Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Elections municipales - Page 26

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPAL 2014 : VANVES EST ELLE BISONOURS ?

    Personne n’est capable de dire quel sera le résultat du 1er tour. Mais à écouter certains ses habitants, Vanves serait une ville « bisonours » : « Avec cette crise, les vanvéens comparent ce qu’ils voient à la TV et ce qu’ils vivent dans leur ville, en matière de sécurité et de tranquillité,  de vivre ensemble et de proximité, d’aménagement et de développement. Beaucoup reconnaissent qu’ils ont le privilége de vivre dans un village où l’on se connaît, avec les avantages de la proximité de Paris sans les inconvénients de la vie parisienne, d’une vie associative dynamique ». Ce qui transparait beaucoup dans les discours du maire qui insiste sur ses particularités de Vanves, sur le « vivre ensemble », et de certains candidats qui oeuvrent pour « mettre de l’humain à Vanves ».  Le Blog a demandé, tout au long de cette campagne, leurs avis aux candidats

    « Je suis un peu surpris parce que quand une ville est calme, cela a l’air de surprendre et d’inquiéter. J’ai entendu « c’est une ville où il ne se passe rien », « la ville n’est pas animée ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Je me suis rendu compte depuis plusieurs années, que ce sont des gens que je ne vois jamais et à rien. Ce n’est donc pas étonnant qu’ils trouvent que la ville n’est pas animée, puisqu’ils ne participent jamais à rien et qu’ils ne sont pâs présent ! En réalité, une ville calme est une bonne chose. Et nous oeuvrons pour que notre ville soit calme et y vivent sereinement. C’est ce que l’on appelle la qualité de vie, c'est-à-dire que l’on peut rentrer chez soit tranquille, bien, comme à la maison. Et la ville c’est notre espace collectif à tous  qui est aménagé pour que l’on s’y sente bien. Et nous oeuvrons autour de cela pour qu’elle soit tranquille, calme plaisible. Et pourtant la vie n’est pas bisonours avec des difficultés, des tensions…On ne peut que se réjouir que d’avoir une ville où les choses se passent bien, les gens sont content de vivre ensemble et se supportent au quotidien » réagissait Bernard Gauducheau qui oeuvre beaucoup pour mettre de l’humain dans la ville : «On a beaucoup travaillé dans cet esprit afin que les gens ne soient pas étranger les uns aux autres. C’est le bien vivre ensemble. Dans une société qui rencontre des difficultés, dans des périodes difficiles d’emplois, de logements chers, il faut qu’il y ait une solidarité, des relations humaines fortes pour que les gens se sentent soutenus, entourés, protégés. Cela me parait indispensable que l’on axe notre action sur ces relations humaines. Et Nous avons toujours œuvré dans cet esprit là ! ». 

    « Si vous entendez par « bisounours » un monde qui relève du merveilleux de l’enfance, non. La réalité de Vanves est évidement multiple, avec ses caractéristiques propres, son histoire, son environnement, ses difficultés et ses réussites. Cela dit, pour la plupart de nos concitoyens, Vanves est une ville où il fait bon vivre. Et si le rôle de notre « maison commune » est de préparer son avenir et d’apporter un certain nombre de services ou d’infrastructures à ceux qui y vivent ou y travaillent, ce sont eux qui, d’abord, font d’elle ce qu’elle est. Grâce à eux, Vanves est une commune vivante et dynamique : on ne parle jamais assez des entreprises, grandes ou petites, qui y sont installées et chaque jour innovent, se développent, créent de la valeur. On ne souligne jamais assez le rôle éminemment utile de nos très nombreuses associations dont les activités incroyablement diverses participent à la vie de la cité. Et je suis certaine que ces associations et ces entreprises qui se battent au quotidien à Vanves ne la vivent pas du tout comme une ville « bisounours » explique de son côté Isabelle Debré (UMP), sénateur.

    Evidemment de l’autre côté de l’échiquier politique, les têtes de listes  ne sont pas de cet avis : « S’il y a un FdeG, c’est qu’elle n’est pas si bisonours que cela. Cela fait 30 à 40 ans qu’il n’y a pas eu une liste clairement marquée à gauche. Peut être que les bisonours se réveillent »répond Boris Amoroz (FdeG). « Non vanves n’est pas bisonours  ! Je pense que c’est une ville faussement « bisonours » parce qu’il y a de très bons côtés dans la vie politique locale, pas les antagonistes qu’il y a  à Issy les Moulineraux, pas la violence !  Même si l’assassinat d’un jeune au Plateau par une bande venu de Montrouge, montre bien que Vanves n’est pas un village. Nous sommes une ville au cœur de la métropole parisienne, au cœur du monde, qui est traversée par des contradictions.  Chacun d’entre nous a envie d’y vivre en paix avec sa famille, ses amis, quelle que soit les générations. Mais nous sommes dans une ville où la municipalité doit prendre ses responsabilités par rapport à ce vivre ensemble et ne pas imaginer que spontanément, les choses vont toujours se passer bien. Il ne faut pas  nous raconter que nous sommes un petit village gaulois »  explique Lucile Schmid (EELV) . «Pas du tout. Mais qu’est-ce que cela veut dire bisonours ? Qu’elle reste une ville où il fait bon vivre, tranquille, c’est rès important. Nous pensons que les gens peuvent s’impliquer et pas à coup de bâton, mais parce qu’eux même ils en ont envie, et s’intéresse. Souvent les gens n’osent pas alors qu’ils s’intéressent aux choses locales de la ville surtout dans une ville comme la nôtre même s’il y a les question de la MGP,  de la gouvernance. » ajoute Guillaume Moucheroud (EELV)

      « J’ai l’impression que Vanves est au demeurant pas désagréable, mais on ne sent pas une dynamique. Mais je ne veux pas qu’elle reste bisonours. Je veux apporter ce nouveau souffle pour Vanves et je pense qu’avec les évolutions de population à Vanves, et tout ce que l’on veut faire, Vanves peut rester une ville où la mixité existe, perdure, et c’est l’un des éléments du bien vivre ensemble et de la dynamique que l’on veut implanter pour la ville » indique Antonio Dos Santos (PS). « Il  n’y a pas de gros problèmes d’insécurité à Vanves. Mais je crois que les vanvéens me disent surtout  que Vanves est endormie, qu’il ne se passe rien. Il y a à animer, à proposer, à créer du lien social, de la citoyenneté. Malheureusement il a manqué tout cela. C’est l’enjeu qui est le nôtre, et c’est ce défi que nous allons essayer de relever avec Antonio Dos Santos» indique Guy Janvier, conseiller Général PS. « Vanves n'a rien d'une ville de bisounours, où tout le monde vit heureux dans un sentiment d'insouciance généralisée. Les vanvéens aiment se considérer, et ils n'ont pas tort, comme des modérés, des centristes adeptes du vivre ensemble sur le plan social, de l'œcuménisme sur le plan religieux et du dialogue sur le plan politique. Mais cette volonté de paix sociale ne signifie pas forcément qu'ils sont insouciants, et que ceux qui s'engagent aujourd'hui pour les élections municipales n'ont pas conscience qu'il s'agit aussi d'un affrontement. A Vanves, le résultat des élections est toujours très serré, tous les camps en ont conscience. Il ne faut donc pas prendre les membres de l'équipe sortante pour des imbéciles, loin s'en faut. Il savent ce qu'ils veulent, et certains sont prêts à beaucoup pour l'obtenir, quite à importer encore un peu plus sur la ville des pratiques politiques que, parce qu'on a cette vision positive de la vie publique vanvéenne, on imagine encore réservées à certaines villes voisines » réagit Remy Carton, jeune candidat 20 ans sur la liste PS. 

  • DERNIERES REUNIONS PUBLIQUES AVANT LE 1er TOUR DES MUNICIPALES : LA CAMPAGNE SE JOUE AU CENTRE…DE VANVES

    La campagne s’est elle jouée au centre…de Vanves hier soir ? Il n’en reste pas moins que 3 listes sur 4 tenaient leur dernière réunion publique dans un périmétre les Hauts de  Vanves et le Plateau, et plus exactement aux abords du triangle formé par le Centre Ancien. Les socialistes avaient invité Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé à l’école Larmeroux qui est venu soutenir Antonio Dos santos.  300 personnes s’étaient déplacés pour une réunion politique tout à fait classique mais où la tête de la liste « un nouveau souffle pour Vanves » a fait une démonstration de la « force tranquille » si chère aux socialistes, avec des propos forts, mesurés, déterminés, sans besoins d’artifices. L’ambiance était toute différente à la Palestre où la Majorité UDI/UMP tenait sa réunion dans un agencement tout à fait nouveau, puisque les orateurs se sont exprimés au milieu des 350 à 400 participants. Un cadre souhaité et voulu par Bernard Gauducheau, tête de liste et  maire sortant, qui lui a donné de l’adrénaline comme l’ont constaté beaucoup, lorsqu’il s’est avancé avec ses co-listiers au milieu de ses partisans et supporters à la fin de la réunion : « On va gagner ! ».. « On va les bouffer ! » a-t-on même entendu. Enfin, la liste « Vanves, l’humain d’abord » (Front de Gauche/PC) tenait sa réunion à l’école du Parc avec Boris Amoroz et Brigitte Gonthier Morin. Et pendant ce temps là, en fin d’après-midi et début de soirée, les écologistes promenaient leur triporteur entourés de vélos avec drapeau vert.

    « J’aime les campagnes électorales. Et je sens à t’entendre que tu aimes les campagnes. IL n’y a pas mieux pour rencontrer nos concitoyens. Tu es un homme de passion, de conviction, de terrain, qui aime écouter ses concitoyens, les convaincre. Tu es un homme de rassemblement qui, dés le premier tour, a su réunir une liste ouverte, d’hommes et de femmes proches de la société, des forces associatives. Et on a besoin de ce rassemblement » a déclaré Marisol Touraine, ministre qui a raconté qu’elle entend beaucoup parler de Vanves dans son cabinet « qui est une équipe où ses membres échangent beaucoup entre eux, où un de ses membres, Gabriel Attal nous raconte ce qui se passe à Vanves. Une ville qui a pris des  habitudes. Et il est venu le temps de la bousculer, alors qu’elle vit à l’ombre sécurisante de Paris. Avec et grâce à une MGP (Métropole du Grand Paris) où il appartiendra à chacun de construire sa place qui sera une des plus grande chance pour Vanves ». Pendant tout son discours, Antonio Dos Santos était à ses côtés. Il était intervenu juste avant, et après l’ensemble des représentants des différences tendances politiques qui se retrouvent au sein de cette liste « un nouveau souffle pour Vanves.  

    « Nous voulons gagner, c’est évident ! Quelle plaisir d’avoir commencé par ces pieds d’immeubles pour vous écouter et faire notre programme à l’automne, et de revenir vers vous pour vérifier qui notre programme correspondait à ce que vous souhaitiez. Notre rassemblement a de l’allure. Il dépasse les clivages traditionnels. Il a du sens, parce qu’il est fait autour de valeurs partagées. Notre propramme est opérationnel, tourné vers sa mise en oeuvre » a-t-il déclaré. « Choisir un maire est important. Et un maire de gauche, ce n’est pas la même chose. Il ne traite par les problèmes et les habitants de la même façon. Et la différence se voit d’ailleurs vite. Elle se voit dans notre programme. Le marqueur est dans nos propositions, notre méthode (écoute, réflexion) en mettant les instances nécessaires pour une vraie démocratie participative » a-t-il ajouté en les rassurant en cette période où la parole politiques est décriée : « Je ne vise pas être un professionnel de la politique. Je suis en mesure de faire la preuve de mon expérience et de m’y investir pleinement. La charte Anticor est mon contrat avec les vanvéens. En face, on les sent essoufflé 13 après. Sont ils capable de travailler ensemble, entre UDI et UMP ? De notre côté, c’est sûr. Et on aura un maire qui n’a pas fait autre chose cela » a-t-il expliqué

    A la Palestre, le ton était différent lors d’une réunion rythmée, animée par Sandrine Bourg et Erwan Martin, un peu à « l’américaine » avec accueil des co-listiers, du binôme qui conduit la liste, bilan de la campagne, présentation de la liste de soutien, et intervention du maire sortant : « On me connaît ! On sait qui on est ! Et si tout se passe bien, on aura 6 ans pour travailler. On a un centre d’intérêt unique – la ville – et les vanvéens. C’est cela qui nous réunit. On n’est pas là pour régler des comptes entre UDI et UMP. On a choisit de se présenter parce qu’on aime notre ville et ses habitants. Et nous sommes au milieu d’eux comme ce soir où je suis au milieu de vous tous. Et heureusement que vous êtes là pour faire campagne comme nous ont dit les vanvéens » a déclaré Bernard Gauducheau qui a salué les 130 volontaires qui ont participé à la campagne et qui ont consacré 150 jours de leur vie à cette campagne, pris du temps sur leur vie professionnelle et leur temps de loisirs. « On a couvert toute la ville en porte à porte (130 000 portes) à quelques immeubles prés. C’est phénoménal ! Si avec cela, je ne gagne pas, je me fais curé ! Mais le pére curé Hauttecoeur peut être tranquille. Je ne le remplacerai pas » a-t-il expliqué

    Il s’est  réjouit que « la campagne ait été correcte, malgré quelques mots de fin de campagne. On a dit que l’on avait piqué dans leur programme. Mais si les socialistes avaient des idées, cela se saurait ! Depuis 13 ans, et 70% des vanvéens rencontrés nous l’on dit, on  voit nettement le travail effectué. Il n’y a pas photos. Est-ce que vous pouvez vous rappeler ce qu’a fait la gauche lorsqu’elle était aux affaires ? » - « Le MacDonald » crie t-on dans l’assistance – « Depuis 13 ans, qu’est-ce qui a changé la ville. On dit que l’on ne gagne jamais sur un bilan. Mais le bilan exprime ce que l’on fait et e que l’on est capable de faire et que l’on peut faire. Les autres, ce sont des promesses » a-t-il expliqué en poursuivant sur les enjeux de demain : « poursuivre la modernisation, accueillir de nouvelles activités, désenclaver le quartier du Clos Montholon grâce à l’arrivée du GPE (grand paris Express) avec sa gare pour laquelle je me suis battu, finir le conservatoire, aménager les terrains Coche/Briand pour lequel la commune a choisi le promoteur. Et on a bien fait, car si cela n’avait pas été le cas, la MGP l’aurait préempter pour faire une opération plus dense… Je suis le garant de ce qui a été fait pour que Vanves reste une ville à taille humaine, animée, et qui s’est enrichie de nouveaux habitants entre 2001 et 2013 grâce à son attractivité. Et les habitants savent  que l’on s’y sent bien » a-t-il expliqué en concluant : « On a toujours fait ce que l’on dit, et on fera ce que l’on a écrit ».   

    Enfin, à l’école du Parc, au même moment, prenait fin la seconde réunion publique de la liste Front de Gauche « Pour Vanves l'Humain d'abord ! » avec Boris Amoroz, tête de liste et la sénatrice communiste des Hauts de Seine Mme Brigitte Gonthier-Maurin, la plupart des participant se retrouvant autour d’un vere pour poursuivre les échangesdans une ambiance conviale et détendue. Plusieurs  candidats présents sur la liste ont présenté les points clés du programme notamment sur le logement et la résistance aux politiques d'austérité menées depuis des années par les gouvernements qui ce sont succédés et que les autres candidats soutiennent peu ou prou. Les nombreux participants ont échangés sur ce programme, qui en demandant des précisions sur l'application des nouveaux rythmes scolaires, qui en félicitant les membres de la liste pour la qualité du contenu du 4 pages distribué cette semaine par les militants du Front de Gauche. Un participant, membre de la fédération de parents d'élèves FCPE et venu à titre personnel, a tenu à préciser que sa présence était due à la pertinence des réponses apportées par Boris Amoroz et la liste au questionnaire que sa fédération avait adressée aux différents candidats.

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : ISABELLE DEBRE SENATEUR ET 1ére ADJOINTE AU MAIRE UMP : « Aucune élection ne se ressemble ! »

    Isabelle Debré (UMP) sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves  assume ce choix d’avoir présenté une liste d’union UMP/UDI renouvelée et rajeunie. Elle ne pense pas du tout que Vanves se retrouve dans une configuration semblable à 1995, dans la mesure où  elle ne croit pas à une vague bleue. A ses yeux, les électeurs se décideront par rapport au contexte local qui est bon pour l’équipe sortante, même si la politique gouvernementale suscite des mécontentements, une certaine abstention, mais pas du côté de la droite.

    Vanves Au Quotidien - Est-ce que vous pensez toujours qu’une liste unique UMP/UDI a été le bon choix ?

    Isabelle Debré : « Oui. Nous avons travaillé dans l’union depuis 2001 et avons voté ensemble tous les budgets et tous les grands projets de notre ville. Pourquoi aurions-nous dû procéder différemment lors de cette élection ? L’union du centre et de la droite est un atout pour mener à bien cette campagne.

    VAQ -Comment vivez-vous cette campagne ?

    I.D. : « Avec enthousiasme. Nous avons une équipe renouvelée, rajeunie, qui mène une campagne dynamique et active sur le terrain. L’ambiance est excellente et nous sommes raisonnablement optimistes, bien que très vigilants, car nous nous appuyons sur un bon bilan et un projet solide pour la prochaine mandature.

    VAQ - Est-ce que c’est la campagne que vous auriez menée si vous aviez conduite la liste ?

    I.D. : « La question ne se pose pas puisqu’il n’a jamais été question que je conduise moi-même une liste. Mais si vous voulez faire de la politique fiction, une liste menée par une femme ou par un homme est toujours différente quant au style. En revanche sur le fond, elle aurait sûrement été similaire puisque nous avons travaillé ensemble pour construire notre projet.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ? 

    I.D. : « Les enjeux sont très importants. Au-delà du projet en lui-même que nous soumettons aux Vanvéens, il y a l’avenir de notre commune au sein de la Métropole du Grand Paris que nous devons préparer. Avec la disparition programmée de notre communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest liée à la création de cette métropole, l’avenir s’annonce incertain. Avec GPSO, nous avions su créer une grande famille, avec des projets ambitieux à l’échelle du bassin de vie et surtout les décisions se prenaient au plus près de nos concitoyens. Avec la métropole du Grand Paris, nous assisterons à une recentralisation des compétences au profit d’une lourde structure technocratique bien éloignée de la réalité de l’action et de la gestion locales. C’est pourquoi Vanves et les Vanvéens ont besoin à la Mairie d’une équipe et d’un maire expérimentés capables de défendre leurs intérêts. Cette équipe, c’est celle qui se présente aujourd’hui aux suffrages des électeurs et qui est conduite par Bernard Gauducheau.

    VAQ - Est-on dans la configuration de 1995 ?

    I.D. : « Aucune élection ne se ressemble. Le contexte politique aujourd’hui est très différent, de plus les élections municipales de 1995 s’étaient tenues 2 mois après l’élection présidentielle. 

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquel vous tenez le plus ?

    I.D. : « Il est impossible de hiérarchiser nos propositions. La famille a toujours été une priorité pour moi, tant au Sénat qu’à la mairie, alors vous comprendrez que tout ce qui la concerne est très important à mes yeux.  En matière d’urbanisme, je pourrais citer l’achèvement de la construction du conservatoire, la future gare du métro Grand Paris Express au clos Montholon et la construction de logements très haute qualité environnementale rue Aristide Briand.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Etes-vous d’accord ?

    I.D. : « Il faut rester humble en toute circonstance. Nous avons certes un bon bilan, un projet solide, mais c’est aux électeurs qu’il appartiendra de trancher. Plusieurs projets s’opposent : celui que nous portons a l’ambition d’une ville moderne, innovante, apaisée, solidaire et soucieuse de son environnement.

    VAQ - Qu’est-ce qui pourrait permettre à votre liste de passer dès le 1er tour ? Une vague bleue ?

    I.D. : « Je ne crois pas à la vague bleue. N’oublions pas que c’est avant tout le contexte local qui mobilise les électeurs, et non ce qui se passe au niveau national même si les difficultés actuelles du gouvernement peuvent susciter une démobilisation de certains électeurs, et donc une abstention accrue.

    VAQ - Quelles pourraient être les conséquences de ces élections municipales sur le Sénat (alors que son président a annoncé qu’il ne se représenterait pas) ?

    I.D. : « Le collège électoral des Sénateurs est constitué à 95 % de conseillers municipaux. C’est donc la quasi-intégralité des grands électeurs qui va être renouvelée à l’occasion des prochaines élections municipales. Certains voteront aux élections sénatoriales au mois de septembre 2014. En effet, seule la moitié des départements participera à ce scrutin puisque, comme vous le savez, le Sénat est désormais renouvelé par moitié tous les trois ans. Il faudrait à la droite et au centre conquérir de très nombreuses villes moyennes pour que le Sénat change de majorité cette année, ce qui sera d’autant plus difficile que la gauche a modifié la loi électorale au détriment des zones rurales.

    VAQ - La prochaine étape n’est-elle pas un candidat UMP aux cantonales ?

    I.D. : « Cette question est prématurée. Cela étant, le conseiller général élu actuellement appartient à la gauche et il ne me semblerait pas illogique que l’UMP présente un candidat ou plutôt des candidats puisque vous savez que la gauche a modifié le mode de scrutin départemental et instauré l’élection d’un binôme de deux candidats, l’un de sexe féminin, l’autre de sexe masculin tout en redécoupant la carte électorale cantonale à sa façon

    VAQ - Comment réagissez-vous à la profession de foi socialiste violente ?

    I.D. : « Ni ma nature, ni mes convictions ne me portent à l’outrance. Nous avions décidé, tous ensemble, de conduire une campagne sereine, digne et non agressive. Je regrette donc le ton de cette profession de foi qui ne se justifie en rien et qui n’apporte rien au débat local.

    VAQ - Qu'avez-vous pensé du dernier  conseil municipal ?

    I.D. : « C’était le dernier de cette mandature et il y avait beaucoup d’émotion chez certains de nos collègues qui ne se représentent pas. Le comportement de certains autres était peut-être un peu plus incisif qu’à l’accoutumée, mais cela s’explique sûrement par la proximité des élections municipales.