sur le projet baptisé « Woodeum » prévu à la porte Brancion  à la limite de Vanves et au dessus du Périph au niveau de la rue Louis Vicat, dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris ». Il s’agit de la création d’une résidence étudiante d’environ 157 logements étudiants, associée à un commerce en pied d’immeuble d’environ 90 m² . Ce grand bâtiment en « L » occuperait l’angle des rues Jean Bleuzen et Louis Vicat.   «Encore des projets qui arrivent d'en-haut, pondus par des cabinets parfois hors-sol, sans échange avec la population riveraine, pour connaître ses besoins, ses aspirations, pour construire un projet s'intégrant à l’environnement, et partagé avec tous » constatait Boris Amoroz en s’étonnant que le maire ait annoncé lors d’un précédent conseil municipal que «l’opposition  serait associé à cet appel et à cette attribution, à condition qu'elle soit minoritaire dans l'avis final exprimé. Je n'ai, sauf erreur de ma part, toujours pas reçu d'avis de votre part pour participer à la consultation sur ce sujet. Vous avez donc réussi à avoir un avis de l'opposition qui soit encore moins que minoritaire, puisque vous n'avez pas échangé avec nous ! Quant à établir une phase de concertation avec la population, comme je vous en avais parlé lors de ce Conseil Municipal, il semble bien que ça ait aussi été ignoré ».

    Ils ont tous les deux posées des questions :

    - Parmi les terrains de sport situés à l’entrée de Vanves, publics, gratuits, de libre-accès, au bénéfice de tous & appartenant à la collectivité, à savoir le terrain de football, le terrain de basket-ball et le skate-park, lesquels seraient détruits pour laisser la place à ce projet ? Aurions-nous toujours trois terrains de sport ?

    - Le projet prévoit de construire trois terrains de futsall (et une salle de crossfit), gérés par l'entreprise LE FIVE, qui seraient payants. Dans l'établissement de Bobigny de cette entreprise, les tarifs varient de 60€ à 100€ pour une heure de terrain de futsall. Pensez-vous, monsieur le Maire, que ceci soit accessible aux jeunes Vanvéens ou aux jeunes Parisiens ? Ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'une régression en termes d'accessibilité sportive ? La mairie couvrira-t-elle une partie de ces prix pour les Vanvéens ?

    -Au sujet de la résidence étudiante LERICHEMONT, filiale de la RIVP, quel serait exactement le statut des 157 logements étudiants ? Rentreraient-ils dans le cadre de la convention de partenariat entre LERICHEMONT et le CROUS, qui en fait des logements étudiants à tarif raisonnable (entre 230€ et 500€) ? Et non, comme nous en avons trop sur Vanves, des chambres Nexity-Studea louées entre 702€ et 810€ ?

    - Quel serait le montage financier pour les terrains du projet où la ville de Vanves serait concernée ?

    -  La résidence pour jeunes travailleurs placée au-dessus du boulevard périphérique offrira-t-elle une qualité de vie suffisante en termes de pollution visuelle, sonore et atmosphérique ?

    « Vous indiquez dans le « Vanves Infos » qu’une large concertation sera prochainement mise en place dans le but d’associer les riverains Vanvéens et Parisiens et qu’une réunion publique serait prochainement organisée en collaboration avec la Ville de Paris afin de présenter aux riverains le projet sélectionné pour la Porte Brancion. Quel sera l’objectif exact de ces réunion/concertation, quelle sera la méthodologie de concertation et où se trouvent les marges de manœuvres encore envisageables ?  Enfin, dans votre programme 2014-2020 vous indiquiez vouloir requalifier les entrées de ville de Vanves avec notamment la Porte Brancion. La construction d’un tel bâtiment en angle vous parait-il de nature à requalifier de manière optimale une de nos principales entrées de ville, qu’il aurait été plus judicieux d’embellir que de bâtir ? »

    Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme, a été chargé de répondre à « ses deux séries de questions qui portent de façon quasi identique sur le même objet ». Il a tout d’abord précisé «sur la concertation concernant ce projet que jusqu’au 18 octobre, date de désignation du lauréat, aucune information ne devait être diffusée sur l’offre présentée qui, conformément au règlement de l’appel à projet, devait rester confidentielle jusqu’à la désignation officielle du lauréat. S’agissant d’un projet conjoint Vanves-Paris, la future opération vise à créer des liens sur un tissu profondément dégradé à cet emplacement et à aménager une continuité urbaine entre les deux villes . Dans cette logique la communication et l’information seront menées conjointement par les deux villes concernées ; tout cela s’organisera courant janvier 2018 ». Ensuite que « le règlement de la mise en concurrence organisée pour cet appel à projet  exige que le projet retenu ne soit pas modifié substantiellement après qu’il ait été choisi par le jury ».

    Enfin sur le  devenir du Fun Park et du Skate Park,  « nous pouvons d’ores et déjà répondre que le Skate Park ne sera pas impacté par l’opération. Les terrains du Fun Park seront occupés par l’immeuble en projet mais un espace sportif sera reconstitué à proximité offrant les mêmes possibilités de pratique et les mêmes conditions d’accès.Le montant de cession de la parcelle n’est pas encore définitivement arrêté car celle-ci appartient à l’Etat et les services de France-Domaine ne seront en mesure de donner leur estimation définitive que courant janvier ». Il a précisé que sur les questions juridiques et administratives, des négociations sont encore en cours tant du côté parisien que du côté vanvéen avec les futurs gestionnaires et le constructeur.

    A l’interrogation d’AL Mondon de savoir « si  le projet constitue ou non une opération de requalification, nous pouvons sans trop de risques répondre que ce projet qui permet l’arrivée d’une population jeune et active de plusieurs centaines de personnes, qu’il  prévoit de nouveaux lieux de vie et d’animation : commerces, restaurants, bars, espaces de pratique sportive, qu’il veut créer du lien social à travers une initiative innovante d’agriculture urbaine et de jardins partagés, qu’il  propose des modes de construction innovants et une architecture de  qualité. Il va entrainer une requalification des espaces publics et réunifier une zone de fracture urbaine. Il va nous faire oublier l’ancienne décharge sauvage de la porte Brancion…