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démocratie participative

  • LA RENCONTRE PUBLIQUE DU PLATEAU DE VANVES DONNE L’OCCASION AU MAIRE DE DONNER UNE LECON DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

    Comme l’a constaté, un bloggeur vanvéen, cette réunion publique lundi soir, devant 80 à 100 personnes, a été très intéressante, et permis de nombreux échanges sur de plusieurs problématiques concernant  la sécurité, la circulation, les commerces, les projets et aménagements prévus, alors que la période pré-electorale rend cet exercice difficile puisque la municipalité sortante doit s’abstreindre à un droit de réserve empêchant tout bilan, et en restant factuel.

    Ce qui n’a pas empêcher Bernard Gauducheau, dans une disgression fort remarqué en fin de réunion, sur les donneurs de leçons en matière de démocratie participative  : « Il y a une petite partie de la population qui s’intéresse à ce qui se passe dans leur ville, et vienne échanger, comme ce soir. Plutôt que participer, je préfére parler de responsabiliser davantage les citoyens. Il y a un grand chantier pour associer le plus grand nombre de citoyens à la vie de la commune. La réalité est que l’on n’est pasassez nombreux à s’investir dans la vie de notre cité. Regardez les incivilités. On essaie de trouver des solutions pour que chaque vanvéen se trouve concerné par ce qui se passe dans leur quartier, et résoudre les problémes en le faisant ensemble »

    Il n’en reste pas moins que les vanvéens présents ont eu quelques informations sur :

    -les commerces et notamment sur le centre commercial : la boucherie devrait repris bientôt, et l’Institut de Beauté devrait devenir un point service de Carrefour Market au printemps 2026. « Le commerce est dans une situation compliqué.  Les gens achétent en ligne. Nos commerçants ont des difficultés » a expliqué Christiane Vlavianos, adjoint au commerce en invitant les vanvéens à pousser les portes de leurs commerces

    - la requalification de la rue Louis Vicat, des participants à cette réunion se plaignant de trottoirs dangereux, notamment côté Paris. « Des travaux ont été engagés qui seront réalisés par GPSO grâce à l’accord passé avec la ville de Paris qui a accepté de déléguer le chantier puis son entretien. Mais on ne sait quand ses travaux seront engagés ! » a indiqué Pascal Vertanessian, adjoint au Maire (Urbanisme). « On retombe dans l’éternel débat entre la ville de Paris et les villes riveraines comme Vanves. La ville de Paris n’a pas les moyens de financer, la presse ayant fait état d’une situation financière dégradée. Elle nous dit de faire les travaux de réaménagement et de les payer » a expliqué Bernard Gauducheau en ajoutant : «Avec la ville de Paris, c’est toujours compliqué ».

    Ce qui explique l'état de la porte Brancion, véritable cauchemar pour les piétons. alors qu'un Foyer de Jeunes Travailleurs, une résidence pour Jeunes viennent d'ouvrir.Son projet de réaménagement devrait ête finalisé lorsque le 3éme immeuble face au foyer sera réalisé (une sorte de centre sportif et de formation )

    - La requalification  de la rue Rabelais que de la contre-allée Jullien devrait être programmé a annoncé la municipalité qui a confirmé l’installation de l’APEC d’ici la fin de l’année, de Safran et Total Energie dans les bureaux requalifiés de Mata Capital. Mais pas de preneur pour le commerce en rez-de-chaussée pour l’instant

  • L’HOMME DE L’ANNEE 2014 A VANVES : REMI CARTON, UNE GROSSE TETE PLONGE DANS LE COMBAT POLITIQUE

    Remi Carton est l’un de ses jeunes qui a émergé à l’occasion des élections municipales puisqu’il était sur la liste socialiste conduite par Antonio Dos Santos en Mars 2014 et qu’il est maintenant le suppléant vanvéen de Guy Janvier (PS) Conseiller Général pour les élections de Mars 2015.

    Jeune étudiant de 20 ans au Centre d’Histoire Sociale du CAS (Paris I Sorbonne), il suit actuellement un master d’histoire. Mais c’est un  passionné de politique, engagé dés Février 2012 au PS après le discours de François Hollande au Bourget, et par l’histoire politique et notamment Jean Jaurés. C’est l’une des raisons qui explique qu’il se fait une haute conception de la politique centrée sur l’idée du service à l’autre : « J’ai beaucoup de mal à comprendre certaines ambitions, car lorsque je m’engage, c’est pour essayer d’être utile plus qu’autre chose.  Ce qui m’a amené,  dans mes études, à choisir une voie qui mène au service de l’Etat dans la recherche ou la fonction publique »confiait il au Blog. Cet ancien élève du Lycée Michelet a fait un stage de 3 mois comme stagiaire assistant parlementaire auprès de Claire Lise Campion, sénateur PS de l’Essonne cet été. Il est plutôt tendance « cohérence Socialiste » qu’il a rejoint dés sa création par Alexis Bachelay, député des Hauts de Seine, ni frondeur, ni socialiste libéral  comme certains de ses jeunes camarades socialistes de la section de Vanves qui sont très vallsiens.

    Passionné de  jeux de stratégie, il ne manque aucun Trophée du Bicentenaire, compétition ayant lieu chaque année à Vanves et il a son blog  (http://remicarton.blogspot.co.uk/) qui lui permet « d’aller jusqu’au bout d’une argumentation, poser et cadrer sa pensée, car c’était toujours très difficile de le faire lors de discussions ou sur les réseaux sociaux » confiait ce grand jeune homme qui a passé deux ans à préparer l’école des Chartes « sans rien faire d’autres ». C’est tout cela qui a décidé Guy Janvier de choisir Remi Carton comme suppléant, la jeunesse, l’engagement, la réflexion, la volonté de gagner de faire valoir ses idées. « Et il est vanvéen de vieille souche. Dans notre section PS,  c’était un bon élément, disponible ! » expliquait  Guy Janvier ses derniers jours. De surcroit, il est attaché à cette ville où il apprécie de se poser, « car l’atmosphére y est beaucoup moins oppressante qu’à Paris. C’est une ville extrêmement intéressante où il se passe énormément de chose… Pour qui est au courant » confiait il au blog en assurant être  « très attaché aux idées de citoyenneté et de démocratie participative ».

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : GUY JANVIER CONSEILLER GENERAL PS : « Nous sommes dans la configuration de 1995 »

    Même s’il a pris sa revanche aux cantonales de 2004 et 2011, cette élection municipale, après sa défaite de 2001 puis de 2008 a un goût particulier pour Guy Janvier. 13 ans aprés, il souhaite qu’une victoire jette un pont entre son mandat (1995-2001) et celui qu’Antonio Dos Santos entamera (2014-20). C’est la raison pour laquelle, il se consacre pleinement à cette campagne, et a tenu à être sur la liste à la 13éme place. Il s’en explique sur le blog Vanves au Quoditien

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous êtes vous représenté sur la liste PS alors que vous avez démissionné du Conseil Municipal ?

    Guy Janvier : « J’ai démissionné du conseil municipal avec l’idée que si on voulait regagner la mairie, il fallait renouveler notre équipe – Anne Laure Mondon, Jean Cyril Le Goff, moi-même depuis 1989. Quand j’ai été réélu Conseiller Général, j’avais dit que, dans la perspective des élections municipales, on ouvre les représentants de l’opposition au conseil municipal à des personnalités nouvelles, et notamment à Valérie Mathey qui avait été ma suppléante au moment des cantonales et avec qui j’avais gagné.  Il fallait absolument, pour regagner cette ville, que cela ne repose pas uniquement sur Guy Janvier qui est connu, et sur les deux élus municipaux. Il faut ajouter l’idée du non cumul de mandat, repartant pour un mandat de conseiller général, je ne me sentais pas complétement utile au conseil municipal.

    Je suis de nouveau sur la liste à une position où je ne serais pas élu si on perd, hypothèse que je n’envisage pas, et où je serais élu si nous gagnons. En fonction de ce qu’Antonio Dos Santos souhaitera, je serais à la disposition du futur maire et de l’équipe municipale. Le fait d’être en position éligible à la place 13, petit clin d’œil à la chance, et d’être sur la liste, est une bonne chose 

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne ?

    G.J. : « C’est peut être ma diziéme campagne, entre les campagnes locales et nationales. J’ai un très mauvais souvenir de la campagne de 2008.  Donc, je vis très bien cette campagne 2014, parce qu’elle est bien organisé, cohérente, avec un directeur de campagne, Jean Cyril Le Goff, un candidat, Antonio Dos Santos qui est légitime. C’est une des raisons pour lesquelles, je crois en notre victoire. Car il y a une cohérence, une progression dans la campagne. Tout cela est de bon augure. Parce qu’aujourd’hui, on ne peut plus se permettre, dans les élections politiques, même locales, d’être des amateurs. La campagne a un caractére « professionnel » qui est bonne. Où je me trouve à l’aise

    VAQ - En quoi est elle différente de celle de 2008 ?

    G.J. : « En 2008, nous avions un problème de direction de campagne, puisqu’elle a fait défaut en plein milieu de campagne. Nous avons failli sur le document de campagne, puisque lorsque Robert Badinter est venu faire la première réunion publique, il n’était pas prêt. Nous n’en avions que 60 exemplaires, à trois semaines de l’élection. J’avais conçu un programme sur le développement durale, avec ses trois piliers, économique, environnemental et social. Il n’était pas mauvais. Et d’ailleurs, j’ai crû comprendre qu’un certain nombre de candidats aux prochaines élections, y avaient pioché un certain nombre de choses. Il était déjà vert avant que l’on puisse dire qu’il l’était. Mais nous avons surtout pêché sur l’organisation de la campagne. C’est pourquoi aujourd’hui, notre campagne me parait bien partie parce que l’organisation est bonne, et c’est fondamental en politique. Et je porte ce programme pour 2014-20 car il y a un certain nombre de choses qui me paraissent indispensables, la démocratie participative qui a été un de mes axes forts lorsque j’étais maire, la politique de la  jeunesse  et la cohésion sociale.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ?

    G.J. : « J’espère que nous allons pouvoir reprendre la mairie le 30 Mars 2014. Je suis moins optimiste qu’Antonio Dos Santos car je ne pense pas que cela se fera le 23 Mars au soir. Je suis assez confiant parce que nous sommes dans la configuration de 1995, avec une seule liste à droite, et 3 listes à gauche. En 1995, il avait manqué 17 voix à la liste de Didier Morin pour passer dés le premier tour. Et malgré cela, on a gagné de 2 voix. Pourtant, ce n’était pas évident avec les deux listes concurrente de MM Deniau et Poly. Je suis plus confiant aujourd’hui parce que Bernard Gauducheau et Isabelle Debré ne vont pas passer au 1er tour.  Je n’y crois pas une seule seconde parce qu’à Vanves, le PS est majoritaire déjà depuis quelques élections. J’ai battu Bernard Gauducheau en 2004 et 2011. François Hollande a fait 56% aux élections présidentielles. Le PS a fait 53% aux élections législatives. Tout cela fait que si Bernard Gauducheau ne passe pas au premier tou comme je le pense, nous aurons une réserve de voix importante que lui n’aura pas. Contrairement à 2008, nous avons à côté de nous, deux listes politiques, les Verts et le Front de Gauche. J’espére que l’écart entre l’UMP/UDI et le PS soit autour de 10 points. Comme nous avons fait alliance avec les démocrates, il est possible que l’écart soit un peu plus réduit. Quand on regarde le résultat des dernières élections, on s’aperçoit qu’à Vanves, on est à 52/53% à gauche, la droite à 46/47%. Il perd normalement une partie des démocrates qui nous ont rejoint. Ainsi, il n’est pas impossible que l’écart se réduise à 7 ou 8 points. Et dans ce cas là, c’est gagné. En tous les cas, ce sera serré. Et il n’y a pas de raison que cela ne se joue pas à 50 ou 100 voix, et que l’on gagne avec un faible écart. Mais on peut aussi gagner avec un score plus fort.

    VAQ - Comment avez-vous vu évoluer cette ville depuis 13 ans ?

    G.J. : « Je ne dirais pas en bien, parce que ce qui a manqué  à Bernard Gauducheau, nous l’apportons dans notre programme. Je pense en particulier à la rénovation du Plateau. J’y habite depuis 30 ans. Qu’est-ce qui a été fait depuis 13 ans ? Strictement rien.  Il a fait des choses dans le bas de Vanves que l’on peut d’ailleurs contester. En matière de jeunesse, sa politique a été une vraie catastrophe et les conséquences sont qu’un certain nombre de jeunes sont devenus des décrocheurs scolaires puis des délinquants. En matière de participation, c’est du « flanc ». Quand on voit les conseils de quartier que nous avions mis en place, avec une fête de quartiers rassemblant 150 à 200 personnes à chaque fois, et qu’aujourd’hui, une fête qui réunit l’ensemble des quartiers n’en réunit de 100 à 150, il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a un décalage complet entre les discours sur la citoyenneté, la cohésion sociale. Il est d’ailleurs étonnant que, dans son programme, il insiste dés le départ sur Vanves Solidaire. C’est qu’il y a un manque quelque part. Ce qui ne veut pas dire que des choses n’ont pas été fait comme Cabourg. Mais c’est comme cela parce qu’une association d’habitants s’est opposé au projet de Bernard Gauducheau qui était de construire une tour de 12 ou 15 étages et de mettre l’école en rez de chaussée. Il y a eu une différence entre ce que j’aurais fait si j’avais continué à diriger cette municipalité et ce que Antonio Dos Santos fera s’il est maire le 30 Mars.

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquels vous tenez le plus

    G.J. : « Ce n’est pas un programme « clef en main » mais un programme que nous allons faire avec les vanvéens, en les associant, notamment sur le Plateau qui a besoin considérablement d’être rénové. Mais ce n’est pas uniquement une rénovation en dur, mais c’est aussi du lien social, avec tous ces jeunes qui traînent et ne savent plus très bien où ils en  sont. En matière de circulation douce, il faut poursuivre ce que le maire actuel a fait avec le mail Sadi Carnot. En matière d’urbanisme, il y a l’aménagement des terrains A.Briand et des alentours de la gare sur lesquels il va falloir se pencher et revoir  cela de très prés en fonction de l’état d’avancement du dossier.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Qu’est-ce qui pourrait faire pencher Vanves à Gauche ?  

    G.J. : « Vanves est à gauche depuis un certain nombre d’élections. Cela n’aurait rien de surprenant que Vanves redevienne à gauche comme il l’a été pendant quelque temps. Tout cela est de plutôt de bonne augure

    VAQ - Si Antonio Dos Santos se retrouve dans le fauteuil de Maire, est-ce que ce sera quelque part une sorte de revanche ? 

    G.J. : Ce ne sera pas une revanche, Je l’ai prise au moment des cantonales. J’ai battu Bernard Gauducheau deux fois. Pour moi, ce sera un bon pont entre mon mandat et celui d’Antonio Dos Santos, 13 ans après.