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politique - Page 151

  • L’UDI : APRES LE CONGRES FONDATEUR, L’UDI A VANVES ET DANS LE 92 S’ORGANISE ET PREND POSITION

     « Après les élections présidentielles et législatives du printemps 2012, le rassemblement des centristes était devenu indispensable pour que les valeurs du Centre puissent peser efficacement et durablement dans les débats politiques à venir. Jean-Louis Borloo, président du Parti Radical valoisien, a pris l’initiative de fédérer toutes les formations centristes au début de l’été 2012 sous la bannière de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI). Cela a donné lieu à la création d’un groupe UDI à l’Assemblée Nationale puis au Sénat. Ce mouvement s’est ensuite organisé au niveau local, dans les Communes, les Départements et les Régions. Avec mes collègues du Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons ainsi constitué le premier groupe UDI régional » indique Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves

     

    « Cet engouement pour ce nouveau mouvement centriste s’est traduit à la rentrée par la création d’un parti politique. Le dimanche 21 octobre 2012, Jean-Louis Borloo a été élu président de l’UDI par les membres fondateurs dont je fais partie. Certains pourraient y voir une tentative de recréer l’UDF. Pour ma part, je pense qu’il faut éviter de tomber dans la nostalgie. Il est plus judicieux de se tourner résolument vers l’avenir pour tenter de trouver des solutions aux problèmes de notre époque. C’est la raison pour laquelle l’UDI se veut innovante dans ses idées et audacieuse dans son projet. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans le monde. Les grandes démocraties sont de plus en plus tournées vers le centre » ajoute t-il avec cette allusion à ce qui s’est passé aux USA Mardi dernier.  

     

    « Des groupes UDI se sont formés au niveau local, comme à Vanves, ou sont en cours de formation. L’ambition est avant tout de rassembler la galaxie centriste des Hauts-de-Seine. Si les centristes du Modem estiment que l’UDI est de nature à répondre à leurs aspirations, ils sont naturellement les bienvenus » ajoute t-il. Et beaucoup d’élus et de responsables MODEM locaux rejoignent l’UDI comme Chantal Brault, présidente du MODEM 92, et maire adjoint de Sceaux, des élus d’Issy les Moulineaux qui retrouvent leur famille d’origine comme ils l’expliquent, beaucoup ayant connu l’UDF bien sûr.

    Bernard Gauducheau précise « qu’il n’y a pas de guéguerre pour le leadership alto-séquanais. Toutes les forces de droite et du centre droit doivent se remettre en ordre de bataille pour créer ensemble une nouvelle dynamique et repartir à la conquête des territoires avec des idées d’aujourd’hui et pour demain en phase avec les attentes de nos concitoyens. Six mois après l’élection du nouveau Président de la République et de sa majorité parlementaire, nos concitoyens prennent conscience de leur difficulté à gérer efficacement la situation de notre pays et à trouver des solutions efficaces. L’UDI a son rôle à jouer pour inverser cette tendance à tous les échelons de décision ».

     

    Il indique qu’au Conseil Régional d’Ile-de-France « le groupe UDI s’inscrit parfaitement dans cette logique. Certes nous sommes dans l’opposition mais nous entendons mener une action constructive en formulant des propositions. Lors du récent débat portant sur l’avant-projet de Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) – document d’aménagement destiné à dessiner l’Ile-de-France d’ici à 2030 en matière de transport, de logement, de développement économique et d’environnement – j’ai été surpris de constater qu’aucun aménagement audacieux n’était envisagé. L’enjeu du SDRIF est pourtant de transfigurer, de moderniser le territoire francilien ! C’est la raison pour laquelle j’ai déposé un amendement visant à prévoir une réflexion sérieuse, globale et innovante concernant la « ceinture de fer », c’est-à-dire le boulevard périphérique. Rien n’était proposé dans cet avant-projet de SDRIF comprenant environ 600 pages ! Cet amendement a été voté à l’unanimité.  Il est en effet impensable qu’en 2030 nous subissions encore les nuisances de bruit et la pollution de l’air qu’il génère. Un aménagement de cette autoroute urbaine – la plus empruntée d’Europe ! – permettra d’assurer une continuité urbaine voire même écologique entre Paris et les villes limitrophes. Cela s’inscrit parfaitement dans la vision d’un Grand Paris réconciliant la capitale et sa banlieue ».

  • LES ELUS DE VANVES ET LE MARIAGE HOMOSEXUEL : UN MAIRE ET UNN CONSEILLER GENERAL RESPECTUEUX DE LA LOI

    Après avoir faire connaître le message de l’évêque Mgr Daucourt aux catholiques du diocése de Nanterre sur le mariage homosexuel que les vanvéens peuvent trouver sur les présentoirs des églises  Saint Remy et Saint François, Le Blog Vanves Au Quotidien a sollicité quelques élus de Vanves pour connaitre leur position en leur posant ses questions : « A propos du projet de loi qui prévoit le mariage et l’adoption aux couples homosexuels : Accepterez-vous de célébrer un mariage homosexuel ? Comment réagissez-vous à ce projet du gouvernement socialiste qui est une proposition du candidat F.Hollande ? ». Nous commençons par deux élus qui respecteront la loi si le projet présenté hier matin au Conseil des Ministres, est votée par le Parlement.  

     

    Bernard Gauducheau (UDI) maire UDI de Vanves et conseiller régional :

    « J’accepterai de célébrer le mariage d’un couple homosexuel pour les raisons suivantes.

    Il appartient aux Maires d’appliquer la loi. C’est ce que nous faisons au quotidien. En vertu de l’article L-165 du Code Civil, le Maire a le pouvoir et la mission de célébrer les mariages en sa qualité d’officier d’état civil exercée au nom de l’Etat. Le Maire est le garant de l’application de loi, pas de la morale !

    J’ajoute ensuite que ce projet de loi n’est pas une découverte. Il ne peut surprendre personne car il fait partie des engagements électoraux du candidat F.Hollande.

    Je suis de ceux qui ont combattu son programme. Cependant, le 6 mai 2012, une majorité de Français s’est exprimée en faveur des propositions de François Hollande. Comme le veut notre démocratie, il convient de respecter le verdict des urnes et de suivre à présent le débat au Parlement. Un grand nombre de ceux qui s’indignent aujourd’hui auraient été bien inspirés de réagir plus vigoureusement pendant la campagne des présidentielles.

    Les débats de société intéressent nos concitoyens et c’est tant mieux. Après la loi sur l’IVG en 1974, la loi abolissant la peine de mort en 1981, la loi sur le PACS en 1999, la France pourrait devenir le 9ème pays d’Europe a autoriser le mariage « pour tous ». Les sociétés et leurs mœurs évoluent partout dans le monde, en Europe, et la France ne peut y échapper ».

     

    Guy Janvier (PS)  Conseiller Général de Vanves :   

    « A partir du moment où la loi donne la possibilité au maire de célébrer des mariages homosexuels, je suis en conformité avec la loi et je le célébrerai bien sûr. C’est une évolution. C’était dans les engagements de F.Hollande. Cela fait partie de ses 60 propositions. A partir de là, comme nous les avons voté, après en avoir discuté,  je suis un élu respectueux des engagements qui sont pris par le parti. D’autant plus que je suis à l’origine des réseaux d’écoute et d’appui d’accompagnement des parents, des réseaux de soutien à la parentalité. Or ce qui compte aujourd’hui, c’est l’intérêt de l’enfant.Malheureusement dans un certain nombre de couples hétérosexuels, l’intérêt de l’enfant est malmené. Je ne vois pas pourquoi ce serait plus le  cas dans des couples du même sexe. L’important est l’amour que l’on peut s’apporter, du respect, et notamment pour ceux dont on a la charge. Et je pense en particulier aux enfants ».

  • A VANVES , LUCILE SCHMID NE PERD PAS ESPOIR DE FAIRE CHUTER ANDRE SANTINI

    4 mois après les élections législatives, rencontre avec Lucile Schmid (EELV) pour faire le point. Elle reste très déçue de ne pas avoir été la femme qui a fait chûter André Santini qui n’en menait pas large au début de la campagne des élections législatives. Mais on ne refait pas l’histoire. Comme cette occasion manquée de se présenter dans la 13éme circonscription contre Patrick Devedjian qui lui a été faîte et de battre le président du Conseil Général des Hauts de Seine comme en est persuadé son ami le sénateur EELV des hauts de Seine, André Gattolin. Mais elle ne lâche pas prêt à repartir contre André Santini. En attendant, elle planche sur la constitution d’une fondation politique EELV, comme l’ont tous les grands partis, en montant le dossier administratif et financier, avec Jean Paul Besset, député Européen qui travaille sur le programme d’activité et le budget. « Une telle fondation sert d’archivage et de mémoire du parti (comme à la Fondation J.Jaurés au PS).  L’histoire des Verts est à raconter. Des débats sont à organiser autour de l’histoire de l’écologie politique en France, sur la question du lien entre les sciences et la décision politiquen, entre l’innovation et la décision politique…..  montrer que l’écologie politique, c’est de vrais choix et pas une pensée sectorielle. Et faire passer l’idée que l’écologie transforme l’économie et la société durablement et globalement » explique t-elle.

     

     

    Vanves au Quotidien - Quel regard portez-vous sur ces législatives 4 mois après ?

    Lucile Schmid : « Il a bien fallu 3 mois pour me remettre de ma déception. Je croyais vraiment à la possibilité de victoire, même si André Santini est dans le paysage politique français depuis très longtemps. C’est un homme puissant. Je tiens à dire que je n’ai toujours pas perdu l’espoir de le battre

     

    VAQ - Rendez-vous en 2017 ?

    L.S. : « Quand il y aura une élection ! Mais c’est une déception qui a été profonde et  continue à être présente. Dans l’action politique, il faut toujours rebondir. Evidement, j’ai réfléchi à ce bilan de campagne. Aux éléments positifs et négatifs. Parce que, lorsqu’on n’a été jamais aussi prés de la victoire, il faut réfléchir aux éléments positifs : J’ai adoré le fait que l’on fasse campagne ensemble, écologistes et socialistes. Cela été quelque chose de fort. Des jeunes ont été très présents dans la campagne, qui n’appartenaient à aucun parti politique. Il y avait une capacité d’élan par rapport à l’idée que la politique nous concerne tous. Enfin, j’ai été en tête partout dans la 10éme circonscriptiojn sauf à Issy les Moulineaux, et notamment à Vanves où j’habite.

     

    VAQ - Et les éléments négatifs ?

    L.S. : « La division, avec la présence d’une dissidence socialiste, a été un élément qui nous a affablit collectivement. Les réseaux municipaux ont joué un rôle très important à Issy les Moulineaux où André Santini a été très largement en tête. Cela signifie que cette élection est vraiment mixte, à la fois nationale et municipale. Le fait que l’on ai eu aucune mairie a été déterminant. J’ai été frappée de voir dans la  campagne comment André Santini avait re-municipalisé l’élection. Il passait son temps à dire aux isséens qui représentent 60% de l’électorat de la circonscription : « Je suis votre maire ! Regardez tout ce que je fais de bien. J’ai baissé les impôts locaux, j’ai ouvert des classes ». Il se servait du cumul des mandats pour assurer un résultat aux législatives. Et je tiens à ré-affirmer  que je suis contre le cumul des mandats.

     

    VAQ - Que se passe t-il actuellement chez les Verts,  notamment avec le traité européen ? Etes-vous dans ou hors de la Majorité ?

    L.S. : « Tout d’abord, le parti EELV a un parlement, comme dans tous les partis politiques, qui a voté à 70% contre ce traité. J’ai fait parti de ceux qui étaient contre ce traité, mais plutôt pour l’abstention. Parce que je pense que le traité, dans son contenu, est très contestable. En même temps, être dans le gouvernement, fait que l’on a aussi des responsabilités par rapport à des directives majoritaire. Le désaccord entre socialistes et écologistes s’est fait sur un texte qui avait été négocié par Nicolas Sarkozy, donc qui n’est pas de gauche.

    Ensuite, parlons de Daniel Cohn Bendit qui m’a beaucoup soutenu dans ma campagne et s’est beaucoup impliqué dans les Hauts de Seine puisque notre sénateur André Gattolin est l’un de ses très proches et de mes supporters. Dany qui sait dépasser les idées partisanes et croit toujours en l’Europe, parce que c’est son espace politique, nous a expliqué qu’il fallait, à tout prix, voter pour ce traité même s’il est mauvais – et c’est tout le paradoxe – parce qu’il permettra, malgré tout, de recréer un élan qui manque à l’Europe. Il nous a incité à faire un pari même si on se pose des questions sur sa possiblité de relancer l’Europe.

    Enfin, Dany a été très blessé que le parlement de notre parti ait vôté contre ce traité. Il l’a beaucoup dit de l’extérieur. Et du coup, le sentiment que chez les verts, rien n’est simple, a pris un coup de neuf. Je le regrette car je pense que le mieux serait que l’on s’explique entre nous, sans forcément y associer la société française.

     

    VAQ - Comment se présente cette Rentrée pour EELV à Vanves et ailleurs ?

    L.S. : « Ce qui nous interpelle actuellement est un constat : un certain nombre de dossiers municipaux donnent raison à l’engagement à la fois Vert et associatif. Nous voyons bien que l’écologie progresse, quelque part, au nivreau municipal et dans les enjeux locaux, auprès des citoyens. Tout en étant conscient que dans le même temps, son image politique reste à éclaircir. C’est un défi auquel nous devons faire face. Surtout que nous avons deux échéances importantes en 2014, locale très importante avec les municipales où les écologistes sont assez bon, et européenne qui a marquée  en 2008, une nouvelle entrée des verts dans le paysage politique français autour de EELV. La capacité que l’on aura à faire le lien entre cette échéance locale et européenne, m’interesse beaucoup,  car elle reste à démontrer. Et je suis optimiste là dessus, à la condition de refaure l’unité  les éléments européens et nationaux. Sachat que sur les éléments municipaux, nous sommes en pârfaite harmonie. Après tout le sujet, est de transformer une ville en profondeur. Et un projet municipal de transformation peut exister, même dans une ville comme Vanves où il y a de fortes contraintes. Sachant qu’on ne peut pas se contenter de repeindre les murs de la ville en vert.