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URBANISME - Page 22

  • GPSO REPORTE L’EXAMEN DE LA REVISION DU PLU DE VANVES

    Le Conseil Territorial de GPSO de mercredi soir qui devait avaliser les modifications apportées au PLU de Vanves pour permettre la construction de la tour hôtellière face à l’hotel Mercure, ne l’a pas fait, car la délibération a été retiré de l’ordre du jour. Un revers pour la municipalité. Les échanges entre les élus ont été chaud parait il sur le point

    Ce retrait serait il le résultat d’une action de lobbying mené par des associations comme Agir pour le Plateau ou des riverains actifs et influents auprés de Pierre Christophe Baguet président de GPSO. «Le dossier qui vous a été transmis, omet de préciser que les avis recueillis par le commissaire enquêteur auprés des vanvéens, ont été unanimement défavorables » indique Pierre Bousseau président d’Agir pour le Plateau  qui a exprimé, avec le Collectif 4 Septembre, leurs critiques lors de cette enquête. «La modification qui vous est présentée va en ce sens complétement inverse en portant à 37 m de hauteur sur l’un des seuls terrains encore constructibles de ce quartier? L’anomalie de cette démarche est flagrante et ne pourrait qu’aggraver par sa disproportion l’esthétique de ce quartier. Il serait donc sage que vous demandiez un retour à la cohérence qui avait prévalue dans les normes adoptées dans le PLU actuel et que vous approfondissiez si les raisons de cette demande sont bien toujours d’actualité».

    « Ayant participé ès qualité de membre de l’association Agir pour le Plateau à cette enquête publique en déposant des observations écrites sur le registre dématérialisé et lu l’avis favorable émis par le commissaire enquêteur, je suis obligé d’admirer l’art et la manière par lesquels Monsieur Jean-Claude Lasaygues transforme dans ses conclusions des observations unanimes largement hostiles en un avis favorable sans réserve» remarquaient de leur  côté,  Patrick Lauvergeat et Jean Marc Tesson, dans leur courriers au président de GPSO  «Des riverains de ce quartier et des associations sont particulièrement mécontents et exaspérés de cette situation et attendent des conditions sanitaires plus sécurisées pour le faire savoir haut et fort dans la rue : ce projet de modification ne va pas dans le sens de l’amélioration de la qualité de vie des habitants. Il paraît dès lors tout à fait absurde et surréaliste que, par un processus de territorialité, les vanvéens ne soient plus maîtres des choix auxquels ils aspirent pour l’avenir de leur commune. Le nombre de constructions nouvelles va croissant au détriment des espaces verts, comble de l’absurdité dans ces temps où les pouvoirs publics devraient lutter par tous les moyens contre les effets du réchauffement»

  • LES PROJETS IMMOBILIERS A ISSY SONT RECOMPENSES POUR LEUR INNOVATION URBAINE ALORS QU’A VANVES ILS DENSIFIENT A OUTRANCE

    A l’occasion de la remise des trophées du Prix interdépartementale de l'innovation aux communes et collectivités alto-séquanaises et yvelinoises lauréates mardi dernier, quelques vanvéens ont pu constater que certaines communes (Chatenay-Malabry, Choisel, Issy-les-Moulineaux, Poissy, Meudon, Neuilly) ont mis en place une stratégie d'innovation urbaine pour faire émerger des projets innovants et de positionner l'Ouest francilien comme territoire leader de la ville de demain. Et ils ont pu faire la comparaison avec Vanves où l’on densifie «brute de béton» à outrance, sans véritable innovation architecturale ou urbaine et que la ville modifie son PLU pour permettre la construction de tour, suscitant moultes pétitions et protestations

    Ainsi, ses vanvéens ont pu constater que la ville voisine d’Issy les Moulineaux fait son projet dénommé «La Serre», situé dans la ZAC Léon Blum,  prés de la futiure gare du Grand Pars Express, RER Issy,, conçu par la célèbre agence

    d’architecture néerlandaise MVRDV co-fondée par Winy Maas, qui place la nature et l’habitant au coeur du bâti. Véritable oasis urbaine, ce «village vertical» se compose de logements et commerces insérés dans une serre ouverte intégrant plus de  3000 m² de terrasses et jardins. Particulièrement performante d’un point de vue environnemental, cette construction propose une nouvelle typologie urbaine hybride et végétalisée.

    Chaque logement disposera d’un espace extérieur, plus de 25 % de la surface habitable du bâtiment est consacrée aux terrasses et balcons pour une moyenne de 8 m² d’espace extérieur par habitant. La Serre renverse les codes de l’habitat traditionnel pour intégrer la nature en ville grâce à une végétalisation adaptée. Elle est composée d’espèces indigènes : un « jardin vertical » en façade, pergola ornée de plantes grimpantes comme la vigne ; des « jardins luxuriants » ; un jardin cultivé et partagé sur la toiture terrasse… L’utilisation de matériaux durables biosourcés et bas carbone a été privilégié afin de protéger la faune urbaine et la biodiversité. La Serre intégrera un immeuble de 18 niveaux (50 mètres), 12 900 m² de surface de plancher, 210 logements dont 30 % de logements sociaux, et 2 commerces en  rez-de chaussée (500 m²).

     Malheureusement rien de tel à Vanves avec des immeubles massifs, à ras du trottoir, réduisant l’espace piéton pour gagner des métres carrés,  avec des balcons au-dessus (avec le projet Bouygues Immobilier rue Marcheron sur la photo), comme c’est le cas aussi des immeubles en construction rue René Sahors prés de la Mairie, avec jusqu’à de haut mur aveugle à l’angle de rue (comme ce qui est prévu à l’angle Jullien/G. d’Estrée par Franco-Suisse ) sans prévoir un commerce quel qu’il soit pour animer le commerce, comme l’ont demandé les riverains sans être entendus. Les exemples abondent malheureusement

  • UNE NOUVELLE PETITION CONTRE UN NOUVEAU PROJET IMMOBILIER A VANVES

    Le collectif des « Arbres Pour nos Enfants » (DAPNE)  a lancé cette pétition contre le projet immobilier d’Effiage Immobilier à l’emplacement de deux pavillons de la rue Antoine Fratacci face à l’hôtel de ville et le square de le Mairie.

    « La demande  de permis de construire décrit la construction d’«un immeuble de 6 étages, sur 2 sous-sols, avec 3 cages d’escaliers pour 102 logements » qui remplacerait deux maisons entourées de grands jardins arborés situés face à la cour de récréation de l’École Élémentaire Cabourg »  indique ce collectif qui  dénonce le fait que « la construction d'un tel immeuble tout d’abord provoquerait des nuisances intenses et continues (bruit, poussières, …) impactant directement la qualité de vie des écoliers et du personnel scolaire pendant au moins 2 années scolaires ; ensuite, augmenterait la température de la cour de l’école en supprimant de grands arbres qui constituent un îlot de fraîcheur et une source de biodiversité, aujourd'hui plus que jamais, indispensable ; enfin augmenterait la température dans les classes du bâtiment de maternelle dans lesquelles les températures atteignent déjà les 40°c en période de forte chaleur  et mettrait en danger nos enfants par la présence d’un bâtiment de grande hauteur donnant directement sur la cour de récréation de l’école maternelle, occasionnant ce qui se passe déjà dans une autre école de Vanves : jets de détritus et objets en tout genre dans la cour de l’école .... »

    Plus généralement, aux yeux de ce collectif, « Pour les Vanvéens, un tel immeuble détruirait une quantité importante d’arbres et augmenterait la bétonisation d’une ville déjà très dense et très chaude avec des températures allant de 35 à 43 °C en été. Or les études scientifiques, comme celle de 2019 parue dans la revue officielle de l'académie des sciences américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontrent que l'écart de température entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut atteindre 4 ou 5 °C ! De plus les grands arbres sont d’excellents filtres pour les polluants urbains et les particules fines. Vivre à proximité d’espaces verts urbains améliore donc la santé physique mais également mentale en réduisant le stress »

    La demande de permis de construire étant encore à l'étude à la mairie, le collectif ne pouvant obtenir plus d’informations au sujet de ce projet a interpellé les de Vanves, la Députée, le Président de la Communauté GPSO et le porte-parole du gouvernement  « afin que ne soit pas validé un tel projet et qu’ils s’assurent de conserver les grands arbres anciens en protégeant les jardins en pleine terre ; éloigner l’éventuel immeuble de la cour de récréation par le maintien des jardins et des arbres ;  exiger qu’une hauteur de 4 étages maximum soit respectée afin qu’il n’y ait plus de vue directe sur la cour pour la sécurité et la sérénité de nos enfants »