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politique - Page 160

  • SENATORIALES A VANVES : 24 VOIX POUR LE NC, 21 POUR L’UMP et 9 POUR LE PS-EELV-PC-FdeG

    Huit listes se présentent aux suffrages des 2095 grands électeurs des Hauts de Seine  dont les 47 vanvéens, qui devront venir obligatoirement voter entre 9H et 15H30 à la Préfecture des Hauts de Seine sois peine de sanction financière (à hauteur de 100 €). Mais ils recevront en contrepartie 15,25 € et pourront se faire rembourser leur transport.  Le dépouillement commencera à 15H30 et ses grands électeurs ont été invités au Conseil Général par Patrick Devedjian, son président, pour cet après midi électoral et attendre les résultats. Le plus intéressant est de savoir pour qui vont voter les 47 Grands électeurs vanvéens. IL ne faut pas s’atendre à des surprises d’après nos calculs : 21 pour l’UMP,    24 pour le NC et  9  pour le PS-EELV-PC-FdeG car il ne devrait pas y avoir de dépardition de voix, à moins d’une surprise, ce qui serait très étonnant vu la discipline de partis chez tous ses grands électeurs vanvéens.

     

    Les différentes listes ont tenus leurs réunions jusqu’au dernier moment. Pour la petite histoire, Isabelle Debré, sénateur sortante, a servi de chauffeur  dans sa petite voiture, au Président du Sénat, Gérard Larcher qui est venu jusqu’à Antony participer à une réunion de la liste UMP et expliquer les enjeux de cette élection. Il a d’ailleurs salué Isabelle Debré « qui a su s’imposer »  et « son attention aux réalités humaines ». Cette réunion a donné l’occasion à Patrick Devedjian d’envoyer une petite pique : « Le Sénat peut se jouer à très peu de sièges. Je veux combattre la dispersion des voix qui peut nous coûter un siège. Même si la liste ne nous donne pas entièrement satisfaction, l'enjeu est beaucoup plus important que nos éventuels ressentiments ». Il est vrai qu’il avait été tenté de créer sa propre liste (dissidente alors) et imposer en contrepartie la présence de Georges Siffredi, maire de Chatenay et surtout fidéle lieutenant, en 3éme position après Roger Karoutchi et Isabelle Debré. Cette liste devrait obtenir sûremment 2 siéges, peut être un troisiéme s’il n’y avait pas la présence de Jacques Gautier, sénateur UMP sortant qui a constitué sa liste (dissidente) et espére remporter ce 3éme siége. La crainte de tous est que ce 3éme siége soit perdu pour les deux listes à cause de la dispersion des voix.

     

    A écouter les leaders de ces listes,  mathématiquement, l’ensemble de la droite devrait passer de 5 à 4 siéges et l’ensemble de la gauche de 2 à 3 siéges. Au centre, Hervé Marseille, maire NC de Meudon,  est assuré d’obtenir son siége contrairement à Denis Badré, Sénateur Modem sortant pour qui garder son siége reléverait du miracle pour une simple et bonne raison, même s’il est bien gardé d’afficher sa couleur politique. Et pour cause : Le modem est accusé par le NC  de s’allier avec la gauche socialiste comme cela est le cas dans beaucoup de communes de France, de voter avec le PS. La situation n’est plus du tout celle de 2004 alors que l’UDF n’avait pas encore éclatée, où le maire de Ville d’Avray avait sauvé son siége.

    La liste conduite par Philippe Kaltenbach (PS), fait plutôt « gauche unie »  ou « plurielle » face à la majorité présidentielle avec  5 PS, 2 PCF-FdeG, 1 EELV, 1 Gauche citoyenne. Elle escompte faire 3 siéges. Mais voilà, elle a une épine dans son pied avec la liste conduite par Pascale Le Néouannic, du Parti de gauche, conseillére régionale. Enfin, deux autres listes devraient piquer des voix à droite, avec le FN, et au centre avec la liste  conduite par Hugues Sirvien Vienot (DVD), ex-UDF.

  • LES SENATORIALES VANVES : ET LES VERTS DANS TOUT CELA ?

    Durant toute cette campagne des sénatoriales, bien discréte mais pas feutrée, on n’a pas tellement entendu les écologistes, notamment à Vanves où ils n’ont même pas parlé des sénatoriales sur leur blog. Il est vrai qu’ils font cause commune avec le PS, le PC, le FdeG sur une liste unique. Et que l’on n’entend que sa tête de liste – Philippe Kaltenbach - qui clame partout  « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! ». Et pourtant dimanche soir, les Hauts de Seine devraient avoir un nouveau sénateur Vert, avec André Gattolin, une première pour le 92 – sachant qu’il y a 4 sénateurs EELV dont Dominique Voynet au Sénat - comme le fut l’élection de Vincent Gazeilles, premier conseiller Général  Verts, représentant Clamart, à l’assemblée départementale.  

     

    Très présent dans la vie associative et de ce mouvement, Anré Gattolin fait parti des gens qui ont contribué à la dynamique d’Europe Ecologie à la fin 2008,  en autre, avec Daniel Cohn Bendit et bien d’autres, issus des grands organisations non gouvernementales, ou de l’action citoyenne. « J’ai été délégué national adjoint du mouvement Europe Ecologie, j’ai beaucoup participé à la campagne des Régionales en Ile de France auprès de Cécile Duflot, aux cantonales... Et à un certain moment, mes amis m’ont poussé, cherchant  à diversifier la représentation entre les ex-verts et les ex-non verts, à profiter de mes compétences en tant que représentant de la société civile et professionnelle » explique t-il.  « J’ai un vrai engagement qui remonte à plus de 35 ans dans toutes les formes de mouvement démocratique européen, ayant été secrétaire général des jeunesses européennes fédéralistes en Ile de France… et au niveau écologiste à la fois dans le domaine environnemental qui est assez ancien dans toutes les associations, mais qui n’est pas simplement de défense de la nature, en prenant en compte les hommes, et la dimension humaine et sociale » Il entend faire son travail de parlementaire à plein temps tout en continuant la vie associative, ayant signé la charte éthique d’Anticorps (contre le cumul des mandats).

     

    Et il a une idée bien arrêté des dossiers altoséquanais et franciliens dont il se saisira notamment à l’occasion des débats sur le Grand Paris  : « Notamment la question de l’urbanisation et de la densification du territoire des Hauts de Seine qui est déjà très dense. Je ne suis pas du tout contre la construction de logements, si possible en retrouvant un ré-équilibrage de nos territoires dans les Hauts de Seine, parce qu’effectivement entre la part de logements sociaux de certaines communes et d’autres cités au nord, on a l’impression de passer de l’Equateur au Pôle Nord. Il y a vraiment une disparité très important » explique t-il en ajoutant : « Je suis très dubitatif par cette relance de l’urbanisme commercial avec la construction de tours dans chaque grande commune détenue par la majorité actuelle, surtout lorsqu’on voit l’état économique du marché des bureaux où l’offre dépasse déjà la demande. Nous sommes là dans des logiques de court terme, car cela génère effectivement de l’activité et des rentrées, mais sans calculer les coûts d’infrastructures. Surtout lorsqu’on voit l’engorgement, le dysfonctionnement des transports collectifs ou individuels. On se retrouve en fait dans une économie qui ressemble à de la cavalerie immobilière ». Tout récement, il a d’ailleurs  demandé sur le nouvel incinérateur d’Isssy les Moulineaux,  « à ce que l’on fasse une vraie étude épidémiologique sur les populations car les normes utilisées tiennent compte uniquement des émissions et des rejets faits par l’incinérateur mais pas de la présence du Bd Périph et de la voie sur berge. Et là, le sénateur peut peser à la fois sur les pouvoirs locaux et les organes administratifs gouvernementaux ».

  • LES SENATORIALES VANVES : LA GUEGUERRE ENTRE EX-UDF

    La politique est redoutable et cruelle, et les sénatoriales 2012 en sont l’illustration pour ceux qui ont un peu de culture historique altoséquanaise. Finalement les deux listes qui auront tenues leur réunion à Vanves, l’une conduite par le sénateur sortant Denis Badré (Modem) à l’espace Jean Monnet le 12 Septembre, et l’autre par Hugues Sirvien Vienot (DVD) aujourd’hui à 19H15 au Club Murillo, ont été animé par des ex-UDF, c'est-à-dire des élus qui étaient voilà quelque temps dans le même grand parti voulu par VGE, où se trouvaient Hervé Marseille, tête de liste NC aux Sénatoriales, Bernard Gauducheau, maire de Vanves, André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux  lorsque l’ancien président de la République voulait faire la « nique » aux gaullistes, notamment dans l’un de ses fiefs.

     

    HERVE MARSEILLE (NC) :

    LA FORCE TRANQUILLE VERS UN SIEGE

     

    Dans la liste « Union pour les Hauts de Seine » conduite  Hervé Marseille, maire de Meudon, vice président du Conseil général, pour le Nouveau Centre, on retrouve des personnalités connues des vanvéens :  Jean Loup Metton, maire de Montrouge, Philippe Laurent maire de Sceaux, André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux. « Des personnalités fortes de leur expérience » en matière de mandats locaux et engagées politiquement depuis longtemps » selon la tête de liste soutenue par le Nouveau Centre, les Radicaux et l’Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale (ARES),  qui devrait remporter l’un des 4 siéges de la majorité départementale et présidentielle. Hervé Marseille sillonne le département  jusqu’à la dernière minute, allant débattre avec les grands électeurs, lors de réunions en petits comités, sans grande messe comme à l’UMP avec Copé, larcher, Pasqua etc…Il est passé du côté de Vanves ou à proximité très discrétement pour parler de sa liste  « constituée  de personnalités qui ont de l’expérience, avec 4 maires…et. des élus engagés en politique depuis longtemps, qui ont de l’expérience. Une liste qui a une crédibilité ».

     

    Ainsi durant ses réunions, il a insisté sur 3 points : L’expérience de l’équipe, sa capacité de travailler sur des thèmes qui concernent le département, c'est-à-dire la réforme territoriale, la péréquation financière, les transports, et notamment avec le Grand Paris, le logement. Enfin, assurer la majorité au Sénat, équilibrée et permettant d’affirmer une présence au centre pour qu’elle montre sa diversité. « A tout point de vue, nous n’allons pas manquer de sujets de débats puisque le Sénat va être appelé à travailler sur des textes importants. Mais il y aura aussi des élections importantes l’année prochaine, présidentielles et législatives. Et pour poursuivre, après la campagne, le débat que nous avons entamé avec l’ensemble des grands électeurs dans les communes, nous nous attacherons à monter une organisation qui associe les élus volontaires qui désireront participer, de façon, à les informer de l’action parlementaire, mais également à recueillir en amont leurs avis, leurs expériences. Nous valoriserons ce qui se passe au plan local, car de plus en plus dans notre département, nous avons des intercommunalités qui se montent et qui ont chacune, avec leurs communes, leurs préoccupations suivant qu’elles sont dans le nord, le centre, le sud du département ».

     

     

    HUGUES SIRVIEN VIENOT (DVD) :

    LE DERNIER COMBAT MAIS PAS SI  INUTILE QUE CELA !  

     

    « Quelqu’un qui n’a pas d’ambition pour lui-même mais qui en a pour ses convictions » explique cet ex-maire adjoint de Jean Pierre Fourcade à Boulogne qui ne cherche qu’une tribune nationale pour défendre des idées auxquelles il croit, pas originales, mais qui concernent des millions de gens : « Supprimer le crédit révolving qui taxe à 27% par an des millions de gens puisque vous avez 900 000 dossiers de surendettement à la Banque de France. Et surtout lutter cotre l’échec tranquille de l’éducation nationale devant l’illetrisme et la perte des acquis fondamentaux. Entre 15 et 20% des jeunes vont être dans l’incapacité de suivre une formation professionnelle. 200 000 jeunes sortent du circuit scolaire sans diplôme, sans formation, et se retrouvent sur le bord de la route. On parle d’école de la 2éme chance, mais il faut intervenir dés le début, c'est-à-dire l’école élémentaire. Et je dénonce  l’arrêt des RASED (réseaux d’aides spécialisées aux enfants en difficulté) qui était une bonne initiative, avec ses professeurs « volants » qui intervenaient à la demande des professeurs d’écoles » explique cet édile qui a créé l’association AGIR 92 et montent des forums des métiers pour faciliter l’information des jeunes « car il faut savoir que 30% des jeunes en 3éme sont orientés et sortent du système général mais souvent par la voie de l’échec et sans faire eux même ce choix. Il faut leur donner le moyen de s’informer et ce n’est pas fait ! » explique cet homme toujours à la recherche de combats ».

     

    Evidemment ses anciens amis le classe parmi les dissidents de la droite : « Je n’ai aucun compte régler ! Je suis arrivé à un moment de ma vie où je n’ai plus de compte à rendre. Et je ne fais ni critique, ni petits commentaires sur les uns comme sur les autres. Je défends mes convictions Et je suis effectivement dissident lorsque les partis auxquels j’appartiens ne défendent pas les idées auxquelles je crois. C’est encore un problème de conviction » confiait il voilà peu à l’auteur de ce blog. « Je considére que nous sommes en démocratie et je ne vois pas pourquoi je ne me présenterais pas. Car mes convictions ne sont pas représentées par mes amis politiques. Il n’y a pas un automatisme de la ré-élection des sortants. J’ajouterai même que je me pense légitime dans cette candidature, vu cette expérience que j’ai eu de la vie économique, ayant dirigé un grand groupe international, et de la vie d’élu local : conseiller régional, maire adjoint de Boulogne  aux affaires économique lorsqu’il a fallu opérer la mutation entre le départ de Renault et la venue d’entreprises de communication » ajoutait il.