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jean françois copé

  • L’UMP PREMIERE FORCE POLITIQUE DE VANVES SE RENFORCE

    Les 18 juin sont généralement l’occasion pour les gaullistes et les adhérents et sympathisants de se retrouver autour d’un verre mais là, pour cause de Coupe du monde  de Football, il n’en a rien été. Et pourtant, ils auraient pu, ne serait-ce que par rapport aux résultats des Européennes qui classe l’UMP comme première force politique de Vanves:20,75% pour l’UMP, 18,26% pour le PS, 16,72% pour l’UDI, 12,15% pour EELV, 10,24% pour le FN et 4,86% pour le FdeG/PC.

    De quoi faire regretter à certains d’entre eux de ne pas avoir été aux élections municipales sous leur propre couleur. Peut être que la face de Vanves en aurait été changée grâce  à cette vague bleue qui a emporté les socialistes « Force est de constater que depuis 2012, l’UMP peine à trouver la sérénité et la force de concentrer son énergie sur l’essentiel : l’avenir de notre pays. Pour autant, il ne convient pas de nous laisser tenter par le doute et le renoncement.Car les valeurs que nous défendons depuis de longues années restent porteuses d’espoir : elles finiront par supplanter ces stériles querelles de personnes qui, aujourd’hui, ne donnent pas à notre Mouvement l’image d’un parti au discours clair, et à la capacité de gouvernement  évidente, alors que la gauche se montre incapable de conduire le pays sur la voie de la réforme. Or, une des forces puissantes de l’UMP a toujours été la valeur et l’engagement de ses militants. Conservons-la, car le renouveau ne tirera son énergie et sa légitimité que de notre ancrage réel dans le Pays ».écrivait récemment Isabelle Debré aux militants pour  certains déboussolés, dégoûtés par la guerre des chefs, la démission de JF Copé, l’affaire Bygmalion…

    « Et notre circonscription en donne un excellent exemple puisque dans le contexte difficile que connait notre Mouvement à l’échelon national, il a enregistré un très bon résultat aux dernières élections, alors que le FN y restait quasi inexistant. C’est parce qu’au niveau local, nous sommes restés unis, loin des querelles nationales, enthousiastes, confiants dans nos convictions, que nous continuons à progresser et à travailler ensemble dans la sérénité et la solidarité » ajoutait elle. Heureusement les élus locaux UMP restent épargnés par ce jeu de massacre au  niveau national. Ils n’en pensent pas moins. Isabelle Debré a d’ailleurs réunit l’ensemble des élus UMP pour une journée de formation dimanche dernier avec au programme : un exposé de Bertrand Voisine sur le budget qu’il est difficile de maîtriser pour les nouveaux élus, un exercice pratique : prononcer un discours filmé,  avec lecture critique après le déjeuner au restaurant chinois d’Ernest Laval, suivi d’un nouvel exercice : lire l’appel du 18 Juin comme c’est le cas lors de cérémonie. Pas facile ont ils reconnu. Cette journée s’est terminée autour d’un verre avant le match France – Honduras.

  • ELECTIONS A L’UMP : VANVES ET ISSY SE PRONONCENT POUR FILLON à 57,76%

    489 militants et adhérents de l’UMP sur 989 inscrits sur la liste électorale de l’UMP dans la 10éme circonscription se sont déplacés à l'école Larmeroux entre 9H et 18H aujourd’hui pour voter à 57,76% (281 voix) pour François Fillon et  à 42,54% (208 voix) pour Jean François. Un résultat beaucoup moins serré que ne laisse présager les premiers résultats au niveau national donnés par les médias aux journaux TV de 20H.

     

    Les militants et adhérents qui devaient voter sur 6 motions, se prononcés en grande majorité pour La Droite Sociale (avec  L.Wauquiez) à 40, 85% (194 voix) soutenu par I.Debré, puis à 22,95% (109 voix) pour la droite forte (des Hortefeux’Boys Peltier et Didier), à 14,74% (70 voix) pour France Moderne et Humaniste (de JP Raffarin) soutenue par M.Gagliardi, La Boîte à Idées à 7,58%, Le Gaullisme voie d’Avenir pour la France à 6,95%, et la droite populaire à 4,54%.

     

    Preuve que l’électorat, même à droite, sur ces terres vanvéennes et isséennes est très social-démocrate ou chrétien. En tous les cas, Isabelle Debré, sénateur et délégué UMP pour la 10éme circonscription (Vanves-Issy) était très satisfaire de ces résultats, en parlant de mission remplie, car c’est sa stratégie qui a été confirmée par les militants et adhérents de cete circonscription. Et l’huisssier qui était présent, reconnaissait que le déroulement de cette élection, dans ce bureau de vote, l’avait réconciliée avec la politique.    

  • ELECTION PRESIDENTIELLE A L’UMP : VANVES SOUTIENT EN GRANDE MAJORITE FRANCOIS FILLON

    C’est l’événement dominical à Vanves comme en France, après le coup de tonnerre survenu en terre socialiste jeudi soir alors que tout le monde fêtait le beaujolais nouveau : Philippe Sarre maire de Colombes a été élu 1er Secrétaire Fédéral du PS 92 avec 49,43% des voix (46,2% àVanves) contre Jean André Lasserrre avec 33,3% (44,4% à Vanves)  qui s’est retiré pour éviter l’organisation d’un second tour vendredi soir, et surtout faciliter le rassemblement des socialistes altoséquanais. Rappelons qu’une voix séparait ces deux candidats à Vanves

     

    Faut il s’atendre à un coup de tonnerre Dimanche soir avec l’UMP. Comme nous l’expliquions déjà, cette élection présidentielle à l’UMP a rebattu les cartes et provoqué des ralliements étonnants notamment dans les Hauts de Seine. Roger Karoutchi, sénateur qui est vient très souvent à Vanves lors des campagnes électorales,  très proche de François Fillon dont il a été le ministre et qui a été, comme lui,  un fidéle de Philippe Seguin, soutient Jean François Copé. Alors que Valérie Pécresse  ex-ministre du budget et présidente du groupe UMP au Conseil régional, soutient François Fillon alors qu’elle faisait de la bande des 4 mousquetaires avec les Lemaire,  Baroin, Jacob Copé  promis à un  bel avenir lors du mandat de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.  De surcroît, la fédération UMP 92 a la particularité d’avoir son secrétaire départemental (Roger Karoutchi) qui a fait campagne pour JF Copé et son Président (Jean Jacques Guillet)  pour F.Fillon. Comme à Vanves avec Isabelle Devré et Maxime Gagliardi qui se sont répartis les soutiens

     

    Isabelle Debré sénateur et 1ére adjointe de Vanves  soutient François Fillon : « Gaulliste sociale, j’approuve pleinement le projet proposé par François Fillon aux militants du Mouvement : détermination et courage dans la mise en œuvre des réformes, construction d’une Europe forte, rassemblement des Français, opposition déterminée à la politique menée par l’actuel gouvernement. A ses côtés, j’entend prôner un large rassemblement autour des valeurs de la droite sociale : responsabilité, pragmatisme, encouragement à l’esprit d’entreprise et solidarité envers les plus démunis » expliquait elle en se plaçant dans le droit fil du gaullisme social prôné par Philippe Seguin, le mentor de Roger Karoutchi, et bien sûr Michéle Alliot Marie (MAM) qui avait connue une situation identique, en étant élu face à Paul Delevoye, président du CESE, François Fillon et Patrick Devedjian….en 1999 dans une ambiance plus sereine.

     

    Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports,  qui est plutôt un libéral, sorti des rangs de Démocratie Libérale (ex RI), soutient Jean François Copé qui tient actuellement un discours plutôt très « droite populaire ». Et pourtant, le maire adjoint chargé des sports expliquait récemment : «  Qui mieux que Jean François Copé saura mobiliser les énérgies ? N’oublions pas qu’il n’a jamais reculé devant les difficultés. Il est un élu de banlieue au coeur d’un département rural, un élu local qui n’a jamais renoncé même après une défaite lors d’une triangulaire, il n’a pas déserté  et a su regagner sa circonscription ». Et puis, « c’est la garantie pour l’UMP d’un débat d’idées permanent au sein de notre Mouvement. Il s’est engagé à faire vivre les différents « Clubs » de notre parti, ceux-ci doivent devenir de véritable laboratoires d’idées, des incubateurs de la rénovation de notre matrice intellectuelle » expliquait il

     

    Chacun a pris position aussi sur l’une des six motions qui sont présentées aux militants qui auront à se prononcer. Elles correspondent aux différentes sensibilités existant au sein de l’UMP : Les Humanistes (Jean-Pierre Raffarin/ Luc Chatel),La Droite sociale (Laurent Wauquiez), Le Gaullisme, une voie d’avenir pour la France (Michèle Alliot-Marie/ Roger Karoutchi/ Henri Guaino), La Droite populaire (Thierry Mariani), La Droite forte (Guillaume Peltier/ Geoffroy Didier) et la Boîte à Idées (Maël de Calan/ Enguerrand Delannoy/ Matthieu Schlesinger/ Pierre-Emmanuel Thiard). Isabelle Debré a choisi d’apporter son soutien, comme 55 de ses collègues parlementaires, à la motion de Laurent Wauquiez (La Droite sociale), rassemble, propose et responsabilise. Maxime Gagliardi avait annoncé à la Rentrée qu’il soutiendra la motion menée par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel « Pour un Humanisme social, libéral et européen».

     

    Beaucoup craignent au sein, comme au dehors de l’UMP, à son éclattement au lendemain de cette élection : «  L’UMP est appelé à disparaître, que ce soit l’un ou l’autre. Parce que dans l’un ou l’autre cas, ils ont été tellement loin dans la campagne, qu’ils n’accepteront pas leur défaite. F. Fillon reprochera à JF Copé d’avoir utilisé les moyens du parti – et c’est particulier d’avoir continué à être secrétaire général  pendant cette élection interne alors que Martine Aubry a démissionné et s’est mis en retrait du Secrétariat national au PS – et JF  Copé créera un autre parti qui sera plus à droite en essayant de refaire une sorte de CNI-RPR » explique un fin connaisseur du monde gaulliste.

    « L’UMP tel qu’il est construit aujourd’hui, n’est plus viable, car il y a trop de clivages. Comment fait on pour rassembler un ultra droitier comme le député Lucas et quelqu’un beaucoup plus humaniste comme F Fillon. Nous n’avons plus de leader à l’UMP. A moins que N.Sarkozy revienne. Mais dans 3 à 4 ans. L’UMP est bonapartiste dans sa construction. Il lui faut un tolier, et il n’y en a pas. C’est le problème que le PS a eu pendant 10 ans après le départ de F.Mitterrand. Et l’UDI s’est donné un patron, reconnu par tous, Jean Louis Borloo. Malgré son erreur de ne pas s’être présenté aux présidentielles, pour autant les élus et militants UDI l’ont choisit comme patron. Et naturellement, il a ce rôle » ajoute cet observateur averti.