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politique - Page 158

  • LE CONGRES DES MAIRES DE FRANCE AUX PORTES DE VANVES AVEC BERNARD GAUDUCHEAU ET MAXIME GAGLIARDI

    Au moins 2 vanvéens  - Bernard  Gauducheau et Maxime Gagliardi - sur 7000 maires et élus locaux devraient participer au 94éme Congrès des maires et des présidents de communautés qui ouvre ses portes ce matin, et aura pour thème central: « Le maire, l’intérêt général et le citoyen »…et les présidentielles.   La réussite scolaire, le paysage intercommunal de demain et la capacité d’investissement des collectivités seront au cœur des débats de ces 3 jours ouverts officiellement cet après midi  par le premier ministre François Fillon

     

    Bernard Gauducheau devrait participer à cette séance inaugurale avec beaucoup de collégues altoséquanais, presque voisins, comme Jean Pierre Schosteck (UMP), 1er Vice Président de l’AMF, maire de Châtillon,  Philipe Laurent (NC) et Pascal Buchet (PS), maires respectivement de Sceaux et de Fontenay aux Roses qui animeront le débat sur les finances locales Mercredi après midi auquel il assistera. Maxime Gagliardi, maire adjoint aux sports sera présent aux salons des collectivités locales pendant ses trois jours, au stand de la SAUR mais aussi au stand de l’ANDES (Association Nationales des élus chargés du sport) qui devrait justement recevoir David Douillet, au lendemain de sa venue à Vanves.

     

    L’ambiance est aux présidentielles comme ils s’en apercevront. Tout d’abord parce que Bernard Gauducheau comme l’ensemble de ses collégues devra voter pour le renouvelement du mandat du président et du bureau de l’AMF qui fait, bien sûr, l’objet de polémiques. Le candidat socialiste, André Laignel, Secrétaire Général de l’AMF, reproche à Nicolas Sarkozy de recevoir à l’Elysée les membres des instances nationales et départementales, Mercredi en fin d’après midi et de vouloir interférer dans l'élection du président de l’AMF, car cette réception se déroulera entre les deux tours du scrutin interne. Jacques Pélissard (UMP) président de l’AMF candidat à un nouveau mandat a réfuté bien sûr une telle idée : « Cette réception est une marque de considération républicaine vis-à-vis des élus, de toutes tendances politiques, qui se consacrent avec dévouement et détermination au service de la collectivité ».

     

    Ainsi l’élection du Président de l’AMF est devenu un enjeu politique, pas simplement à cause des Présidentielles, mais tout simplement parce qu’avec le basculement à gauche du Sénat, les socialistes espèrent faire tomber à gauche l’AMF, après les associations des Régions de France (ARF) et des Départements de France (AMD) : « Le PS se sert du Sénat comme tribune pour faire battre Pélissard. On va faire tout ce qu’il faut pour qu’il ne soit pas battu » assurait Patrick Ollier ministre-maire de Rueil qui sera bien sûr présent à ce Congrés. Ensuite parce que Marine Le Pen (FN) a annoncée sa présence au Congrés aujourd’hui dans le but de relancer sa campagne de  parrainage, car elle s’inquiéte de  ne pas obtenir les 500 signatures d'élus indispensables pour briguer la fonction suprême.

     

    A côté de ces enjeux politiques, ce congrés intervient à un moment où  « Les maires sont vraiment partagés entre leurs inquiétudes légitimes et leur devoir de tenir la barre, d’être à la tête comme tous les dirigeants politiques, d’avoir les yeux fixés plus vers l’avenir que pleurer sur les difficultés inhérentes à la situation actuelle » comme l’explique Michel Teulet qui préside l’association des 1271 maires franciliens (AMIF). « Les maires reflètent un peu le climat psychologique de notre société qui est fait à la fois d’une certaine inquiétude face aux problèmes financiers et économiques. Les difficultés d’un certain nombre de banques ont rejailli sur les prêts des collectivités territoriales révélant cette inquiétude pour l’avenir en ce qui concerne leurs ressources. Et les maires sont bien conscients que s’il n’y a pas de leur part une volonté d’affirmer un certain espoir dans l’avenir, la situation peut devenir difficile ».

     

    Il ne cache pas qu’ils vivent mal le fait d’être montré du doigt par le gouvernement…pour leurs dépenses excessives : « Lorsqu’on lit les rapports de la Cour des Comptes, nous avons des situations très diverses, avec des maires qui sont particulièrement précautionneux des deniers publics, qui pèsent à l’euro prés leurs dépenses, et des maires, peut être parce qu’ils sont à la tête de collectivités plus faciles à gérer sur le plan financier, qui n’hésitent pas à entreprendre des dépenses que certains peuvent qualifier d’excessives. Cela étant, il est vrai que les intercommunalités dont l’objectif était de faire des économies d’échelle, se sont parfois traduite par des dépenses qui se sont ajoutés à des dépenses nouvelles qui n’ont pas été compensées par des économies dans les communes membres de ces « intercos ». Là, il y a sans doute un péché de jeunesse ! Mais il est vrai que les intercommunalités ont commencé à vivre alors que la situation économique était encore raisonnable et que les perspectives de développement économique et des ressources étaient ouvertes. Aujourd’hui, chacun sait qu’il en est autrement ».

  • LA CRISE AU CENTRE DES DEBATS POLITIQUES A VANVES : Les écologistes proposent des remédes radicaux…sans y croire !

    C’était au tour des Verts mardi soir au Bistroquet de parler de la crise et surtout du contre budget d’Eva Joly pour 2012  « un new deal écologique et social » dans le cadre de leur café politique mensuel sur le théme général  « comment s’en sortir ? » : « La conversion écologique de l'économie » après « comment sortir du nucléaire » et avant  « comment sortir de la Véme Répubblique », « des systémes et agences de notation »…comme l’a indiqué Marc Lipinski, conseiller régional EELV qui accueillait Eva Sas, experte auprès des comités d’entreprises et chargée du programme économique et social d’EELV pour les présidentielles

      

    Ce théme a fait moins recette que le nucléaire alors que « cette crise que nous connaissons dure depuis la chute de la banque Lhemans Brothers et va durer » à l’entendre. « C’est une crise de la dérégulation, de la finance, des inégalités, de l’écologie avec l’augmentation (erratique) des matières premières, budgétaire dû au dogme anti impôt » a-t-elle déclaré en expliquant pourquoi le Verts ne croient pas au retour de la croissance, d’autant plus que « les entreprises ne vont pas se remettre à investir et les consommateurs vont épargner…La croissance faible, voir molle va durer ». Pour elle (et les verts) « on ne peut pas s’en sortir avec le même modèle ! »…. « Il faut affronter la crise budgétaire par exemple, en augmentant la fiscalité, car le déficit et l’endettement sont anti social ». Et de parler de 100 Milliards de pertes fiscales depuis 2000, grâce aux cadeaux fiscaux avec la réforme du barême de l’impôt sur le revenu, le crédit-impôt-recherche « qui est une niche fiscale accordée aux entreprises », la baisse de la TVA (dans la restauration)… « sur lesquelles il faudra revenir ». A ses yeux « la conjonction des politiques de réduction fiscales fait peser le danger d’une récession ».

     

    Elle a alors abordé les solutions proposées par les écologistes qui apparaissent drastiques et reposent principalement sur une réforme profonde de la fiscalité, en appelant carrément à une augmentation des recettes fiscales, à une taxation du revenu capital, de l’héritage « au maximun »,  à un impôt plancher  sur les bénéfices pour les grands entreprises, à une réorientation des dépenses de l’Etat afin de répondre à l’objectif de la conversion écologique de l’économie. Elles reposent aussi sur les marges de manœuvres fiscales afin de lancer une politique énergétique globale avec des mesures importantes : Rénovation thermique des bâtiments, réorientation de la politique des transports, imposition de ritères carbones dans les marchés publics, développement des emplois verts « car les politiques environementales créent de l’emploi ». Sans rentrer dans le détail des mesures prévues pour les entreprises dans leur programme pour les présidentielles et dont elle longuement parlé.

     

    Heureusement, dans l’assistance, il y avait quelques éclogistes réalistes : « On ne passera pas au pouvoir avec une telle politique ! Les français ne pourront pas accepter cela » s’est exclamé Pierre Toulouse.  « C’est poser la question comment convaincre les gens ?  Comment vend on cette politique ? On est coincé dans un systéme complexe où la politique radicale que l’on propose est impossible à mettre en oeuvre » a reconnu Marc Lipinski. « On a vraiment l’impression de ne voir que par la question « qui va payer la dette ? ». Mais comment met ont plus de justice dans le traitement de la crise pour s’en sortir » a demandé un participant. Alors qu’un autre faisait état d’un sondage (sérieux) qui faisait apparaître que les français n’ont pas envie de se priver à Noël. « Mais c’est compréhensible. Noël, la famile, la bouffe, c’est ce qui reste quand on déprime ! »

  • LA CRISE AU CENTRE DES DEBATS POLITIQUES A VANVES : Au Nouveau Centre, Jean Marie Cavada (NC) parle de « virage tectonique » pour l’Europe

    Avec la conférence débat sur « L’Europe face à la crise financière et internationale » animé JM Cavada, député Européen, lundi soir dans une salle Panopée très remplie,  le NC de Vanves a été le premier à aborder ce théme tout à fait d’actualité au lendemain du G20. Avec un ex-grand journaliste « pédagogique » qui est actuellement très sollicité par le Mouvement Européen pour présider à ces destinées comme il l’a indiqué en racontant l’insistance (amicale) de Valérie Mathey pour que l’antenne vanvéenne de ce mouvement qu’elle a présidée, remplacée par son époux,  soit associée à cette soirée, lorsqu’il était présent à l’inauguration de Cabourg  - « une magnifique réalisation » selon ses dires - le 15 Octobre dernier. Le maire comme ses collégues altoséquanais dans une partie de l’éditorial de leurs revues municipales en font état : « On ressent un certain malaise autour de nous, une véritable inquiétude »… « pour l’instant paisible »… « mais qui peut nous réserver des surprises ! » a-t-il expliqué lundi soir.

     

    Pour sa 3éme participation à une réunion publique organisée par le NC de Vanves, Jean Marie Cavada a donc abordé le théme de la crise financière la comparant à un « virage tectonique » : « On parle de la crise de la Gréce (1,3 % du PNB de l’Europe). Mais il ne s’agit pas que de cela ! Car la crise ne fait que commencer ! » a t-il expliqué en la comparant à celle des années 30 : « On n’y est pas loin ! ». En rappelant les différentes étapes : crise financière, puis économique – « on y est ! » - sociale puis politique « avec l’arrivée aux portes du pouvoir des extrémistes… qui joue sur la crainte de l’immigration et le sentiment que l’Union Européenne n’est pas conduite » a-t-il rappelé sans faire malheureusement référence à ce documentaire très réussie regardé par 6,2 Millions de français, « Holocauste Hitler »,  qui explique très bien sa montée en jouant sur la revanche de 14-18, et la crise de 1929, en visant les coupables aux yeux d'Hitler : les juifs (les immigrés aujourd'hui). « Cette crise a fait sa première victime systémique : le gouvernement Grec ! ».

     

    Il a très bien défendu le fédéralisme européen devant un public attentif et acquis à cette idée,  qui permettra « d’éviter que la souveraineté européen passe sous les fauches caudines des spéculateurs » grâce « une autorité fédérale économique et financière » en se référant aux USA mais sans utiliser finalement le terme de Secrétaire d’Etat au trésor, et sans dire que la grande erreur de VGE et d’Helmut Schmid avait été justement de ne pas avoir créer un tel poste lorsqu’ils avaient lancé cette idée de monnaie unique, comme le pensent beaucoup d’économistes et d’universitaires.

    Alors bien sûr, il a expliqué « qu’il semble que l’on se dirige vers une voie qui n’est pas suffisante : maitriser les déficits ! Tailler dans les dépenses publiques ! » en donnant l’exemple de ces 58 000 agents de l’Education Nationale qui n’enseignent pas. Lors de la décentralisation des lycées aux Régions, beaucoup d’élus se sont toujours interrogés pour savoir ce qu’étaient devenus les fonctionnaires qui s’en occupaient au ministre de l’Education Nationale. Ils sont restés sans réponse depuis 1986 ! « On voit bien que l’on va vers une austérité qui consiste à couper dans les dépenses » a-t-il ajouté.

     

    Il a répondu ensuite à toute une série de questions dont certaines avaient été bien préparées par les militants et sympathisants du Nouveau centre ou du Mouvement Européen dont certains étaient reconnus par JM Cavada, mais qui reflétent bien l’état d’esprit des français   : « Comment peut on laisser guider notre économie par plusieurs agences de notation ? »,  « Quelle Europe Fédérale ? Car  Il faut rentrer dans le lard ! On n’a pas le choix ! » - « Le fédéraliosme, c’est ce que les Etats ne peuvent pas faire tout seuil » a-t-il répondu – « Comment mettre en place une gouvernance économique sans légitimité démocratique ? »,  « Est-ce qu’il faut maintenir cette Europe à 27 ou imaginer une Europe à quelques Etats ? » ; « Comment revenir en arrière ? » – « L’élargissement a été trop rapide. Ces pays n’étaient pas prêts. Mais nous étions au lendemain de la chute du mur. Ils ont dit vouloir venir avec nous ! Les européens n’ont pas pu refuser. Et ils les ont intégré » a-t-il expliqué comme beaucoup d’autres qui reconnaissent que cela a été fait sous la pression politique « car le but était de les faire rentrer dans la démocratie, dans une économie de marché » comme l’expliquait récemment Didier Reynders, ministre des finances Belges – « Est-ce que vous croyez à l’homme providentiel pour l’Europe ? » …Et il a conclu en insistant sur le fait que « ces difficultés sont d’une grande gravité ! Il y a des risques d’affrontements et de heurs ! »

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