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politique - Page 154

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LENDEMAINS DE 2éme TOUR

    Rappelons que dans la 10 éme circonscription qu’André Santini (NC/UMP) a fait  22 302 voix (53,37%) et Lucile Schmid (EELV/PS) : 19 486 (46,63%). A   Vanves  Lucile Schmid (EELV/PS) avecc  5855 voix  (53,81%) est arrivé devant André Santini (NC/UMP) avec  5026 voix (46,19%). Par contre à Issy les Moulineaux, André Santini (UMP/NC) a fait 13 936 voix (58,03%) et Lucile Schmid 10 080 (41,07%).  

     

    Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, Françoise Saimpert se sont retrouvés dimanche soir à la soirée électorale du Conseil Général avec beaucoup d’élus et de militants UMP et NC. Mais sans André Santini qui a préféré rester à Issy les Moulineaux pour fêter sa victoire avec ses amis et collaborateurs, et ménager sa santé.   « André Santini a fait un meilleur score que ne l’a fait Nicolas Sarkozy. Il va falloir travailler encore, mais cela n’a rien à voir avec une élection municipale ! Comme quoi l’implantation cela compte ! » réagissait Isabelle Debré (UMP) sénateur des Hauts de Seine (et de Vanves)  devant les tableaux affichant les résultats de la 10éme circonscription. Bernard Gauducheau (NC), maire de Vanves,  s’attendait à ce résultat à Vanves. « Et je l’avais pratiquement prévu ! A Issy les Moulineaux, André Santini a bénéficié de la division de la gauche ». Pascal Buchet, Secrétaire fédéral du PS 92 avait une autre explication : « Dans la 10éme, nous voyons qu’il y a des personnalités qui s’érodent année après année, mais qui résiste encore un peu ! Ce sera pour la prochaine fois » confiait il à quelques journalistes. 

      

    André Gattolin, sénateur EELV des Hauts de Seine,  regrettait de ne pas avoir son « alter ego » à l’Assemblée Nationale, comme il l’avait dit lors de sa participation aux réunions publiques des candidats EELV et notamment à Issy les Moulineaux avec Daniel Cohn Bendit : « Lucile Schmid est une vraie amie de 30 ans. Lorsqu’elle a quittée le PS, c’est moi qui l’ait invité à rejoindre EELV voilà deux ans. Elle avait toutes les compétences pour faire un bon député. Mais il y a un travail d’implantation qui est la force d’André Santini, et une certaine réussite de sa ville, même s’il y a des orientations, en tant qu’écologiste, qui ne me satisfont pas. Ce n’est pas un maire catastrophique, loin s’en faut. Mais les fonctions d’un maire de grande ville et celles d’un député actif sont incompatibles » confiait il à l’auteur de ce blog.   

     

    « Lorsque je vois les scores que fait André Santini à Issy les Moulineaux, le non-cumul n’est pas entré dans les moeurs ! C’est un peu décevant » réagissait de son côté, Lucile Schmid (EELV).  « A Vanves le résultat est excellent, ainsi qu’à Meudon et à Boulogne où on est en tête. Mais il y a un problème de participation très important comme au niveau national. Il est clair qu’à Issy les Moulineaux, cela a été une super élection municipale.  Comme c’est un maire omniprésent, André Santini a réussi quelque part, à faire dépendre toute autre mandat qu’il demande aux électeurs, le fait qu’il est maire d’Issy Les Moulineaux. Il n’en reste pas moins que ce n’était pas une élection municipale, mais il a gagné car il a municipalisé l’élection. Comme l’abstention était assez massive au niveau national, cela a renforcé l’effet municipal » expliquait elle  en parlant d’une « politique de réseau : Santini ayant fait 49% au 1er tour, il est assez clair que ceux qui ont voté pour François Hollande, ne se sont pas beaucoup déplacé Dimanche pour voter pour moi. L’issue du 1er tour à Issy les Moulineaux a entraîné une abstention de gauche et une mobilisation des réseaux municipaux ». Elle ajoute que « l’autre enseignement que je garde, c’est que Santini a fait campagne car il  s’est senti menacé ! Et nous avons réussi à donner un sentiment que c’était possible ! Quelque part, là où les électeurs sont plus libres, cela a fonctionné ! »

  • WEEK END SPORTIF REUSSI POUR LA SECTION BOULES LYONNAISES DE VANVES PAS TRES ELOIGNE DES PRESIDENTIELLES DE 2012 ET DE LA FECLAZ

    A croire que les boulistes de Vanves sont devenus sarkozystes ! Ils ont organisé leur traditionnel  échange du jumelage entre les sections boules lyonnaises de Vanves (Hts de Seine)  et d’Albens (Savoie) à la mi Février comme d’habitude depuis plus de 15 ans, ce week-end, entre le premier déplacement à Annecy et le premier grand discours du président candidat  Sarkozy à Marseille. 11 boulistes vanvéens ont ainsi participé du 17 au 19 Février au grand concours de Rumilly (Hte Savoie)  juste à côté d’Albens en étant logé chez des familles de boulistes de cette petite commune située sur la route qui relie Aix les Bains à Annecy, pas très loin de la Féclaz (à moins d’une heure de route) très connu des vanvéens et du chalet du Col de Sire.

     

    4 équipes doublettes avaient été mobilisées avec 3 accompagnateurs pour ce déplacement annuel qui a ses traditions depuis une quinzaine d’année. Départ en voiture du PMS André Roche le Vendredi à la mi-journée pour plus de 500 km d’autoroutes faites en 5/6H. Accueil dans le boulodrome d’Albens avec ses 8 jeux, pour un apéritif suivi d’un dîner au cours duquel une choucroute a été servie, plat éminement savoyard comme tout le monde sait. Mais très revigorant pour ce froid sec qui régnait alors. Evidemment, les albanais (gens d’Albens) ont plaisanté et « chambré » les vanvéens : « Vous arrivez trop tard ! C’est hier qu’il fallait être à Annecy ! ». D’autant plus que le président candidat s’est déplacé tout près de Rumilly et d’Albens, à la Formagerie Chabert, où certains d’entre eux s’étaient déplacés pour apercevoir Nicolas Sarkozy. « Je lui ai serré la main ! Il nous a dit que « la Savoie c’est la meilleure ! On va essayer de passer ! » racontait aux boulistes,  Claude qui l’aime bien.

     

    Tout à côté, Joel qui l’aime pas du tout, mais qui s’est quand même déplacé pour le voir à la fromagerie, pestait : « Il a promis plus de travail, plus de salaire. Et si on fait le calcul, le pouvoir d’achat a baissé de 11% en 5 ans. Alors que les actionnaires avec le CAC 40,  c’est +40% de dividende » tentait il d’expliquer alors que Claude le coupait : « Et les autres ils ont fait quoi ? ». Un troisiéme bouliste albanais expliquait alors que « cela transparait dans les clubs de Boules (d’Albens et de la Région), car les jeunes ont d’autres préoccupations que jouer aux boules. Ils pensent à manger. Et ce n’est pas le cas avec les boules. Il y a de moins en moins de licenciés. Et à la sortie de l’usine, on ne se retrouve plus à boire le coup au bar !». Murielle qui était à la fromagerie aussi, l’a trouvé « petit et arrogant »… « parce qu’il nous a regardé de travers en arrivant chez Chabert. J’aurais voulu discuter 30 s avec lui » regrette-t-elle

     

    La politique était bien loin des préoccupations des boulistes vanvéens lorsqu’ils ont commencé à jour dés samedi matin dans le tout nouveau boulodrome de Rumilly. Le Dauphiné du 18 Février titrait : « Tous à la neige » alors que pour les boulistes c’était « tous à la boule ». Et pour la Savoie, c’était « Samedi noir » avec la transhumance dans les stations d’hiver. La première journée ne s’est pas trop mal passée, les 4 équipes de Vanves passant le 1er tour pour la première fois, sachant qu’il y avait 4 à 5 ex-champions de France dans les 64 équipes engagés. Deux se sélectionnaient en 8éme de finale, l’une dénommée « Coca et Cola »  facilement, la seconde « grande gueule » plus difficilement avec tout de même parmi elle un ex-champion de France cadet dénommé « Bijou ».

     

    Le lendemain, la première (Joël Bertin et Benoït Bacon) gagnait jusqu’à la demi finale comprise, mais devait partir pour rejoindre Vanves sans jouer la finale, et la seconde (Sylvain Jaunais et Christophe Cothias) perdait en demi-finale avec les honneurs. Ainsi la prestation des 4 équipes du Stade de Vanves était très positive pour Dominique Billat président de la Section Boules Lonnaises de Vanves et à l’origine de cet échange qui permet aux boulistes vanvéens de se frotter aux grandes équipes du Sud de la France. D’ailleurs quelques champions d’Aix lesBains avaient participé au Challenge de la Ville de Vanves en Septembre dernier et au moins une équipe de Rumilly pourrait participer au Challenge Jaunas du 1er Avril prochain. Tout cela pour monter que le stade de Vanves et les week-end sportifs ne se résument pas seulement au basket, au hand et au football.  

  • VANVES ET LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES : UN FRONT DE GAUCHE QUI RONRONNE DANS SES NEURONES REVOLUTIONNAIRES

    « Chacun a pris la parole ! Tout le monde s’est écouté et après ? » a demandé l’un des participants à la réunion du Front de Gauche (FdeG) hier soir à l’école Max Fourestier. Plus d’une quarantaine de militants, sympathisants, de curieux s’étaient déplacés pour écouter Manser Naouri (syndicaliste, économiste) et Catherine Jouanneau, secrétaire nationale du Parti de Gauche) sur le théme « La dette : un pretexte pour détruire les services publics ». Bastien Lachaud animait cette réunion  à laquelle participait Lysiane Alezard, candidat du FdeG dans la 10 éme circonscription dont il est le suppléant, et Claudine Charfe, conseillère municipale à Vanves.

     

    Occasion d’annoncer que le FdeG est mobilisé sur le terrain vanvéens pour cette présidentielle  avec une réunion chaque premier Lundi du mois à l’espace Tuileries, des soirées citoyennes comme celle-ci, des écoutes collectives des discours de Jean Luc Mélenchon puisqu’ils seront diffusés sur Internet dorénavant, et pour commencer,  une distribution de tracts samedi prochain, 28 Janvier, sur le marché et devant la Poste. « Le moyen de briser le silence des médias, c’est notre travail » a déclaré Bastien Lachaud. « Et distribuer des tracts, c’est parler aux gens » a ajouuté une participante à cette réunion.  Ses militants et sympathisants sont manifestement pas du tout satisfait du traitement par les médias de leur candidat qui pourtant créve les écrans TV. Pas un jour sans déclarations, ni reportages, sans compter France 2 voilà prés d’une quinzaine de jours. Mais ils n’ont pas aimés l’image  - « orchestrée par les médias » - montrant Jean Luc Mélénchon et Marine Le Pen au Parlement Européen, ni les reportages du Petit Journal de Yann Barthés.

     

    Ils étaient loin, dans certaines interventions du théme de la soirée « cette dette, pretexte pour détruire le service public ! », « cette dette qui est la dernière invention pour nous faire avaler la pilule », et « la volonté du Front de Gauche de remettre le service public au cœur de l’Etat ». Surtout lorsque l’un des participants a commencé à aborder la question de « la manipulation de l’information concernant les principaux candidats (Sarkozy, Hollande, Bayrou) en ignorant les petits comme Mélenchon. Comment peut on stopper cette fausse communication ? ». Un  autre  a expliqué qu’ils devraient « arrêter de pleurnicher puisque François Hollande reprend même leur théme en ayant notamment déclaré que « son principal ennemi, c’était les finances ! » auquel a répondu Bastien Lachaud : « Si l’ennemi de F.Hollande est la finance, cela ne l’empêche pas de participer du diner du « Siécle » (un clib politique très sélect), sans parler des amis de Nicolasx Sarkozy ! Et nous, on sait où les trouver pour leur prendre leur argent. Notre objectif est d’abattre cette oligarchie ! ».

     

    Pourtant certains ont réagis moins violemment comme Catherine Jouanneau : « On est plutôt content ! Et on dit que c’est très bien ! Sauf lorsque F.Hollande veut faire supporter par les impôts locaux des missions de service public de l’Etat » en citant bien sûr la santé « où on a vu qu’il y avait contradiction sur le financement de la sécurité sociale entre le Fdeg et le PS ». Et en  invitant à « placer les candidats devant leurs contradictions ! ». Un jeune a constaté que « depuis le début de la campagne, F.Hollande fait une campagne social-démocrate. C’est une posture idéologique ! Il y a une opposition radicale entre Fdeg et PS, surtout avec ce que l’on voit en Europe. Et si jamais, F. Hollande l’emporte, il ira vers les centristes et les éclogistes ». Auquel a répondu un autre en déclarant « la Gauche ne peut pas être majoritaire sans se rassembler ! Le vote utile est mélechon…pour éviter au PS d’être social démocrate. Plus nos idées seront présentes, et plus on rendra le PS plus révolutionnaire, avec cette partie de la gauche qui refuse le capîtalisme ».  Enfin Lysiane Azélard a déclarée « le discours de F.Hollande refléte l’opinion publique. Le fait que JL Mélenchon se soit adressé directement aux socialistes (à Nantes ?) me semble intéressant. Ce qui fera la différence, c’est  la rupture que F.Hollande accepterait sur le plan européen » en constatant « qu’il ne s’est pas prononcé sur la régle d’or. On a 3 mois de campagne pour montrer quelle est la différence ».

     

    Ils ont bien évidemment parlé des sondages « qui ignorent que  Jean Luc Mélenchon  existe», et de la saisine du Conseil Constitutionnel par le FdeG, de la VIéme République avec la suppression du Président de la République élu au suffrage universel et l’instauration d’un régime parlementaire, de l’Europe qui a une grande responsabilité dans cette crise en posant la question du rôle de la BCE… Alors que les invités ramaient un petit peu pour revenir sur le théme de la dette et du service public. « On voit bien qu’ils vont tout faire pour qu’on ne prenne pas la parole. Ce qu’on fait ce soir est important pour convaincre les gens qu’il y a du possible…qui se traduit dans le vote ».