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politique - Page 156

  • ANDRE SANTINI A VANVES POUR DEDICADER SES BONS MOTS : « LE SANTINI »

    André Santini dédicace ce matin à 11H à la librairie Blondel, place de la République, son dernier livre « Le Santini » Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Au fil des pages et des noms, quelques allusions tout d’abord à ces jeunes qu’il a formé et qui essaient de s’émanciper de leur mentor. A « Collaborateur » il explique : »Tous ceux qui marchent dans mon sillage finissent par réussir. Quant aux autres, c’est qu’ils n’ont pas marché assez droit » en donnant entre parenthésen, leurs initiales : PCB, MM, BG, LG, SP, BF, JC. A vous de deviner. Et il revient quelques pages plus loin sur les « Santini Boys » : « Ce sont mes apôtres. Des hommes jeunes, souvent pères de familles. Les premiers sont d’anciens éléves de l’université de Tolbiac où j’ai enseigné le droit public. Les seconds viennent de mon parti. Les derniers sortent de l’IFAC ». Comme Bernard Gauducheau qui confiait encore ses derniers jours le connaitre depuis l’âge de 6 ans, c’est à dire 50 ans. A « Enseignement », il explique « qu’autour d’Issy les Moulineaux, les maires de Meudon (Hervé Marseille), de Vanves (Bernard Gauducheau), de Boulogne (Pierre Christophe Baguet), ont été mes collaborateurs. Mon rôle est de repérer les gens capables. Pédagogie et politique devraient toujours aller de pair ».  

     

    A travers, ses pages, il raconte l’origine de ses formules à gravées à jamais dans le livre de l’humour politique dont VGE a fait lesx frais. Au mot « Enterrements » il raconte : « C’était à Notre Dame, pendant la messse funébre de François Mitterrand, je m’ennuyai un peu. Il faisait un brouillard terrible de jour là. A l’intérieur, il y avait un opaque nuage d’encens. De temps en temps arrivaient de grands pointures : Fidel Castro, Helmut Kohl, et puis Giscard, évidemment, un peu en retard, sans doute pour se faire voir. C’est alors que je me penche sur l’épaule d’une ministre socialiste qui était à ma droite et je lui dis : « Je ne me souviens pas qu’on en ait fait autant pour Valéry Giscard d’Estaing ». J’ignorais qu’il deviendrait un jour immortel… ». A « Cohn Bendit Daniel », il raconte « qu’on m’avait prêté ce trait à propos de Cohn-Bendit : « La preuve qu’il est allemand, il revient en France tous les trente ans ».

    Pour Hervé Morin, le candidat NC aux présidentielles de 2012, il se fait plus sévére : « On m’attaque peu, parce qu’on a peur de mes répaties. Pourtant, Hervé Morin osé déclarer un jour, à propos de je ne sais quelle réunion : « Rien n’a changé, quand je suis parti, Santini dormait, quand je suis revenu, il dormait encore » - « Je te préviens lui dis-je quelques jours plus tard  en réunion à l’Assemblée Nationale, je vais t’en balancer une ! «  - « Ah ! Non ! » - « Mais si, je dirai : « Morin a passé trois ans à courir après ses chevaux de courses, et maintenant il court après ses électeurs ». C’est dit.L’inépuisable, l’indécollable 1% ».

     

    Mais Jean Paul II restera l’homme qui l’a le plus marqué, au tout début de ses mandats  : « Pour son premier voyage aspotolique en France, sa Sainteté s’est posée à Issy les Moulineaux, le 1er Juin 1980, dans un bel héliciopéte blanc. Je l’ai reçue dans la grande Chapelle du Séminaire. Il me regarde dans les yeux et me dit : « Alors vous êtes maire ! Ce doit être difficile d’être élu local » - « Oui, votre Sainteté ». Puis je lui présente le livre d’or. Il le signe et ajoute : « Il faudra expliquer, monsieur le Maire ! » - « Expliquer, Votre sainteté ! » - « Que j’ai écrit debout ! » - « Et pourquoi votre sainteté ? » - « Parce que j’ai mal écrit ! ». Tous mes collégues avec leur écharpe étaient bien alignés. Il a remonté la colonne en les regardant tous dans les yeux. Qu’ils soient communistes, socialistes ou fancs maçons, ils étaient à quatre pattes. Avec Jean Paul II, j’ai ressenti pour la première fois ce qu’on appelle « l’aura ». J’entendrai plus tard un prêtre de Radio Vatican dire du Saint Pére : « quand il rencontre quelqu’un, il lui donne l’impression d’être unique ». C’est exactement ce que j’ai ressenti ».  

     

    A Grenouille, il rappelle cette expression de François Bayrou sur les centristes : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette plein de grenouilles, elles sautent dans tous les sens ». A Sénateur, il explique que « je m’imagine parlant de mon arthrite en parcourant le Luxembourg et puis discourant de mes hémorroïdes dans les salons de Boffrand. Ses fauteuils qui, selon la légende, furent ceux de Bonaparte au lendemain de Brumaire, offrent pour ce type d’affection, un confort sans égal ». Isabelle Debré appréciera.  A « Vote », il confie que « si les isséens continuent à m’élire, c’est parce qu’ils ont le sentiment que je les aime. Il faut lire mon courrier : « Vous, monsieur santini, qui êtes si bon… ». Ils votent également pour moi, parce que je suis un peu vieux. « Ca va votre santé, Monsieur santini ?... ». Ils ne supportent pas qu’on m’attaque, que l’on me bouscule. Ils se sont habitués  à moi ». Mais il n’a pas raconté qu’en 2001, ayant considéré avoir fait le tour de sa fonction de maire, il comptait bien se trouver un successeur, et passer la main. Et lorsqu’il s’en est confié à des administrés, et pas seulement de droite ou du centre, ceux-ci l’ont menacé de faire la gréve du vote (pour son successeur). Quel chemin parcouru lorsqu’il confiait au début des années 80 à des journalistes en herbe, qu’il avait encore beaucou à travailler (le terrain isséen bien sûr) pour acquérir une certaine notoriété. A « Fin », il écrit : « Je ne n’imagine pas un après politique. Je me vois mourir en seine, devant le Gtand Paris » etc….pendant plus de 300 pages.

  • UN JEUNE DE VANVES POUR SUPPLEANT DE LA CANDIDATE DU FRONT DE GAUCHE AUX LEGISLATIVES

    Si l’on présume déjà les candidats dans la 10 circonscription (Vanves-Issy lesMoulineaux), André Santini (NC) député sortant, Lucile Schmid (EELV) qui devrait être désignée cette fois-ci par les Verts après s’être présenté deux fois sous l’étiquette PS, Lysiane Azélard (Front de Gauche/Alternatifs) c'est-à-dire pratiquement les mêmes qu’en 2007, c’est moins le cas pour les suppléants. Sauf au Front de Gauche/Alternatifs où le jeune Bastien Lachaud candidat aux cantonales sera le supléant de Lysiane Azélard

     

    Claudine Charfe n’y tenait pas et Françoise Bacqué avait déjà donné en 2007. C’est pourquoi Bastien Lachaud devrait être désigné sans problème. Présenté comme un jeune professeur d’histoire de 30 ans lors des cantonales, il est aujourd’hui le secrétaire général et principal collaborateur de Pascale Le Néouannic, présidente du groupe Front de Gauche/Alternatifs au Conseil Régional qui a mené bataille pour la nouvelle critérisation des subventions versées par la Région en cherchant à exclure toutes les villes ne respectant pas la loi SRU (20% de logements sociaux), le Pass Navigo à tarif unique etc… Rappelons qu’il a bien sûr un passé de militant syndical étudiant, passionné par la politique et le combat politique. Pour lui, il était naturel de s’engager à gauche pour participer à la victoire du Parti de gauche avec Jean Luc Mélenchon. « Militant syndical, j’ai participé à la création du Parti de Gauche, parce que face à une droite qui n’a comme objectif que de servir la puissance de l’argent, je sais qu’il est nécessaire de s’investir pour mettre en échec les projets de la droite »  expliquait il alors au Blog Vanves Le Quotidien.

    Il risque de mettre un peu d’animations dans cette campagne législative, comme pour les cantonales où il avait organisé un « chamboule tout » sur le Plateau : Il invitait, avec plusieurs militants, les vanvéens qui venaient faire leurs coursses à Super Market, à jeter par terre des petites boîtes avec les têtes de plusieurs oligarches : Sarkosy, DSK, Le Pen (Marine),  Paolini (pdg de TF1), Bettencourt, Trichet, Parisot, Barosso, Ben ali, Moubarak. Il avaitfait 5,61% des voix au 1er tour des Cantonales en mars dernier. Enfin, il avait eu l’occasion de se friter sur le terrain avec des militants UMP, l’un d’entre eux l’interpellant sur le théme « alors, comme cela vous êtes professeur d’histoire ! N’est-ce pas un peu contradictoire d’enseigner l’histoire et d’être communiste ? ». Regard interloqué du  candidat du Parti de Gauche. « Quand on voit tout le mal qu’a fait le communisme dans le monde, avec les camps, les peuples opprimés, comment peut on l’être encore aujourd’hui ? ».  Quant au maire Bernard Gauducheau, le voyant beaucoup au Conseil Régional, il s’interrogeait sur la réalité de sa profession d’enseignant. Avec André Santini, cela va être une autre paire de manche. Mais là, il accompagnera une candidate qui a déjà combattu  le député sortant

  • A VANVES ET AILLEURS UN CERTAIN 5 DECEMBRE 2011 : LE « VIVRE ENSEMBLE » MIS EN AVANT

    Cette journée avait commencé très tôt par une déception avec ce reportage de France Inter entre 7H30 et 8H sur l’association Simpon de Cyréne qui ouvre cette Maison relais  dans le site remarquable du Prieuré Sainte Bathilde pour les handicapés des accidents de vie. Les journalistes présentaient l’action de cette association à qui les auteurs, réalisateurs, producteurs du film « Les Intouchables » reversent 5% des bénéfices du film. Mais parmi les villes qui accueillent un tel projet, ils ont oublié Vanves en citant Toulon, Tours…. Alors que la première Maison Relais voulu par Laurent de Cherisey a été possible à Vanves, et qu’elle essaimera grâce à cette aide et le succés de ce film qui dépasse les 10 Millions d’entrées.  « Au delà de la sensiblisation relatives au handicap, ce longmétrage montre aussi que le bien vivre ensemble repse sur la capacité de dépasser les différences entre personnes valides et handicapées. Cette philosophie a été à la source de la création de la 1ére Maison relais Simon de Cyréne à Vanves. Notre ville a ouvert le chemin et nous espérons que d’autres collectivités suivront » déclarait le maire dans un communiqué la semaine dernière.    Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon de la messe dominicale à Saint François la veille, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens »

     

    Cette journée s’est poursuivie par des inaugurations officielles et prestigieuses, auxquelles ont participé le Maire et la Sénateur de Vanves, en se partageant les rôles, sans vraiment se concerter.  Le premier a préféré participer à l’inauguration d’autolib’ à Paris par son maire, Bertrand Delanoë. Bien lui en a pris, car il est passé à la TV, dans le journal de France 3, alors que tous ces collégues altoséquanais s’étaient précipités au même moment au CNIT où le président de la République inaugurait les nouvelles rames à deux niveaux de la ligne RER A. La seconde était présente à cette inauguration avec sa double casquette de sénateur et surtout membre au Conseil d’administration de la RATP. Point n’est besoin de revenir sur ces deux événements que la presse a largement couvert.  Nos deux élus se sont retrouvés en fin de journée pour la cérémonie marquant la Journée Nationale d’Hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, square des combattants d’Afrique du Nord et des Territoires d’Outre Mer, dans presque la nuit noire, à cause d’uine panne de l’éclairage public touchant une partie du quartier,  sous une pluie fine qui commençait à tomber et  un vent très frais qui a rendi difficile la montée des couleurs. Jacques Dumont, président de la FNACA Vanves n'était pas présent !

     

    « De 1952 à 1964 toute une génération de Français s'est trouvée engagée dans la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Le bilan de cette guerre de défense du territoire fut lourd : 24 179 combattants sont «morts au champ d'honneur » avant l'indépendance de l'Algérie ; 534, après le 2 Juillet 1962, auxquels il faut ajouter les 100 000 Harkis, Moghaznis et supplétifs, ignoblement martyrisés, et toutes les victimes civiles »rappelait Paul Guillaud, président de la 71éme Section UNC Vanves : « Proposée par la très grande majorité des associations de combattants, la date du 5 décembre devait permettre une mémoire apaisée et établir des liens confiants entre le peuple français et le peuple algérien. L'U.N.C. considère le travail de mémoire indispensable pour engager l'avenir ». Ces propos prenaient une résonance particulière avec l’assemblée générale de la LICRA qui a clôt cette journée à Vanves à la mairie, avec une exposition et une conférence sur les harkis : « La traversée de la Méditérranée par les familles harkis et leur vie dans les camps en France », par Fatima Lancou, écrivain, et le témoignage de Serge Carel, un ancien harki sur lesquels le Blog reviendra

     

    Mais l’un des thémes commun à Bernard Gauducheau (NC),  Guy Janvier, (PS), Isabelle Debré (UMP) qui entouraient Monique Abecassis, président de la LICRA Vanves fut le « vivre ensemble » ; « Cela va au-delà de Voisins solidaire ! » a déclaré Guy Janvier en faisant sursauter Françoise Saimpert, maire adjoint qui s’apprête à lancer une nouvelle initiative dans ce cadre jeudi prochain avec la Poste, ce qu’elle n’a pas manqué de rappeler. « C’est aussi accepter la différence…dans tous les jours de nos vies quotidiennes » a ajouté le Conseiller Général qui a évidemment insisté sur l’éducation, invitant la LICRA de Vanves à continuer « à travailler dans les écoles, les colléges – ce n’est pas inutile – sur les notions de respect, de tolérance qui passe par l’éducation ». Bernard Gauducheau a constaté que « nous sommes dans une société où des valeurs se perdent ou s’oublient come respect, responsablité… C’est pourquoi il fait réagir dés qu’il se passe quelque chose ». Tout en revenant sur « cette période d’incertitude économique, sociale qui génére des peurs, des craintes..Nous voyons que des formations politiques d’extrême droite reprennent du poil de la bête en Europe. Il faut réagir dés que les choses prennent mauvaise tournure ».    

     

    DEMAIN LE BLOG REVIENDRA SUR LES PROJETS POUR LE CLOS MONTHOLON DE GPSO ET DU SIPPEREC