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politique - Page 157

  • AU CONGRES DES MAIRES PRES DE VANVES AVEC BERNARD GAUDUCHEAU

    « C’est une institution nationale ! On est en au 94éme congrés ! C’est important qu’il y ait une fois dans l’année, un brassage entre les maires de tout horizon, où nous pouvons échanger » expliquait Bernard Gauducheau qui a été impressionné par la très grande fréquentation de congrés qui s’est terminé hier soir, avec un très grand nombre de maires (7000 sur 36 195 communes adhérentes), « ce qui tendrait à prouver qu’il y a un besoin de se retrouver, de se rassurer, face à une situation difficile. Mais contrairement à ce que l’on a pu vivre à d’autres époques, elle est différente car nous sommes dans une situation de non vissibilité, ne sachant pas ce qui nous attend. Nous sentons les menaces qui viennent de toutes parts, de tout horizon, à l’intérieur mais aussi à l’extétrieur. Cela nous invite à la plus grande prudence, vigilance ».

     

    Bernard Gauducheau  a assisté à la séance inaugurale, mardi après midi en présence de François Fillon qui a calinothérapé les maires : « J’ai été sensible à son intervention qui avait le mérite de re-sitruer le contexte de crise au niveau européen, en précisant que l’Europe était en danger, et au niveau des pays membres. Il a insisté sur la fragilité de la gouvernance européenn,e sur laquelle il sera nécessaire de revenir.  Et sur la nécessité de moderniser la France tout en réduisant ses déficits. On est à la croisée des chemins. On ne peut plus vivre sur la ligne traditionnelle que l’on a connu pendant les 30 dernières années. Il y a un bouleversement international auquel il faut faire face, adapter nos structures, nos modes de gestion  à cette nouvelle réalité, avec le risque de se voir déclassé. Par rapport au discours en direction des maires,  il a annoncé des choses qui peuvent en rassutrer un grand nombre, notamment pour les villes financiérement les plus fragiles, avec ce fonds de péréquatiion qui va passer à 250 M€ sur 6 ans. Il a parlé de cette question des normes qui est un casse tête chinois pour un grand nopmbre d’élus qui ne savent plus à quel saint se vouer compte tenu de la vitesse à laquelle elles apparaissent et que l’on est cessé respecter au regard de la loi. Il a parlé d’initiaives prises pour essayer de simplifier tout cet environnement et faciliter la vie des élus tout en limitant leurs dépenses ».

     

    Occasion de lui poser trois questions :

     

    Vanves Au Quotidien - Quel est le moral des maires en ces temps de conjoncture difficile ?

    Bernard Gauducheau : « Le moral d’un maire, de toute façon,  doit être bon parce qu’on doit faire au quotidien à la réalité et on n’a pas le temps d’avor des états d’âmes.  Les maires doivent être mobilisé en permanence, d’autant plus en période difficile ou de crise comme on le vit actuellement. Nous sommes souvent le dernier recours pour un grand nombre de nos concitoyens. Et donc nous ne devons pas faiblir, baissser les bras ou nous démobiliser.

     

    VAQ - Comment se traduit dans les faits la crise ?

    B.G. : « Nous pouvons situer cette crise à deux niveaux : La gestion municipale avec les incertuitudes notamment pour mettre en œuvre de nouveaux projets, des investissements importants, puisque nous avons déjà senti sur l’année 2011, la difficulté d’un grand nombre de villes, pour emprunter et couvrir les besoins de financement de nos investissements. Je crois que la majorité des villes aura réussie à boucler pour 2011. A Vanves, Nous avons mis un peu plus de temps que d’habitude, et nous avons eu beaucoup moins de réponse à nos sollicitations pour trouver de l’emprunt, mais nous avons malgré tout réussi.  En revanche sur 2012, l’incertitude plane. On ne sait pas du tout ce qu’il en sera. Ce qui veut dire, et c’est la première fois que l’on vit cette situation, qu’on ne peut pas se permettre de lancer des investissements sans avoir la certitude de pouvoir recourir  à l’emprunt, Ce que l’on n’avait pas connu auparavant. C’est là que se situe la vraie incertitude même si François Fillon a annoncé la mise en place d’un emprunt pour les élus permettant un recours pour couvrir des investissements. Mais ce sera destiné à ceux qui, à priori, sont les plus fragiles. Ce qui invite à la plus grande prudence dans les choix budgétaire qui seront fait en 2012

     

    VAQ – Et chez les vanvéens ?

    B.G. : « Et dans nos contacts avec la population, nous constatons cette même inquiétude et ces mêmes interrogations chez nos administrés sur ce que va réserver l’avenir. Nous sentons bien cette incertitude, cette inquiétude,  cette prudence dans les dépensdes de nos administrés, beaucoup ayant des difficultés sur le plan financier, craignant pour leur emploi. Et ce qui apparait surtout en milieu urbain, comme en Ile de France, c’est la crise du logement avec des loyers excessivement élevés qui mettent en difficulté des familles qui pouvaient faire face à leurs dépenses de logements il y a 5 ou 10 ans. C‘est devenu le poste prioritaire dans leurs dépenses qui entame leur budget. Nous retrouvons dans nos permanences, nos rendez-vous de nombreuses familles issues de la classe moyenne qui n’avaient pas recours aux services sociaux  ou municipaux. Ils viennent nous voir pour boucler la fin de mois ou chercher un logement social, sans pouvoir donner satisfaction à tout le monde à cause de la pénurie même dans une ville où nous avons prês de 25% de logements sociaux où il y a très peu de « turn over ».  

  • DAVID DOUILLET A VANVES APRES LA POLEMIQUE AVEC NOAH

    La salle Panopée était archi pleine hier soir pour la venue de David Douillet, ministre des Sports à Vanves, avec des participants assis sur les marches, accueilli par la sénateur Isabelle Debré, le député maire de Saint Cloud Eric Berdoati. Une réunion de famille UMP à laquelle participait Bernard Gauducheau maire NC avec des élus et militants NC. D’autant plus qu’Eric Berdoati, champion des maîtres d’arme en escrime en 1986 et secrétaire national UMP des sports amateurs, avait dans l’après midi, posé une question orale d’actualité sur la « potion magique de Noah » au ministre des sports, ce qui avait provoqué une belle bronca dans l’hémicycle : « C’est un saccage de notre jeunesse lorsqu’on fait du proxelytisme sur la drogue »

     

    « Mon palmarés est sans comparaison à David (2 médailles d’or à Altanta, une de bronze à Barcelonne, 4 titres de champion du monde) » a constaté Eric Berdoati. « Eric n’est pas qu’une fine lame en escrime, il l’est aussi en politique. Il m’a posé une question sur Noah et sa potion magique qui a énervée l’opposition » a raconté David Douillet. Ce qui lui a permis d’expliquer une vraie vision de société : « Pour gagner des titres olympiques, il y a toute une équipe derrière. C’est pareil pour le président de la République. Comment peut on faire gagner la France aux JO  sans s’y préparer, sans programmation pour avoir les meilleurs athlétes. C’est pareil pour les présidentielles » a-t-il expliqué en confiant dire souvent au Président « qu’il est un athléte de haut niveau, qui parle d’égal à égal avec Obama, Merkel etc… face à un président de conseil général…. De Corréze… un « capitaine de pédalos ! »… qui n’a pas de vision sauf à endetter la France. Or notre pays n’est pas un guichet avec une planche à billet derrière la cuisine ».

     

    Le ton était donné par ce ministre conseiller régional d’Ile de France, entouré par une dizaine de jeunes populaires au tee shirt blanc « Ensemble pour faire gagner la France » qui demandait qu’on l’appelle « David plutôt que monsieur le ministre » auquel les quelques vanvéens qui l’ont questionné, ont ajouté « David ». Ils l’ont interrogé sur le sports et les handicapés, la crise…dont celle de David Mahé : « Quel est le plus dur, champion ou faire de la politique ? » -  « C’est le sport où on a une élection tous les mois, une fréquence de remise en question très rapide ! » a-t-il répondu en faisant prendre conscience que c’est souvent problématique pour ces champions lorsqu’ils ont 30 ans de retrouver une vie normale. « J’ai mis 9 ans pour trouver la solution : Faire de la politique. Notre seule vocation est de travailler pour la France » a-t-il ajouté  en parlant juste après de ces jeunes footballeurs  - à la suite d’une question d’une jeune populaire « que faire pour restaurer l’image du foot ? » - « où il faut tout reprendre à la source car on les forme au foot, pas d’être un homme » en se référant à l’attitude déplorable de l’équipe de France qui avait fait la gréve de l’entrainement au dernier mondial, avec l’épisode du car.

     

    A la fin de ces échanges, Maxime Galiardi, a invité le ministre des sports, de remettre le Kimono à Gérard Clérin  pour son 7éme dan d’Aikibudo - il n'yu a que deux titulaires de ce titre en France -  en rappelant ses 40 ans au service des sports de Vanves comme directeur, et du sport comme pratiquant et dirigeant. « J’ai eu la chance de rencontrer David lors d’une démonstration sous l’égide de la Croix Rouge, et bien sur à la Fédération Française de Judo. Tout ce que j’ai fait pour Vanves, je l’ai fait avec passion ! » a déclaré ce dernier avant que le ministre signe une dédicace sur le dos de ce kimono: "40 ans au service du sport. Beau palmarés"

  • LE CONGRES DES MAIRES DE FRANCE AUX PORTES DE VANVES AVEC BERNARD GAUDUCHEAU ET MAXIME GAGLIARDI

    Au moins 2 vanvéens  - Bernard  Gauducheau et Maxime Gagliardi - sur 7000 maires et élus locaux devraient participer au 94éme Congrès des maires et des présidents de communautés qui ouvre ses portes ce matin, et aura pour thème central: « Le maire, l’intérêt général et le citoyen »…et les présidentielles.   La réussite scolaire, le paysage intercommunal de demain et la capacité d’investissement des collectivités seront au cœur des débats de ces 3 jours ouverts officiellement cet après midi  par le premier ministre François Fillon

     

    Bernard Gauducheau devrait participer à cette séance inaugurale avec beaucoup de collégues altoséquanais, presque voisins, comme Jean Pierre Schosteck (UMP), 1er Vice Président de l’AMF, maire de Châtillon,  Philipe Laurent (NC) et Pascal Buchet (PS), maires respectivement de Sceaux et de Fontenay aux Roses qui animeront le débat sur les finances locales Mercredi après midi auquel il assistera. Maxime Gagliardi, maire adjoint aux sports sera présent aux salons des collectivités locales pendant ses trois jours, au stand de la SAUR mais aussi au stand de l’ANDES (Association Nationales des élus chargés du sport) qui devrait justement recevoir David Douillet, au lendemain de sa venue à Vanves.

     

    L’ambiance est aux présidentielles comme ils s’en apercevront. Tout d’abord parce que Bernard Gauducheau comme l’ensemble de ses collégues devra voter pour le renouvelement du mandat du président et du bureau de l’AMF qui fait, bien sûr, l’objet de polémiques. Le candidat socialiste, André Laignel, Secrétaire Général de l’AMF, reproche à Nicolas Sarkozy de recevoir à l’Elysée les membres des instances nationales et départementales, Mercredi en fin d’après midi et de vouloir interférer dans l'élection du président de l’AMF, car cette réception se déroulera entre les deux tours du scrutin interne. Jacques Pélissard (UMP) président de l’AMF candidat à un nouveau mandat a réfuté bien sûr une telle idée : « Cette réception est une marque de considération républicaine vis-à-vis des élus, de toutes tendances politiques, qui se consacrent avec dévouement et détermination au service de la collectivité ».

     

    Ainsi l’élection du Président de l’AMF est devenu un enjeu politique, pas simplement à cause des Présidentielles, mais tout simplement parce qu’avec le basculement à gauche du Sénat, les socialistes espèrent faire tomber à gauche l’AMF, après les associations des Régions de France (ARF) et des Départements de France (AMD) : « Le PS se sert du Sénat comme tribune pour faire battre Pélissard. On va faire tout ce qu’il faut pour qu’il ne soit pas battu » assurait Patrick Ollier ministre-maire de Rueil qui sera bien sûr présent à ce Congrés. Ensuite parce que Marine Le Pen (FN) a annoncée sa présence au Congrés aujourd’hui dans le but de relancer sa campagne de  parrainage, car elle s’inquiéte de  ne pas obtenir les 500 signatures d'élus indispensables pour briguer la fonction suprême.

     

    A côté de ces enjeux politiques, ce congrés intervient à un moment où  « Les maires sont vraiment partagés entre leurs inquiétudes légitimes et leur devoir de tenir la barre, d’être à la tête comme tous les dirigeants politiques, d’avoir les yeux fixés plus vers l’avenir que pleurer sur les difficultés inhérentes à la situation actuelle » comme l’explique Michel Teulet qui préside l’association des 1271 maires franciliens (AMIF). « Les maires reflètent un peu le climat psychologique de notre société qui est fait à la fois d’une certaine inquiétude face aux problèmes financiers et économiques. Les difficultés d’un certain nombre de banques ont rejailli sur les prêts des collectivités territoriales révélant cette inquiétude pour l’avenir en ce qui concerne leurs ressources. Et les maires sont bien conscients que s’il n’y a pas de leur part une volonté d’affirmer un certain espoir dans l’avenir, la situation peut devenir difficile ».

     

    Il ne cache pas qu’ils vivent mal le fait d’être montré du doigt par le gouvernement…pour leurs dépenses excessives : « Lorsqu’on lit les rapports de la Cour des Comptes, nous avons des situations très diverses, avec des maires qui sont particulièrement précautionneux des deniers publics, qui pèsent à l’euro prés leurs dépenses, et des maires, peut être parce qu’ils sont à la tête de collectivités plus faciles à gérer sur le plan financier, qui n’hésitent pas à entreprendre des dépenses que certains peuvent qualifier d’excessives. Cela étant, il est vrai que les intercommunalités dont l’objectif était de faire des économies d’échelle, se sont parfois traduite par des dépenses qui se sont ajoutés à des dépenses nouvelles qui n’ont pas été compensées par des économies dans les communes membres de ces « intercos ». Là, il y a sans doute un péché de jeunesse ! Mais il est vrai que les intercommunalités ont commencé à vivre alors que la situation économique était encore raisonnable et que les perspectives de développement économique et des ressources étaient ouvertes. Aujourd’hui, chacun sait qu’il en est autrement ».