Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

philippe sarre 1er secrétaire fédéral ps 92

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : LENDEMAINS AMERS DE 1er TOUR

    Ce 1er tour laisse un goût amer à l’UMP par l’attitude l’UDI qui n’a pas joué le jeu jusqu’au bout, alors que le PS peut être satisfait du score de Guy Janvier qui reste encore l’un de ses meilleurs candidats face à la droite…à Vanves. « Il résiste mieux que Dos Santos face à  Gauducheau, et lui au moins, fait une vraie campagne, avec du porte à porte » constatait un militant UMP en regardant attentivement les résultats. Isabelle Debré était très déçu par le score de l’UMP qui fait pourtant mieux que l’UDI en 2011 de 2 points face au PS, alors que l’ensemble de la droite d’alors avait voté pour Bernard Gauducheau. Pas une voix de l’UMP ne manquait au candidat UDI en Mars 2011. Ce qui n’a pas été le cas en Mars 2015. La principale groupie du Maire s’est même vantée sur le site Facebook du maire, dans un commentaire, de ne pas s’être déplacée pour aller voter. Même si cela a été vite effacé. Mais un militant UMP en a gardé une trace sur son portable.   Alors que d’autres élus et militants UDI ont voté blanc, même parmi ceux qui fréquentaient la permanence UMP avec de grands sourires (hypocrites). "A croire que l'UDI joue avec le feu. Certains ne seraient pas mécontents qu'Isabelle Debré ne fasse pas un bon score face à Guy Janvier à Vanves, mais avec un canton qui passe à droite grâce à Clamart" observe un militant UMP

    Mais ce n’est pas tout, car Vanves est une commune qui se distingue dans les Hauts de Seine : Elle est la seule à avoir réorganisée ses bureaux de vote entre les municipales et les cantonales en ajoutant 3 nouveaux bureaux de vote. Résultats : Dimanche dernier, beaucoup d’électeurs ont dû faire 2 à 3 bureaux de vote avant de trouver le bon car bon nombre d’entre eux n’avaient pas reçu leur nouvelle carte d’électeurs. Elle est la seule à organiser avant le second tour un conseil municipal pour voter son budget, alors que les autres l’ont reporté à la semaine prochaine. Histoire de neutraliser une soirée de la candidate.   

    « A croire que le maire centriste fait tout pour mettre des bâtons dans les roues d’Isabelle Debré depuis le début. Il fallait voir les sourires en coin de certains élus et militants UDI dimanche soir à la mairie. Mais cela se paiera aux régionales et après. Ces centristes sont sans foi, ni loi quand on ne fait pas leurs quatre volontés. C’est comme pour les municipales, lorsqu’ils ont réussi à imposer une liste unique : « Ce qui est à vous est négociable. Ce qui est à moi ne l’est pas ! » Comme du temps de la guerre froide. Et bien ils vont l’avoir ! » tonnait lundi matin un militant UMP.    

    La nuit  de Dimanche à Lundi a été courte pour les candidats sur le canton de Clamart/Vanves pour diverses raisons. Les résultats globaux sur le canton ont tardé à venir, et ceux du Bureau 18 à Vanves ont été les derniers à parvenir en mairie de Vanves vers 22H30, notamment jusqu’à la Préfecture et le Conseil Général où était organisée une soirée électorale. Quelques élus vanvéens UMP et UDI y ont fait leur apparition, notamment Bernard Gauducheau qui était présent lors des interventions de Patrick Devedjian président du Conseil Général, de Roger Karoutchi secrétaire départemental de l’UMP 92 et André Santini président de l’UDI, quelques adjoints dont Jeremy Coste qui s’est attardé avec les jeunes UDI,  Pascal Vertanessian, Xavière Martin… Dés lundi matin, des affiches UMP remerciaient les électeurs sur les panneaux électoraux grâce au travail d’une militante très proche d’Isabelle Debré qui a quasiment passée une nuit blanche, mais pas PS car elles sont apparues 24H plus tard, les candidats socialistes bénéficiant du soutien des écologistes (EELV) et du Front de Gauche ( PC et Parti de gauche) pour ce second tour.  

    « Le PS a mieux résister que nous le craignions, compte tenu des annonces nationales. Le FN n’a pas fait un score extraordinaire dans le département, même s’il est encore trop  fort, et la gauche se tient bien. On peut effectivement avoir des cantons au second tour : Malakoff/Montrouge est gagnable au second tour, Clichy et Colombes semble l’être aussi. D’autres ne sont pas perdus au 2éme tour : Vanves/Clamart, Suresnes Nanterre… dans pour lesquels le PS va se mobiliser à fonds, sur ces  cantons qui semblent pouvoir être gagner par la gauche au second tour » annonçait Philippe Sarre 1er Secrétaire Fédéral du PS 92, dimanche soir à la fédération PS 92  où s’étaient déplacés quelques élus et militants socialistes vanvéens qui sont de nouveau sur le terrain. « Arrivés en tête dans 93 des 155 cantons franciliens, les candidats de la droite et du centre confirment, les uns après les autres, la tendance des élections municipales qui avait permis le basculement de plus de 50 villes en Ile de France » constatait Valérie Pécresse, future tête de liste UMP aux régionales de décembre prochain venue soutenir les candidats Débré et Berger, jeudi dernier à Clamart, en ayant malencontreusement appelé Bernard Gauducheau, Maurice, ce qui a fait le tour du landerneau politique vanvéen qui en gloussait

    Isabelle Debré, sénateur-Vice Présidente du Sénat (avec Jean Didier Berger)

    « Tout d’abord je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et tous ceux qui nous ont apporté leur voix dès le premier tour. Il faut, au second tour, confirmer la dynamique qui nous a placés en tête. Voter pour nous dimanche 29 mars prochain, c'est faire le choix de l'action, de l'énergie et de l'efficacité.En effet, comment peut-on imaginer que la Gauche puisse soutenir les projets de Vanves et de Clamart au sein du Conseil départemental, alors qu’elle s’y oppose dans nos conseils municipaux respectifs. Les électeurs doivent aussi s’associer à l’élan national pour signifier clairement à François Hollande la volonté d’une autre politique pour notre pays. Nous comptons sur la mobilisation de tous pour élire, au sein du conseil départemental, des candidats issus de la majorité municipale de Vanves et de Clamart ».

    Guy Janvier (PS) Conseiller Général sortant (avec Yannick Geoffroy

    « Nous résistons, notamment à Vanves où je fais 29,30%. C’est plutôt bien. A Clamart, le résultat est un peu moins bon, puisque le PS fait 24,2% néanmoins avec des résultats assez intéressants autour de la gare SNCF de Clamart, ce qui prouve un rejet du projet du maire, et sur le haut Clamart autour de 3 F avec un rejet du projet de destruction des 700 logements sociaux ; Notre campagne de terrain a permis cette résistance » indique Guy Janvier. « Lorsqu’on additionne les voix du PS, des Verts, et du FdeG, on talonne la droite républicaine, puisqu’on est à un point d’écart (1,4) derriére Isabelle Debré et Jean Didier Berger. La question est d’essayer de mobiliser les abstentionnistes, et c’est ce que l’on va faire pendant cette semaine. Ensuite de savoir ce que vont faire les électeurs du FN qui, à 12%, ont voté FN. Ce sera dur, mais la partie n’est pas complétement jouée. Nous allons retravaillé là où nous avons fait de bons scores pour les accentuer au 2éme tour et faire la différence. Dés ce soir, nous collons une affiche où on remercie les 6 775 électeurs de Clamart et de Vanves qui se sont mobilisés pour nous et qui nous permettent d’être au coude à coude avec la droite. Et nous demandons à tous se mobiliser dimanche prochain »

    Catherine Naviaux et Roland Rabeau avec Christine Genty et Pierre Toulouse leurs remplaçants :

    « Nous remercions les 2780 électrices et électeurs qui ont soutenu notre candidature et nos projets pour un Département social et écologiste. Leur engagement à nos côtés n'a malheureusement pas permis d'en finir avec le bipartisme français, qui empêche les formations de gauche et écologistes les plus progressistes d’être représentées normalement dans les Conseils Départementaux. Nous remercions aussi tous ceux qui nous ont soutenus pendant la campagne électorale. La mise en place précipitée de la réforme territoriale incompréhensible pour nos concitoyens et le mode de scrutin choisi d’un commun accord par les deux partis dominants maintiennent par ailleurs l’abstention à un niveau inquiétant. Dans notre département si souvent touché par des affaires de corruption, il est essentiel d'éviter une dangereuse hégémonie d'élus UMP clientélistes et cumulards. C'est pourquoi, malgré notre opposition à la politique gouvernementale, dans un contexte local spécifique, et face à la montée du Front national, dont se rapproche dangereusement une partie de la droite, nous appelons à soutenir Guy Janvier et Yannick Geffroy, en leur demandant de s'engager ouvertement sur des propositions fortes de défense des plus démunis, de l'environnement et des modes de consommation sobres et responsables ».

  • ELECTION PRESIDENTIELLE A L’UMP : VANVES SOUTIENT EN GRANDE MAJORITE FRANCOIS FILLON

    C’est l’événement dominical à Vanves comme en France, après le coup de tonnerre survenu en terre socialiste jeudi soir alors que tout le monde fêtait le beaujolais nouveau : Philippe Sarre maire de Colombes a été élu 1er Secrétaire Fédéral du PS 92 avec 49,43% des voix (46,2% àVanves) contre Jean André Lasserrre avec 33,3% (44,4% à Vanves)  qui s’est retiré pour éviter l’organisation d’un second tour vendredi soir, et surtout faciliter le rassemblement des socialistes altoséquanais. Rappelons qu’une voix séparait ces deux candidats à Vanves

     

    Faut il s’atendre à un coup de tonnerre Dimanche soir avec l’UMP. Comme nous l’expliquions déjà, cette élection présidentielle à l’UMP a rebattu les cartes et provoqué des ralliements étonnants notamment dans les Hauts de Seine. Roger Karoutchi, sénateur qui est vient très souvent à Vanves lors des campagnes électorales,  très proche de François Fillon dont il a été le ministre et qui a été, comme lui,  un fidéle de Philippe Seguin, soutient Jean François Copé. Alors que Valérie Pécresse  ex-ministre du budget et présidente du groupe UMP au Conseil régional, soutient François Fillon alors qu’elle faisait de la bande des 4 mousquetaires avec les Lemaire,  Baroin, Jacob Copé  promis à un  bel avenir lors du mandat de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.  De surcroît, la fédération UMP 92 a la particularité d’avoir son secrétaire départemental (Roger Karoutchi) qui a fait campagne pour JF Copé et son Président (Jean Jacques Guillet)  pour F.Fillon. Comme à Vanves avec Isabelle Devré et Maxime Gagliardi qui se sont répartis les soutiens

     

    Isabelle Debré sénateur et 1ére adjointe de Vanves  soutient François Fillon : « Gaulliste sociale, j’approuve pleinement le projet proposé par François Fillon aux militants du Mouvement : détermination et courage dans la mise en œuvre des réformes, construction d’une Europe forte, rassemblement des Français, opposition déterminée à la politique menée par l’actuel gouvernement. A ses côtés, j’entend prôner un large rassemblement autour des valeurs de la droite sociale : responsabilité, pragmatisme, encouragement à l’esprit d’entreprise et solidarité envers les plus démunis » expliquait elle en se plaçant dans le droit fil du gaullisme social prôné par Philippe Seguin, le mentor de Roger Karoutchi, et bien sûr Michéle Alliot Marie (MAM) qui avait connue une situation identique, en étant élu face à Paul Delevoye, président du CESE, François Fillon et Patrick Devedjian….en 1999 dans une ambiance plus sereine.

     

    Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports,  qui est plutôt un libéral, sorti des rangs de Démocratie Libérale (ex RI), soutient Jean François Copé qui tient actuellement un discours plutôt très « droite populaire ». Et pourtant, le maire adjoint chargé des sports expliquait récemment : «  Qui mieux que Jean François Copé saura mobiliser les énérgies ? N’oublions pas qu’il n’a jamais reculé devant les difficultés. Il est un élu de banlieue au coeur d’un département rural, un élu local qui n’a jamais renoncé même après une défaite lors d’une triangulaire, il n’a pas déserté  et a su regagner sa circonscription ». Et puis, « c’est la garantie pour l’UMP d’un débat d’idées permanent au sein de notre Mouvement. Il s’est engagé à faire vivre les différents « Clubs » de notre parti, ceux-ci doivent devenir de véritable laboratoires d’idées, des incubateurs de la rénovation de notre matrice intellectuelle » expliquait il

     

    Chacun a pris position aussi sur l’une des six motions qui sont présentées aux militants qui auront à se prononcer. Elles correspondent aux différentes sensibilités existant au sein de l’UMP : Les Humanistes (Jean-Pierre Raffarin/ Luc Chatel),La Droite sociale (Laurent Wauquiez), Le Gaullisme, une voie d’avenir pour la France (Michèle Alliot-Marie/ Roger Karoutchi/ Henri Guaino), La Droite populaire (Thierry Mariani), La Droite forte (Guillaume Peltier/ Geoffroy Didier) et la Boîte à Idées (Maël de Calan/ Enguerrand Delannoy/ Matthieu Schlesinger/ Pierre-Emmanuel Thiard). Isabelle Debré a choisi d’apporter son soutien, comme 55 de ses collègues parlementaires, à la motion de Laurent Wauquiez (La Droite sociale), rassemble, propose et responsabilise. Maxime Gagliardi avait annoncé à la Rentrée qu’il soutiendra la motion menée par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel « Pour un Humanisme social, libéral et européen».

     

    Beaucoup craignent au sein, comme au dehors de l’UMP, à son éclattement au lendemain de cette élection : «  L’UMP est appelé à disparaître, que ce soit l’un ou l’autre. Parce que dans l’un ou l’autre cas, ils ont été tellement loin dans la campagne, qu’ils n’accepteront pas leur défaite. F. Fillon reprochera à JF Copé d’avoir utilisé les moyens du parti – et c’est particulier d’avoir continué à être secrétaire général  pendant cette élection interne alors que Martine Aubry a démissionné et s’est mis en retrait du Secrétariat national au PS – et JF  Copé créera un autre parti qui sera plus à droite en essayant de refaire une sorte de CNI-RPR » explique un fin connaisseur du monde gaulliste.

    « L’UMP tel qu’il est construit aujourd’hui, n’est plus viable, car il y a trop de clivages. Comment fait on pour rassembler un ultra droitier comme le député Lucas et quelqu’un beaucoup plus humaniste comme F Fillon. Nous n’avons plus de leader à l’UMP. A moins que N.Sarkozy revienne. Mais dans 3 à 4 ans. L’UMP est bonapartiste dans sa construction. Il lui faut un tolier, et il n’y en a pas. C’est le problème que le PS a eu pendant 10 ans après le départ de F.Mitterrand. Et l’UDI s’est donné un patron, reconnu par tous, Jean Louis Borloo. Malgré son erreur de ne pas s’être présenté aux présidentielles, pour autant les élus et militants UDI l’ont choisit comme patron. Et naturellement, il a ce rôle » ajoute cet observateur averti.