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politique - Page 159

  • LA SEMAINE AGITEE DE LA SENATEUR DE VANVES AVANT L’ELECTION D’UN PRESIDENT SOCIALISTE AU SENAT

    Isabelle Debré comme ses 6 autres colléguex altoséquanais se retrouveront cet après midi dans l’hémicycle du Sénat pour procéder à l’élection d’un Président du Sénat qui sera pour la première fois de son histoire récente, socialiste. Comme l’ensemble des 348 sénateurs placés en fonction de l’ordre alphabétique, Isabelle Debré devrait se retrouver entre Annie David (FdeG/PC) et Robert Del Picchia (UMP). Elle aura participé juste avant, à 14H,  à l’ultime réunion du groupe UMP, et à 11H30 à l’émission politique de JJ Cros sur France 3 Paris Ile de France où elle doit débattre bien évidemment des élections sénatoriales et d’un Sénat tombé dans les bras de la gauche avec Catherine Tasca qui avait été tenté par une candidature à la présidence. 

     

    Mais que s’est il passé lorsque nous l’avons quitté Dimanche dernier au Conseil Général après la proclamation des résultats : « Je suis retourné au Sénat où il y avait une grande effervescence. Nous avons compté nos voix et on s’aperçu au fur et à mesure que nous perdions la majorité au Sénat. Nous étions à 2 voix de moins que la gauche. Nous avons répondu aux questions des journalistes » raconte t-elle sans dire qu’elle a été beaucoup vu sur les écrans TV en train d’embrasser le président Larcher durant ces temps difficiles. « Durant cette semaine, nous nous sommes réunis assez souvent, au niveau du groupe UMP. Nous avons élu notre président, Jean Claude Gaudin, ainsi que deux vice présidents, Catherine Treuillé et Jean Marie Buffet. C’est un petit peu la gueulle de bois dans les rangs de l’UMP. On a validée la défaite dont les causes sont multiples, perte de nombreux élus avec les élections municipales, régionales et cantonales, la réforme territoriale… Il va falloir vraiment écouter les élus de terrain, et que les décisions pour les investitures se prennent sur le terrain au niveau local, et non pas forcément au niveau national. Et que ce soit ratifié par le national après consultation certainement des élus de terrain ». Elle espére changer de commission (Sociale durant la précédente mandature). «  J’ai demandé plusieurs choses au groupe. J’ai la chance d’être écouté, et j’espére être entendue ».

  • RE ELECTION DE LA SENATEUR DE VANVES : ISABELLE DEBRE (UMP)

    Les résultats des sénatoriales de Dimanche sont conformes  à ce qu’avaient prévus les fins observateurs politiques altoséquanais : 2 siéges pour l’UMP(Roger Karoutchi et Isabelle Debré). Un pour la liste dissident conduite par Jacques Gautier qui a bénéficié, en autre, de sa notoriété de président de l’association des Maires des Hauts de Seine, d’ex 1er Vice président du Conseil Général et d’ex-secrétaire épartemental UMP. Un autre pour le Nouveau Centre (Hervé Marseille), et il ne pouvait pas en être autrement après l’éclatement de l’UDF, Denis Badré étant trop marqué Modem même s’il n’a pas fait état de son étiquette et de sa trop grande proximité avec François Bayrou, et pas assez majorité présidentielle. Enfin trois pour la gauche plurielle avec Philippe Kaltenbach (PS), Brigitte Gauthier Morin (PC) et  André Gattolin (EELV).

     

    Comme l’expliquait Patrick Devedjian : « A droite nous nous sommes privés d’avoir un meilleur résultat et de contenir la gauche. Si nous avions été unis alors, nous aurions pu avoir un siége de plus car quand on additionne les voix obtenus par J.Gautier et R.Karoutchi, le total aurait permis de l’obtenir. On peut faire la même observation pour les centristes qui si, au lieu d’être sur 2 listes avaient été sur une seule, auraient également fait 2 siéges. Commes les Horaces et les Curiaces, évidement il faut retenir la leçon d’union pour pouvoir gagner ». Philippe Kaltenbach (PS) reconnaissait que « par notre ténacité on a gagné 2 communes, 2 cantons, une circonscription. Il restait à avoir un sénateur de plus ». L’ensemble des candidats de droite et de gauche ne sont arrivés au Conseil Général que vers 18H/18H15, trois heures après le début du dépouillement car il fut très long à  la Préfecture du département où s’est déroulée le vote. Les Verts s’y sont rendus à vélo, Claire Papy, Pierre Toulouse, Marc Lipinski, avec Guy Janvier (PS), et ont attendu  les résultats au Conseil Général, tout comme Jean Cyril Le Goll (PS), Anne Laure Mondon (PS) et Valérie Mathey (PS)  qui sont venus félicités, après les discours, Isabelle Debré, fiéres d’avoir une vanvéenne comme sénateur. Tout comme Bernard Gauducheau(NC) qui était satisfait à double titre par la ré-élection de sa première adjointe et par l’élection d’Hervé Marseille, tête de liste NC. De nombreux adjoints UMP étaient présents comme  Françoise Saimpert, Daniel Barois, Bertrand Voisine, Maxime Gahliardi, mais aucun NC (?) pour attendre les résultats. Après les discours, Isabelle Debré repartait déjà pour le Sénat pour répondre aux questions des journalistes qui la sollicitaient dans la grande salle de Conférence du Palais de Luxembourg....et préparer avec ses collégues l'élection de samedi prochain.    

  • SENATORIALES A VANVES : 24 VOIX POUR LE NC, 21 POUR L’UMP et 9 POUR LE PS-EELV-PC-FdeG

    Huit listes se présentent aux suffrages des 2095 grands électeurs des Hauts de Seine  dont les 47 vanvéens, qui devront venir obligatoirement voter entre 9H et 15H30 à la Préfecture des Hauts de Seine sois peine de sanction financière (à hauteur de 100 €). Mais ils recevront en contrepartie 15,25 € et pourront se faire rembourser leur transport.  Le dépouillement commencera à 15H30 et ses grands électeurs ont été invités au Conseil Général par Patrick Devedjian, son président, pour cet après midi électoral et attendre les résultats. Le plus intéressant est de savoir pour qui vont voter les 47 Grands électeurs vanvéens. IL ne faut pas s’atendre à des surprises d’après nos calculs : 21 pour l’UMP,    24 pour le NC et  9  pour le PS-EELV-PC-FdeG car il ne devrait pas y avoir de dépardition de voix, à moins d’une surprise, ce qui serait très étonnant vu la discipline de partis chez tous ses grands électeurs vanvéens.

     

    Les différentes listes ont tenus leurs réunions jusqu’au dernier moment. Pour la petite histoire, Isabelle Debré, sénateur sortante, a servi de chauffeur  dans sa petite voiture, au Président du Sénat, Gérard Larcher qui est venu jusqu’à Antony participer à une réunion de la liste UMP et expliquer les enjeux de cette élection. Il a d’ailleurs salué Isabelle Debré « qui a su s’imposer »  et « son attention aux réalités humaines ». Cette réunion a donné l’occasion à Patrick Devedjian d’envoyer une petite pique : « Le Sénat peut se jouer à très peu de sièges. Je veux combattre la dispersion des voix qui peut nous coûter un siège. Même si la liste ne nous donne pas entièrement satisfaction, l'enjeu est beaucoup plus important que nos éventuels ressentiments ». Il est vrai qu’il avait été tenté de créer sa propre liste (dissidente alors) et imposer en contrepartie la présence de Georges Siffredi, maire de Chatenay et surtout fidéle lieutenant, en 3éme position après Roger Karoutchi et Isabelle Debré. Cette liste devrait obtenir sûremment 2 siéges, peut être un troisiéme s’il n’y avait pas la présence de Jacques Gautier, sénateur UMP sortant qui a constitué sa liste (dissidente) et espére remporter ce 3éme siége. La crainte de tous est que ce 3éme siége soit perdu pour les deux listes à cause de la dispersion des voix.

     

    A écouter les leaders de ces listes,  mathématiquement, l’ensemble de la droite devrait passer de 5 à 4 siéges et l’ensemble de la gauche de 2 à 3 siéges. Au centre, Hervé Marseille, maire NC de Meudon,  est assuré d’obtenir son siége contrairement à Denis Badré, Sénateur Modem sortant pour qui garder son siége reléverait du miracle pour une simple et bonne raison, même s’il est bien gardé d’afficher sa couleur politique. Et pour cause : Le modem est accusé par le NC  de s’allier avec la gauche socialiste comme cela est le cas dans beaucoup de communes de France, de voter avec le PS. La situation n’est plus du tout celle de 2004 alors que l’UDF n’avait pas encore éclatée, où le maire de Ville d’Avray avait sauvé son siége.

    La liste conduite par Philippe Kaltenbach (PS), fait plutôt « gauche unie »  ou « plurielle » face à la majorité présidentielle avec  5 PS, 2 PCF-FdeG, 1 EELV, 1 Gauche citoyenne. Elle escompte faire 3 siéges. Mais voilà, elle a une épine dans son pied avec la liste conduite par Pascale Le Néouannic, du Parti de gauche, conseillére régionale. Enfin, deux autres listes devraient piquer des voix à droite, avec le FN, et au centre avec la liste  conduite par Hugues Sirvien Vienot (DVD), ex-UDF.