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Elections municipales - Page 32

  • LE PROJET DE LA LISTE « VANVES AVEC VOUS » - INTERVIEW DE BERNARD GAUDUCHEAU : « Notre programme a la particularité d’être construit au fil du temps, avec les vanvéens »

    Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et/ou 30 Mars prochain. Nous avons  commencé par Lucile Schmid qui conduit la liste « Vanves en Transition » (EELV),  nous continuons avec Bernard Gauducheau (UDI), maire sortant qui conduit la liste UDI/UMP « Vanves avec  vous » et dont le programme est actuellement distribué dans la ville : « Ce document est un synthése où on présente l’équipe, nos orientations en plusieurs chapitres : Vanves responsable, solidaire, dynamique, animée, avec l’équipe et la situation géographique de chaque co-listier dans la ville, la profession et l’âge. Cette liste comporte  16 nouveaux co-listiers sur 35. Sa moyenne d’âge est de 49 ans » insiste Bernard Gauducheau en constatant côté PS : «  Pour une liste qui s’appelle « un  nouveau souffle pour Vanves », c’est plutôt la liste à bout de souffle parce que le PS a une  moyenne d’âge de 53,3 ans ». La liste UDI/UMP est soutenue par une équipe de 130 volontaires qui sont sur le terrain pour faire la campagne, tractage, boitage, affichage, porte à porte, réunion,  avec un comité de soutien qui devrait atteindre 1000 noms cette semaine. « Nous espérons réussir à couvrir l’intégralité des 13 000 foyers vanvéens en porte à porte » insiste t-il en ajoutant : « Notre résultat sera encore meilleur que celui de 2008 ! »

    Vanves Au Quotidien- Pourquoi avez-vous présenté votre projet aussi tardivement ?

    Bernard Gauduucheau : « C’est une erreur de dire que nous avons présenté notre programme tardivement. Car cela fait partie du « timing » que nous avons arrêté, parce que nous savons très bien que la politique n’est pas obligatoirement la préoccupation première des vanvéens, et ce que l’on fait trop en amont de l’élection, risque d’être oublié et n’aura pas le même impact. Les vanvéens ont commencé à se préoccuper des élections municipales vers le début Février quand les médias ont commencé à parler des élections. Tout ce qui pouvait être fait avant, risquait d’être oublié. C’est pour cela qu’il vaut mieux présenter un programmer assez proche du jour des élections. Et il ne faut surtout pas oublier que, contrairement aux autres listes, nous avions un bilan à présenter. Dans notre timing, nous avons présenté notre bilan, dans le cadre d’une réunion publique, puis nous avons repris après les vacances de Noël, en présentant notre équipe et les grandes lignes de notre programme. Nous avons voulu attendre le bon moment pour le distribuer et le porter à la connaissance des vanvéens juste avant les élections pour que cela fasse partie de leurs préoccupations.  

    VAQ- Comment l’avez-vous conçu et préparé ?

    B.G. : « Notre programme a la particularité d’être construit au fil du temps, pârce que nous assurons, en étant les élus sortant, la gestion de la ville au quotidien. Notre pratique est d’être en permanence en relation avec les vanvéens dans le cadre des réunions publiques de quartier régulières, ce qui nous permet d’avoir, en permanence, une connaissance parfaite de la ville, et des attentes des vanvéens. Notre programme se construit, quand, dans une réunion publique, quelqu’un propose telle action ou telle réalisation. Ce sont des propositions que nous notons, qu’on collecte au fil du temps, et qui nous ont permis,  sur 6 ans, d’élaborer notre programme. Nous avons eu un temps de travail collectif où nous avons mis toutes ces propositions sur la table, et nous en avons extrait, dans document, celles qui sont faisables. Notre programme s’est ainsi construit, et pas 3 mois avant les élections.

    VAQ - Quelles sont ses grandes lignes ?

    B.G. : « 3 axes apparaissent : Tout d’abord, les espaces publics de la ville, avec toutes les actions que nous proposons qui vont concerner l’environnement immédiat (rues, trottoirs…). Ensuite, les équipements publics, avec toutes nos réalisations dans le domaine sportif (reconstruction de la tribune du PMS A.Roche, terrain synthétique sur le terrain de football d’honneur, Conservatoire, créches, l’entretien des écoles). Enfin les services publics, c'est-à-dire toute la qualité des services aux vanvéens, à tous les niveaux, de l’intervention municipale, mais aussi privées avec l’offre commerciale, l’implantation de nouvelles entreprises. .  

    VAQ- Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier prioritairement si vous êtes ré-élu ?

    B.G. : « C’est la mise en service du nouveau conservatoire ! La ville de Vanves n’a jamais eu de conservatoire en tant que telle. Elle a un conservatoire de grande qualité au niveau de son fonctionnement, mais pas au niveau de sa structure, car il ne disposait pas  d’un bâtiment à part entière, consacré à l’apprentissage de la musique. C’est l’aménagement de la parcelle Aristide Briand avec 150 logements à la fois sociaux et privés. La ville a rarement eu une opération d’aménagement de cette ampleur depuis la ZAC du Plateau dans les années 70 où on construisait autant de logements, qui va au-delà même de l’aménagement de l’éco-quartier puisqu’il sera particulièrement travaillé avec une thématique que nous avons mis en avant, avec une architecture japonaise. Enfin, et cela faisait déjà partie des projets que nous envisageons depuis quelques années, après l’aménagement du mail  Sadi carnot, c’est de poursuivre la requalification des rues Auguste Comte et Rabelais avec la Place des Provinces, c'est-à-dire tous les espaces publics du Plateau, avec bien sûr, le passage du métro. J’ai pu constater que mes adversaires avaient récupéré cette idée. Mais j’ai un peu l’impression, avec cette liste PS, qu’on a affaire à la liste Canada Dry, alors que nous sommes la liste Coca Cola. Je n’ai jamais vu une campagne de mes adversaires qui ressemble autant au type de campagne que j’ai l’habitude de mener. Les électeurs n’auront pas à se tromper. Il vaut mieux prendre l’original à la copie. 

    VAQ- Cette élection n’est-elle pas un moyen,  par rapport à la MGP, de dire non, car beaucoup s’inquiéte de sa mise en place ?

    B.G. : « Une élection n’est pas faîte pour dire « non », mais plutôt « oui » à un projet. Nous sommes dans le concret, le positif. Nous pensons d’abord aux vanvéens, à notre ville que nous voulons construire, comme nous avons prouvé que l’on était capable de le faire déjà depuis 13 ans. Sur le plan politique, si de nombreuses communes de la Région ile de France, désavouaient,  au travers d’une élection qui donne des résultats très favorable pour l’UDI et l’UMP, clairement, ce serait un message ou un signal fort pour le gouvernement qui devrait l’encourager à revoir son projet de métropole du Grand Paris parce que tout le monde a fait en partie campagne sur cette thématique. On voit  bien que les électeurs ont bien compris le danger que représentait cette super structure qui allait être mis en œuvre et éloigner encore plus les décideurs des électeurs.  

  • LE PROJET DE LA LISTE VANVES EN TRANSITION (EELV) – INTERVIEW DE LUCILE SCHMID (EELV) : « On est écologiste et crédible »

    Alors que les quatre listes qui se présentent à Vanves ont été déposées en Préfecture (Le 24 pour l’UDI/UMP, le 27 pour le PS, le 28 pour le Front de Gauche, Le 3 Mars pour EELV), les choses commencent à se préciser au niveau des programmes. Alors que les socialistes ont présenté leur projet avant les vacances d’hiver, pour permettre aux vanvéens de se l’approprier, et qu’il est le thème de leurs réunions de proximité, les Verts l’ont dévoilé samedi dernier en commençant à le distribuer au marché, et la majorité municipale (UDI/UMP) commence à le distribuer aujourd’hui, dans les boîtes aux lettres des vanvéens, après une crépe Party hier en fin d’après-midi dans et devant leur permanence, où certains opposants ont été invités à déguster. Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et 30 Mars prochain. Nous commençons par Lucile Schmid qui conduit la liste « Vanves en Transition » 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet seulement maintenant ?

    Lucile Schmid : « Nous avons eu une démarche un peu particulière puisque nous avons organisé ses ateliers participatifs et ensuite, nous avons mis beaucoup de temps à discuter sur la façon dont on voulait faire un programme qui ne soit pas un catalogue de mesures. D’une certaine façon, cela a mis du temps à murir parce qu’il fallait plus expliquer, faire comprendre notre démarche, et montrer que l’on connaissait les contraintes, c'est-à-dire qu’on est écologiste et crédible. Je sais très bien, ayant une formation budgétaire, que dans la crise,  les vanvéens sont extrêmement attentif à l’idée du réalisme. Quand on a fait Vanves 2020, les gens s’étaient demandés si les écologistes étaient capables de faire ce qu’ils disent. Et bien nous avons travaillé sur la crédibilité. Nous voulions surtout insister sur la démarche : L’idée est d’associer participation des habitants, association aux décisions, services municipaux et expertise municipale avec des expérimentations. Nous voulions en faire une sorte de cœur de programme avec quelques coups de projecteurs sur des dossiers qui nous tiennent particulièrement à cœur comme le logement, les déplacements, la petite enfance, l’éducation.   

    VAQ - Comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    L.S. : « Au travers de ces ateliers et en utilisant les compétences de la liste. Car nous avons, dans notre liste, des gens qui viennent de milieux professionnels assez différents, et nous avons essayé de mobiliser notre expertise. Nous avons réfléchi s’il fallait faire quelque chose de spécial pour les jeunes adultes. Et nous nous sommes aperçus que nous préférions prévoir quelque chose sur la relation entre tous les vanvéens, et comment cela se faisait pour que cela fonctione ensemble

    VAQ - Quelles sont ses grandes lignes ?

    L.S. : « Vanves en Transition est un terme un peu mystérieux mais qui est intéressant. Nous avons vu cette idée de la « transition » à travers le débat sur la transition énergétique. Nous savons que nous sommes dans une période de crise profonde sur le plan écologique, économique avec la rareté de l’emploi, social avec le sentiment que les jeunes ne savent plus forcément où va la société, et de mutation. Nous associons souvent à ce constat d’incertitudes, l’idée de menaces. Nous nous sommes dit qu’il fallait prendre un contrepied, que l’on aille sur cette idée que nous vivons une période de transition, où il faut changer, transformer profondément le modèle. Et donc, à la fois reconnaitre la réalité et l’incertitude, et transformer le modèle économique, social et écologique. En se référant au mouvement des villes en transition qui a été fondée en Angleterre et qui a consisté à transformer les politiques énergétiques dans la ville, l’aménagement, l’urbanisme, et en même temps, à susciter de nouveaux lieux démocratiques de façon à ce que les habitants participent par une modification des comportements.

    VAQ - Que voulez-vous faire de Vanves en 2020 ?

    L.S. : « Nous voulons transformer la démocratie locale, parce qu’ayant passé un certain nombre d’années dans l’opposition, ayant même été toujours dans une forme d’opposition politique depuis que je suis à Vanves (depyuis 2002), il n’y a pas assez de mobilisation en France des compétences entre ceux qui appartiennent à l’opposition et à la majorité. Les conseils municipaux sont des pièces de théâtre dont on connait l’issue à chaque fois. Ceux qui viennent y assister sont rares, parce qu’ils ne mobilisent pas les foules. Ce n’est pas un lieu de débat. Nous insistons sur le fait qu’il y ait une partie du conseil municipal consacré aux questions des habitants, avec un compte rendu, des réponses pas préparées à l’avance, une vraie interpellation démocratique. Nous proposons de confier la présidence d’une commission municipale à l’opposition.

    Nous souhaitons ainsi que Vanves soit une ville réanimée, car ceux qui y habitent depuis longtemps, en parlent et disent qu’il y avait plus d’animations dans cette ville, une vie qui était plus évidente, où les habitants se parlaient davantage. Alors que Vanves est une ville que l’on peut parcourir à pied. C’est l’aspiration vers Paris, la voiture qui a créé cette espéce de difficulté à communiquer.

    Nous souhaitons que Vanves soit une ville plus innovante, qui expérimente. A partir de là, nous proposons un certain nombre de mesures pour la réanimer, la rendre plus animée, plus douce à ceux qui sont fragiles (petite enfance, handicapés,  seniors avec les échanges inter générationnelles), et où le principe d’égalité fonctionne quelle que soit l’origine, où le droit de vote des étrangers soit porté en organisant une votation citoyenne sur ce sujet. Nous souhaiterions que ce soit une ville qui ait de l’ambition. Vanves l’audacieuse comme à Issy.

    VAQ -Quelles sont les 2 à 3  propositions sur lesquelles vous avez envie d’insister ?

    L.S. : « Tout d’abord sur le logement où on met l’accent sur deux points : la rénovation énergétique parce que la précarité énergétique est un vrai sujet, y compris à Vanves. Les ménages dépensent dans le logement et le chauffage une partie importante de leurs revenus (jusqu’à 40%). Et notamment en organisant une politique de rénovation thermique plus importante notamment sur les logements sociaux. La ville n’a pas d’office HLM, mais peut être faudrait il avoir une relation plus forte avec tous les bailleurs sociaux qui ont des logements sociaux à Vanves, de façon à organiser une priorité à la rénovation thermique. La rénovation des logements dégradés de façon à ce qu’il y ait une offre de logements qui progresse notamment dans le logement social – il n’y en a pas assez – parce que le prix du métre carré augmente. Il y a ainsi une espèce de sélection qui se fait par les prix, qui fait évoluer Vanves. Alors que nous sommes attaché à la mixité sociale.

    Ensuite, les déplacements sur lesquels nous avons beaucoup d’ambitions. Nous souhaiterions organiser un système de sens unique rue Jean Bleuzen après en avoir discuté avec un comité d’habitants réunissant l’ensemble des vanvéens concernés (résidents,  commerçants, entrepreneurs, associations d’usagers) sur la manière de l’organiser. L’idée est que le trafic de transit qui est extrêmement important dans Vanves et qui tue la possibilité d’avoir un vrai centre animé, soit mieux régulé puisqu’il est impossible à éviter. Et de le faire en concertation avec la ville de Malakoff pour voir dans quel sens on pourrait imaginer faire un lien, avec un sens rue Jean Bleuzen, et un autre sens bd du Général de Gaulle. La concertation avec Malakoff qui est aujourd’hui très faible, puisque nous avons été happé par GPSO, pour des raisons politiques, est nécessaire dans le  cadre de la future MGP. Nous souhaitons re-développer des relations plus fortes avec Malakoff, Clamart et Paris, car cela cotrrespond à la réalité humaine de Vanves. 

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier sur vous êtes élu ?

    L.S. : « Le partage des responsabilités avec l’opposition, puisque nous avons appelé cela « jouer collectif » dans notre programme. On programmerait des Etats Généraux de l’Emploi et de l’Innovation car nous pensons que Vanves est une ville qui tout à fait la capacité humaine, avec des initiatives de jeunes – une jeune femme a crée une start-up sans le domaine numérique -  le siége d’Hachette qui va s’installer. On travaillerait sur un projet d’animation qui montrerait qu’elle peut être reprise à bras le cotrps par l’ensemble des acteurs et se déroulerait avant l’été 2014, et que Vanves est une ville festive et qu’elle peut attirer au-delà des vanvéens  

    VAQ – Quelle votre position sur la MGP ?

    L.S. : « C’est encore un objet politique non identifié. Nous avons des inquiétudes sur son opacité, son caractère technocratique. Nous relayons ces inquiétudes. En même temps, je considère que GPSO est une interco qui a certainement apporté des choses à Vanves en terme budgétaire, mais elle était déjà extrêmement opaque, une sorte de  club de copains. Le bureau de GPSO n’est il pas dominé par Issy et Boulogne. Est-ce que l’on peut imaginer que la MGP soit plus redistributive,  car elle porte des priorités en terme de logements, d’aménagement du territoire, mais qu’en terme de solidarité et d’égalité des droits, qu’elle soit une métropole de gauche. C’est ce à quoi j’aspire. Je ne regretterai pas GPSO.

  • LA LISTE FRONT DE GAUCHE « POUR VANVES, L’HUMAIN D’ABORD »

    Boris Amoroz tête  de cette liste FdeG « Pour Vanves l’humain d’abord, aura l’occasion de la présenter jeudi prochain, lors sa première réunion publique de campagne à l'école Max Fourestier. 18 hommes et 17 femmes (forcément !), de 18 à 74 ans. Cette liste a une moyenne d'âge de 40 ans avec un âge médian qui se situe à  32 ans. Des salariés, des étudiants, des retraités, des professions indépendantes... avec un jeune qui était sur la liste « Vanves en Mieux » en 2008 : Matthieu Mortelette

    Boris AMOROZ, Ingénieur ferroviaire - 32 ans ; Françoise BACQUÉ, Assistante maternelle - 56 ans ; Benjamin BENNEQUIN, Dessinateur-projecteur - 22 ans ; Sophie LAROSE, Employée de la Poste - 32 ans ; Sylvain PLOUZIN, Permanent syndical - 50 ans ; Annie TERADE, Chercheur en architecture - 64 ans ; Mathieu MORTELETTE, Employé - 34 ans ; Nathalie DEHON, Enseignante - 51 ans ; Adrien CHAMPOUGNY, Étudiant en droit et philosophie - 18 ans ;  Maud L'HELGOUALC'H,Étudiante en arts du spectacle - 19 ans ;  Élie GIRARD, Étudiant bibliothécaire - 22 ans ; Danielle BARAT, Secrétaire médicale retraitée - 69 ans ;  Étienne CHOSSON, Photographe - 26 ans ; Josette BASSET, Technicienne laboratoire retraitée - 66 ans ;  Constantin PAPADOPOULOS, Journaliste - 74 ans ; Alexia BAUVILLE, Étudiante en histoire - 23 ans ; François RABANT, Peintre-plasticien - 67 ans ; Marion GUIBOURGEAU, Étudiante en master d'allemand - 23 ans ; Pierre PHILIPPE, Étudiant en histoire - 20 ans ; Martine ETERRADOSSI, Secrétaire retraitée - 63 ans ; Simon GUEROT, Étudiant en histoire - 23 ans ; Héloïse JANEAU, Étudiante en arts et spectacles - 18 ans ; Raphaël MALIKIAN, Technicien - 46 ans ; Madeleine HIVERNET, Assistante de sénateur retraitée - 66 ans ; Émeric CAMPANISSO-VAIRINHAS, Contrôleur de gestion - 32 ans ; Joséphine PAGE, Étudiante en classe préparatoire - 19 ans, Nicolas SZLEJN, Étudiant en graphisme - 19 ans ; Christine LEJAIS, Chargée d'enquêtes - 55 ans ; William MAK , Étudiant en droit - 24 ans ;  Micheline CAPELLARI, Employée retraitée - 65 ans, Daniel BENNEQUIN, Professeur - 62 ans ; Charlotte CLEMENT, Étudiante en langues - 19 ans ; Bernard AMOROZ, Militaire retraité - 61 ans ; Laura SLAMA, Étudiante en communication - 20 ans, Hervé BACQUÉ, Postier - 50 ans