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politique - Page 150

  • A VANVES ET AILLEURS UN CERTAIN 5 DECEMBRE 2011 : LE « VIVRE ENSEMBLE » MIS EN AVANT

    Cette journée avait commencé très tôt par une déception avec ce reportage de France Inter entre 7H30 et 8H sur l’association Simpon de Cyréne qui ouvre cette Maison relais  dans le site remarquable du Prieuré Sainte Bathilde pour les handicapés des accidents de vie. Les journalistes présentaient l’action de cette association à qui les auteurs, réalisateurs, producteurs du film « Les Intouchables » reversent 5% des bénéfices du film. Mais parmi les villes qui accueillent un tel projet, ils ont oublié Vanves en citant Toulon, Tours…. Alors que la première Maison Relais voulu par Laurent de Cherisey a été possible à Vanves, et qu’elle essaimera grâce à cette aide et le succés de ce film qui dépasse les 10 Millions d’entrées.  « Au delà de la sensiblisation relatives au handicap, ce longmétrage montre aussi que le bien vivre ensemble repse sur la capacité de dépasser les différences entre personnes valides et handicapées. Cette philosophie a été à la source de la création de la 1ére Maison relais Simon de Cyréne à Vanves. Notre ville a ouvert le chemin et nous espérons que d’autres collectivités suivront » déclarait le maire dans un communiqué la semaine dernière.    Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon de la messe dominicale à Saint François la veille, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens »

     

    Cette journée s’est poursuivie par des inaugurations officielles et prestigieuses, auxquelles ont participé le Maire et la Sénateur de Vanves, en se partageant les rôles, sans vraiment se concerter.  Le premier a préféré participer à l’inauguration d’autolib’ à Paris par son maire, Bertrand Delanoë. Bien lui en a pris, car il est passé à la TV, dans le journal de France 3, alors que tous ces collégues altoséquanais s’étaient précipités au même moment au CNIT où le président de la République inaugurait les nouvelles rames à deux niveaux de la ligne RER A. La seconde était présente à cette inauguration avec sa double casquette de sénateur et surtout membre au Conseil d’administration de la RATP. Point n’est besoin de revenir sur ces deux événements que la presse a largement couvert.  Nos deux élus se sont retrouvés en fin de journée pour la cérémonie marquant la Journée Nationale d’Hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, square des combattants d’Afrique du Nord et des Territoires d’Outre Mer, dans presque la nuit noire, à cause d’uine panne de l’éclairage public touchant une partie du quartier,  sous une pluie fine qui commençait à tomber et  un vent très frais qui a rendi difficile la montée des couleurs. Jacques Dumont, président de la FNACA Vanves n'était pas présent !

     

    « De 1952 à 1964 toute une génération de Français s'est trouvée engagée dans la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Le bilan de cette guerre de défense du territoire fut lourd : 24 179 combattants sont «morts au champ d'honneur » avant l'indépendance de l'Algérie ; 534, après le 2 Juillet 1962, auxquels il faut ajouter les 100 000 Harkis, Moghaznis et supplétifs, ignoblement martyrisés, et toutes les victimes civiles »rappelait Paul Guillaud, président de la 71éme Section UNC Vanves : « Proposée par la très grande majorité des associations de combattants, la date du 5 décembre devait permettre une mémoire apaisée et établir des liens confiants entre le peuple français et le peuple algérien. L'U.N.C. considère le travail de mémoire indispensable pour engager l'avenir ». Ces propos prenaient une résonance particulière avec l’assemblée générale de la LICRA qui a clôt cette journée à Vanves à la mairie, avec une exposition et une conférence sur les harkis : « La traversée de la Méditérranée par les familles harkis et leur vie dans les camps en France », par Fatima Lancou, écrivain, et le témoignage de Serge Carel, un ancien harki sur lesquels le Blog reviendra

     

    Mais l’un des thémes commun à Bernard Gauducheau (NC),  Guy Janvier, (PS), Isabelle Debré (UMP) qui entouraient Monique Abecassis, président de la LICRA Vanves fut le « vivre ensemble » ; « Cela va au-delà de Voisins solidaire ! » a déclaré Guy Janvier en faisant sursauter Françoise Saimpert, maire adjoint qui s’apprête à lancer une nouvelle initiative dans ce cadre jeudi prochain avec la Poste, ce qu’elle n’a pas manqué de rappeler. « C’est aussi accepter la différence…dans tous les jours de nos vies quotidiennes » a ajouté le Conseiller Général qui a évidemment insisté sur l’éducation, invitant la LICRA de Vanves à continuer « à travailler dans les écoles, les colléges – ce n’est pas inutile – sur les notions de respect, de tolérance qui passe par l’éducation ». Bernard Gauducheau a constaté que « nous sommes dans une société où des valeurs se perdent ou s’oublient come respect, responsablité… C’est pourquoi il fait réagir dés qu’il se passe quelque chose ». Tout en revenant sur « cette période d’incertitude économique, sociale qui génére des peurs, des craintes..Nous voyons que des formations politiques d’extrême droite reprennent du poil de la bête en Europe. Il faut réagir dés que les choses prennent mauvaise tournure ».    

     

    DEMAIN LE BLOG REVIENDRA SUR LES PROJETS POUR LE CLOS MONTHOLON DE GPSO ET DU SIPPEREC

  • UNE ACTUALITE POLITIQUE RICHE A VANVES : DU CANDIDAT SORTANT PAS ENCORE SORTI AU CANDIDAT CONTRE SON PLEIN GRE !

    Commençons par André Santini, le député de Vanves qui, à l’ocasion, de la sortie de son dictionnaire autobiographique « Le Santini » (Editions Le Cherche Midi), organise une  dédicace cet après midi à partir de 17H  au  magasin Auchan (centre commercial Les 3 Moulins) à Issy les Moulineaux.

     

     « Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, président de la SGP, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Continuons avec la Sénateur de Vanves et des Hauts de Seine, Isabelle Debré qui a accepté la proposition qui lui a été faite de siéger dans la future commission sénatoriale de contrôle de l’application des lois constituée le 30 novembre 2011 au Sénat. Un poste stratégique depuis que la Haute Assemblée est présidé par le socialiste Jean Pierre Bel qui, avec une majorité sénatoriale de gauche, est en train de détricoter ce qu’a fait la majorité présidentielle, notamment avec la suppression du Conseiller Territorial. Mais ce n’est pas aussi facile que cela car, devant le refus de la droite sénatoriale de participer au Comité de Pilotage des Etats Généraux des Collectivités locales, il a dû les reporter après les présidentielles, alors qu’il voulait les débuter dés Janvier/février 2012.  

     

    Du côté socialiste, la semaine qui vient, sera marquée par l’entrée de Valérie Mathey au Conseil Municipal Mercredi prochain, à la place de Guy Janvier. Le Conseiller Général s’en expliquera le lendemain, Jeudi 8 Décembre à 20H30 lors d’une réunion « compte rendu de mandat » qu’il organise dans l’ex-école maternelle (du centre) rue Aristide Briand. La section PS de Vanves n’a pas procédé Jeudi soir à la désignation de son candidat aux élections législatives dans la 10éme circonscription, comme ailleurs, puisqu’elle a été réservée aux verts suite à l’accord PS-EELV. « Le bureau national du parti socialiste ayant enterriné le gel de la 10ème circonscription pour un candidat EELV, il n'y a pas lieu de présenter une candidature socialiste… Nous avons pris acte, à Vanves, de cette décision du national et étant légitimistes nous la respectons » a précisé Anne Laure Mondon qui avait été pressentie pour être la suppléante d’un candidat isséen (Puijalon) au Blog de Vanves Au Quotidien.

     

    Enfin, du côté des Verts, Lucile Schmid n’est pas la seule candidate à la candidature : Pierre Toulouse et Nicolas Laforêt ont fait aussi acte de candidature. La première souhaite, notamment,  « faire cesser l’exception anti démocratique dans les Hauts de Seine et porter nos engagements contre le non cumul. André Santini est député de notre circonscription depuis plus de 20 ans. Il cumule ce mandat avec celui de maire, de très nombreuses responsabilités politico-économiques et des liens connus avec les lobbies ». Ce sera pour elle, l’occasion d’un troisiéme duel sachant qu’elle y va,  aguérrie, en espérant que les troupes verts isséennes la soutiendront mieux que lors des cantonales de Mars 2011.    Le troisiéme a le mérite de défendre certaines causes en se présentant « pour qu’il y ait des cours de langues adaptés à chaque catégorie de personne », « créer des maisons pour des projets artistiques » ou « pour des entreprises ou des personnes qui ne savent pas comment faire », « d’augmenter les cotisations sociales pour le cif et le dif » ….

     

    Enfin, le second qui se déclare « militant de base et simple conseiller municipal d’opposition à Vanves où je vis (mal) au quotidien l’indifférence des copains du groupe par rapport aux maigres enjeux de cette fonction élective, très engagé dans la promotion du vélo comme mode de transport – y compris au sein d’EELV où ça n’est pas gagné- et qui n’avait aucune raison de briguer un mandat supplémentaire ». Pierre Toulouse n’y va pas de main morte dans sa profession de foi : « J’ai néanmoins considéré qu’on ne pouvait pas accepter sans un minimum de concurrence la désignation d’un candidat annoncé. Même si cette candidature annoncée est le résultat d’un travail de longue haleine ayant nécessité un sens tactique et une ténacité remarquable…Il faut sans doute des gens comme ça dans l’appareil politique. Mais ce n’est pas ma conception de la « politique autrement » et je voulais le dire haut et fort. Je n’aurai aucune amertune à n’être pas retenu in fine, n’ayant, en tout état de cause, que bien peu d’appétence à rejoindre une Assemblée Nationale dont une bonne patie des représentants – sans doute pas chez les EELV – a pour seul objectif de se faire ré-élire ou de favoriser les copains ».

     

    Cela a le mérite d’être clair comme son commentaire sur cette « pantalonnade des présidentielles/législatives et de l’accord PS » qui « n’est pas très réjouissante », mais « simplement financièrement indispensable…être idéaliste n’empêche d’avoir les pieds sur terre » ! Cela ne doit pas nous empêcher de vivre au quotidien la vie qu’on souhaite proposer aux électeurs pour « sauver l’humanité ! » déclare t-il en croyant à la force de l’exemple : « Manger moins de viande, se déplacer en train et à vélo, investir pour isoler son logis, partager ce qu’on a, donner de son temps aux autres, s’engager, soutenir les exclus, apprendre, cultiver et se cultiver…et avec tout ça, « être heureux et le montrer », cela fera plus que bien de palabres ou que quelques amendements. L’austérité joyeuse n’est pas un oxymore…c’est une question de survie ». Pour une fois que cet élu de Vanves, réservé, s’exprime aussi publiquement, c’était dommage de ne pas en faire profiter les vanvéens.

  • AU CONGRES DES MAIRES PRES DE VANVES AVEC BERNARD GAUDUCHEAU

    « C’est une institution nationale ! On est en au 94éme congrés ! C’est important qu’il y ait une fois dans l’année, un brassage entre les maires de tout horizon, où nous pouvons échanger » expliquait Bernard Gauducheau qui a été impressionné par la très grande fréquentation de congrés qui s’est terminé hier soir, avec un très grand nombre de maires (7000 sur 36 195 communes adhérentes), « ce qui tendrait à prouver qu’il y a un besoin de se retrouver, de se rassurer, face à une situation difficile. Mais contrairement à ce que l’on a pu vivre à d’autres époques, elle est différente car nous sommes dans une situation de non vissibilité, ne sachant pas ce qui nous attend. Nous sentons les menaces qui viennent de toutes parts, de tout horizon, à l’intérieur mais aussi à l’extétrieur. Cela nous invite à la plus grande prudence, vigilance ».

     

    Bernard Gauducheau  a assisté à la séance inaugurale, mardi après midi en présence de François Fillon qui a calinothérapé les maires : « J’ai été sensible à son intervention qui avait le mérite de re-sitruer le contexte de crise au niveau européen, en précisant que l’Europe était en danger, et au niveau des pays membres. Il a insisté sur la fragilité de la gouvernance européenn,e sur laquelle il sera nécessaire de revenir.  Et sur la nécessité de moderniser la France tout en réduisant ses déficits. On est à la croisée des chemins. On ne peut plus vivre sur la ligne traditionnelle que l’on a connu pendant les 30 dernières années. Il y a un bouleversement international auquel il faut faire face, adapter nos structures, nos modes de gestion  à cette nouvelle réalité, avec le risque de se voir déclassé. Par rapport au discours en direction des maires,  il a annoncé des choses qui peuvent en rassutrer un grand nombre, notamment pour les villes financiérement les plus fragiles, avec ce fonds de péréquatiion qui va passer à 250 M€ sur 6 ans. Il a parlé de cette question des normes qui est un casse tête chinois pour un grand nopmbre d’élus qui ne savent plus à quel saint se vouer compte tenu de la vitesse à laquelle elles apparaissent et que l’on est cessé respecter au regard de la loi. Il a parlé d’initiaives prises pour essayer de simplifier tout cet environnement et faciliter la vie des élus tout en limitant leurs dépenses ».

     

    Occasion de lui poser trois questions :

     

    Vanves Au Quotidien - Quel est le moral des maires en ces temps de conjoncture difficile ?

    Bernard Gauducheau : « Le moral d’un maire, de toute façon,  doit être bon parce qu’on doit faire au quotidien à la réalité et on n’a pas le temps d’avor des états d’âmes.  Les maires doivent être mobilisé en permanence, d’autant plus en période difficile ou de crise comme on le vit actuellement. Nous sommes souvent le dernier recours pour un grand nombre de nos concitoyens. Et donc nous ne devons pas faiblir, baissser les bras ou nous démobiliser.

     

    VAQ - Comment se traduit dans les faits la crise ?

    B.G. : « Nous pouvons situer cette crise à deux niveaux : La gestion municipale avec les incertuitudes notamment pour mettre en œuvre de nouveaux projets, des investissements importants, puisque nous avons déjà senti sur l’année 2011, la difficulté d’un grand nombre de villes, pour emprunter et couvrir les besoins de financement de nos investissements. Je crois que la majorité des villes aura réussie à boucler pour 2011. A Vanves, Nous avons mis un peu plus de temps que d’habitude, et nous avons eu beaucoup moins de réponse à nos sollicitations pour trouver de l’emprunt, mais nous avons malgré tout réussi.  En revanche sur 2012, l’incertitude plane. On ne sait pas du tout ce qu’il en sera. Ce qui veut dire, et c’est la première fois que l’on vit cette situation, qu’on ne peut pas se permettre de lancer des investissements sans avoir la certitude de pouvoir recourir  à l’emprunt, Ce que l’on n’avait pas connu auparavant. C’est là que se situe la vraie incertitude même si François Fillon a annoncé la mise en place d’un emprunt pour les élus permettant un recours pour couvrir des investissements. Mais ce sera destiné à ceux qui, à priori, sont les plus fragiles. Ce qui invite à la plus grande prudence dans les choix budgétaire qui seront fait en 2012

     

    VAQ – Et chez les vanvéens ?

    B.G. : « Et dans nos contacts avec la population, nous constatons cette même inquiétude et ces mêmes interrogations chez nos administrés sur ce que va réserver l’avenir. Nous sentons bien cette incertitude, cette inquiétude,  cette prudence dans les dépensdes de nos administrés, beaucoup ayant des difficultés sur le plan financier, craignant pour leur emploi. Et ce qui apparait surtout en milieu urbain, comme en Ile de France, c’est la crise du logement avec des loyers excessivement élevés qui mettent en difficulté des familles qui pouvaient faire face à leurs dépenses de logements il y a 5 ou 10 ans. C‘est devenu le poste prioritaire dans leurs dépenses qui entame leur budget. Nous retrouvons dans nos permanences, nos rendez-vous de nombreuses familles issues de la classe moyenne qui n’avaient pas recours aux services sociaux  ou municipaux. Ils viennent nous voir pour boucler la fin de mois ou chercher un logement social, sans pouvoir donner satisfaction à tout le monde à cause de la pénurie même dans une ville où nous avons prês de 25% de logements sociaux où il y a très peu de « turn over ».