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politique - Page 155

  • VANVES ET LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES : UN FRONT DE GAUCHE QUI RONRONNE DANS SES NEURONES REVOLUTIONNAIRES

    « Chacun a pris la parole ! Tout le monde s’est écouté et après ? » a demandé l’un des participants à la réunion du Front de Gauche (FdeG) hier soir à l’école Max Fourestier. Plus d’une quarantaine de militants, sympathisants, de curieux s’étaient déplacés pour écouter Manser Naouri (syndicaliste, économiste) et Catherine Jouanneau, secrétaire nationale du Parti de Gauche) sur le théme « La dette : un pretexte pour détruire les services publics ». Bastien Lachaud animait cette réunion  à laquelle participait Lysiane Alezard, candidat du FdeG dans la 10 éme circonscription dont il est le suppléant, et Claudine Charfe, conseillère municipale à Vanves.

     

    Occasion d’annoncer que le FdeG est mobilisé sur le terrain vanvéens pour cette présidentielle  avec une réunion chaque premier Lundi du mois à l’espace Tuileries, des soirées citoyennes comme celle-ci, des écoutes collectives des discours de Jean Luc Mélenchon puisqu’ils seront diffusés sur Internet dorénavant, et pour commencer,  une distribution de tracts samedi prochain, 28 Janvier, sur le marché et devant la Poste. « Le moyen de briser le silence des médias, c’est notre travail » a déclaré Bastien Lachaud. « Et distribuer des tracts, c’est parler aux gens » a ajouuté une participante à cette réunion.  Ses militants et sympathisants sont manifestement pas du tout satisfait du traitement par les médias de leur candidat qui pourtant créve les écrans TV. Pas un jour sans déclarations, ni reportages, sans compter France 2 voilà prés d’une quinzaine de jours. Mais ils n’ont pas aimés l’image  - « orchestrée par les médias » - montrant Jean Luc Mélénchon et Marine Le Pen au Parlement Européen, ni les reportages du Petit Journal de Yann Barthés.

     

    Ils étaient loin, dans certaines interventions du théme de la soirée « cette dette, pretexte pour détruire le service public ! », « cette dette qui est la dernière invention pour nous faire avaler la pilule », et « la volonté du Front de Gauche de remettre le service public au cœur de l’Etat ». Surtout lorsque l’un des participants a commencé à aborder la question de « la manipulation de l’information concernant les principaux candidats (Sarkozy, Hollande, Bayrou) en ignorant les petits comme Mélenchon. Comment peut on stopper cette fausse communication ? ». Un  autre  a expliqué qu’ils devraient « arrêter de pleurnicher puisque François Hollande reprend même leur théme en ayant notamment déclaré que « son principal ennemi, c’était les finances ! » auquel a répondu Bastien Lachaud : « Si l’ennemi de F.Hollande est la finance, cela ne l’empêche pas de participer du diner du « Siécle » (un clib politique très sélect), sans parler des amis de Nicolasx Sarkozy ! Et nous, on sait où les trouver pour leur prendre leur argent. Notre objectif est d’abattre cette oligarchie ! ».

     

    Pourtant certains ont réagis moins violemment comme Catherine Jouanneau : « On est plutôt content ! Et on dit que c’est très bien ! Sauf lorsque F.Hollande veut faire supporter par les impôts locaux des missions de service public de l’Etat » en citant bien sûr la santé « où on a vu qu’il y avait contradiction sur le financement de la sécurité sociale entre le Fdeg et le PS ». Et en  invitant à « placer les candidats devant leurs contradictions ! ». Un jeune a constaté que « depuis le début de la campagne, F.Hollande fait une campagne social-démocrate. C’est une posture idéologique ! Il y a une opposition radicale entre Fdeg et PS, surtout avec ce que l’on voit en Europe. Et si jamais, F. Hollande l’emporte, il ira vers les centristes et les éclogistes ». Auquel a répondu un autre en déclarant « la Gauche ne peut pas être majoritaire sans se rassembler ! Le vote utile est mélechon…pour éviter au PS d’être social démocrate. Plus nos idées seront présentes, et plus on rendra le PS plus révolutionnaire, avec cette partie de la gauche qui refuse le capîtalisme ».  Enfin Lysiane Azélard a déclarée « le discours de F.Hollande refléte l’opinion publique. Le fait que JL Mélenchon se soit adressé directement aux socialistes (à Nantes ?) me semble intéressant. Ce qui fera la différence, c’est  la rupture que F.Hollande accepterait sur le plan européen » en constatant « qu’il ne s’est pas prononcé sur la régle d’or. On a 3 mois de campagne pour montrer quelle est la différence ».

     

    Ils ont bien évidemment parlé des sondages « qui ignorent que  Jean Luc Mélenchon  existe», et de la saisine du Conseil Constitutionnel par le FdeG, de la VIéme République avec la suppression du Président de la République élu au suffrage universel et l’instauration d’un régime parlementaire, de l’Europe qui a une grande responsabilité dans cette crise en posant la question du rôle de la BCE… Alors que les invités ramaient un petit peu pour revenir sur le théme de la dette et du service public. « On voit bien qu’ils vont tout faire pour qu’on ne prenne pas la parole. Ce qu’on fait ce soir est important pour convaincre les gens qu’il y a du possible…qui se traduit dans le vote ».

  • GALETTE DES ROIS TRES MOBILISATRICE DE l’UMP DE VANVES A L’ECOLE LARMEROUX

    Dans la série « Galettes des Rois », après le GEV Mardi soir au Café de la Gare, c’était au tour de la 10éme circonscription UMP (Vanves-Issy) hier soir à l’école Larmeroux : 95 militants et sympathisants étaient inscrits, 130 sont venus. La Grande galette du Moulin des Lavandières n’était pas assez grande pour tous. Il a fallu rajouter quelques galettes de plus avec bouteilles de cidres et corbeilles de mandarines

     

    André Santini était venu au début pour dédicacer son livre dictionnaire « Le Santini », en battant le record de la vente-dédicace de la librairie Blondel du 7 Janvier dernier. « On va avoir une année difficile. Le pessimisme gagne des points. Il y a des gens qui ne savent pas encore pour qui voter » a déclaré André Santini dans les quelques mots qu’il a adressés à l’assistance avant de rejoindre sa mairie d’Issy Les Moulineaux où il recevait dans l’une des 4 réunions prévus, les 6500 nouveaux isséens avec une bonne nouvelle : Les impôts locaux baisseront en 2012. « Même au sein de mon équipe, il y en a qui n’en voit pas l’intérêt » a-t-il constaté tout en ajoutant à propos du président Sarkozy : « Il se débrouille quand même après avoir pris tant d’embrouilles ! ». En tous les cas, dans les coulisses, les tractations battent leur plein entre Vanves et Issy, entre l’UMP et le NC, entre Isabelle Debré et André Santini pour que  le poste de suppléant échoit à une vanvéenne, et non une boulonnaise,  d’autant plus que c’est une vanvéenne qui est candidat d’EELV et du PS contre le député sortant NC avec Lucile Schmid (EELV).

     

    « Nous allons vivre une année riche. Nicolas Sarkozy exapére certains. On lui reproche certainses petites erreurs du début, à un moment où il avait ses peines de cœur. On n’en est pas moins homme. Il y a eu des maladresses. Aujourd’hui, je ne vois qu’une chose : C’est l’intérêt du pays ! Et le seul qui est capable de tenir la barre, qui a l’audace, qui a l’expérience, c’est lui ! Les autres n’en ont pas la capacité !» a expliqué Isabelle Debré, sénateur et Délégué UMP pour la 10éme circonscription. « Nous allons travailler, vendre le bilan de Nicolas Sarkozy qui est excellent (retraites, service minimum dans les transports, réforme des universités, allocation adulte handicapé augmentée malgré la crise…). Nous avons un capitaine à la bare qui a réformé et continue même avec des réformes impopulaires ! On a vraiment quelqu’un sur qui compter » a-t-elle conclue. Dans l’assistance, une vanvéene, Sylvie Roy, qui travaille au cabinet du ministre Xavier Bertrand, rayonnait de plaisir. Une des propositions faîte par le rapport du député de Haute Saone Joyandet  sur lequel elle a travaillé avec lui, a été repris par le président de la République lors du sommet social : O% de charge pour l’embauche de jeunes de -25 ans dans les TPE de moins de 10 employés.  

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES NOUS PARLE DE MICHEL DEBRE A L’OCCASION DU CENTENAIRE DE SA NAISSANCE

    Isabelle Debré participera le Dimanche 15 Janvier 2012 à la célébration du centenaire de la naissance de Michel Debré pére de la constitution de 1958 et premier 1er ministre de la Véme République et du Général de Gaulle, en présence de toute la famille Debré au grand complet avec le Président de la République Nicolas Sarkozy.  Le Blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Isabelle Debré sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves pour nous parler de Michel Debré qu’elle a cotoyé de très prés et dont les médias devraient beaucoup parler ces prochains jours. A un moment, où les gaullistes viennent de perdre de l’un des leurs, Pierre Lefranc, à 90 ans, « le résistant gaulliste, intraitable qui défendait la vraie croix de Lorraine contre ceux qui en prenait à leur aise avec l’héritage, de Georges Pompidou à Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy »

     

    Vanves Au Quotidien - Quels souvenirs gardez-vous du Michel Debré, l’homme privé, que vous avez souvent reçu à Vanves, au sein de sa famille ?

    Isabelle Debré : « Mon beau-père était un homme chaleureux, discret mais très attentif, sensible et attentionné.

     

    VAQ - Etait-il si différent de l’homme public ?

    I.D. : « Sur le fond non, dans la forme oui. Lorsque vous êtes un homme ou une femme publique vous êtes obligé de vous protéger et peut être de vous créer une sorte de carapace.

    Il paraissait donc plus dur, plus intransigeant, naturellement, qu’il ne l’était en famille, même si l’éducation qu’il a donnée à ses enfants a toujours été guidée par l’obsession du service de la France, du dévouement aux autres avec un sens aigu de l’éthique et du respect.

     

    VAQ - Comment vous a-t-il marqué dans le privé ?

    I.D. : « J’ai en effet eu la chance de partager de longs moments avec mes beaux-parents, en particulier les mois d’août en Bretagne, et j’avais pour eux une très profonde affection. Sur le plan professionnel, lorsque Didier Morin m’a demandé de m’engager dans la vie politique, les deux premières personnes que j’ai informées sont mon mari et mon beau-père. Tous deux m’ont encouragée et je n’aurais jamais accepté sans leurs consentements respectifs. Sur le plan personnel les longues discussions que j’ai pu avoir avec ma belle-mère et mon beau-père sur la vie, la religion, la guerre, la France sont, j’en suis consciente, une chance et une richesse extraordinaire. C’est l’exemple de  mon beau-père, ajouté à l’éducation reçue dans mon enfance, qui m’a profondément inculqué l’intransigeance quand il s’agit de la France, et l’absence de compromis lorsqu’il s’agit de l’honnêteté.

      

    VAQ - Que pouvez-vous dire de l’homme public aux jeunes générations (de gaullistes et non gaullistes) qui ne l’ont pas connu ?

    I.D. : « Que Michel Debré était un très grand serviteur de l’Etat, faisant toujours passer l’intérêt de la France et des Français avant son propre intérêt. Un homme de conviction, fidèle, intransigeant quand il s’agissait de l’essentiel. Il voulait servir et non se servir !

     

    VAQ - Qu’est-ce qu’il faut retenir de cet homme entre Michou la Colère et le Père de la Constitution de la Véme ?

    I.D. : « Comme je vous l’ai dit, il pouvait être très offensif quand il s’agissait de l’essentiel.  Lorsque le Général de Gaulle lui demande de rédiger la constitution de la 5ème république il se met au travail. Norme juridique suprême du pays, c'est l'une des Constitutions les plus stables qu'ait connues la France. Elle est toujours celle qui régit l’organisation des pouvoirs publics aujourd’hui. Alors que ses détracteurs prétendaient qu’elle avait été construite pour le seul Général de Gaulle, elle a fait, au fil des années preuve de ses qualités et de ses capacités à régir de façon efficace la vie politique française, même en période de cohabitation.

     

    VAQ - Que vous inspire cette coïncidence de la célébration du centenaire de la naissance de Michel Debré et de la disparition du gardien de la flamme gaulliste en la personne de Pierre Lefranc, fondateur de la Fondation Charles de Gaulle ?

    I.D. : « Deux grands résistants, serviteurs de la France, vont se retrouver dans l’Histoire. Ils ont longtemps combattu ensemble, associés dans la fidélité aux idées et à la personne du Général de Gaulle. Je voudrai souligner que Pierre Lefranc avait 18 ans lorsqu’il organisait, sur les Champs Elysées, la manifestation des étudiants le 11 novembre 1940. Michel Debré approchait de la trentaine lorsqu’il s’engageait dans la résistance. Quel exemple pour les jeunes d’aujourd’hui que le courage intellectuel et physique dont ont fait preuve ces deux hommes, restés constamment fidèles au choix de leur jeunesse. Je voudrais associer à l’hommage qui leur est rendu, leurs familles, qui ont su traverser avec eux ces épreuves avec courage et dignité.

     

    VAQ - Que va-t-il se passer Dimanche prochain à Amboise ?

    I.D. : « Le président de la République souhaite venir déposer une gerbe sur la tombe de mes beaux-parents et prononcer un discours afin de rendre hommage à Michel Debré, le résistant, l’homme politique, le citoyen amoureux de son pays.