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politique - Page 151

  • DAVID DOUILLET A VANVES APRES LA POLEMIQUE AVEC NOAH

    La salle Panopée était archi pleine hier soir pour la venue de David Douillet, ministre des Sports à Vanves, avec des participants assis sur les marches, accueilli par la sénateur Isabelle Debré, le député maire de Saint Cloud Eric Berdoati. Une réunion de famille UMP à laquelle participait Bernard Gauducheau maire NC avec des élus et militants NC. D’autant plus qu’Eric Berdoati, champion des maîtres d’arme en escrime en 1986 et secrétaire national UMP des sports amateurs, avait dans l’après midi, posé une question orale d’actualité sur la « potion magique de Noah » au ministre des sports, ce qui avait provoqué une belle bronca dans l’hémicycle : « C’est un saccage de notre jeunesse lorsqu’on fait du proxelytisme sur la drogue »

     

    « Mon palmarés est sans comparaison à David (2 médailles d’or à Altanta, une de bronze à Barcelonne, 4 titres de champion du monde) » a constaté Eric Berdoati. « Eric n’est pas qu’une fine lame en escrime, il l’est aussi en politique. Il m’a posé une question sur Noah et sa potion magique qui a énervée l’opposition » a raconté David Douillet. Ce qui lui a permis d’expliquer une vraie vision de société : « Pour gagner des titres olympiques, il y a toute une équipe derrière. C’est pareil pour le président de la République. Comment peut on faire gagner la France aux JO  sans s’y préparer, sans programmation pour avoir les meilleurs athlétes. C’est pareil pour les présidentielles » a-t-il expliqué en confiant dire souvent au Président « qu’il est un athléte de haut niveau, qui parle d’égal à égal avec Obama, Merkel etc… face à un président de conseil général…. De Corréze… un « capitaine de pédalos ! »… qui n’a pas de vision sauf à endetter la France. Or notre pays n’est pas un guichet avec une planche à billet derrière la cuisine ».

     

    Le ton était donné par ce ministre conseiller régional d’Ile de France, entouré par une dizaine de jeunes populaires au tee shirt blanc « Ensemble pour faire gagner la France » qui demandait qu’on l’appelle « David plutôt que monsieur le ministre » auquel les quelques vanvéens qui l’ont questionné, ont ajouté « David ». Ils l’ont interrogé sur le sports et les handicapés, la crise…dont celle de David Mahé : « Quel est le plus dur, champion ou faire de la politique ? » -  « C’est le sport où on a une élection tous les mois, une fréquence de remise en question très rapide ! » a-t-il répondu en faisant prendre conscience que c’est souvent problématique pour ces champions lorsqu’ils ont 30 ans de retrouver une vie normale. « J’ai mis 9 ans pour trouver la solution : Faire de la politique. Notre seule vocation est de travailler pour la France » a-t-il ajouté  en parlant juste après de ces jeunes footballeurs  - à la suite d’une question d’une jeune populaire « que faire pour restaurer l’image du foot ? » - « où il faut tout reprendre à la source car on les forme au foot, pas d’être un homme » en se référant à l’attitude déplorable de l’équipe de France qui avait fait la gréve de l’entrainement au dernier mondial, avec l’épisode du car.

     

    A la fin de ces échanges, Maxime Galiardi, a invité le ministre des sports, de remettre le Kimono à Gérard Clérin  pour son 7éme dan d’Aikibudo - il n'yu a que deux titulaires de ce titre en France -  en rappelant ses 40 ans au service des sports de Vanves comme directeur, et du sport comme pratiquant et dirigeant. « J’ai eu la chance de rencontrer David lors d’une démonstration sous l’égide de la Croix Rouge, et bien sur à la Fédération Française de Judo. Tout ce que j’ai fait pour Vanves, je l’ai fait avec passion ! » a déclaré ce dernier avant que le ministre signe une dédicace sur le dos de ce kimono: "40 ans au service du sport. Beau palmarés"

  • LE CONGRES DES MAIRES DE FRANCE AUX PORTES DE VANVES AVEC BERNARD GAUDUCHEAU ET MAXIME GAGLIARDI

    Au moins 2 vanvéens  - Bernard  Gauducheau et Maxime Gagliardi - sur 7000 maires et élus locaux devraient participer au 94éme Congrès des maires et des présidents de communautés qui ouvre ses portes ce matin, et aura pour thème central: « Le maire, l’intérêt général et le citoyen »…et les présidentielles.   La réussite scolaire, le paysage intercommunal de demain et la capacité d’investissement des collectivités seront au cœur des débats de ces 3 jours ouverts officiellement cet après midi  par le premier ministre François Fillon

     

    Bernard Gauducheau devrait participer à cette séance inaugurale avec beaucoup de collégues altoséquanais, presque voisins, comme Jean Pierre Schosteck (UMP), 1er Vice Président de l’AMF, maire de Châtillon,  Philipe Laurent (NC) et Pascal Buchet (PS), maires respectivement de Sceaux et de Fontenay aux Roses qui animeront le débat sur les finances locales Mercredi après midi auquel il assistera. Maxime Gagliardi, maire adjoint aux sports sera présent aux salons des collectivités locales pendant ses trois jours, au stand de la SAUR mais aussi au stand de l’ANDES (Association Nationales des élus chargés du sport) qui devrait justement recevoir David Douillet, au lendemain de sa venue à Vanves.

     

    L’ambiance est aux présidentielles comme ils s’en apercevront. Tout d’abord parce que Bernard Gauducheau comme l’ensemble de ses collégues devra voter pour le renouvelement du mandat du président et du bureau de l’AMF qui fait, bien sûr, l’objet de polémiques. Le candidat socialiste, André Laignel, Secrétaire Général de l’AMF, reproche à Nicolas Sarkozy de recevoir à l’Elysée les membres des instances nationales et départementales, Mercredi en fin d’après midi et de vouloir interférer dans l'élection du président de l’AMF, car cette réception se déroulera entre les deux tours du scrutin interne. Jacques Pélissard (UMP) président de l’AMF candidat à un nouveau mandat a réfuté bien sûr une telle idée : « Cette réception est une marque de considération républicaine vis-à-vis des élus, de toutes tendances politiques, qui se consacrent avec dévouement et détermination au service de la collectivité ».

     

    Ainsi l’élection du Président de l’AMF est devenu un enjeu politique, pas simplement à cause des Présidentielles, mais tout simplement parce qu’avec le basculement à gauche du Sénat, les socialistes espèrent faire tomber à gauche l’AMF, après les associations des Régions de France (ARF) et des Départements de France (AMD) : « Le PS se sert du Sénat comme tribune pour faire battre Pélissard. On va faire tout ce qu’il faut pour qu’il ne soit pas battu » assurait Patrick Ollier ministre-maire de Rueil qui sera bien sûr présent à ce Congrés. Ensuite parce que Marine Le Pen (FN) a annoncée sa présence au Congrés aujourd’hui dans le but de relancer sa campagne de  parrainage, car elle s’inquiéte de  ne pas obtenir les 500 signatures d'élus indispensables pour briguer la fonction suprême.

     

    A côté de ces enjeux politiques, ce congrés intervient à un moment où  « Les maires sont vraiment partagés entre leurs inquiétudes légitimes et leur devoir de tenir la barre, d’être à la tête comme tous les dirigeants politiques, d’avoir les yeux fixés plus vers l’avenir que pleurer sur les difficultés inhérentes à la situation actuelle » comme l’explique Michel Teulet qui préside l’association des 1271 maires franciliens (AMIF). « Les maires reflètent un peu le climat psychologique de notre société qui est fait à la fois d’une certaine inquiétude face aux problèmes financiers et économiques. Les difficultés d’un certain nombre de banques ont rejailli sur les prêts des collectivités territoriales révélant cette inquiétude pour l’avenir en ce qui concerne leurs ressources. Et les maires sont bien conscients que s’il n’y a pas de leur part une volonté d’affirmer un certain espoir dans l’avenir, la situation peut devenir difficile ».

     

    Il ne cache pas qu’ils vivent mal le fait d’être montré du doigt par le gouvernement…pour leurs dépenses excessives : « Lorsqu’on lit les rapports de la Cour des Comptes, nous avons des situations très diverses, avec des maires qui sont particulièrement précautionneux des deniers publics, qui pèsent à l’euro prés leurs dépenses, et des maires, peut être parce qu’ils sont à la tête de collectivités plus faciles à gérer sur le plan financier, qui n’hésitent pas à entreprendre des dépenses que certains peuvent qualifier d’excessives. Cela étant, il est vrai que les intercommunalités dont l’objectif était de faire des économies d’échelle, se sont parfois traduite par des dépenses qui se sont ajoutés à des dépenses nouvelles qui n’ont pas été compensées par des économies dans les communes membres de ces « intercos ». Là, il y a sans doute un péché de jeunesse ! Mais il est vrai que les intercommunalités ont commencé à vivre alors que la situation économique était encore raisonnable et que les perspectives de développement économique et des ressources étaient ouvertes. Aujourd’hui, chacun sait qu’il en est autrement ».

  • LA CRISE AU CENTRE DES DEBATS POLITIQUES A VANVES : Les écologistes proposent des remédes radicaux…sans y croire !

    C’était au tour des Verts mardi soir au Bistroquet de parler de la crise et surtout du contre budget d’Eva Joly pour 2012  « un new deal écologique et social » dans le cadre de leur café politique mensuel sur le théme général  « comment s’en sortir ? » : « La conversion écologique de l'économie » après « comment sortir du nucléaire » et avant  « comment sortir de la Véme Répubblique », « des systémes et agences de notation »…comme l’a indiqué Marc Lipinski, conseiller régional EELV qui accueillait Eva Sas, experte auprès des comités d’entreprises et chargée du programme économique et social d’EELV pour les présidentielles

      

    Ce théme a fait moins recette que le nucléaire alors que « cette crise que nous connaissons dure depuis la chute de la banque Lhemans Brothers et va durer » à l’entendre. « C’est une crise de la dérégulation, de la finance, des inégalités, de l’écologie avec l’augmentation (erratique) des matières premières, budgétaire dû au dogme anti impôt » a-t-elle déclaré en expliquant pourquoi le Verts ne croient pas au retour de la croissance, d’autant plus que « les entreprises ne vont pas se remettre à investir et les consommateurs vont épargner…La croissance faible, voir molle va durer ». Pour elle (et les verts) « on ne peut pas s’en sortir avec le même modèle ! »…. « Il faut affronter la crise budgétaire par exemple, en augmentant la fiscalité, car le déficit et l’endettement sont anti social ». Et de parler de 100 Milliards de pertes fiscales depuis 2000, grâce aux cadeaux fiscaux avec la réforme du barême de l’impôt sur le revenu, le crédit-impôt-recherche « qui est une niche fiscale accordée aux entreprises », la baisse de la TVA (dans la restauration)… « sur lesquelles il faudra revenir ». A ses yeux « la conjonction des politiques de réduction fiscales fait peser le danger d’une récession ».

     

    Elle a alors abordé les solutions proposées par les écologistes qui apparaissent drastiques et reposent principalement sur une réforme profonde de la fiscalité, en appelant carrément à une augmentation des recettes fiscales, à une taxation du revenu capital, de l’héritage « au maximun »,  à un impôt plancher  sur les bénéfices pour les grands entreprises, à une réorientation des dépenses de l’Etat afin de répondre à l’objectif de la conversion écologique de l’économie. Elles reposent aussi sur les marges de manœuvres fiscales afin de lancer une politique énergétique globale avec des mesures importantes : Rénovation thermique des bâtiments, réorientation de la politique des transports, imposition de ritères carbones dans les marchés publics, développement des emplois verts « car les politiques environementales créent de l’emploi ». Sans rentrer dans le détail des mesures prévues pour les entreprises dans leur programme pour les présidentielles et dont elle longuement parlé.

     

    Heureusement, dans l’assistance, il y avait quelques éclogistes réalistes : « On ne passera pas au pouvoir avec une telle politique ! Les français ne pourront pas accepter cela » s’est exclamé Pierre Toulouse.  « C’est poser la question comment convaincre les gens ?  Comment vend on cette politique ? On est coincé dans un systéme complexe où la politique radicale que l’on propose est impossible à mettre en oeuvre » a reconnu Marc Lipinski. « On a vraiment l’impression de ne voir que par la question « qui va payer la dette ? ». Mais comment met ont plus de justice dans le traitement de la crise pour s’en sortir » a demandé un participant. Alors qu’un autre faisait état d’un sondage (sérieux) qui faisait apparaître que les français n’ont pas envie de se priver à Noël. « Mais c’est compréhensible. Noël, la famile, la bouffe, c’est ce qui reste quand on déprime ! »