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politique - Page 153

  • RENCONTRE A VANVES ENTRE LAURENT WAUQUIEZ EX-MINISTRE DE SARKOZY CHARGE DES UNIVERSITES ET DES MILITANTS UMP

    Isabelle Debré, sénateur desHauts de Seine et 1ére maire adjoint de Vanves,  a réuni au Relais de Vanvres, jeudi dernier plus d’une vingtaine de militants UMP pour rencontrer Laurent Wauquiez, ex-ministre de Nicolas Sarkozy qui s’était prononcé dans une interview au Figaro pour François Fillon, qui souhaitait questionner, échanger avec eux… sur les eléctions présuidentielles, législatives, le devenir de l’UMP avec son congrés prévu à l’automne. Une discussion à baton rompue pendant plus d’une heure, Laurent Wauquiez prenant peu la parole, suscitant les réactions et les interrogations.

     

    « Lorsque Isabelle Debré parle de ses militants, c’est quelque chose !» a-t-il attaqué d’emblée. « J’ai besoin d’entendre nos militants, ce que vous avez ressenti, comment vous vivez l’évolution du parti, que ce que vous attendez du Congrés de Novembre » leur a-t-il dit en les invitant à s’exprrimer librement. Extraits : « On a senti Nicolas tout seul ! Comme si on avait perdu d’avance ! », « Qu’est-ce qu’a fait Nicolas Sarkozy pour susciter tant de haine ? », « La campagne n’a jamais démarrée », « les tracts étaient écrits trop petit »…

    Beaucoup ont critiqué la « décomposition de l’UMP », la « bataille des chefs », « cela fait culte de la personnalité cette lutte de clan »  et « ne comprennent pas cet ostracisme vis-à-vis du FN ».  Laurent Wauquiez a constaté que « tous ceux qui ont fait des clins d’œil au FN, ont perdus. Et je n’ai pas cherché à en faire en parlant de sécurité, de nos valeurs, de notre identité », ajoutant : « Il ne faut ni diaboliser le FN, ni dire qu’on a les mêmes valeurs. Il ne fait pas adopter ses discours, ses soluitions. Nous devons élaborer nos propres thématiques qui peuvent rassembler le centre et la droite »

     

    « L’UMP est  le rassemblement de différents courants ! Il ne faut pas le perdre de vue ! Cela devient trrop  clanique ! C’est quoi l’UMP aujourd’hui » demandent d’autres militants : « Les gens sont dans un espace de confusion ! Ils sont plus sur le projet que sur les hommes ». Laurent Wauquiez revient sur le droit d’inventaire et sur la façon de gérer cette élection de Novembre et éviter la guerre d’égos !  « C’est nul !  C’est horrible ce droit d’inventaire. Il fallait démissionner si on n’était pas d’accord »,  « Copé/Fillon, ce n’est pas  le problème. C’est d’une autre figure qu’il faut !  Un gaulliste ! », « On a besoin d’un président de mouvement ». La plupart parle de consultation, d’expression, comme au PS avec les primaires : « on n’a jamais connu ce moment où le parti va à l’écoute des militants », « on a plus d’adhérents et moins de militants ». Enfin beaucoup ont critiqué les parachutages : « Tous ceux qui ont été parachutés chez nous (dans le 92) ont été contré par des dissidences locales. Et ils ont perdus ». C’était sa troisiéme réunion avec des militants, accompagné par son assistante parlementaire, qui s’est terminé par une séance photos devant la fontaine de la place du VAL et des échanges avec un élu PS (JC Le Goff)  qui revenait du Conseil communautaire (GPSO).

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES MOBILISE 85 SENATEURS DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE

    85 sénateurs ont signé la proposition de loi déposée par Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine – ce qui est rare pour être noté - visant à autoriser le cumul de l’allocation de solidarité aux personnes âgées avec des revenus professionnels. Elle a voulu, à travers cette proposition de loi, essayer d’aller plus loin dans la lutte contre la pauvreté, notamment celle des personnes âgées qui touche  8,1 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté,  soit 13,5% de la population.

     

    « Le revenu minimum garanti, c'est-à-dire le total des ressources procurées par la pension de retraite éventuellement complétée par l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ex-minimum vieillesse) s’élève à 777,16 euros pour une personne seule et à 1206,59 euros pour un couple. Le problème de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est qu’elle a un caractère différentiel, c'est-à-dire que si des revenus ultérieurs viennent s’ajouter au minimum garanti, l’allocation est diminuée de montant de ces revenus ultérieurs. Ce qui maintient les bénéficiaires de l’ASPA structurellement sous le seuil de pauvreté. Mon idée est de neutraliser le caractère différentiel de l’ASPA de telle sorte qu’une personne retraitée touchant le minimum garanti et décidant de reprendre une activité rémunérée puisse cumuler ses nouveaux revenus avec l’ASPA sans diminution simultanée jusqu’à 1,2 Smic » explique Isabelle Debré dont l’un des objectifs qui est toujours au cœur de l’action politique, est de « protéger les plus fragiles de nos concitoyens ».

     

    « Des avancées importantes ont été obtenues concernant la réduction de la précarité grâce à la revalorsation de 25% du minimum vieillesse et de l’allocation aux adultes handicapés. Le revenu de solidarité active a, quant à lui, permis de sortir 150 000 personnes de la pauvreté. Par ailleurs, grâce à l’élargissement de l’accès à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, le nombre de bénéficiaires, personnes dont les ressources sont faibles mais légérement supérieures au plafond ouvrant droit à la couverture maladue universelle (CMU) a augmenté de plus de 50%. Enfin, la protection des ménages modestes passe aussi par une facilité d’acès aux logements du parc locatif social : En 5 ans, ce sont près de 600 000 logements sociaux qui ont été construits, traduction d’uine politique particulièrementy volontatiste dans ce domaine. Si le taux de pauvreté semble aujourd’hui stabilisé, il nous faut cependat imagner des solutions nouvelles qui permettront à nos concitoyens les plus modestes de recouvrer plus de pouvoir d’achat » explique t-elle dans l’exposé des motifs de cette proposition de loi. « Une des solutions susceptibles de réduire plus encore le taux de pauvreté, serait d’introduire le cumul du minimum vieillesse avec les revenus professionnels tirès d’une reprise d’activité »

     

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LENDEMAINS DE SECOND TOUR (Suite et Fin) ET DEJA LES MUNICIPALES EN LIGNE DE MIRE

    Aux lendemains de ses élections législatives dans les Hauts de Seine, chacun est resté sur ses position : « Les socialistes nous avaient annoncés, avant les élections, que le PS prendrait 4 siéges à la droite. En réalité, il ne voulait pas nous dire qu’ils en prendraient déjà 2 au PC dés le 1er tour, qui se voit amputé des 2/3  de ses parlementaires. On est sans pitié avec les alliés ! A droite, nous avons perdu deux siéges…parce que nous n’avons pas toujours été suffisamment vigilant dans nos campagnes. Contrairement à ce que l’on a dit, il n’y a pas de tremblement de terre dans les Hauts de Seine » qui « subissent le courant politique qui s’est déployé sur l’ensemble de la France » a déclaré Patrick Devedjian (UMP), président du Conseil Général  qui veut jouer maintenant au patron de l’UMP 92,  en préconisant d’accepter « de se rassembler dans nos diversités. La droite est diverse, et de plus en plus. Nous devons l’accepter parce qu’elle correspond au corps électoral qui veut à côté de ses grandes forces, qu’il y ait place pour l’expression d’autres sensibilités. A l’UMP, nous n’avons pas été assez précautionneux de ce point de vue pour laisser s’exprimer davantage les autres sensibilités à côté de nous ! Je souhaite qu’à l’avenir dans ce département qui est tellement observé, jalousé, critiqué souvent même vilipendé, nous ayons la sagesse de nous rassembler en acceptant nos différences ». Pascal Buchet, secrétaire fédéral du PS 92 réagissait de son côté en expliquant que « Les socialistes qui n’avaient aucun député depuis 1993, en ont quatre (Alexis Bachelay, Julie Sommaruga, Sébastien Pietrasanta et Jean Marc Germain). C’est une victoire impressionnante des socialistes et une défaite toute aussi impressionnante de Sarkozy dans son fief. Au-delà des succés des socialistes, nous voyons à quel point dans de nombreuses circonscriptions, les écarts sont très faibles. C’est la sarkozie et sa ligne dure qui a été battu (Guéant, Pemezec, Aeschlimann) »

     

    Deux leçons ont été tiré du scrutin tant du côté  des gaullistes que des centristes à travers les réactions de nos édiles locaux ses derniers jours. JF Copé, secrétaire génaral de l’UMP,  lors de son déplacement à Levallois pour soutenir Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois,  avait déjà annoncé ce qu’il a déclaré sur les plateaux TV Dimanche : Lancer une grande campagne de mobilisation à la Rentrée.  Selon les derniers chiffres, le militantisme UMP est resté très fort dans les Hauts de Seine : 13 500 militants au 31 Mai 2012 (+41% par rapport à Mai 2011) et 15 à 16 000 prévus pour Juillet 2012. « Depuis le 6 Mai, nous enregistrons 1000 adhésions par jour au niveau national : l’UMP devrait compter 280 à 290 000 adhérents fin Juillet » indiquait Roger Karoutchi, sénateur et Secrétaire Départemental UMP. Mais ce n’est pas suffisant  comme il l’a bien expliqué ses derniers temps : « La formation unifiée créée en 2002 permet d’assurer la présence au sdecond tour, mais elle n’a pas les réserves nécessaires pour dépasser ses objectifs. Le vrai sujet maintenant, c’est de savoir s’il peut y avoir une grande famille centriste non intégrée à l’UMP organisée à nos côtés ».

     

    Dans le même temps, Chantal Brault, maire adjoint à Sceaux,  qui a été une responsable du Modem 92 et a pris ses distances avec François Bayrou lorsqu’il a pris fait et cause pour François Hollande, expliquait lors de la soirée électorale du Conseil Général dimanche : « Les cartes vont être rebattues, nous allons nous réorganiser, car nous ne pouvons pas continuer comme cela, car il y a un problème de gouvernance au Mouvement Démocrate. Si nous pouvons rassembler le centre, lui donner une visibilité dans ce département, re-constituer les troupes, les rassembler et peser dans le débat départemental et national, c’est mon espérance. Je sais que ce sera compliqué, un peu long. Mais il faut y arriver sans perdre son âme et son identité. Patrick Devedjian a dit « on se rassemble avec nos diversités ». Nous avons aussi des diversités. On essayera de les rassembler pour être une force qui  compte dans le département »... avec le NC, avec la Majorité Départementale (?) qui restent très discret sur ce point là      

     

     

    Enfin, ils ne  cachent pas que ses élections législatives annoncent les municipales : « Il y a des villes où on peut avoir une stratégie pour 2014. Et des villes où il y a besoin de rajeunir les équipes pour les garder ! » constatait, en autre, JJ Guillet président de l’UMP 92 et député de la 8éme circonscription (Meudon). Vanves est concerné bien sûr comme toutes les autres villes. André Santini (NC) insistait lundi soir lors d’une soirée UMP/NC de remerciements aux militants qui avaient participé à sa campagne, sur la nécessité de travailler  en union pour 2014, de parler du bilan (extraordinaire) de la municipalité de Vanves, de revoir certaines méthodes etc…. « On n’a plus la possiblité de faire des guerres d’égo, ni d’avoir d’état d’âmes » ajoutait Bernard Gauducheau (NC). « Je ne suis pas inquiet pour les municipale. Nous avons un bon bilan, une bonne équipe. Nous allons travailler ensemble. Et nous allons retrouser nos manches ! » expliquait Isabelle Debré (UMP). Histoire de poser le débat à droite : Une liste d’union ou deux listes pour ratisser large !      

     

    Du côté de l’opposition municipale, c’est encore l’inconnu, dans la mesure où il n’est pas sûr que Guy Janvier (PS) conduise la liste en 2014. Un nom circule sous le manteau, Nicolas Chaigneau  (PS) qui a été le directeur de campagne de Guy Janvier en 2008. La section PS a un nouveau secrétaire avec Antonio dos Santos depuis la démission de Fabian Estellano nommé en Province dans la Région du Chabichou. Enfin du côté des Verts, il en est de même à moins que Lucile Schmid  ne décide de prendre la tête des Verts en 2014 dans la foulée des élections législatives. Car tous ont bien remarqué que « Vanves fait partie des villes qui ont subis de plein fouet la progression de la gauche » à l’occasion de ses élections législatives. Socialistes et écologistes veulent en profiter alors qu’à droite ils se rassurent en expliquant « Il n’y a pas qu’à Vanves qu’on a voté à Gauche ». Quant à faire des prévisions, laissons cela à ces fameux commentateurs du dimanche soir et éditorialistes du Lundi matin qui font des plans sur la cométe.