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URBANISME - Page 53

  • LA TOUR TRIANGLE NE DEVRAIT PAS FAIRE DE L’OMBRE A VANVES A CAUSE D’UN « PROBLEME DE MAJORITE »

    Le projet de tour Triangle qui a incité Viparis à lancer ce vaste de modernisation et de transformation du parc des expositions étalé sur 10 ans,  présenté au maire et aux élus de la majorité de Vanves au début du mois pendant le Mondial de l’Auto, pourrait ne pas voir le jour, comme l’avait annoncé  le collectif d’associations parisiennes contre la tour triangle.

    Anne Hidalgo, maire de Paris l’a même reconnue au début de la semaine, car elle a un sérieux « problème de majorité ».  En effet, lors du prochain Conseil de Paris qui aura lieu les 17 et 18 novembre, une délibération concernant le déclassement de la parcelle sur laquelle est prévue la tour Triangle, le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan, sera soumise au vote. Et il n’est pas sûr qu’elle obtienne la majorité. D’une part le groupe EELV qui fait partie de la majorité, a toujours dénoncé ce projet inutile, coûteux et anti-écologique et ne soutiendra pas l’exécutif sur ce dossier. D’autre part l'UMP, le Parti de Gauche et les Centristes ont également prévu de voter contre. La délibération a donc de grandes chances d’être rejetée le mois prochain. « Sur ce sujet-là, j’ai un problème de majorité. Mais Je ne souhaite pas traîner ce sujet en essayant de cacher qu’il y a une majorité différente. Je veux que ce soit tranché. Je préfèrerais que ce soit tranché positivement, que cette tour puisse voir le jour parce que cela me parait important pour Paris. Si la majorité n’existait pas au Conseil de Paris, j’en prendrais acte. Je ne vivrai pas cela comme une défaite » a-t-elle expliqué lundi dernier à quelques journalistes. Ce qui pourrait arranger la société Viparis, filiale d’Unibail-Rodamco. Ses responsables  ne seraient pas non plus mécontente, du fait d’un marché parisien de l’immobilier de bureaux en nette dégradation. Rappelons que cette tour qui devrait culminer à 180 m,  a été dessinée par les prestigieux architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron. Elle devrait  accueillir 88.000 m2 de bureaux et 2.600 m2 d’espace accessible au public. Le coût de sa construction était estimé en 2011 à 535 M€.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite et fin) : PREEMPTION ET REGLEMENT LOCAL DE LA PUBLICITE

    LE  MAIRE USE DE SON DROIT DE PREEMPTION

    Le maire a décidé d’utiliser son droit de préemption urbain concernant un terrain de 471 m2 rue Diderot  sur lequel est édifié un hangar de 520 m2 et qui devait être vendu par un notaire représentant les intérêts de son propriétaire, M.Tombe, décédé ses derniers temps. « Nous avions repéré cette emprise qui pouvait être un lieu idéal pour un équipement sportif, mais il fallait décider son propriétaire.  Nous avions fait une offre d’achat, mais cela ne l’intéressait pas pour des raisons fiscales, même s’il n’était pas hostile au projet. Lorsque le notaire a adressé à la commune une déclaration d’intention d’aliéner, après son décés,  il a fallu que la ville se prononce et fasse valoir son son droit de préemption, en s’assurant que l’on pourrait réaliser un tel équipement qui développerait une surface de 500/600 à 800 m2 utile pour des pratiques sportives » a répondu Bernard Gauducheau  à une question d’Anne Laure Mondon (PS) qui s’était étonné qu’il n’y ait pas de crédits prévus dans le budget. D’autant plus que la vente envisagée par le notaire sous forme de vente amiable se montait à 2 M€ auquel s’ajoutaient 61 370 € pour les frais de négociations et d’acte à la charge de l’acquéreur. Les Domaines avaient estimé le bien à 1 890 000 €. « Le temps que cela se fasse, nous serons alors en plein budget 2015 » - « Si l’offre est retenu, GPSO interviendra t-il  ! » - « D’ici là, je ne sais pas quel sera l’intérêt communautaire ». Allusion bien sur au devenir de cette intercommunalité  avec la Métropole du Grand Paris.

    REGLEMENT LOCAL DE LA PUBLICITE :  

    La ville a mis en révision le règlement local de publicité arrêté le 25 mars 1988 qui a institué deux zones de publicité restreinte. La zone plus restreinte concerne  le centre historique, les entrées de villes et les ensembles pavillonnaires caractéristiques (publicité interdite sauf affichage administratif ou d’opinion). La zone restreinte concerne les principales voies de circulations ( J.Bleuzen, R .Macheron, Larmeroux, E .Laval, A.Fratacci, Bd du Lycée, La Paix, S.Carnot, M.Martinie, J.Jaurés) avec possibilité d’installer des dispositifs publicitaires scellés au sol (12 m2, 6 m de hauteur) à 10 m des habitations, ou muraux, avec un encadrement plus sévère des publicité lumineuse notamment scellées au sol. La publicité est admise sur mobilier urbain, abris, kiosques, colonnes, mats porte-affiches, mobiliers d’informations municipales. Enfin, une   une zone de publicité élargie concernant huit murs pignons (2 rue L.Blanc, 22 rue de la République, 16 place de la République, 2 rue Barbés, 90 rue J.Bleuzen, 4 et 104 rue S.Carnot et 57 rue R .Marcheron),  concernant des projets publicitaires intégrant un traitement décoratif du mur.

    Il s’agit là d’éviter le risque d’une multiplication des panneaux publicitaires, la réglementation nationale permettant la réinstallation de certains des nombreux dispositifs  et de prendre en compte les nouveaux modes de publicité inexistants en 1988 (bâches publicitaires, micro-affichage, publicités numériques). Ainsi la zone de publicité élargie pourrait être supprimée, de nouveaux lieux à protégés seraient définis (parc F.Pic, lycée Michelet, zone à moins de 100 m dans le champ de visibilité de l’église Saint Remy,  immeubles classés ou inscrits au monuments historiques), les possibilités de publicité scellées au sol seraient réduites dans les secteurs à forte densité bâtie ou signifiant du point de vue urbanistique (entrées de ville, centre historique, ensemble pavillonnaires caractéristiques  comme les « villas »), les possibilités de publicité le long des axes structurants seraient adaptés en limitant les formats et le nombre de dispositifs admis, la réglementation  nationale sur les enseignes serait complétée par des prescriptions de densité et de positionnement assurant leur intégration aux façades qui les supportent…Cette révision devrait faire l’objet d’une réunion publique, de la mise à disposition au service d’urbanisme d’un registre en vue de recueillir les observations du public

  • LA GALERE A VANVES DES RIVERAINS DES CHANTIERS ARISTIDE BRIAND : « c’est le bazar ! »

    Les riverains des cinq chantiers immobiliers de la rue Aristide Briand ont donné une idée de l’enfer qu’ils subissent à l’occasion de la réunion de suivie régulièrement organisée par la mairie avec les promoteurs ou leurs représentants, la sentinelle (Gérard Laubier) et depuis peu, le régulateur de trafic (M.Deschamps) mis en place par la ville voilà quelques mois, comme ce fut le cas, Mercredi dernier en fin d’après midi à la maison de retraites Larmeroux. Pascal Vertanassian, maire adjoint qui animait la réunion a eu face à lui, des riverains tout à fait mécontents « du ballet de camionnettes (blanches)  qui ne sont pas  mieux que les camions » lorsque le gros œuvre est terminé. D’autant plus qu’il s’agit de nombreux sous traitants moins bien maîtrisés par l’architecte ou un chef de chantier comme c’est le cas lors de la phase gros oeuvre 

    « C’est le bazar ! » selon les riverains. Malgré la présence du régulateur qui fait de son mieux « pour contraindre les récalcitrants » entre 7H et 9H et qui  a été confirmé par la mairie lors de la dernière réunion publique du quartier des Hauts de Vanves. « Il a fait pas mal d’écrémage. Mais certains passent à travers les filets et arrivent maintenant à 5H » constatait le DGST (Directeur Général des Services Techniques) qui a donné un bilan de son activité : Sur 150 matinées de présence, 90 l’ont vu intervenir pour stopper les livraisons avant 7H30, heure du démarrage des chantiers, car les nuisances se déroulent entre 7H et 9H lorsque les camions arrivent et que les riverains partent au travail. « Maintenant, ils viennent avant la mise en place du dispositif chaque matin alors que le régulateur est là dés 6H ! » Et il a donné des exemples avec l’enlèvement d’une benne utilisée sur le chantier Vinci : « Elle a été enlevée et remplacée  une première fois à 5H55. Je suis intervenu pour dire au chauffeur de ne pas venir avec 7H30. Le lendemain,  il est venu à 5H »  a raconté M.Deschamps qui a été menacé par l’un d’entre eux qu’il a repoussé. « Les chauffeurs n’en n’ont rien à foutre ! » selon un riverain qui s’est vu entendre dire par l’un d’entre eux :« J’arrive de Charleville Méziéres. J’en ai rien à foutre de vos conneries ! ». Sur le chantier d’Akera Proderim (résidence Atelier) qui est en cours de finition, 14 camionnettes sont arrivées un jour en même temps pour décharger et ont bloquée la villa des Matrais. « Les chauffeurs sont désagréables ! Il n’y en a un un qui est arrivé à 7H. Il n’a pas pu décharger la terre avant 11H. Et bien il est resté là  avec son camion qu’il a bricolé, en mettant la musique à fond. Un autre a bloqué pendant une heure la villa des Matrais à l’heure des départs à l’école et au bureau et il est allé boire un café à la gare en prenant son temps » ont raconté les riverains de la villa des Matrais. « Maintenant, j’appelle la police systématiquement » a indiqué le régulateur. « Nous examinons avec le maire comment la police municipale peut venir vous rejoindre et vous appuyer » a indiqué Pascal Vertanassian.

    Les représentants des promoteurs avaient fait le point sur l’ensemble des chantiers auparavant : Un est terminé, la Villa Coche, « les trottoirs ayant été complétement refait et la zone restituée en l’état initial » selon le DGST. Un autre est sur le point d’être livré, le 14 Juillet prochain, puisque ses habitants pourront commencer à s’installer dès le 1endemain : Il s’agit de l’Atelier (26 logements) d’Areka Proderim  à l’angle de la Villa des Matrais et de la rue Aristide Briand en cours de finition. « Les plantations seront réalisées en Novembre » a indiqué le représentant du promoteur qui a dû répondre à des riverains mécontents de l’endommagement de la chaussée provoqué par les camions lors du chantier, et un affaissement provoqué par la décompression des sols, en réfutant sa responsabilité au vu du rapport de l’expert : « On ne peut pas laisser comme cela une chaussée défoncée par vos camions ! Pourquoi ne faites-vous pas comme Vinci qui a remis en ordre entièrement  l’impasse Marcheron » a demandé Gérard Laubier à ce représentant qui chipotait sur l’état de la rue en ayant une expression malheureuse : « Ne nous prenez pas pour des vaches à lait ! » après qu’un riverain eu estimé qu’il n’en était pas à 5000 € prés pour un tel chantier. « Vous avez détérioré notre qualité de vie depuis un an. Pourtant le chantier avait bien démarré, mais il se termine mal, avec cette rue endommagée, fissurée » a surenchérit une riveraine. Le DGST a indiqué qu’il était intervenu auprés des promoteurs, des investisseurs qui se font représentés et sont très peu coopératifs dans le cadre de telles opérations. Contrairement à Vinci qui a refait entièrement l’impasse Macheron qu’il a utilisé pour son chantier en creusant une tranchée et qu’il a  remis entièrement en état. « On a un promoteur à l’écoute et un autre qui ne l’est pas en se retranchant derrière son référé préventif »

    Le chantier Vinci de 34 logements (projet Tandem)  a vu se terminer le gros œuvre. « On est hors d’eau et hors d’air. On a commencé  les cloisons, le carrelage, et les espaces intérieurs » a indiqué la représentante de ce promoteur qui a dû faire face à une levée de bouclier contre le ballet des camionnettes des sous traitants. Le Chantier Martek de 63 logements  (Villa Aristide) a pris 3 mois de retard à cause des ennuis rencontrés par l’entreprise de gros œuvre, une expertise judiciaire ayant été initié par les riverains de la villa des Matrais suite aux affaissements de terrains et fissures (très graves pour certaines) apparus dans les pavillons mitoyens. « On est très motivé pour que les choses se terminent rapidement » a indiqué son représentant. « Vous n’avez plus la main, mais vous pourriez pousser vos assureurs pour faire avancer les choses » lui a demandé un riverain. « J’ai visité les pavillons, et je ne souhaite pas que cela vous arrive » a ajouté Pascal Vertanassian. « On se heurte à l’inertie du système » selon un autre habitant qui demandait une intervention de la mairie. « Elle ne peut pas intervenir dans un contentieux entre deux personnes privées » a indiqué le DGST - « mais vous pouvez bloquer le chantier ! » - « Il faudrait prendre un arrêté motivé ! Mais les moyens légaux sont activés et l’expert judiciaire prend du temps pour trouver un accord ». L’expérience de ces chantiers dans ce quartier des Hauts de Seine devrait servir à mettre au point une meilleure stratégie et un plan de circulation et de stationnement drastique vis-à-vis des chauffeurs de camions et camionnettes de toutes sortes qui ne respectent rien à l’occasion du chantier Niwa