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usine isséanne

  • LE PROJET D’UNE STATION GNV A LA PLACE DU SKATE-PARK A VANVES INQUIETE QUELQUES HABITANTS

    Le Blog Vanves Au Quotidien avait fait état juste avant les vacances d’été, comme le Parisien dans son édition d’hier,  de la volonté du Sigeif (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) de lancer la construction de deux stations publiques de GNV (Gaz Naturel véhicule) dans la Région Capitale dont l’une serait prévue à Vanves, sur un terrain à proximité du Périph présentant un intérêt stratégique pour la desserte de Paris et des communes avoisinantes. Information confirmée par le maire de Vanves sur son blog pendant les vacances. « C’est la première fois en France qu’une structure publique s’engage à la construction et l’exploitation de stations d’avitaillement en GNV. C’est une étape importante pour développer l’utilisation de ce carburant qui possède de nombreux atouts écologiques  (Le GNV permet jusqu’à 80% de réduction d’émissions de particules fines et d’oxyde d’azote par rapport à un véhicule diesel) » indiquait Jean Jacques Guillet, son président et député-maire de Chaville, membre de GPSO.

    Cette information a fait réagir une vanvéenne, Marion Roger : « Le SIGEIF vient de lancer un appel à candidature pour la construction d'une station-service GNV rue Louis Vicat en lieu et place d'une partie du skate-park de la ville de Vanves (1000 m² apparemment). Ces stations GNV qui sont, en Île-de-France, situées exclusivement dans des sites industriels sera implantée en plein cœur de zone urbaine dense. Ces stations sont actuellement uniquement destinées aux pleins des camions bennes à ordures de 26 tonnes de la ville de Paris et de ses prestataires privés. Les riverains vont donc devoir subir un défilé de camion poubelle en provenance d'Isséane qui vont donc passer dans la ville de Vanves pour aller faire le plein rue Louis Vicat » s’inquiéte t-elle. « Malheureusement, chaque année de nombreux accidents sont à déplorer avec ces camions bennes. Pourquoi le maire de Vanves cède un terrain pour le besoin exclusif de la ville de Paris et pour servir la politique zéro-diesel de madame Hidalgo qui va augmenter le nombre de bennes au gaz qui traverseront notre commune ? Pourquoi la mairie se préoccupe aussi peu des piétons : zones piétonnes utilisées par des scooters sous l'oeil bienveillant de la police municipale, zone de rencontres sur lesquelles la voiture est reine et en excès de vitesse et maintenant défilé de camions bennes dans nos rues ! A l'heure où des questions se posent sur la sécurité des sites classés pour l'environnement suite à l'acte terroriste de Saint-Quentin-Fallavier, M Gauducheau donne son autorisation à l'implantation d'un site classée non surveillé (c'est ce que prévoit le SIGEIF) en plein coeur d'une zone urbaine distribuant un explosif puissant : le gaz naturel ».

  • LES SENATORIALES VANVES : ET LES VERTS DANS TOUT CELA ?

    Durant toute cette campagne des sénatoriales, bien discréte mais pas feutrée, on n’a pas tellement entendu les écologistes, notamment à Vanves où ils n’ont même pas parlé des sénatoriales sur leur blog. Il est vrai qu’ils font cause commune avec le PS, le PC, le FdeG sur une liste unique. Et que l’on n’entend que sa tête de liste – Philippe Kaltenbach - qui clame partout  « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! ». Et pourtant dimanche soir, les Hauts de Seine devraient avoir un nouveau sénateur Vert, avec André Gattolin, une première pour le 92 – sachant qu’il y a 4 sénateurs EELV dont Dominique Voynet au Sénat - comme le fut l’élection de Vincent Gazeilles, premier conseiller Général  Verts, représentant Clamart, à l’assemblée départementale.  

     

    Très présent dans la vie associative et de ce mouvement, Anré Gattolin fait parti des gens qui ont contribué à la dynamique d’Europe Ecologie à la fin 2008,  en autre, avec Daniel Cohn Bendit et bien d’autres, issus des grands organisations non gouvernementales, ou de l’action citoyenne. « J’ai été délégué national adjoint du mouvement Europe Ecologie, j’ai beaucoup participé à la campagne des Régionales en Ile de France auprès de Cécile Duflot, aux cantonales... Et à un certain moment, mes amis m’ont poussé, cherchant  à diversifier la représentation entre les ex-verts et les ex-non verts, à profiter de mes compétences en tant que représentant de la société civile et professionnelle » explique t-il.  « J’ai un vrai engagement qui remonte à plus de 35 ans dans toutes les formes de mouvement démocratique européen, ayant été secrétaire général des jeunesses européennes fédéralistes en Ile de France… et au niveau écologiste à la fois dans le domaine environnemental qui est assez ancien dans toutes les associations, mais qui n’est pas simplement de défense de la nature, en prenant en compte les hommes, et la dimension humaine et sociale » Il entend faire son travail de parlementaire à plein temps tout en continuant la vie associative, ayant signé la charte éthique d’Anticorps (contre le cumul des mandats).

     

    Et il a une idée bien arrêté des dossiers altoséquanais et franciliens dont il se saisira notamment à l’occasion des débats sur le Grand Paris  : « Notamment la question de l’urbanisation et de la densification du territoire des Hauts de Seine qui est déjà très dense. Je ne suis pas du tout contre la construction de logements, si possible en retrouvant un ré-équilibrage de nos territoires dans les Hauts de Seine, parce qu’effectivement entre la part de logements sociaux de certaines communes et d’autres cités au nord, on a l’impression de passer de l’Equateur au Pôle Nord. Il y a vraiment une disparité très important » explique t-il en ajoutant : « Je suis très dubitatif par cette relance de l’urbanisme commercial avec la construction de tours dans chaque grande commune détenue par la majorité actuelle, surtout lorsqu’on voit l’état économique du marché des bureaux où l’offre dépasse déjà la demande. Nous sommes là dans des logiques de court terme, car cela génère effectivement de l’activité et des rentrées, mais sans calculer les coûts d’infrastructures. Surtout lorsqu’on voit l’engorgement, le dysfonctionnement des transports collectifs ou individuels. On se retrouve en fait dans une économie qui ressemble à de la cavalerie immobilière ». Tout récement, il a d’ailleurs  demandé sur le nouvel incinérateur d’Isssy les Moulineaux,  « à ce que l’on fasse une vraie étude épidémiologique sur les populations car les normes utilisées tiennent compte uniquement des émissions et des rejets faits par l’incinérateur mais pas de la présence du Bd Périph et de la voie sur berge. Et là, le sénateur peut peser à la fois sur les pouvoirs locaux et les organes administratifs gouvernementaux ».