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Elections municipales - Page 27

  • DERNIERES REUNIONS PUBLIQUES AVANT LE 1er TOUR DES MUNICIPALES : LA CAMPAGNE SE JOUE AU CENTRE…DE VANVES

    La campagne s’est elle jouée au centre…de Vanves hier soir ? Il n’en reste pas moins que 3 listes sur 4 tenaient leur dernière réunion publique dans un périmétre les Hauts de  Vanves et le Plateau, et plus exactement aux abords du triangle formé par le Centre Ancien. Les socialistes avaient invité Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé à l’école Larmeroux qui est venu soutenir Antonio Dos santos.  300 personnes s’étaient déplacés pour une réunion politique tout à fait classique mais où la tête de la liste « un nouveau souffle pour Vanves » a fait une démonstration de la « force tranquille » si chère aux socialistes, avec des propos forts, mesurés, déterminés, sans besoins d’artifices. L’ambiance était toute différente à la Palestre où la Majorité UDI/UMP tenait sa réunion dans un agencement tout à fait nouveau, puisque les orateurs se sont exprimés au milieu des 350 à 400 participants. Un cadre souhaité et voulu par Bernard Gauducheau, tête de liste et  maire sortant, qui lui a donné de l’adrénaline comme l’ont constaté beaucoup, lorsqu’il s’est avancé avec ses co-listiers au milieu de ses partisans et supporters à la fin de la réunion : « On va gagner ! ».. « On va les bouffer ! » a-t-on même entendu. Enfin, la liste « Vanves, l’humain d’abord » (Front de Gauche/PC) tenait sa réunion à l’école du Parc avec Boris Amoroz et Brigitte Gonthier Morin. Et pendant ce temps là, en fin d’après-midi et début de soirée, les écologistes promenaient leur triporteur entourés de vélos avec drapeau vert.

    « J’aime les campagnes électorales. Et je sens à t’entendre que tu aimes les campagnes. IL n’y a pas mieux pour rencontrer nos concitoyens. Tu es un homme de passion, de conviction, de terrain, qui aime écouter ses concitoyens, les convaincre. Tu es un homme de rassemblement qui, dés le premier tour, a su réunir une liste ouverte, d’hommes et de femmes proches de la société, des forces associatives. Et on a besoin de ce rassemblement » a déclaré Marisol Touraine, ministre qui a raconté qu’elle entend beaucoup parler de Vanves dans son cabinet « qui est une équipe où ses membres échangent beaucoup entre eux, où un de ses membres, Gabriel Attal nous raconte ce qui se passe à Vanves. Une ville qui a pris des  habitudes. Et il est venu le temps de la bousculer, alors qu’elle vit à l’ombre sécurisante de Paris. Avec et grâce à une MGP (Métropole du Grand Paris) où il appartiendra à chacun de construire sa place qui sera une des plus grande chance pour Vanves ». Pendant tout son discours, Antonio Dos Santos était à ses côtés. Il était intervenu juste avant, et après l’ensemble des représentants des différences tendances politiques qui se retrouvent au sein de cette liste « un nouveau souffle pour Vanves.  

    « Nous voulons gagner, c’est évident ! Quelle plaisir d’avoir commencé par ces pieds d’immeubles pour vous écouter et faire notre programme à l’automne, et de revenir vers vous pour vérifier qui notre programme correspondait à ce que vous souhaitiez. Notre rassemblement a de l’allure. Il dépasse les clivages traditionnels. Il a du sens, parce qu’il est fait autour de valeurs partagées. Notre propramme est opérationnel, tourné vers sa mise en oeuvre » a-t-il déclaré. « Choisir un maire est important. Et un maire de gauche, ce n’est pas la même chose. Il ne traite par les problèmes et les habitants de la même façon. Et la différence se voit d’ailleurs vite. Elle se voit dans notre programme. Le marqueur est dans nos propositions, notre méthode (écoute, réflexion) en mettant les instances nécessaires pour une vraie démocratie participative » a-t-il ajouté en les rassurant en cette période où la parole politiques est décriée : « Je ne vise pas être un professionnel de la politique. Je suis en mesure de faire la preuve de mon expérience et de m’y investir pleinement. La charte Anticor est mon contrat avec les vanvéens. En face, on les sent essoufflé 13 après. Sont ils capable de travailler ensemble, entre UDI et UMP ? De notre côté, c’est sûr. Et on aura un maire qui n’a pas fait autre chose cela » a-t-il expliqué

    A la Palestre, le ton était différent lors d’une réunion rythmée, animée par Sandrine Bourg et Erwan Martin, un peu à « l’américaine » avec accueil des co-listiers, du binôme qui conduit la liste, bilan de la campagne, présentation de la liste de soutien, et intervention du maire sortant : « On me connaît ! On sait qui on est ! Et si tout se passe bien, on aura 6 ans pour travailler. On a un centre d’intérêt unique – la ville – et les vanvéens. C’est cela qui nous réunit. On n’est pas là pour régler des comptes entre UDI et UMP. On a choisit de se présenter parce qu’on aime notre ville et ses habitants. Et nous sommes au milieu d’eux comme ce soir où je suis au milieu de vous tous. Et heureusement que vous êtes là pour faire campagne comme nous ont dit les vanvéens » a déclaré Bernard Gauducheau qui a salué les 130 volontaires qui ont participé à la campagne et qui ont consacré 150 jours de leur vie à cette campagne, pris du temps sur leur vie professionnelle et leur temps de loisirs. « On a couvert toute la ville en porte à porte (130 000 portes) à quelques immeubles prés. C’est phénoménal ! Si avec cela, je ne gagne pas, je me fais curé ! Mais le pére curé Hauttecoeur peut être tranquille. Je ne le remplacerai pas » a-t-il expliqué

    Il s’est  réjouit que « la campagne ait été correcte, malgré quelques mots de fin de campagne. On a dit que l’on avait piqué dans leur programme. Mais si les socialistes avaient des idées, cela se saurait ! Depuis 13 ans, et 70% des vanvéens rencontrés nous l’on dit, on  voit nettement le travail effectué. Il n’y a pas photos. Est-ce que vous pouvez vous rappeler ce qu’a fait la gauche lorsqu’elle était aux affaires ? » - « Le MacDonald » crie t-on dans l’assistance – « Depuis 13 ans, qu’est-ce qui a changé la ville. On dit que l’on ne gagne jamais sur un bilan. Mais le bilan exprime ce que l’on fait et e que l’on est capable de faire et que l’on peut faire. Les autres, ce sont des promesses » a-t-il expliqué en poursuivant sur les enjeux de demain : « poursuivre la modernisation, accueillir de nouvelles activités, désenclaver le quartier du Clos Montholon grâce à l’arrivée du GPE (grand paris Express) avec sa gare pour laquelle je me suis battu, finir le conservatoire, aménager les terrains Coche/Briand pour lequel la commune a choisi le promoteur. Et on a bien fait, car si cela n’avait pas été le cas, la MGP l’aurait préempter pour faire une opération plus dense… Je suis le garant de ce qui a été fait pour que Vanves reste une ville à taille humaine, animée, et qui s’est enrichie de nouveaux habitants entre 2001 et 2013 grâce à son attractivité. Et les habitants savent  que l’on s’y sent bien » a-t-il expliqué en concluant : « On a toujours fait ce que l’on dit, et on fera ce que l’on a écrit ».   

    Enfin, à l’école du Parc, au même moment, prenait fin la seconde réunion publique de la liste Front de Gauche « Pour Vanves l'Humain d'abord ! » avec Boris Amoroz, tête de liste et la sénatrice communiste des Hauts de Seine Mme Brigitte Gonthier-Maurin, la plupart des participant se retrouvant autour d’un vere pour poursuivre les échangesdans une ambiance conviale et détendue. Plusieurs  candidats présents sur la liste ont présenté les points clés du programme notamment sur le logement et la résistance aux politiques d'austérité menées depuis des années par les gouvernements qui ce sont succédés et que les autres candidats soutiennent peu ou prou. Les nombreux participants ont échangés sur ce programme, qui en demandant des précisions sur l'application des nouveaux rythmes scolaires, qui en félicitant les membres de la liste pour la qualité du contenu du 4 pages distribué cette semaine par les militants du Front de Gauche. Un participant, membre de la fédération de parents d'élèves FCPE et venu à titre personnel, a tenu à préciser que sa présence était due à la pertinence des réponses apportées par Boris Amoroz et la liste au questionnaire que sa fédération avait adressée aux différents candidats.

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : ISABELLE DEBRE SENATEUR ET 1ére ADJOINTE AU MAIRE UMP : « Aucune élection ne se ressemble ! »

    Isabelle Debré (UMP) sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves  assume ce choix d’avoir présenté une liste d’union UMP/UDI renouvelée et rajeunie. Elle ne pense pas du tout que Vanves se retrouve dans une configuration semblable à 1995, dans la mesure où  elle ne croit pas à une vague bleue. A ses yeux, les électeurs se décideront par rapport au contexte local qui est bon pour l’équipe sortante, même si la politique gouvernementale suscite des mécontentements, une certaine abstention, mais pas du côté de la droite.

    Vanves Au Quotidien - Est-ce que vous pensez toujours qu’une liste unique UMP/UDI a été le bon choix ?

    Isabelle Debré : « Oui. Nous avons travaillé dans l’union depuis 2001 et avons voté ensemble tous les budgets et tous les grands projets de notre ville. Pourquoi aurions-nous dû procéder différemment lors de cette élection ? L’union du centre et de la droite est un atout pour mener à bien cette campagne.

    VAQ -Comment vivez-vous cette campagne ?

    I.D. : « Avec enthousiasme. Nous avons une équipe renouvelée, rajeunie, qui mène une campagne dynamique et active sur le terrain. L’ambiance est excellente et nous sommes raisonnablement optimistes, bien que très vigilants, car nous nous appuyons sur un bon bilan et un projet solide pour la prochaine mandature.

    VAQ - Est-ce que c’est la campagne que vous auriez menée si vous aviez conduite la liste ?

    I.D. : « La question ne se pose pas puisqu’il n’a jamais été question que je conduise moi-même une liste. Mais si vous voulez faire de la politique fiction, une liste menée par une femme ou par un homme est toujours différente quant au style. En revanche sur le fond, elle aurait sûrement été similaire puisque nous avons travaillé ensemble pour construire notre projet.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ? 

    I.D. : « Les enjeux sont très importants. Au-delà du projet en lui-même que nous soumettons aux Vanvéens, il y a l’avenir de notre commune au sein de la Métropole du Grand Paris que nous devons préparer. Avec la disparition programmée de notre communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest liée à la création de cette métropole, l’avenir s’annonce incertain. Avec GPSO, nous avions su créer une grande famille, avec des projets ambitieux à l’échelle du bassin de vie et surtout les décisions se prenaient au plus près de nos concitoyens. Avec la métropole du Grand Paris, nous assisterons à une recentralisation des compétences au profit d’une lourde structure technocratique bien éloignée de la réalité de l’action et de la gestion locales. C’est pourquoi Vanves et les Vanvéens ont besoin à la Mairie d’une équipe et d’un maire expérimentés capables de défendre leurs intérêts. Cette équipe, c’est celle qui se présente aujourd’hui aux suffrages des électeurs et qui est conduite par Bernard Gauducheau.

    VAQ - Est-on dans la configuration de 1995 ?

    I.D. : « Aucune élection ne se ressemble. Le contexte politique aujourd’hui est très différent, de plus les élections municipales de 1995 s’étaient tenues 2 mois après l’élection présidentielle. 

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquel vous tenez le plus ?

    I.D. : « Il est impossible de hiérarchiser nos propositions. La famille a toujours été une priorité pour moi, tant au Sénat qu’à la mairie, alors vous comprendrez que tout ce qui la concerne est très important à mes yeux.  En matière d’urbanisme, je pourrais citer l’achèvement de la construction du conservatoire, la future gare du métro Grand Paris Express au clos Montholon et la construction de logements très haute qualité environnementale rue Aristide Briand.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Etes-vous d’accord ?

    I.D. : « Il faut rester humble en toute circonstance. Nous avons certes un bon bilan, un projet solide, mais c’est aux électeurs qu’il appartiendra de trancher. Plusieurs projets s’opposent : celui que nous portons a l’ambition d’une ville moderne, innovante, apaisée, solidaire et soucieuse de son environnement.

    VAQ - Qu’est-ce qui pourrait permettre à votre liste de passer dès le 1er tour ? Une vague bleue ?

    I.D. : « Je ne crois pas à la vague bleue. N’oublions pas que c’est avant tout le contexte local qui mobilise les électeurs, et non ce qui se passe au niveau national même si les difficultés actuelles du gouvernement peuvent susciter une démobilisation de certains électeurs, et donc une abstention accrue.

    VAQ - Quelles pourraient être les conséquences de ces élections municipales sur le Sénat (alors que son président a annoncé qu’il ne se représenterait pas) ?

    I.D. : « Le collège électoral des Sénateurs est constitué à 95 % de conseillers municipaux. C’est donc la quasi-intégralité des grands électeurs qui va être renouvelée à l’occasion des prochaines élections municipales. Certains voteront aux élections sénatoriales au mois de septembre 2014. En effet, seule la moitié des départements participera à ce scrutin puisque, comme vous le savez, le Sénat est désormais renouvelé par moitié tous les trois ans. Il faudrait à la droite et au centre conquérir de très nombreuses villes moyennes pour que le Sénat change de majorité cette année, ce qui sera d’autant plus difficile que la gauche a modifié la loi électorale au détriment des zones rurales.

    VAQ - La prochaine étape n’est-elle pas un candidat UMP aux cantonales ?

    I.D. : « Cette question est prématurée. Cela étant, le conseiller général élu actuellement appartient à la gauche et il ne me semblerait pas illogique que l’UMP présente un candidat ou plutôt des candidats puisque vous savez que la gauche a modifié le mode de scrutin départemental et instauré l’élection d’un binôme de deux candidats, l’un de sexe féminin, l’autre de sexe masculin tout en redécoupant la carte électorale cantonale à sa façon

    VAQ - Comment réagissez-vous à la profession de foi socialiste violente ?

    I.D. : « Ni ma nature, ni mes convictions ne me portent à l’outrance. Nous avions décidé, tous ensemble, de conduire une campagne sereine, digne et non agressive. Je regrette donc le ton de cette profession de foi qui ne se justifie en rien et qui n’apporte rien au débat local.

    VAQ - Qu'avez-vous pensé du dernier  conseil municipal ?

    I.D. : « C’était le dernier de cette mandature et il y avait beaucoup d’émotion chez certains de nos collègues qui ne se représentent pas. Le comportement de certains autres était peut-être un peu plus incisif qu’à l’accoutumée, mais cela s’explique sûrement par la proximité des élections municipales.

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : GUY JANVIER CONSEILLER GENERAL PS : « Nous sommes dans la configuration de 1995 »

    Même s’il a pris sa revanche aux cantonales de 2004 et 2011, cette élection municipale, après sa défaite de 2001 puis de 2008 a un goût particulier pour Guy Janvier. 13 ans aprés, il souhaite qu’une victoire jette un pont entre son mandat (1995-2001) et celui qu’Antonio Dos Santos entamera (2014-20). C’est la raison pour laquelle, il se consacre pleinement à cette campagne, et a tenu à être sur la liste à la 13éme place. Il s’en explique sur le blog Vanves au Quoditien

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous êtes vous représenté sur la liste PS alors que vous avez démissionné du Conseil Municipal ?

    Guy Janvier : « J’ai démissionné du conseil municipal avec l’idée que si on voulait regagner la mairie, il fallait renouveler notre équipe – Anne Laure Mondon, Jean Cyril Le Goff, moi-même depuis 1989. Quand j’ai été réélu Conseiller Général, j’avais dit que, dans la perspective des élections municipales, on ouvre les représentants de l’opposition au conseil municipal à des personnalités nouvelles, et notamment à Valérie Mathey qui avait été ma suppléante au moment des cantonales et avec qui j’avais gagné.  Il fallait absolument, pour regagner cette ville, que cela ne repose pas uniquement sur Guy Janvier qui est connu, et sur les deux élus municipaux. Il faut ajouter l’idée du non cumul de mandat, repartant pour un mandat de conseiller général, je ne me sentais pas complétement utile au conseil municipal.

    Je suis de nouveau sur la liste à une position où je ne serais pas élu si on perd, hypothèse que je n’envisage pas, et où je serais élu si nous gagnons. En fonction de ce qu’Antonio Dos Santos souhaitera, je serais à la disposition du futur maire et de l’équipe municipale. Le fait d’être en position éligible à la place 13, petit clin d’œil à la chance, et d’être sur la liste, est une bonne chose 

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne ?

    G.J. : « C’est peut être ma diziéme campagne, entre les campagnes locales et nationales. J’ai un très mauvais souvenir de la campagne de 2008.  Donc, je vis très bien cette campagne 2014, parce qu’elle est bien organisé, cohérente, avec un directeur de campagne, Jean Cyril Le Goff, un candidat, Antonio Dos Santos qui est légitime. C’est une des raisons pour lesquelles, je crois en notre victoire. Car il y a une cohérence, une progression dans la campagne. Tout cela est de bon augure. Parce qu’aujourd’hui, on ne peut plus se permettre, dans les élections politiques, même locales, d’être des amateurs. La campagne a un caractére « professionnel » qui est bonne. Où je me trouve à l’aise

    VAQ - En quoi est elle différente de celle de 2008 ?

    G.J. : « En 2008, nous avions un problème de direction de campagne, puisqu’elle a fait défaut en plein milieu de campagne. Nous avons failli sur le document de campagne, puisque lorsque Robert Badinter est venu faire la première réunion publique, il n’était pas prêt. Nous n’en avions que 60 exemplaires, à trois semaines de l’élection. J’avais conçu un programme sur le développement durale, avec ses trois piliers, économique, environnemental et social. Il n’était pas mauvais. Et d’ailleurs, j’ai crû comprendre qu’un certain nombre de candidats aux prochaines élections, y avaient pioché un certain nombre de choses. Il était déjà vert avant que l’on puisse dire qu’il l’était. Mais nous avons surtout pêché sur l’organisation de la campagne. C’est pourquoi aujourd’hui, notre campagne me parait bien partie parce que l’organisation est bonne, et c’est fondamental en politique. Et je porte ce programme pour 2014-20 car il y a un certain nombre de choses qui me paraissent indispensables, la démocratie participative qui a été un de mes axes forts lorsque j’étais maire, la politique de la  jeunesse  et la cohésion sociale.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ?

    G.J. : « J’espère que nous allons pouvoir reprendre la mairie le 30 Mars 2014. Je suis moins optimiste qu’Antonio Dos Santos car je ne pense pas que cela se fera le 23 Mars au soir. Je suis assez confiant parce que nous sommes dans la configuration de 1995, avec une seule liste à droite, et 3 listes à gauche. En 1995, il avait manqué 17 voix à la liste de Didier Morin pour passer dés le premier tour. Et malgré cela, on a gagné de 2 voix. Pourtant, ce n’était pas évident avec les deux listes concurrente de MM Deniau et Poly. Je suis plus confiant aujourd’hui parce que Bernard Gauducheau et Isabelle Debré ne vont pas passer au 1er tour.  Je n’y crois pas une seule seconde parce qu’à Vanves, le PS est majoritaire déjà depuis quelques élections. J’ai battu Bernard Gauducheau en 2004 et 2011. François Hollande a fait 56% aux élections présidentielles. Le PS a fait 53% aux élections législatives. Tout cela fait que si Bernard Gauducheau ne passe pas au premier tou comme je le pense, nous aurons une réserve de voix importante que lui n’aura pas. Contrairement à 2008, nous avons à côté de nous, deux listes politiques, les Verts et le Front de Gauche. J’espére que l’écart entre l’UMP/UDI et le PS soit autour de 10 points. Comme nous avons fait alliance avec les démocrates, il est possible que l’écart soit un peu plus réduit. Quand on regarde le résultat des dernières élections, on s’aperçoit qu’à Vanves, on est à 52/53% à gauche, la droite à 46/47%. Il perd normalement une partie des démocrates qui nous ont rejoint. Ainsi, il n’est pas impossible que l’écart se réduise à 7 ou 8 points. Et dans ce cas là, c’est gagné. En tous les cas, ce sera serré. Et il n’y a pas de raison que cela ne se joue pas à 50 ou 100 voix, et que l’on gagne avec un faible écart. Mais on peut aussi gagner avec un score plus fort.

    VAQ - Comment avez-vous vu évoluer cette ville depuis 13 ans ?

    G.J. : « Je ne dirais pas en bien, parce que ce qui a manqué  à Bernard Gauducheau, nous l’apportons dans notre programme. Je pense en particulier à la rénovation du Plateau. J’y habite depuis 30 ans. Qu’est-ce qui a été fait depuis 13 ans ? Strictement rien.  Il a fait des choses dans le bas de Vanves que l’on peut d’ailleurs contester. En matière de jeunesse, sa politique a été une vraie catastrophe et les conséquences sont qu’un certain nombre de jeunes sont devenus des décrocheurs scolaires puis des délinquants. En matière de participation, c’est du « flanc ». Quand on voit les conseils de quartier que nous avions mis en place, avec une fête de quartiers rassemblant 150 à 200 personnes à chaque fois, et qu’aujourd’hui, une fête qui réunit l’ensemble des quartiers n’en réunit de 100 à 150, il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a un décalage complet entre les discours sur la citoyenneté, la cohésion sociale. Il est d’ailleurs étonnant que, dans son programme, il insiste dés le départ sur Vanves Solidaire. C’est qu’il y a un manque quelque part. Ce qui ne veut pas dire que des choses n’ont pas été fait comme Cabourg. Mais c’est comme cela parce qu’une association d’habitants s’est opposé au projet de Bernard Gauducheau qui était de construire une tour de 12 ou 15 étages et de mettre l’école en rez de chaussée. Il y a eu une différence entre ce que j’aurais fait si j’avais continué à diriger cette municipalité et ce que Antonio Dos Santos fera s’il est maire le 30 Mars.

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquels vous tenez le plus

    G.J. : « Ce n’est pas un programme « clef en main » mais un programme que nous allons faire avec les vanvéens, en les associant, notamment sur le Plateau qui a besoin considérablement d’être rénové. Mais ce n’est pas uniquement une rénovation en dur, mais c’est aussi du lien social, avec tous ces jeunes qui traînent et ne savent plus très bien où ils en  sont. En matière de circulation douce, il faut poursuivre ce que le maire actuel a fait avec le mail Sadi Carnot. En matière d’urbanisme, il y a l’aménagement des terrains A.Briand et des alentours de la gare sur lesquels il va falloir se pencher et revoir  cela de très prés en fonction de l’état d’avancement du dossier.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Qu’est-ce qui pourrait faire pencher Vanves à Gauche ?  

    G.J. : « Vanves est à gauche depuis un certain nombre d’élections. Cela n’aurait rien de surprenant que Vanves redevienne à gauche comme il l’a été pendant quelque temps. Tout cela est de plutôt de bonne augure

    VAQ - Si Antonio Dos Santos se retrouve dans le fauteuil de Maire, est-ce que ce sera quelque part une sorte de revanche ? 

    G.J. : Ce ne sera pas une revanche, Je l’ai prise au moment des cantonales. J’ai battu Bernard Gauducheau deux fois. Pour moi, ce sera un bon pont entre mon mandat et celui d’Antonio Dos Santos, 13 ans après.