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Elections municipales - Page 29

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : GUILLAUME MOUCHEROUD (EELV) , l’INCONNU DE l'ELECTION A VANVES

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Guillaume Moucheroud, second sur la liste EELV alors que tout le landerneau politique vanvéens s’attendait à voir, à cette place, Pierre Toulouse. L’inconnu de Vanves est un ingénieur médical qui travaille dans l’industrie des dispositifs médicaux et dans le domaine de l’informatique de la santé sociale. Il habite Vanves depuis 2002/03 et s’est impliqué dans de nombreuses associations comme la créche parentale les P’tites Canailles, la FCPE, membre de l’une des deux AMAP, avant de s’engager politiquement dans cette liste « Vanves en Transition ». Les vanvéens pourront le rencontrer lors de la réunion publique de samedi prochain (15 mars) à 18H à l’école Marceau avec au menu,  des courts métrages pour illustrer les propositions de la liste, ce qui a été réalisé par ailleurs  etc… et un buffet bio-convivial      

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce que cela vous fait d’être l’inconnu de l’élection, en seconde place sur la liste, qui intrigue tout le landerneau politique de Vanves ?

    Guillaume Moucheroud : Ce n’est pas une surprise d’être l’inconnu, vu que c’est la première fois que je me présente aux élections, et que j’ai une activité politique locale plus importante. C’est le fruit d’un engagement associatif qui existe déjà avec la crèche parentale « Les P’tites Canailles », la FCPE, et de rencontres, avec l’envie de m’impliquer. Et je suis le second de liste, suite à une décision collective et la volonté de mettre en avant, dans la politique locale, des militants citoyens et associatifs  

    VAQ - Pourquoi cet engagement dans la vie associative : crèche parentale, FCPE, AMAP ?

    G.M. : « La Crèche Parentale « Les P’tites Canailles » qui a été la première à être crée en 1982 en France, a été mon premier engagement (associatif) à Vanves. Une structure difficile à faire perdurer,  parce que les parents qui en sont responsables, s’en vont lorsque leurs enfants n’ont plus l’âge d’en faire partie. Et cela été mon cas après avoir été impliqué dans le Bureau et la vie de l’association lorsque j’ai eu mon aîné. C’est un engagement assez important, et cela permet de s’investir dans la vie de son,  et des enfants. Et maintenant c’est la FCPE puisque mes enfants sont à l‘école, la scolarisation des enfants étant un fort moyen de socialisation, car on rencontre des gens et des familles. L’AMAP qu est très emblématique de ce que l’on peut faire, avec une association de gens engagés, 200 familles sur Vanves avec les deux AMAP,  à la fois au niveau de l’alimentation, parce que l’on se fournit en légumes bio, et au  niveau de l’agriculture d’un point de vue économique, avec la mise en oeuvre des circuits cours. Ainsi concrètement, notre agriculteur Laurent Marbot, arrive à vivre de la surface qu’il cultive prés d’Arpajon, et grâce à la vente de toute sa production à l’AMAP, alors que s’il vendait ses produits dans le circuit normal, il ne gagnerait que 400 € par mois, alors que là, il a un salaire décent qui lui permet de travailler même sans investir ailleurs. Et nous avons des légumes qui nous coûtent moins cher qu’au marché. Tout le monde est gagnant grâce au circuit court à l’implication des gens qui vont aider à la ferme. Ainsi le panier est plus et mieux fourni au fur et à mesure, car l’agriculteur a de meilleur rendement avec tout le tracé de l’agriculture biologique.  

    VAQ - La rue de l’avenir où vous habitez n’est-elle pas devenue un secteur chaud de Vanves  ?

    G.M. : « On en a beaucoup parlé à la Rentrée à cause du projet de l’association Tous Ensemble qui a acquis un terrain. Cela a été l’occasion de s’investir, de rencontrer des riverains, des adhérents de Tous Ensemble. Les riverains craignent principalement les troubles de voisinages, ce qui est assez justifié. Lorsqu’on va plus loin, et que l’on rencontre des responsables de Tous Ensemble, nous essayons de mettre en avant le fait que, pour la communauté musulmane, ce n’est pas forcément une bonne solution. Les riverains craignent des troubles de voisinage parce que c’est l’une des rues lesplus petites et étroites de Vanves. Et nous n’imaginons pas un lieu de culte qui amène beaucoup de personnes, alors qu’il y a plein d’autres sites à Vanves qui s’y prêtent mieux, sans vis-à-vis. Mais la question est complexe, car ils ont choisis cet endroit d’une part parce qu’ils ont un bail précaire salle Orillard et parce qu’ils ne peuvent pas envisager d’y rester, et d’autre part, parce qu’ils ont des moyens d’investissement qui sont limités, surtout par rapport au prix du foncier et de l’immobilier pratiqués à Vanves. Et ils le reconnaissent : C’est « par défaut » qu’ils ont fait ce choix. C’est pourquoi, on appuie sur le fait que « même pour vous, ce n’est pas une bonne solution ». Est-ce que l’on arrivera tous ensemble à une meilleure solution pour tout le monde, riverains et fidèles qui fréquenteront ce lieu de culte et cutlurel, je l’espère. Je pense que l’on pourrait trouver collectivement au niveau municipal, une meilleure solution.

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a décidé… à vous engager sur une liste aux municipales et chez  les écologistes ?

    G.M. : « C’est en grande partie une question de rencontres qui viennent sur un terreau favorable, c'est-à-dire l’envie de s’engager au sens de faire des choses localement, là où j’habite, parce que c’est la bonne manière de vivre sa ville. Et chez les écologistes parce que je les ai rencontré, sachant que je ne suis pas engagé dans un parti politique, mais un citoyen. Une grande partie des gens savent très bien qu’on ne peut pas continuer comme cela au niveau des ressources naturelles par exemple, ce qui est une évidence pour tout le monde, mais aussi dans l’individualisme, la marchandisation, l’industrialisation… de la vie. Du coup, il se recrée des poches de vie où il n’y a pas de tel système marchand qui vient s’insérer. Et c’est un mouvement énorme qui dépasse largement EELV. Je pense qu’au niveau local, il y a un sens à défendre cela parce que c’est à ce niveau que l’on peut commencer à changer les choses. Penser global, agir local, cela veut dire qu’il faut agir dans la ville. Il ne manque peut être pas grand-chose dans cette ville de Vanves, mais nous pensons que nous pouvons faire beaucoup mieux.  

    VAQ - Qu’est-ce qui vous semble le plus important à défendre dans le projet de votre liste ?

    G.M. : « C’est notre méthode, avant notre projet et ses propositions concrètes, c'est-à-dire l’imagination et le collectif. Concrètement, c’est de faire confiance aux gens, de s’appuyer sur eux, de ne pas tout décider à l’avance. Et c’est développer, par exemple,  des moyens pour la petite enfance, grâce à différents modes de garde  (crèche parentale, crèche associative, crèche municipale) qui ont énormément d’impact sur le développement des enfants de tous les milieux sociaux, penser des projets pédagogiques, susciter des échanges entre ses différentes structures

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne municipale ?

    G.M. : « D’une manière intense. C’est du travail car on  fait beaucoup de choses nous même, avec moins de force militante que les formations politiques plus classiques.     

  • LE PROJET DE LA LISTE « UN NOUVEAU SOUFFLE POUR VANVES » - INTERVIEW D’ANTONO DOS SANTOS: « En 2020, Vanves sera une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire »

    Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et/ou 30 Mars prochain. Nous terminons avec Antonio Dos Santos, (PS), tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves » dont le programme est distribué depuis début Février  qui tient ce soir sa troisième réunion de proximité à l’école Marceau. 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet si tôt ?

    Antonio DosSantos : « Tout d’abord parce qu’il était prêt, mais surtout parce que nous avons voulu qu’il le soit très tôt afin que les vanvéens puissent en prendre connaissance, se l’approprier et que nous ayons le temps de le partager avec eux lors des réunions publiques. Ils pourront ainsi faire leur choix éclairé, et ils doivent l’être si on veut espérer les réconcilier avec la politique et qu’à leur tour, ils puissent s’investir dans la vie de  la cité. Et je l’ai fait avec eux lors des portes à portes, des pieds d’immeubles, du travail autour du questionnaire 

    VAQ – Justement comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    A.D.S. : « Ce projet qui définit les objectifs pour 2020 n’est pas seulement une ambition, mais des objectifs ,qui a été conçu tout d’abord par un travail interne avec nos militants à travers des groupes de travail thématiques. J’ai été au contact des Vanvéens dés l’été 2013 dans les cafés, au pied des immeubles, et en diffusant un questionnaire auxquels ils ont été nombreux à répondre sur Internet ou sur papier. Démarche qui a donné l’occasion à certains d’envoyer des contributions, quelquefois de plusieurs pages. Sans parler de celles de nos élus expérimentés qui connaissent bien la ville et m’ont aidés à faire le tri, à agencer ensemble les propositions. Nous avons pris pour base, un diagnostic, recherché des solutions, élaboré des propositions, organisé notre document afin qu’elles soient lisibles et compréhensibles. 

    VAQ – A quoi ressemblera Vanves en 2020 grâce à ce projet si vous êtes élu ?

    A.D.S. : « Nous nous retrouverons dans une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire. Je ne vais pas me mettre à rêver sur les petits oiseaux qui vont passer, mais rien n’arrêtera cet élan, car toutes les mesures que nous présentons, concourrent de façon transversale à ses 3 objectifs comme c’est le cas, par exemple, pour le développement durable : Poursuite de l’agenda 21 qui ne sera pas uniquement un cahier de procédures, création de pistes cyclables, rédaction d’une charte de la rue, mise à disposition d’une caméra thermique aux habitants, restauration scolaire à partir d’aliments bio et de produits de proximité, distribution d’un  fruit à la récré dans les écoles etc…

    VAS – Quel est la proposition emblématique pour chacun de ces 3 objectifs ?

    A.D.S. : « Pour Vanves Solidaire, la Maison des Jeunes avec toute une dynamique inter générationnelle qui mobilisera jeunes, écoliers par le biais de parrainages des seniors qui pourraient leur faite bénéficier de leurs expériences pour les accompagner. Pour Vanves plus moderne, il s’agira de la dématérialisation administrative qui libérera les communaux de certaines tâches pour se consacrer à d’autres et facilitera les démarches des habitants sur tout support numérique et le wi-fi gratuit dans la ville. Pour Vanves plus unie, c’est la ville où chacun, quel qe soit son âge, son quartier, ses origines, puisse grandir, s’éduquer, travailler, et bien vivre ensemble, à travers plusieurs actions : valoriser une identité vanvéenne avec l'embellissement des entrées de ville, la promotion de clubs de supporters, une signalétique spécifique commerces et un concours pour la création de spécialités vanvéennes. Favoriser les activités pour tous et pour tous les âges, avec un pass loisirs culture et sport avec un politique tarifaire incitative et une saison culturelle pluridisciplinaire pour tous, les séances de cinéma au Parc Pic l'été et un festival "talents dans la ville"

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier si vous êtes élu ?

    A.D.S : « Nous commencerons par faire immédiatement, car ce n’est pas compliqué, une analyse des besoins sociaux (ABS). Nous avons besoins qui évoluent et des moyens contraints qui peuvent être ainsi orientés au plus prés des priorités ou des besoins plus pertinents. La seconde mesure, parce qu’elle n’est pas énormément couteuse, est la mise en place des instances participatives. Certains existent mais qui doivent être complétement refondus comme les conseils de quartier et le Conseil Municipal des Jeunes qui ne correspondent pas à ce qu’attendent les vanvéens, d’autres seront crées comme le CESE (Conseil Economique, Social, environnemental) local de façon à y associer des citoyens nommément en raison de leurs compétences et de leurs notoriétés, mais aussi des acteurs collectifs comme des associations ou des organisations locales, comme la JCE par exemple parce que en tant qu’organisation, elle le mérite, mais parce que je sens qu’aujourd'hui, elle est composée de jeunes extrêmement dynamique et attentif à la vie de la cité.. Enfin, je m’investirais, parce que le calendrier l’impose,  et parce que j’y crois, sur la préfiguration de la MGP. Cette phase peut permettre d’améliorer et d’infléchir un certain nombre de choses, corriger et préparer les phases de transition. Rien ne sert à s’opposer à la loi. Il vaut mieux s’y investir,infléchir, ajuster. Et c’est une chance pour nos communes dans le territoire élargi qui est le nôtre

    VAQ - Est-ce que ce ne sera pas compliqué de gérer une ville comme Vanves avec une baisse des aides aux collectivités locales ?

    A.D.S. : «  Ce sera certainement difficile, d’autant plus que, sauf évolution très favorable au budget 2014 que j’ai vu lors du DOB (Débat d’orientation budgétaire), il y a une épargne nette de 13 000 € alors que les années précédentes, nous étions à 2,5 M€. Ce sera donc difficile d’agir avec un budget qui est fabriqué par d’autres, avec un gel des dotations d’état qui ne sont pas tout à fait récentes, puisque ce n’est pas ce gouvernement qui a commencé à l’appliquer, mais qu’il a raison de reconduire car rien n’est pire que de revenir en arrière, alors que des économies s’imposent à tous les niveaux, si on veut diminuer la dette publique, dégager des marges.

    Mais si l’on revient à GPSO, nous avions une taxe professionnelle (TP) très forte, qui a été supprimée sous Sarkozy, ce qui a impliquée une réduction brutale des ressources à GPSO, puisque nous avons une activité économique qui en rapportait beaucoup. Ce gouvernement a tenté d’infléchir les conséquences en autorisant les communes à prélever une taxe sur les droits de mutations. Mais il ne peut pas revenir en arrière sur ce séisme de la perte de la TP qui va dans le sens de l’histoire, et tout le monde y a participé. Quand on veut bien faire les choses, il faut soit baisser les dépenses, soit augmenter les ressources, soit ajuster pour satisfaire les besoins prioritaires, et il y a des réductions de dépenses que l’on peut faire, y compris avec la dématérialisation.

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALES A VANVES : CE N’EST PAS SUR LE WEB, NI FACEBOOK, NI TWEETER QU’UNE CAMPAGNE SE GAGNE !

     

    La campagne officielle pour le 1er tour des municipales, au cours de laquelle plus de 900.000 candidats vont se disputer les suffrages des électeurs, a commencé depuis lundi 10 mars 00h,  avec l'apparition des premières affiches sur les panneaux électoraux, comme ce fut le cas à Vanves. Entre 00H et 3H lundi matin, 3 à 4 équipes mobilisées par Bernard Gauducheau ont apposées les affiches officielles de la liste « Vanves avec vous »  sur les 19 panneaux électoraux, ce qu’ont pu constater les vanvéens en se réveillant et en partant au travail. Et le maire a accompagné ses équipes constituées surtout d’anciens et de « vieux de la vieille » des campagnes électorales de l’UMP et de l’UDI, sans aucun des jeunes co-listiers qui n'ont pas goûté aux joies du collage.  Les socialistes ont commencé à afficher leurs affiches lundi soir seulement.  Les militants UMP/UDI ont miontré leur savoir-faire en prévoyant un fonds sur lequel mettrent les affiches officiles, alors que les militaqnts sociaistes ont plutôt fait du "brut d'affichage".  Ainsi, il n’y a rien de tel que les bonnes et vieilles recettes pour faire campagne, affiches, tracts, porte à porte, réunions d’appartements… car ce n’est pas sur le web qu’une campagne se joue ou se gagne, ni sur Facebook et tweeter. Il suffit d’écouter les spécialistes en la matière qui se sont penchés sur Vanves et d’autres villes

    Première leçon : « Ce n’est pas sur le web qu’une campagne se joue ou se gagne. Vous n’allez pas sur ce média, changer le paradigme politique d’une personne qui est le fruit d’une éducation, de pensées. Ce n’est pas sur le web, en faisant énormément de contenus que l’on va changer la perception des gens.  Le web est un outil qui peut structurer des militants comme l’a fait Obama  qui s’est servi du Web d’une manière exceptionnelle. Et il a gagné grâce à cela. On mobilise, on structure et on anime ses troupes. Il n’en a pas fait plus. Pour  une campagne municipale, c’est différent parce qu’il est difficile d’installer un site dans le temps, d’avoir de l’audience et de faire en sorte qu’il y ait du monde ». Ce qui n’empêche pas d’être présent sur Internet, chaque liste à Vanves, disposant d’un site, car il n’est pas question d’être absent.  « Un nouveau souffle pour Vanves » (PS)  a  choisi de faire un site « vitrine » dans lequel les électeurs retrouvent l’équipe, le programme et des informations sur la tête de liste conduite par Antonio dos Santos. Les socialistes ont choisi de gérer l’actualité sur  Facebook, et les réseaux sociaux car « c’est là que tout se joue » à les entendre. C’est en tous les cas,  leur  parti pris, avec un souci économique : « on s’est dit qu’on  ne va pas mettre la priorité sur un terrain sur lequel on ne croit pas au niveau budget campagne. On a cherché,  par contre à avoir quelque chose d’assez propre, d’assez clair, d’assez beau, sans vouloir tout faire » explique l’un des animateurs du site. Certains vanvéens ont  considéré qu’il n’y avait pas assez de contenus. 

    Les écologistes  ont utilisé une plateforme qui existait déjà, qu’ils ont quelque peu transformé pour la campagne, après quelques bugs au départ. Ils ont insisté sur le fond, mais leur audience ne doit dépasser 5 visites par jour selon les spécialistes. La liste « Vanves avec vous » a fait toutes les erreurs qu’il fallait éviter : Aller chercher tout ce qu’il y a sur le web aujourd’hui, et essayer de  compiler tout cela, avec des rattachements ou des renvois  à tweeter, facebook,  du contenu… « C’est un peu Internet pour les Nuls que l’on retrouve, sans parti pris, sans se dire que ce que je fais, cela va être vu autrement que par les gens qui sont dans l’équipe. C’était bien il y a 5 ans ou 6 ans au moment où le web pouvait faire une campagne. Ce n’est plus le cas. Il y a une erreur assez stratégique » selon ce spécialiste. Beaucoup de choses non relues, beaucoup de fautes d"orthographes, des couleurs mal choisies.

    Seconde leçon : Comme le blog l’a dit, cette bataille de tweets notamment entre les deux listes UMP/UDI et PS, passe vraiment au dessus de la tête des vanvéens. « Sur tweeter, les équipes de campagne sont entre elles, mais les vanvéens  n’en savent rien du tout, à quelques exceptions prés. Ce  n’est pas le tweet qui fera l’élection. Ainsi, ils mettent beaucoup d’énergie sur pas grand chose au lieu de la mettre ailleurs. C’est du centrisme ! » indique ce spécialiste pour qui « Tweeter est un canal assez intéressant, parce que par rapport à Facebook, vous ne choisissez pas qui vous suivez. Il y a une sorte d’asymétrie de la relation. Je peux suivre quelqu’un sans être suivie. On n’est vraiment plus dans une sphére publique comme sur  Facebook, mais plus dans une sphére privée. N’importe qui prend la parole dans tweeter et elle a un poids.  Elle est devenue un exutoire de violence. On le voit au quotidien. Avant,  les gens venaient expulser leurs pulsions dans un stade,  Maintenant, c’est sur tweeter que cela se passe ».

    Il n’en reste pas moins que les rares vanvéens qui ont accés aux tweets de campagne, sont étonnés par  la violence et l’agressivité de certains tweets, de certaines personnes qui provoquent et sont agressives. Même le compte officiel  de la liste « Vanves avec vous » a  des tweets curieux, violents, et ont même étonnés certains habitués de ce genre de communication qui ont trouvé cela complément déplacé de la part d’une parole soi disant officielle. Que certaines personnes de l’équipe, quelle qu’elle soit, en leur nom propre, soit un peu agressif, pourquoi pas, car cela fait parti du jeu d’une campagne électorale. Mais pas du fait de la parole officielle du compte « Vanves avec Vous » alors qu’en face,  le compte officiel  de la liste « Nouveau souffle à Vanves » ou de son candidat, il n’y a jamais eu de dérapages. Mais plus on s’approchera de l’échéance du 23 mars,  et plus chacun va essayer d’amener l’autre au combat, le PS ne cherchant pas à répondre aux provocations de 3 à 4 co-listiers de la liste UMP/UDI.