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laurent de cherisey

  • UN WEEK-END DE PAQUES RICHE EN EVENEMENTS A VANVES

    Comme beaucoup de Français, les vanvéens tiennent à leur week-end de Pâques, car « ça permet de couper, de se ressourcer », d’autant plus dans un contexte morose marquée par l’inflation, les grèves, les conséquences de la guerre en Ukraine. Une belle occasion de s'évader pour les vanvéens qui sont partis 3/4 jours. Ceux qui sont restés s’en sont aperçus en retrouvant une ambiance de vacances, mais ils sont sortis profiter du beaux temps sur les terrasses de café, dans le parc F.Pic etc… Les célébrations de la semaine Sainte ont été très fréquentés avec plusieurs temps forts : le chemin de Croix au prieuré Sainte Bathilde avec les bénédictines et les résidents du foyer Simon de Cyréne associés aux lectures, priére et chants qui ont marqués chacune des 15 stations dont l’une était consacrée bien à Simon de Cyréne, ce paysan, homme simple, qui revenant des champs, est réquisitionné par les soldats pour aider Jésus à porter sa croix, avec cette interrogations : «Sommes-nous prêt à marcher avec ceux et celles qui sont écrasés par la souffrance, pour les aider à porter leur croix, peut être sans rien dire ?»… Comme Laurent de Cherisey fondateur de cette association Simon de Cyréne, à l’origine de ce foyer, présent comme à chaque fois, et qui vient de publier «Partager peut tout changer» (Edt Salvator), un ouvrage qui rassemble des témoignages d’une grande profondeur où il donne une autre vision de la place de la fragilité au cœur de notre société… Et la veillée Pascale, notamment à Saint Remy (sur la photo)  où trois vanvéens ont été baptisés : Daniel, Mahéva et Aymeric

    Mais la politique était aussi présente, car les militants de Renaissance à vanves, comme dans toutes les communes de Vanves, ont élus samedi les membres de leur comité : Christophe Bens, Camille Azzi, Antonio Dos Santos, Patricia Kaazan, Philippe Hocquet, Florence Ratier, Thibault Guignard et Michèle Brual. Avec cette élection, toute la stucture de Renaissance est en place quelques semaines après l’élection de leur comité fédéral dont un vanvéen fait partie : Matthieu Caragnon, animteur pour les Hauts de Seine et chroniqueur à CNews.

    Quelques jours plus tôt à l’autre bout de l’échiquier politique, c’est Boris Amoroz, ex-conseiller municipal PC qui annonçait qu’il passait le relais à Benjamin Benqn comme secrétaire la section PC de vanves, après avoir élu au conseil département du PCF92 avec deux autres vanvéens : « Nous y travaillerons, avec motivation et énergie j'en suis sûr, pour renforcer la place du Parti dans le département le plus riche de France» tweetait il en ajoutant : « A Vanves, les enjeux sont importants, pour notre ville et ses habitants. J'ai toute confiance en notre section et ses capacités, comme l'a montré le travail lors de notre congrès de section enrichissant et réfléchi »

  • SIMON DE CYRENE LE PETIT FRERE DE L’ARCHE REND HOMMAGE A JEAN VANNIER INSPIRATEUR ET SOUTIEN DE SON 1er LIEU DE VIE OUVERT A VANVES

    La disparition de Jean Vannier a touché plus d’un vanvéen, et notamment du côté de Simon de Cyréne où son fondateur Laurent de Cherisey (sur la photo séparé de Jean Vannier par Philippe Pozzo di Borgo), s’est inspiré du fondateur de l’Arche, et a développé des liens étroits avec lui

    «Je ressens évidemment une grande émotion et beaucoup de tristesse à l’annonce du décès de Jean Vanier, un homme qui a profondément inspiré la Fondation Simon de Cyrène. Pour moi, toute son œuvre est au cœur de l’espérance de l’Église et de Vatican II. Il nous apporté un soutien fraternel. J’ai eu la chance de pouvoir le connaître et de travailler avec lui : nous avons fait des conférences ensemble et coécrit l’ouvrage «Tous intouchables ?» avec lui et Philippe Pozzo di Borgo. Il a incarné l’image d’un grand frère »  réagissait Laurent de Cherisey, fondateur de la Fédération Simon de Cyrène et de son premier foyer d’acceuil ouvert en 2009, voilà déjà 10 ans, à Vanves dans les colonnes du journal La Croix. « Je retiendrai son regard de tendresse et d’une profonde confiance dans l’humanité. Son appel à oser cette relation de fraternité avec les plus fragiles, à dépasser nos propres peurs et à construire un monde accueillant pour tous. Il fait partie de ces prophètes qui témoignent d’un chemin possible pour l’humanité alors qu’elle se montre aujourd’hui extrêmement inquiète et angoissée pour cohabiter avec son prochain. L’expérience de Jean Vanier et de l’Arche démontre au contraire que lorsque l’on fait tomber ce qu’il appelait les «murs de la peur », cela nous rend capables de devenir cocréateurs de cette maison commune avec une place féconde pour chacun. »

    Laurent de Chérisey se souvient notamment « des « quatre ans de galère » où il tentait de créer des maisons entre valides et traumatisés crâniens. « Sans Jean Vanier, je n’aurais pas monté Simon de Cyrène, car nos fondamentaux sont enracinés dans ceux de l’Arche : faire avec, pas faire pour. » Il le compare volontiers à saint Vincent de Paul, car « il révèle à l’Église le mystère des pauvres, qui nous invite à une charité qui ne s’épuise pas, mais fait grandir. J’ai appris de l’Arche que le plus fragile nous révèle nos talents ».Il faut se souvenir qu’en 1964, Jean Vanier a crée l’Arche en proposant à 3 personnes handicapées de partager avec lui une vie fraternelle dans une maison à Trosly-Breuil (60). Un nouveau modèle était né : celui du « vivre ensemble » entre adultes valides et handicapés. Depuis plus de 50 ans, l’Arche a développé 138 communautés dans 40 pays sur les 5 continents et propose chaque année cette expérience unique à des jeunes volontaires dans le cadre de leur Service Civique.

    «Simon de Cyrène est un peu le petit frère de l'Arche. Cette dernière nous a d'ailleurs accompagnés depuis le début et nous avons signé une convention de partenariat en 2011 qui repose «sur le partage de convictions humaines essentielles : la nécessité d’offrir à chacun un « chez soi » à l’intérieur duquel il puisse nouer des relations fondées sur l’amitié et la confiance. Tout comme L'Arche d'ailleurs, nous proposons à des jeunes de se porter volontaires pour accompagner nos résidents »indique Laurent de Cherisey toujours présent à Vanves lors d’événements importants pour cette communauté, comme c’était le cas à Pâques célébré avec les sœurs bénédictines

  • UNE FETE POUR L’INAUGURATION DES LIEUX DE VIE SIMON DE CYRENE A VANVES

    Ils étaient tous là, comme prévu, pour l’inauguration « des lieux de vie partagée Simon de Cyréne », à 15H pile, alors que l’orage éclatait dans le ciel de Vanves : « C’est la bénédiction »  selon une des sœurs bénédictines présentes : Bernard Gauducheau qui a commencé son discours « les Dieux sont avec nous, ils arrosent le projet », Isabelle Debré, André Santini et Françoise Saimpert, Jean Pierre Guardiola sous préfet d’Antony, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional, Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine, Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO, Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis et… même Guy Janvier (PS) qui pestait (à juste titre) contre l’oubli du Conseiller Général de Vanves parmi la liste des personnalités diffusée notamment par le Conseil Général. Laurent de Cherisey directeur général de l’association Simon de Cyréne les a tous accueillit chaleureusement avec Maxime Germain le directeur de Vanves qui a fait les présentations au moment des discours officiels en donnant la parole en priorité aux résidents.

     

    « On a réfléchit autour de la relation, de la rencontre et de la fraternité » a-t-il annoncé en interrogeant sur ses thémes des résidents : « A Simon de Cyréne, on est axé sur la relation. Construire notre vie ensemble. Avec ceux qui nous entourent » a témoigné une résidente en parlant de la fête des voisins. Sur la rencontre,  les termes de « liens d’amitié, « ouverture à la simplicité », « se déxouvrir en tant que personne unique » sont revenus dans leurs témoignages. Pour la fraternité ce fut « le partage et la solidarité », « Quand on se rencontre, on créé des liens ». C’était une belle entrée en la matière avant les discours institutionnels où chacun a fait court et concis, rare pour être noté

    « C’est un moment de grand d’émotion, de fête qui est au cœur de notre vivre ensemble. Avec le film « les intouchables », on a découvert comment un projet local pouvait avoir un écho national » a déclaré Laurent de Cherisey en parlant de « ses 10 000 personnes qui doivent retrouver un sens à la vie », de « cette aventure qui a commencé voilà 10 ans », « des sœurs bénédictines qui ont porté ce projet d’une façon privilégié en le suivant de très prés », du maire « Bernard Gauducheau et son équipe qui les ont accueilli et ont souhaité que ce projet soit ancré dans le local », de ses projets similaires qui essaiment maintenant un peu partout en France, à Bordeaux, Nantes, Toulouse…

     

    Les élus ont tous salué l’engagement et la volonté très forte de Laurent de Cherisey et de ses troupes, et ont tous parlé de de « replacer l’humain au cœur de leurs actions. « Il faut beaucoup de courage pour porter un tel projet jusqu’au bout. Et les élus locaux ont apporté leur modeste contribution, car ils ont voulu replacer l’homme au cœur de l’action publique de GPSO. Vous nous offrez cette opportunité » (Pierre Christophe Baguet). « Nous sommes heureux de vous compter parmi nous. Nous vivons dans une époque où le matérialisme nous fait oublier les valeurs humaines. Et pourtant, il y a des domaines où des innovations se font jour : l’humain » (Bernard Gauducheau). « C’est une belle réussite. La référence à Simon de Cyréne est formidable. Ce projet associe la générosité et l’intelligence. Cet établissement est novateur et exemplaire. Nous sommes convaincu qu’il faut mettre de l’humain au cours de l’action politique du département des Hauts de Seine. Le choix du lieu n’est pas un hasard, parfaitement bien intégré dans un lieu urbain. Ainsi insertion sociale va de pair avec insertion urbaine » (Patrick Devedjian). « On peut faire de belles choses ensemble ! L’handicap n’est pas de la compétence de la Région. Mais on a voulu accompagner le Conseil Général des Hauts de Seine. D’ailleurs il faut laisser la liberté aux colectivités locales de s’accompagner comme je l’ai plaidé auprès du gouvernement (dans le cadre de la nouvelle étape de la décentralisaton) » (Jean Paul Huchon). 

     

    « On n’imaginait pas comment ce lieu allait vivre. On a conçu ce projet pour faire en sorte que ce lieu vuive. Il est en lien avec l’extérieur. C’est une autre façon d’aborder le handicap » a déclaré Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis qui a parlé un peu au nom de tous les compagnons qui sont intervenus sur ce chantier et son équipement. Car ces lieux de vie bénéficient des dernières innovations tant en matière de développement durable que de domotique. Comme ses personnalités ont pu le découvrir justement en visitant l’un de ses lieux de vie avec son séjour et ses chambres, ainsi que les autres invités, des familiers, des amis, des bénévoles qui donnent leur temps à cette association comme Mme dos Santos très présente, des élus vanvéens comme Marie-Anne Sorensen qui a suivi de bout en bout la réalisation de ce projet et salué chaleureusement par Laurent de Cherisey,   car des visites ont été organisés, ainsi que des ateliers pour des rencontres et des échanges avec les résidents…pendant plus de 2H après les discours. Et cette fête s’est terminée dans la musique puisque c’était le jour. Et comme l’a souvent dit Laurent de Cherisey : « La fête est au coeur de notre vivre ensemble ! »