Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

démocratie participative

  • L’HOMME DE L’ANNEE 2014 A VANVES : REMI CARTON, UNE GROSSE TETE PLONGE DANS LE COMBAT POLITIQUE

    Remi Carton est l’un de ses jeunes qui a émergé à l’occasion des élections municipales puisqu’il était sur la liste socialiste conduite par Antonio Dos Santos en Mars 2014 et qu’il est maintenant le suppléant vanvéen de Guy Janvier (PS) Conseiller Général pour les élections de Mars 2015.

    Jeune étudiant de 20 ans au Centre d’Histoire Sociale du CAS (Paris I Sorbonne), il suit actuellement un master d’histoire. Mais c’est un  passionné de politique, engagé dés Février 2012 au PS après le discours de François Hollande au Bourget, et par l’histoire politique et notamment Jean Jaurés. C’est l’une des raisons qui explique qu’il se fait une haute conception de la politique centrée sur l’idée du service à l’autre : « J’ai beaucoup de mal à comprendre certaines ambitions, car lorsque je m’engage, c’est pour essayer d’être utile plus qu’autre chose.  Ce qui m’a amené,  dans mes études, à choisir une voie qui mène au service de l’Etat dans la recherche ou la fonction publique »confiait il au Blog. Cet ancien élève du Lycée Michelet a fait un stage de 3 mois comme stagiaire assistant parlementaire auprès de Claire Lise Campion, sénateur PS de l’Essonne cet été. Il est plutôt tendance « cohérence Socialiste » qu’il a rejoint dés sa création par Alexis Bachelay, député des Hauts de Seine, ni frondeur, ni socialiste libéral  comme certains de ses jeunes camarades socialistes de la section de Vanves qui sont très vallsiens.

    Passionné de  jeux de stratégie, il ne manque aucun Trophée du Bicentenaire, compétition ayant lieu chaque année à Vanves et il a son blog  (http://remicarton.blogspot.co.uk/) qui lui permet « d’aller jusqu’au bout d’une argumentation, poser et cadrer sa pensée, car c’était toujours très difficile de le faire lors de discussions ou sur les réseaux sociaux » confiait ce grand jeune homme qui a passé deux ans à préparer l’école des Chartes « sans rien faire d’autres ». C’est tout cela qui a décidé Guy Janvier de choisir Remi Carton comme suppléant, la jeunesse, l’engagement, la réflexion, la volonté de gagner de faire valoir ses idées. « Et il est vanvéen de vieille souche. Dans notre section PS,  c’était un bon élément, disponible ! » expliquait  Guy Janvier ses derniers jours. De surcroit, il est attaché à cette ville où il apprécie de se poser, « car l’atmosphére y est beaucoup moins oppressante qu’à Paris. C’est une ville extrêmement intéressante où il se passe énormément de chose… Pour qui est au courant » confiait il au blog en assurant être  « très attaché aux idées de citoyenneté et de démocratie participative ».

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : GUY JANVIER CONSEILLER GENERAL PS : « Nous sommes dans la configuration de 1995 »

    Même s’il a pris sa revanche aux cantonales de 2004 et 2011, cette élection municipale, après sa défaite de 2001 puis de 2008 a un goût particulier pour Guy Janvier. 13 ans aprés, il souhaite qu’une victoire jette un pont entre son mandat (1995-2001) et celui qu’Antonio Dos Santos entamera (2014-20). C’est la raison pour laquelle, il se consacre pleinement à cette campagne, et a tenu à être sur la liste à la 13éme place. Il s’en explique sur le blog Vanves au Quoditien

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous êtes vous représenté sur la liste PS alors que vous avez démissionné du Conseil Municipal ?

    Guy Janvier : « J’ai démissionné du conseil municipal avec l’idée que si on voulait regagner la mairie, il fallait renouveler notre équipe – Anne Laure Mondon, Jean Cyril Le Goff, moi-même depuis 1989. Quand j’ai été réélu Conseiller Général, j’avais dit que, dans la perspective des élections municipales, on ouvre les représentants de l’opposition au conseil municipal à des personnalités nouvelles, et notamment à Valérie Mathey qui avait été ma suppléante au moment des cantonales et avec qui j’avais gagné.  Il fallait absolument, pour regagner cette ville, que cela ne repose pas uniquement sur Guy Janvier qui est connu, et sur les deux élus municipaux. Il faut ajouter l’idée du non cumul de mandat, repartant pour un mandat de conseiller général, je ne me sentais pas complétement utile au conseil municipal.

    Je suis de nouveau sur la liste à une position où je ne serais pas élu si on perd, hypothèse que je n’envisage pas, et où je serais élu si nous gagnons. En fonction de ce qu’Antonio Dos Santos souhaitera, je serais à la disposition du futur maire et de l’équipe municipale. Le fait d’être en position éligible à la place 13, petit clin d’œil à la chance, et d’être sur la liste, est une bonne chose 

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne ?

    G.J. : « C’est peut être ma diziéme campagne, entre les campagnes locales et nationales. J’ai un très mauvais souvenir de la campagne de 2008.  Donc, je vis très bien cette campagne 2014, parce qu’elle est bien organisé, cohérente, avec un directeur de campagne, Jean Cyril Le Goff, un candidat, Antonio Dos Santos qui est légitime. C’est une des raisons pour lesquelles, je crois en notre victoire. Car il y a une cohérence, une progression dans la campagne. Tout cela est de bon augure. Parce qu’aujourd’hui, on ne peut plus se permettre, dans les élections politiques, même locales, d’être des amateurs. La campagne a un caractére « professionnel » qui est bonne. Où je me trouve à l’aise

    VAQ - En quoi est elle différente de celle de 2008 ?

    G.J. : « En 2008, nous avions un problème de direction de campagne, puisqu’elle a fait défaut en plein milieu de campagne. Nous avons failli sur le document de campagne, puisque lorsque Robert Badinter est venu faire la première réunion publique, il n’était pas prêt. Nous n’en avions que 60 exemplaires, à trois semaines de l’élection. J’avais conçu un programme sur le développement durale, avec ses trois piliers, économique, environnemental et social. Il n’était pas mauvais. Et d’ailleurs, j’ai crû comprendre qu’un certain nombre de candidats aux prochaines élections, y avaient pioché un certain nombre de choses. Il était déjà vert avant que l’on puisse dire qu’il l’était. Mais nous avons surtout pêché sur l’organisation de la campagne. C’est pourquoi aujourd’hui, notre campagne me parait bien partie parce que l’organisation est bonne, et c’est fondamental en politique. Et je porte ce programme pour 2014-20 car il y a un certain nombre de choses qui me paraissent indispensables, la démocratie participative qui a été un de mes axes forts lorsque j’étais maire, la politique de la  jeunesse  et la cohésion sociale.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ?

    G.J. : « J’espère que nous allons pouvoir reprendre la mairie le 30 Mars 2014. Je suis moins optimiste qu’Antonio Dos Santos car je ne pense pas que cela se fera le 23 Mars au soir. Je suis assez confiant parce que nous sommes dans la configuration de 1995, avec une seule liste à droite, et 3 listes à gauche. En 1995, il avait manqué 17 voix à la liste de Didier Morin pour passer dés le premier tour. Et malgré cela, on a gagné de 2 voix. Pourtant, ce n’était pas évident avec les deux listes concurrente de MM Deniau et Poly. Je suis plus confiant aujourd’hui parce que Bernard Gauducheau et Isabelle Debré ne vont pas passer au 1er tour.  Je n’y crois pas une seule seconde parce qu’à Vanves, le PS est majoritaire déjà depuis quelques élections. J’ai battu Bernard Gauducheau en 2004 et 2011. François Hollande a fait 56% aux élections présidentielles. Le PS a fait 53% aux élections législatives. Tout cela fait que si Bernard Gauducheau ne passe pas au premier tou comme je le pense, nous aurons une réserve de voix importante que lui n’aura pas. Contrairement à 2008, nous avons à côté de nous, deux listes politiques, les Verts et le Front de Gauche. J’espére que l’écart entre l’UMP/UDI et le PS soit autour de 10 points. Comme nous avons fait alliance avec les démocrates, il est possible que l’écart soit un peu plus réduit. Quand on regarde le résultat des dernières élections, on s’aperçoit qu’à Vanves, on est à 52/53% à gauche, la droite à 46/47%. Il perd normalement une partie des démocrates qui nous ont rejoint. Ainsi, il n’est pas impossible que l’écart se réduise à 7 ou 8 points. Et dans ce cas là, c’est gagné. En tous les cas, ce sera serré. Et il n’y a pas de raison que cela ne se joue pas à 50 ou 100 voix, et que l’on gagne avec un faible écart. Mais on peut aussi gagner avec un score plus fort.

    VAQ - Comment avez-vous vu évoluer cette ville depuis 13 ans ?

    G.J. : « Je ne dirais pas en bien, parce que ce qui a manqué  à Bernard Gauducheau, nous l’apportons dans notre programme. Je pense en particulier à la rénovation du Plateau. J’y habite depuis 30 ans. Qu’est-ce qui a été fait depuis 13 ans ? Strictement rien.  Il a fait des choses dans le bas de Vanves que l’on peut d’ailleurs contester. En matière de jeunesse, sa politique a été une vraie catastrophe et les conséquences sont qu’un certain nombre de jeunes sont devenus des décrocheurs scolaires puis des délinquants. En matière de participation, c’est du « flanc ». Quand on voit les conseils de quartier que nous avions mis en place, avec une fête de quartiers rassemblant 150 à 200 personnes à chaque fois, et qu’aujourd’hui, une fête qui réunit l’ensemble des quartiers n’en réunit de 100 à 150, il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a un décalage complet entre les discours sur la citoyenneté, la cohésion sociale. Il est d’ailleurs étonnant que, dans son programme, il insiste dés le départ sur Vanves Solidaire. C’est qu’il y a un manque quelque part. Ce qui ne veut pas dire que des choses n’ont pas été fait comme Cabourg. Mais c’est comme cela parce qu’une association d’habitants s’est opposé au projet de Bernard Gauducheau qui était de construire une tour de 12 ou 15 étages et de mettre l’école en rez de chaussée. Il y a eu une différence entre ce que j’aurais fait si j’avais continué à diriger cette municipalité et ce que Antonio Dos Santos fera s’il est maire le 30 Mars.

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquels vous tenez le plus

    G.J. : « Ce n’est pas un programme « clef en main » mais un programme que nous allons faire avec les vanvéens, en les associant, notamment sur le Plateau qui a besoin considérablement d’être rénové. Mais ce n’est pas uniquement une rénovation en dur, mais c’est aussi du lien social, avec tous ces jeunes qui traînent et ne savent plus très bien où ils en  sont. En matière de circulation douce, il faut poursuivre ce que le maire actuel a fait avec le mail Sadi Carnot. En matière d’urbanisme, il y a l’aménagement des terrains A.Briand et des alentours de la gare sur lesquels il va falloir se pencher et revoir  cela de très prés en fonction de l’état d’avancement du dossier.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Qu’est-ce qui pourrait faire pencher Vanves à Gauche ?  

    G.J. : « Vanves est à gauche depuis un certain nombre d’élections. Cela n’aurait rien de surprenant que Vanves redevienne à gauche comme il l’a été pendant quelque temps. Tout cela est de plutôt de bonne augure

    VAQ - Si Antonio Dos Santos se retrouve dans le fauteuil de Maire, est-ce que ce sera quelque part une sorte de revanche ? 

    G.J. : Ce ne sera pas une revanche, Je l’ai prise au moment des cantonales. J’ai battu Bernard Gauducheau deux fois. Pour moi, ce sera un bon pont entre mon mandat et celui d’Antonio Dos Santos, 13 ans après.

  • CARNETS DE CAMPANE A VANVES : REUNION DE PROXIMITE DU PS AU PARC : « Pour nous, la démocratie participative, ce n’est pas de la poudre aux yeux ! »

    Il en été donc ainsi Mercredi soir, presque à l’heure du match de football de l’équipe de France, puisque deux listes organisaient en même temps des réunions de proximité à deux endroits opposés de la ville. Et il en sera ainsi le 13 Mars prochain.  Si Vanves Au Quotidien était présent Mercredi soir à la réunion de la liste « Un nouveau souffle à Vanves, le blog sera présent le 13 Mars à la réunion de la liste Vanves avec Vous

    Il a été beaucoup question de démocratie locale, de participation et de concertation à l’école du Parc avec la liste « Un nouveau souffle pour Vanves » (PS) puisqu’Antonio Dos Santos (PS), entoure d'Anne Lauure Mondo (PS) et Jean cyril Le Goff (PS)  a été questionné sur ce thème : « Comment envisagez-vous d’associer les habitants ? ». Il en avait déjà été beaucoup questions lors de sa première réunion de proximité à l’école Lemel où Guy Janvier avait rappelé que  « lors de mon mandat, on a mis en place des Conseils de quartiers où il y avait beaucoup de débats, des fêtes de quartier qui ont malheureusement périclité ». Alors que le constat est sévère : « C’est de la poudre aux yeux actuellement !   On n’a aucun retour des conseils de quartiers qui ne permettent pas une réelle concertation actuellement. Nous les doterons d’un budget, et nous les écouterons en prenant en  compte leur préconisation, car ils ont des analyses et des propositions nécessaires à la gestion municipale » a indiqué Antonio Dos Santos. Son projet prévoit  la mise en place d’un comité consultatif de la dépense publique, d’un CMJ élu démocratiquement,  d’un CESE (comité Economique, Social, Environnemental ) local. «   On ne s’interdit pas de faire un cyber référendum sur un sujet qui fera débat ou sur un choix majeur » a-t-il indiqué en précisant bien les choses : « Il y a le temps de la préparation et de la concertation, puis le temps de la décision et de la mise en œuvre. Et nous expérimenterons ! ». Ainsi il a l’intention d’utiliser les moyens d’informations  numériques via les open data pour permettre l’accès des vanvéens aux informations

    Cette réunion a permis aussi de parler de GPSO  en notant que l’obligation d’intégrer 4 pages d’informations communautaires dans les bulletins municipaux, n’est pas respecté à Vanves : « Il n’y a pas quasiment d’infos sur GPSO dans V.I.. Alors que de nombreux projets sont de la compétence de GPSO, avec l’aménagement du mail Sadi Carnot, la construction du Conservatoire…Mais avec une moyenne de 18 à 20 photos dans chaque V.I., on laisse croire que c’est le maire et la ville qui les ont réalisé, les ont financés, d’autant plus que maintenant les subventions du Conseil général  (aux associations) sont distribués par la ville dans le cadre du contrat de développement ville-Département triennal » a dénoncé Antonio Dos Santos, tout en se félicitant avec Guy Janvier de cette contractualisation « qui évite une course aux subventions ». Et de la fiscalité notamment, le PS déconçant bien sûr « le subterfuge de la majorité actuelle qui déclare ne pas avoir augmenté les impôts à Vanves depuis 4 ans. Mais GPSO a augmenté ses impôts qui reposent notamment sur les ménages communautaires (donc vanvéens). Et curieusement l’augmentation de 1/3 de la dotation GPSO à Vanves correspond à l’augmentation de la taxe communautaire supportée par les ménages ».