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ELECTION PRESIDENTIELLE A L’UMP : VANVES SOUTIENT EN GRANDE MAJORITE FRANCOIS FILLON

C’est l’événement dominical à Vanves comme en France, après le coup de tonnerre survenu en terre socialiste jeudi soir alors que tout le monde fêtait le beaujolais nouveau : Philippe Sarre maire de Colombes a été élu 1er Secrétaire Fédéral du PS 92 avec 49,43% des voix (46,2% àVanves) contre Jean André Lasserrre avec 33,3% (44,4% à Vanves)  qui s’est retiré pour éviter l’organisation d’un second tour vendredi soir, et surtout faciliter le rassemblement des socialistes altoséquanais. Rappelons qu’une voix séparait ces deux candidats à Vanves

 

Faut il s’atendre à un coup de tonnerre Dimanche soir avec l’UMP. Comme nous l’expliquions déjà, cette élection présidentielle à l’UMP a rebattu les cartes et provoqué des ralliements étonnants notamment dans les Hauts de Seine. Roger Karoutchi, sénateur qui est vient très souvent à Vanves lors des campagnes électorales,  très proche de François Fillon dont il a été le ministre et qui a été, comme lui,  un fidéle de Philippe Seguin, soutient Jean François Copé. Alors que Valérie Pécresse  ex-ministre du budget et présidente du groupe UMP au Conseil régional, soutient François Fillon alors qu’elle faisait de la bande des 4 mousquetaires avec les Lemaire,  Baroin, Jacob Copé  promis à un  bel avenir lors du mandat de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.  De surcroît, la fédération UMP 92 a la particularité d’avoir son secrétaire départemental (Roger Karoutchi) qui a fait campagne pour JF Copé et son Président (Jean Jacques Guillet)  pour F.Fillon. Comme à Vanves avec Isabelle Devré et Maxime Gagliardi qui se sont répartis les soutiens

 

Isabelle Debré sénateur et 1ére adjointe de Vanves  soutient François Fillon : « Gaulliste sociale, j’approuve pleinement le projet proposé par François Fillon aux militants du Mouvement : détermination et courage dans la mise en œuvre des réformes, construction d’une Europe forte, rassemblement des Français, opposition déterminée à la politique menée par l’actuel gouvernement. A ses côtés, j’entend prôner un large rassemblement autour des valeurs de la droite sociale : responsabilité, pragmatisme, encouragement à l’esprit d’entreprise et solidarité envers les plus démunis » expliquait elle en se plaçant dans le droit fil du gaullisme social prôné par Philippe Seguin, le mentor de Roger Karoutchi, et bien sûr Michéle Alliot Marie (MAM) qui avait connue une situation identique, en étant élu face à Paul Delevoye, président du CESE, François Fillon et Patrick Devedjian….en 1999 dans une ambiance plus sereine.

 

Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports,  qui est plutôt un libéral, sorti des rangs de Démocratie Libérale (ex RI), soutient Jean François Copé qui tient actuellement un discours plutôt très « droite populaire ». Et pourtant, le maire adjoint chargé des sports expliquait récemment : «  Qui mieux que Jean François Copé saura mobiliser les énérgies ? N’oublions pas qu’il n’a jamais reculé devant les difficultés. Il est un élu de banlieue au coeur d’un département rural, un élu local qui n’a jamais renoncé même après une défaite lors d’une triangulaire, il n’a pas déserté  et a su regagner sa circonscription ». Et puis, « c’est la garantie pour l’UMP d’un débat d’idées permanent au sein de notre Mouvement. Il s’est engagé à faire vivre les différents « Clubs » de notre parti, ceux-ci doivent devenir de véritable laboratoires d’idées, des incubateurs de la rénovation de notre matrice intellectuelle » expliquait il

 

Chacun a pris position aussi sur l’une des six motions qui sont présentées aux militants qui auront à se prononcer. Elles correspondent aux différentes sensibilités existant au sein de l’UMP : Les Humanistes (Jean-Pierre Raffarin/ Luc Chatel),La Droite sociale (Laurent Wauquiez), Le Gaullisme, une voie d’avenir pour la France (Michèle Alliot-Marie/ Roger Karoutchi/ Henri Guaino), La Droite populaire (Thierry Mariani), La Droite forte (Guillaume Peltier/ Geoffroy Didier) et la Boîte à Idées (Maël de Calan/ Enguerrand Delannoy/ Matthieu Schlesinger/ Pierre-Emmanuel Thiard). Isabelle Debré a choisi d’apporter son soutien, comme 55 de ses collègues parlementaires, à la motion de Laurent Wauquiez (La Droite sociale), rassemble, propose et responsabilise. Maxime Gagliardi avait annoncé à la Rentrée qu’il soutiendra la motion menée par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel « Pour un Humanisme social, libéral et européen».

 

Beaucoup craignent au sein, comme au dehors de l’UMP, à son éclattement au lendemain de cette élection : «  L’UMP est appelé à disparaître, que ce soit l’un ou l’autre. Parce que dans l’un ou l’autre cas, ils ont été tellement loin dans la campagne, qu’ils n’accepteront pas leur défaite. F. Fillon reprochera à JF Copé d’avoir utilisé les moyens du parti – et c’est particulier d’avoir continué à être secrétaire général  pendant cette élection interne alors que Martine Aubry a démissionné et s’est mis en retrait du Secrétariat national au PS – et JF  Copé créera un autre parti qui sera plus à droite en essayant de refaire une sorte de CNI-RPR » explique un fin connaisseur du monde gaulliste.

« L’UMP tel qu’il est construit aujourd’hui, n’est plus viable, car il y a trop de clivages. Comment fait on pour rassembler un ultra droitier comme le député Lucas et quelqu’un beaucoup plus humaniste comme F Fillon. Nous n’avons plus de leader à l’UMP. A moins que N.Sarkozy revienne. Mais dans 3 à 4 ans. L’UMP est bonapartiste dans sa construction. Il lui faut un tolier, et il n’y en a pas. C’est le problème que le PS a eu pendant 10 ans après le départ de F.Mitterrand. Et l’UDI s’est donné un patron, reconnu par tous, Jean Louis Borloo. Malgré son erreur de ne pas s’être présenté aux présidentielles, pour autant les élus et militants UDI l’ont choisit comme patron. Et naturellement, il a ce rôle » ajoute cet observateur averti. 

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