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Elections municipales - Page 26

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : LES RESULTATS DU 1er TOUR DU 23 MARS 2014 : LA LISTE UDI/UMP VANVES AVEC VOUS ELUE DES LE 1er TOUR

    Elécteurs Inscrits : 18 422

    Votants : 11 065

    B&N : 541

    S.E. : 10 724 (60%)

    Un Nouveau souffle pour Vanves – Antonio Dos Santos (PS) : 23,67% (2538 voix)  

    4 élus : Antonio Dos Santos, Anne Laure Mondon, Jean Cyril Le Goff (44 ans) chargé de mission (Pôle Emploi) ; Valerie Mathey 

    Vanves en Transition – Lucile Schmid (EELV) : 9,74% (1045 voix)

    1 élu : Lucile Schmid

    Vanves avec Vous – Bernard Gauducheau (UDI/UMP) : 61,07% (6549 voix)-

    29 élus : Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, Bertrand Voisine, Marie-Françoise Goloubtzoff, Alain Toubiana, Valérie Vignaud, Maxime Gagliardi, Françoise Saimpert, Pascal Vertanessian, Françoise Djian, Daniel Barois, Xavière Martin, Jeremy Coste qui seront maires adjoints. Patricia Kaazan, Bernard Roche, Delphine Roy, Xavier Lemaire, Sandrine Bourg, Nicolas Monte, Francine Thulliez, Hervé Holvoet, Nathalie Le Gouallec, Yoann Marcet, Heléne Gengoux-Freke, Erwan Martin, Marie-France Mugnier, Hanna Saportas, Michel Dingreville,

    Pour Vanves l’Humain d’abord – Boris Amoroz (FdeG/PC) : 5,52% (592 voix)

    1 élu : Boris Amoroz

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : DERNIERES HEURES INTENSES…DE BALLADES

    Les candidats des différentes listes vont beaucoup se ballader à pied à travers la ville pendant cette dernière journée de campagne électorale bien qu’elle soit close la veille du scrutin à minuit. Mais ils ne peuvent plus distribuer de tracts depuis vendredi minuit. Et il est interdit à tout candidat de porter à la connaissance du public un élément nouveau de polémique électorale à un moment tel que ses adversaires n'aient pas la possibilité d'y répondre utilement avant la fin de la campagne électorale (art. L. 48-1). C’est pourquoi, les quatre listes et surtout les deux principales vont faire acte de présence autour du marché et des pôles commerciaux de Vanves ce matin, les cafés-restaurants à l’heure du déjeuner, élargi à d’autres lieux l’après-midi, plateau, parc F.Pic, centre ancien…

    Vendredi matin, têtes de listes de listes et co-listiers de chaque liste en étaient à mesurer les répercussions de cette soirée électorale de Jeudi soir. Chacune des deux principales listes avaient envoyés chez l’autre ces observateurs mais cette fois-ci très discrets, qui tweetaient. La meilleure preuve en est cet échange à quelques centaines de métres de distances et à une demi heure prés : « En face, on les sent essoufflé 13 ans après. Sont ils capable de travailler ensemble, entre UDI et UMP » s’interrogeait Antonio Dos Santos. «  On a un centre d’intérêt unique – la ville – et les vanvéens. C’est cela qui nous réunit. On n’est pas là pour régler des comptes entre UDI et UMP » répliquait Bernard Gauducheau quelques minutes  plus tard. 

    Si Isabelle Debré, sénateur et 1ére adjjointe  a présentée le Comité de Soutien, Guy Janvier, conseiller Général (PS) a pu dire quelques mots : « Je connais bien Vanves ! J’en ai été le maire, j’en suis le Conseiller Général et j’ai tout fait pour aider Vanves. J’aime cette ville. C’est pour cela que Vanves doit changer ». Jean Cyril Le Goff (PS) directeur de la campagne d’Antonio Dos Santos a ironisé sur l’effet « banc »  - Le Ps propose d’installer des bancs dans Vanves pour nos seniors – puisque la ville vient d’en installer un devant l’hôtel de ville.Une vanvéenne a été mise à l’honneur durant cette soirée électorale, par le maire sortant : Jacqueline, 81 ans que beaucoup de vanvéen connaissant, car chaque matin, elle dépose, ici et là, à l’occasion d’une grande tournée, qui l’améne d’Issy à la gare de Clamart et à Vanves, les « 20 Minutes », »Direct Matin », « Métronews »

    Contraitement au 5 mars dernier, il n’y a pas eu guerre des tweets : « Salle comble, Marisol est là ! » côté PS – « Voilà ce qu’est une salle vraiment comble » répliquait l’UDI, photos à l’appui. A croire que les directeurs de campagne cherchaient à calmer le jeu entre tous ces jeunes pousses politiques. Extraits : « Bgauducheau qualifé de « professionnel de la politique » : « une critique qui l’honore car « ce n’est pas en amateur qu’on gére une commune »selon Jeremy Coste, directeur de campagne (UDI/UMP). « Il parait qu’être professionnel de la politique « quand on brigue une mairieest un défaut. Vent de paniquer ou complexe » (selon Sandrine Bourg (UMP)  « Les gens qui se la racontent se mettent au dessus des autres alors qu’ils ont juste un complexe » selon Hanna Sasportas (UDI/UMP). « Tu sais quand tu as un  bon maire, quand il dit bonjour, il connait les prénoms de tout le monde » selon la désormais célébre Sandrine Bourg (UMP) qui a été affublé d’un surnom par les jeunes socialistes que la décence empêche d’écrire. Autre vedette, Nicolas Monté dont les tweets restent très intello. 

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPAL 2014 : VANVES EST ELLE BISONOURS ?

    Personne n’est capable de dire quel sera le résultat du 1er tour. Mais à écouter certains ses habitants, Vanves serait une ville « bisonours » : « Avec cette crise, les vanvéens comparent ce qu’ils voient à la TV et ce qu’ils vivent dans leur ville, en matière de sécurité et de tranquillité,  de vivre ensemble et de proximité, d’aménagement et de développement. Beaucoup reconnaissent qu’ils ont le privilége de vivre dans un village où l’on se connaît, avec les avantages de la proximité de Paris sans les inconvénients de la vie parisienne, d’une vie associative dynamique ». Ce qui transparait beaucoup dans les discours du maire qui insiste sur ses particularités de Vanves, sur le « vivre ensemble », et de certains candidats qui oeuvrent pour « mettre de l’humain à Vanves ».  Le Blog a demandé, tout au long de cette campagne, leurs avis aux candidats

    « Je suis un peu surpris parce que quand une ville est calme, cela a l’air de surprendre et d’inquiéter. J’ai entendu « c’est une ville où il ne se passe rien », « la ville n’est pas animée ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Je me suis rendu compte depuis plusieurs années, que ce sont des gens que je ne vois jamais et à rien. Ce n’est donc pas étonnant qu’ils trouvent que la ville n’est pas animée, puisqu’ils ne participent jamais à rien et qu’ils ne sont pâs présent ! En réalité, une ville calme est une bonne chose. Et nous oeuvrons pour que notre ville soit calme et y vivent sereinement. C’est ce que l’on appelle la qualité de vie, c'est-à-dire que l’on peut rentrer chez soit tranquille, bien, comme à la maison. Et la ville c’est notre espace collectif à tous  qui est aménagé pour que l’on s’y sente bien. Et nous oeuvrons autour de cela pour qu’elle soit tranquille, calme plaisible. Et pourtant la vie n’est pas bisonours avec des difficultés, des tensions…On ne peut que se réjouir que d’avoir une ville où les choses se passent bien, les gens sont content de vivre ensemble et se supportent au quotidien » réagissait Bernard Gauducheau qui oeuvre beaucoup pour mettre de l’humain dans la ville : «On a beaucoup travaillé dans cet esprit afin que les gens ne soient pas étranger les uns aux autres. C’est le bien vivre ensemble. Dans une société qui rencontre des difficultés, dans des périodes difficiles d’emplois, de logements chers, il faut qu’il y ait une solidarité, des relations humaines fortes pour que les gens se sentent soutenus, entourés, protégés. Cela me parait indispensable que l’on axe notre action sur ces relations humaines. Et Nous avons toujours œuvré dans cet esprit là ! ». 

    « Si vous entendez par « bisounours » un monde qui relève du merveilleux de l’enfance, non. La réalité de Vanves est évidement multiple, avec ses caractéristiques propres, son histoire, son environnement, ses difficultés et ses réussites. Cela dit, pour la plupart de nos concitoyens, Vanves est une ville où il fait bon vivre. Et si le rôle de notre « maison commune » est de préparer son avenir et d’apporter un certain nombre de services ou d’infrastructures à ceux qui y vivent ou y travaillent, ce sont eux qui, d’abord, font d’elle ce qu’elle est. Grâce à eux, Vanves est une commune vivante et dynamique : on ne parle jamais assez des entreprises, grandes ou petites, qui y sont installées et chaque jour innovent, se développent, créent de la valeur. On ne souligne jamais assez le rôle éminemment utile de nos très nombreuses associations dont les activités incroyablement diverses participent à la vie de la cité. Et je suis certaine que ces associations et ces entreprises qui se battent au quotidien à Vanves ne la vivent pas du tout comme une ville « bisounours » explique de son côté Isabelle Debré (UMP), sénateur.

    Evidemment de l’autre côté de l’échiquier politique, les têtes de listes  ne sont pas de cet avis : « S’il y a un FdeG, c’est qu’elle n’est pas si bisonours que cela. Cela fait 30 à 40 ans qu’il n’y a pas eu une liste clairement marquée à gauche. Peut être que les bisonours se réveillent »répond Boris Amoroz (FdeG). « Non vanves n’est pas bisonours  ! Je pense que c’est une ville faussement « bisonours » parce qu’il y a de très bons côtés dans la vie politique locale, pas les antagonistes qu’il y a  à Issy les Moulineraux, pas la violence !  Même si l’assassinat d’un jeune au Plateau par une bande venu de Montrouge, montre bien que Vanves n’est pas un village. Nous sommes une ville au cœur de la métropole parisienne, au cœur du monde, qui est traversée par des contradictions.  Chacun d’entre nous a envie d’y vivre en paix avec sa famille, ses amis, quelle que soit les générations. Mais nous sommes dans une ville où la municipalité doit prendre ses responsabilités par rapport à ce vivre ensemble et ne pas imaginer que spontanément, les choses vont toujours se passer bien. Il ne faut pas  nous raconter que nous sommes un petit village gaulois »  explique Lucile Schmid (EELV) . «Pas du tout. Mais qu’est-ce que cela veut dire bisonours ? Qu’elle reste une ville où il fait bon vivre, tranquille, c’est rès important. Nous pensons que les gens peuvent s’impliquer et pas à coup de bâton, mais parce qu’eux même ils en ont envie, et s’intéresse. Souvent les gens n’osent pas alors qu’ils s’intéressent aux choses locales de la ville surtout dans une ville comme la nôtre même s’il y a les question de la MGP,  de la gouvernance. » ajoute Guillaume Moucheroud (EELV)

      « J’ai l’impression que Vanves est au demeurant pas désagréable, mais on ne sent pas une dynamique. Mais je ne veux pas qu’elle reste bisonours. Je veux apporter ce nouveau souffle pour Vanves et je pense qu’avec les évolutions de population à Vanves, et tout ce que l’on veut faire, Vanves peut rester une ville où la mixité existe, perdure, et c’est l’un des éléments du bien vivre ensemble et de la dynamique que l’on veut implanter pour la ville » indique Antonio Dos Santos (PS). « Il  n’y a pas de gros problèmes d’insécurité à Vanves. Mais je crois que les vanvéens me disent surtout  que Vanves est endormie, qu’il ne se passe rien. Il y a à animer, à proposer, à créer du lien social, de la citoyenneté. Malheureusement il a manqué tout cela. C’est l’enjeu qui est le nôtre, et c’est ce défi que nous allons essayer de relever avec Antonio Dos Santos» indique Guy Janvier, conseiller Général PS. « Vanves n'a rien d'une ville de bisounours, où tout le monde vit heureux dans un sentiment d'insouciance généralisée. Les vanvéens aiment se considérer, et ils n'ont pas tort, comme des modérés, des centristes adeptes du vivre ensemble sur le plan social, de l'œcuménisme sur le plan religieux et du dialogue sur le plan politique. Mais cette volonté de paix sociale ne signifie pas forcément qu'ils sont insouciants, et que ceux qui s'engagent aujourd'hui pour les élections municipales n'ont pas conscience qu'il s'agit aussi d'un affrontement. A Vanves, le résultat des élections est toujours très serré, tous les camps en ont conscience. Il ne faut donc pas prendre les membres de l'équipe sortante pour des imbéciles, loin s'en faut. Il savent ce qu'ils veulent, et certains sont prêts à beaucoup pour l'obtenir, quite à importer encore un peu plus sur la ville des pratiques politiques que, parce qu'on a cette vision positive de la vie publique vanvéenne, on imagine encore réservées à certaines villes voisines » réagit Remy Carton, jeune candidat 20 ans sur la liste PS.