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jean marc ayrault

  • VANVES A LA POINTE DE LA COMMUNICATION GOUVERNEMENTALE : UN VANVEEN, PHILIPPE GOAVEC ANIME LE PORTAIL DU GOUVERNEMENT RELOOKE

    Vanves serait elle à l’origine du nouveau portail du gouvernement lancée dans la nuit du 22 au 23 Septembre dernier ? Pas la mairie bien sûr, ni ces élus, mais l’un de ses habitants qui travaille au SIG (Service d’Information du Gouvernement) : Philippe Goavec. Ce candidat aux municipales 2014 sur la liste PS conduite par Antonio Dos Santos dirige le département Digital SPM (Service du Premier Ministre) ayant en charge « gouvernement .fr , le portail du gouvernement  mais aussi la présence digitale d’autres administrations des services du Premier ministre.

    Sorti de Science-po, il s’était lance dans e-commerce dans le secteur du tourisme, mais surtout, il avait fait partie de l’équipe Web de campagne de Ségoléne Royal en 2007 puis de François Hollande en 2012 où il s’est occupé du volet « analyse d’audience » pour comprendre comment se comportent les internautes par  rapport à des contenus : « J’avais envie de revenir sur ce terrain là, et continuer mon expertise sur le digital, avec le volet plutôt politique et informationnel. J’ai intégré, en Septembre 2012, cette très belle institution, composée de 80 personnes qui travaillent sur la coordination de la communication gouvernementale, institutionnelle. Avec l’arrivée de Christian Gravel à sa tête depuis quelques mois, on sent une volonté  d’être en rupture et très offensif, de casser les codes, de bouger les murs, de prendre des risques, ce que permet Internet, d’annoncer les messages gouvernementaux différemment que dans une information institutionnelle, très policée se contenant de dire ce qu’elle a à dire. On aborde beaucoup  plus un volet politique de communication » confie t-il en parlant de ce portail gouvernemental qui a été complètement été re-loocké

    MARIANNE CONNECTEE

    « L’ancien site daté de 2009,  n’était plus adapté aux codes et aux usages d’Internet, pas ouvert sur les réseaux sociaux, et commençait à être un petit peu vieux, avec quelques failles. On a changé de tous les habillages sur les comptes tweeter, tumbler, et l’ouverture d’une page Facebook, avec cette Marianne connectée, penchée sur son portable,  qui a été très bien accueillie sur les réseaux sociaux… et cette « base  line » du « gouvernement agit pour vous ». Il est plus clair,   car on a revu les couleurs en sortant un peu du « bleu » républicain pour avoir un « bleu » un peu plus vif, retravailler les polices pour faire en sorte qu’il y ait un confort de lecture, en adoptant un format blog avec de grosses polices, un mélange de format vidéo, tweets…Il est plus structuré parce qu’on s’est rendu compte que les gens ne trouvaient pas l’information qu’ils souhaitaient et recherchaient,  en utilisant beaucoup notre moteur de recherche. Nous avons créé une page qui s’appelle « les actions du gouvernement » dans laquelle on classe l’ensemble des mesures gouvernementales par thématiques et par enjeux. Nous avons choisi les thématiques en regardant les expressions sur google qui parlent aux internautes. Sur les enjeux, nous sommes sur des niveaux plus politiques : « redonner la compétitivité à nos entreprises », « rendre du pouvoir d’achat aux ménages », en étant vraiment dans les éléments de langage du gouvernement » explique t-il .

    « Enfin à chaque fois qu’il y a un nouveau temps politique, nous remettons à jour, notre contenu, sur l’action portée par un ministre avec une date de mise à jour, un petit chapeau pour l’éditorialiser et surtout une « time line » politique, c'est-à-dire qu’on rappelle les étapes politiques pour que les lecteurs  voient comment travaille le gouvernement. Avec 3 questions : « De quoi s’agit il ? », « où en est on ? », «  Comment partager et diffuser ? ». C’est la première fois qu’un site institutionnel s’adresse à des militants ou des activistes en ligne. Dans cette section, l’idée est que les internautes, tweetent,  facebookent, trouvent des infographies, des vidéos à partager sur leurs réseaux sociaux. Nous avons réalisé avec Stephane Lefoll,  « les mots du porte parole » dans laquelle les gens trouvent des petits argumentaires de 1500 signes sur un sujet d‘actualité et la parole gouvernementale sur ce sujet, à partager sur les réseaux sociaux. On retrouve l’agenda du premier ministre dans son agenda presse, et selon l’heure, les 3 prochains rendez-vous du Premier Ministre,  la composition du gouvernement avec des fiches ministres plus lisibles, biographie, dernières actions, son cabinet. Et un espace pour les jeunes « Le saviez-vous » au contenu intemporel pour les initier aux valeurs de la République comme Alain Juppé l’avait fait en 1996 ».

    TEMPS FORTS ET PRESSIONS MEDIATIQUES

    Ainsi Philippe Gouavec anime cette équipe de 18 personnes répartie en 3 pôles : Un pôle « projets digitaux » qui construit les espaces web avec des chefs de projets et des développeurs et a travaillé sur ce nouveau site. Un pôle « contenu » avec des rédacteurs qui le remplissent, et un troisième « promotion/diffusion » sur les réseaux sociaux, vidéos, infographies ». Tous les lundis, il anime une réunion éditoriale avec la direction, un représentant du cabinet du Premier Ministre et l’ensemble des acteurs digitaux du SIG dans laquelle, sont définis les sujets traités et les angles d’attaques, les messages gouvernementaux prioritaires à faire passer,  comment ils seront  traités à travers articles, tweets, infographies. « Tout au long de la semaine, nous allons décliner l’actualité, avec le Conseil des Ministres qui est un contenu phare et important, en essayant d’anticiper, de proposer des vidéos, filmer un ministre pendant 2 mn d’un temps fort ». Et les temps forts ne manquent pas « où il faut être très réactif,  s’organiser en terme d’équipe pour l’être le plus possible. On n’a pas de passes droits dans le sens où, lors du remaniement ministériel fin Août,  on n’a pas eu la mouture du gouvernement avant son annonce. Mais, on a mis 4 personnes sur la composition du gouvernement, avec des graphistes qui ont préparé les visuels avec biographies et photos, et on a actualisé le site » indique t-il.

    Avec les déclarations de patrimoine,  il a découvert la pression médiatique : « Je me souviens très bien de ce dimanche matin, après mon footing, où j’amène ma fille au manège de Corentin Celton et je vois le titre du JDD  au kiosque : « Demain sur gouv.fr, les déclarations de patrimoine ». Là, vous devenez blême et vous réalisez que vous allez oeuvrer sur quelques choses d’attendus, et mon dimanche a été fébrile. Pour autant, on avait pris toutes les mesures pour tenir la charge. Et le jour J, là, la pression était grande car on a reçu les déclarations qu’il a fallu mettre en ligne, en voyant BFM qui était en direct, sur le site. On a tweeté pour dire que les déclarations arriveraient un peu plus tard à 19H et non pas à 17H comme c’était prévu. On a vu la réaction sur les visages des journalistes. Et on l’a donné à 18H » raconte t-il. Il en a été de même lors de la publication des documents sur la Syrie, ou le remaniement ministériel après les élections municipales : « On a mis une seule page sur le site lorsque JM Ayrault partait parce qu’on voulait être réactif et éviter que des anciens contenus puissent prendre des proportions trop importantes. Et on n’a mis que Manuel Valls. Et la façon dont l’ont interprêté certains journalistes  étaient : « le gouvernement communique ». La page avait beaucoup circulé, reprise dans beaucoup de médias »

     

    Philippe Goavec et son équipe ont de fortes ambitions en termes d’audiences en se donnant l’objectif de faire plus de 8 millions de visiteurs  en un an. « Nous allons nous en donner les moyens en le travaillant, avec une personne dédiée à l’analyse de l’audience et au travail des leviers, tweeter un peu plus, envoyer des mails, apporter un éclairage  complémentaire à celui des médias » indique t-il tout en étant conscient que ce n’est pas évident de faire de l’information institutionnelle, parce que dans la tête des français c’est ennuyant.  « C’est pour cela que l’on est en train de sortir de l’institutionnel avec la petite Marianne. Pour le logement, on a demandé à une jeune graphiste de nous faire tout une infographie sur le logement, avec des dessins qui parlent souvent mieux qu’un texte. Pour être vu, car le web est un TGV lancé à grande vitesse, il faut prendre la locomotive et ne pas être en retard, être réactif, pouvoir très rapidement avoir le message et pouvoir le retranscrire »

  • LA DEMOCRATIE LOCALE DU COTE DES PARTIS A VANVES (suite et fin) : AU PS PROLONGER L’ESPRIT DES PRIMAIRES D’IL Y A UN AN AU CONGRES

    Si la guerre des chefs fait rage au sein de l’UMP au niveau national,  ce n’est pas mieux du  côté du PS où dans les Hauts de Seine, c’est la guerre de sécession et de succession pour le poste de Premier Secrétaire Fédéral,  entre les sudistes et les nordistes altoséquanais, entre les Aubrystes et les Hollandais, que devraient partager les militants avec le vote d’hier soir sur les motions et de Jeudi prochain sur le premier secrétaire national (qui st déjà choisi ?). En attendant à Vanves, la majorité s’est prononcé à 76,9% hier soir pour la motion 1 « Mobiliser les français pour réussir le changement » présentée par Harlem Désir et initié par JM Ayrault et Martine Aubry

     

    « C’est dans la boucle Nord que le PS a commencé à reconquérir les Hauts de Seine et que c’est aux socialistes qui ont conquis villes et cantons que revient maintenant  le soin de diriger la fédération PS 92 » expliquent les nordistes. De surcroît ils ne veulent plus de Pascal Buchet à cause de ses casseroles, ni de Philippe Kaltenbach qui a pris la grosse tête depuis qu’il siége au Sénat et manoeuvre pour obtenir la tête de la fédération.  Les hollandais historiques du département revendiquent la fédération, car c’est eux qui ont menée et dirigé la campagne victorieuse de François Hollande dans le département. Philippe Sarre maire de Colombes s’est déclaré dés Juin. Jean André Lasserre, conseiller général de Courbevoie et ex-directeur de campagne de F .Hollande dans les Hauts Seine l’a fait ses derniers jours en l’inscrivant dans la motion nationale portée par Harlem Désir. « Les Hollandais ont une légitimité pour préparer le changement et le renouvellement d’équipe dans le 92 » expliquent ses supporters.

     

    « Je constate que la première bagarre est entre les hollandais eux-même, entre des courants différents. Je les laisse s’expliquer là-dessus. Mais les choses sont plus compliquées qu’on ne veuille bien le laisser paraître. Pour ce qui concerne les Aubrystes dont je fais parti, ils ont toujours respecté les uns et les autres. Et il n’y a pas, pour nous, de bagarre contre les amis de F .Hollande. Ce qui n’a pas de sens. Martine Aubry a montré, à la tête du parti,  sa volonté, sa capacité de rassemblement et à privilégier l’intérêt général à son intérêt particulier » explique Benoît Marquaille, l’adjoint de Pascal Buchet, 1er secrétaire fédéral qui est le premier des Aubrystes, et  le mandataire dépatrtemental de la motion N°1 qui devrait se présenter. « Il n’a pas d’autres volontés que de rassembler l’ensemble de la fédération PS, que de lui permettre de préparer l’avenir. Nous aurons des échéances importantes dans les années qui viennent, et notamment les élections municipales. Comme il l’a fait dans le passé, il n’aura de cesse, que de favoriser l’ensemble des camarades qui seront candidat aux différentes échéances à venir et donc de rassembler toute la fédération. Il n’y a pas de volonté d’éradication, cela n’aurait aucun sens dans la période actuelle, mais une volonté de travailler tous ensemble ».

     

    En tous les cas, Jean André Lasserre est le candidat que soutiennent la grande majorité des responsables et militants PS Hollandais de Vanves : « J’ai pensé que mon expérience politique à la fois être dans une logique de conquête et dans l’opposition après avoir été un secrétaire de section dans une ville qui était considéré comme perdu pour l’éternité pour la gauche, me permettrait d’être un candidat à l’interface de deux réalités au niveau du département - Des villes, des circonscriptions qui sont en train de passer à gauche, et même temps d’autres qui sont largement ancrés à droite – avec lesquelles il faudra travailler. Enfin, je viens d’une ville qui se situe au centre du département et qui permet de travailler sur la quête d’une cohérence, d’une cohésion géographique. Et j’ai été directeur de campagne de François Hollande pendant les présidentielles dans les Hauts de Seine et que cela m’a permis de voir quelles étaient les pistes de progrés, les potentiels sur lesquels travailler, et expérimenter des méthodes et des outils qui ont bien fonctionnés. C’est sur la base de cette expérience que l’on peut construire un projet » expliquait il récemment rassuré sur le fait qu’il y aura un vote des militants. « Nous sommes passé par les primaires, militants et sympathisants ont goûté à ces primaires, les ont aimé, et il sera désormais difficile  de procéder à des modes de désignations qui donneraient le sentiment de revenir en arrière ». Et ce sont sûremment ces primaires qui se sont déroulées voilà un an qui ont tout changé ».

     

    Beaucoup de militants socialistes vanvéens n’ont pas du tout apprécié de n’avoir eu droit au chapitre lors de la désignation d’Harlem Désir par Martine Aubry : « Elle s’est moqué de la gueule du monde en n’allant pas jusqu’au bout de son mandat » expliquait un militant hier soir à la permanence PS de Vanves. « Il n’est pas sûr que cela soit ficelé pour Harlem Désir » ajoutait un autre. Et cela se comprend, car la plupart parlent beaucoup de  rénovation car « ils l’ont voté ». Cela veut dire tout simplement qu’il y a des correctifs à apporter : Nous pensons qu’il faut réduire le nombre de responsables au sein de l’exécutif (bureau fédéral), un meilleur suivi des actions réalisées, une meilleure orgasisation des secrétaires de section, une meilleure implication des militants et des sympathisants en créant une université permanente en charge de la formation, un label Forum PS 92 pour tout ce qui est dialogue avec la société civile, un renforcement de toute la fonction de veille éthique et de résolution des conflits, un travail sur la qualité de la circulation de l’information, de la communication, un renforcement des moyens » propose Jean Andé Lasserre, le collégue de Guy Janvier au Conseil Général.  

     

    « Il y a ceux qui en parlent et ceux qui la font ! » réplique l’Aubryste Benoît Marquaille en prenant l’exemple du cumul des mandats : « Cette proposition de non-cumul  a été votée par les militants en Juin 2010, et indiquait qu’en Septembre 2012, les parlementaires qui s’y sont engagés, devraient démissionner des différents exécutifs locaux. Nous y sommes : Alexis Bachelay et Julie Sommaruga, les deux nouveaux députés PS (Gennevilliers et Bagneux)  m’ont indiqué iommédiatement qu’ils avaient démissionné de leur mandat ou étaient en train de le faire. Philippe Kaltenbach Sénateur maire de Clamart et Sébastien Pietrasanta député Maire d’Asnières, pour des raisons un peu différentes, m’ont tous les deux, indiqué qu’ils souhaitaient rester aux manettes dans leur ville jusqu’en 2014, et attendre donc que la loi soit votée et applicable » indique le secrétaire départemental adjoint chargé de la rénovation. « Durant cette période de congrés, je vois bien qu’il faut toujours dire que l’on va refonder et rénover – il est toujours bon d’imaginer que le parti fonctionnera le mieux demain – mais je me dis qu’en, terme de rénovation, la première serait que nos responsables et nos élus respectent le vote des miluitants. A Asnières, 82% des militants avaient voté pour cette rénovation, et même à Clamart où nous savions que le maire était contre, les miluirants l’ont voté à 52% Peut être faut il demander à chacun des candidats si pour lui, la rénovation, n’est pas tout simplement l’application du respect du vote des militants » 

     

    Justement, un an après les primaires socialistes, tous les militants de France et des Hauts de Seine dont Vanves, se sont retrouvés pour voter sur l’une des cinq motions qui seront présentés au Congrés à la fin du mois d’Octobre…. « Mobiliser les Français pour réussir le changement » (1) avec pour premier signataire  Harlem Désir qyui a reçu 76,9% des suffrages vanvéens ;  « Question de principes » (2)avec pour première signataire, Juliette Méadel  avec 1,97% ; « Maintenant la Gauche » (3) avec pour premier signataire Emmanuel Maurel, vice président de la Région Ile de France avec 7,6% ; « Oser. Plus loin, plus vite » (4) avec poir premier signataire  Stéphane Hessel 12,8% ; « Toulouse, mon congrès » (5) avec pour première signataire  Constance Blanchard 0%. Ils devraient se retrouver Jeudi prochain pour élire leur 1er secrétaire natonal dans les mêmes conditions.

  • VANVES AU FIL DE L’ETE 2012 : LENDEMAINS D’UNIVERSITE D’ETE PS A LA ROCHELLE POUR JEAN CYRIL, ANTONIO, VALERIE, REMY … ET LES AUTRES

    Jean Cyril Le Goff et Valérie Mathey, conseillers municipaux, Antonio dos Santos, secrétaire de section PS de Vanves, et quelques militants ont assisté, pour la première fois,  pour la plupart, à l’université d’été du PS à la Rochelle ce week-end.  Elle intervient à peu prés à deux mois du Congrés prévu à Toulouse qui verra bien sûr le renouvellement de toutes les instances locales et dans les Hauts de Seine du 1er Secrétaire Fédéral et de son équipe. Témoignages

     

    Vanves Au Quotidien - Quelles impressions retirez-vous de cette Univeristé d’été du PS à la Rochelle

    Antonio Dos Santos : « Surpris de voir autant de monde, une organisation presque parfaite, et la richesse des temps et des lieux de réflexions, des thémes et sujets d’échanges, à travers des ateliers et des séances plénières, avec des espaces pour suivre pour ceux qui n’avaient pu entrer »

    Jean Cyril Le Goff : « Cela fait de nombreuses années que les universités d’été du PS sont organisées à la Rochelle. Pour moi, c’était une première. Ce qui va de pair avec mon investissement dans la campagne de François Hollande. C’est une machine bien huilée, avec une grande richesse des débats, avec des intervenants dont certains venaient de la société civile, sociologues, philosophes, syndicales. Voilà pour le « on ». Pour le « off », c’est un peu comme à Avignon, l’ambiance dans la ville avec beaucoup de convivialités entre les très nombreux militants, dont les jeunes très présents qui ont eu l’honneur de recevoir le Premier Ministre JM Ayrault, avec les soirées dont le grand diner républicain avec toutes les fédérations samedi soir qui a rassemblé plus de 3000 socialistes ».

     

    V.A.Q. - Qu’avez-vous suivi de particulier durant ces 3 jours ?

    J.C.L.G. : « Nous sommes allés à des conférences plénières notamment avec les ministres : L’école avec Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, Les suites « de la Conférence sociale  »  avec Michel Sapin, Marisol Touraine et des syndicalistes sur le calendrier des dossiers sociaux, « comment relancez l’économie » avec Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Nicole Bricq. Et nous avons participé à tout ce qui se déroule à côté, d’autant que nous avons un congrés fin Octobre, même si nous avons des contributions nationales générales communes entre aubrystes et hollandais, parce que nous sommes dans le rassemblement et que les français ne nous pardonneraient pas d’être sur des questions de personnes. Mais on se doit d’être dans la rénovation notamment dans notre fédération des Hauts de Seine. Nous avons commencé à développé une motion qui sera en quelque sorte une feuille de route de ce que l’on demande au futur fédéral altoséquanais, d’autant plus que je suis le référent sur la ville, autour de Jean André Lasserre, Jacques Blondin et tous ceux qui ont animé la campagne de François Hollande dans notre département. Nous souhaitons vraiment une rénovation de nos instances, plus d’éthiques, une fédération qui soit au service des militants, et qui soit là en appui des élus. Cette université d’été a été aussi un moment d’échanges avec nos camarades des Hauts de Seine, avec des moments forts, ludiques, conviviaux comme ce repas de la fédération PS 92 au restaurant « la Marée » avec plus d’une centaine d’élus et de militants.      

     

    V.A.Q. - Quel est le message politique que vous retenez de cettre université d’été ?

    J.C.L.G. : « On sent une impatience liée à la crise alors que François Hollande est aux commandes du pays avec son gouvernement depuis 100 jours. Il faut beaucoup de pédagogie, continuer la feuille de route. Beaucoup de promesses ont été tenu sachant qu’il faudra œuvrer pour lutter contre la crise, pour l’emploi, pour la jeunesse, pour redonner du pouvoir d’achat aux français. Pierre Moscovici a annoncé que dés cette semaine, il y aura une stabilisation, voire une baisse des prix de l’essence, une augmentation de 25% sur l’allocation de rentrée scolaire… On a ressenti qu’il y avait vraiment une envie de réussir. Cela fait trop longtemps qu’on voulait une campagne dynamique derrière François Hollande pour gagner. On a un parti socialiste très uni et une volonté des militants derrière. On n’est pas des godillots mais on a besoin d’expliquer aux français, qu’aller de l’avant, avec cette volonté de transformer la société, de rénover, n’empêchera pas d’avoir débats qui pourront être contradictoire à un certain moment, lors du congrés de fin octobre.

    A.D.S. : « Le débat s’est bien focalisé sur  ce bilan des 100 jours, mais nous avons cherché à démystifier cette théorie des 100 jours qui est un piége infernal. Le PS comprend l’impatience des militants qui espéraient que les mesures soient mis en œuvre très rapidement, comme celle  des français avec en plus l’incompréhension que les choses ne bougent pas assez tellement pour deux qui attendaient depuis longtemps. On ne peut re-dynamiser de façon durable en 100 jours. Mais ce n’est pas assez. On s’inscrit dans le travail de 5 ans conformément à ce qu’indiquait déjà le Président de la République, avecdeux ans pour instaurer et pour créer. Il faut bien expliquer aux français que la situation est dificile, qu’il faut temps pour aller en profondeur

     

    V.A.Q. - Et du discours de Martine Aubry ?

    J.C.L.G. : « On a senti à la fin de son discours une pointe d’émotion de notre 1ére secrétaire qui ira jusqu’au bout, le 27 Octobre prochain. Tout le monde se doutait, et on l’a senti dans ses intonations, dans son émotion, que c’était vraisemblablement son dernier discours en tant que 1ére Secrétaire. On a retenu qu’il y a vraiment une volonté de changement des pratiques de la politique, de renouveau du politique sur le non-cumul des mandats, moment fort de son discours qu’on avait déjà ressenti lors d’ateliers et de plénières, car il y a une volonté d’agir. On en a marre de ces castes d’élus qui restent 40 ans à occuper tous les postes dans une ville, un canton, une circonscription… Il faut rénover la politique. On a des talents au PS. Il y a de la place pour tout le monde, pour ceux qui veulent s’investir. Comme elle l’a dit, les parlementaires, s’ils sont dans des exécutifs municipaux, c’est maintenant qu’il faut agir parce que s’ils ne le font pas maintenant, ce sera plus difficile pour 2014 et pour les autres échéances. Enfin Martine Aubry a montrée qu’elle reste toujours une militante au service du PS. Elle présente une motion de rassemblement, de rénovation.

    A.D.S. : « Elle a indiquée qu’on a un Président pour 5 ans, et que l’on veut un second mandat. Et cela il faut le construire, l’accompagner. Et pour cela, elle posée 4 exigences : la réflexion, la proximité avec les françaisn, la rénovation dont le non-cumul et la préparation de la reléve avec la formation des militants,  l’européalisation du parti… avec la conséquence du respect de ces 4 exigences : Une gauche volontaire et sérieuse qui réalisera ses promesses pour redresser la France.  

     

    DEMAIN, LA SUITE DU JOURNAL LONDONNIEN DE STEPHANE LANCELOT AUX J.O.