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équipement sportif

  • PORTE BRANCION : UN SECTEUR QUI ATTIRE LA SCOUMOUNE A VANVES

    « On ne peut pas faire « métropole » si on parle encore d’entrée ou de sortie de ville plutôt que d’un espace urbain » constatait Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme en présentant le dossier de  ce secteur des portes de la Plaine et Brancion  qui a été retenu comme site parisien/Vanvéen pour l’appel à projet « Inventons la Métropole du grand Paris ». « On a essaie de  retisser  ce tissu urbain de qualité » a-t-il expliqué lors de la réunion publique du Plateau lundi dernier en donnant quelques éléments de ce dossier et le calendrier.

    Il s’agit d’intéresser des aménageurs  à travailler sur ce site qui s’étend de part et d’autre du Périph à Vanves et à Paris, avec,  une façade bâtie continue de bureaux, de logements, de parkings et d’hôtels de qualité inégale côté Vanves, la ceinture verte de Paris de l’autre côté qui englobe le boulevard périphérique et s’étend jusqu’au boulevard Lefebvre,  accueillant un grand centre sportif, des logements sociaux et une école dont l’ensemble est à l’étude en vue de leur requalification. Et aux deux extrémités,  deux portes difficile à traverser pour les piétons, très circulantes, et dont les riverains considérent qu’elles ont été abandonnés et délaissés, devenus même des lieux malpropres servant de dépotoirs à certains endroits : La porte de la Plaine avec  le Parc des expositions de la Porte de Versailles qui a entrepris en 2015 de grands travaux de modernisation et accueillera face à l’avenue de la Porte de la Plaine de nouveaux hôtels. La porte Brancion avec ce faisceau ferré qui la sépare de  la porte de Vanves, le boulevard périphérique ayant été couvert grâce à une  dalle accueillant le jardin public Anna Marly et un jardin partagé inaugurés en 2013, avec le projet d’une résidence étudiante qui serait bâtie sur l’ouvrage du boulevard périphérique non encore utilisé.

     La ville a reçu une délégation de la MGP le 28 Août pour leur présenter ce site qui a été sélectionné et 3 mois plus tard quelques aménageurs pour leur faire visiter ce secteur. Comme l’a laissé entendre Pascal Vertanessian, en répondant à des questions, les possibilités sont limitées : Tout d’abord parce que la place des Insurgés de Varsovie (Porte de la Plaine) repose sur une dalle au dessus du Pétiph  dont la résistance ne permet pas de constructions, et elle est, de surcroit, traversée dans son sous sol, par des réseaux techniques. Ensuite parce qu’une couverture du Périph entre ses portes serait extrêmement coûteux d’autant plus que sa chaussée remonte à ce niveau  par rapport à la section comprise entre les portes Brancion et deVanves qui a été couverte. Enfin 3 espaces constructibles  auraient été recensés et notamment porte Brançion, au niveau des deux dalles nettoyées cet été qui se trouvent au dessus du Périph entre les bretelles de sortie et d’accès, et un terrain situé à Vanves à l’angle L.Vicat/J.Bleuzen. Sur l’une des deux dalles (850 m2), la ville de Paris voulait y installer un dépôt de voirie que refusait la ville de Vanves, ce qui a bloqué la requalification de cette porte, chacun campant sur ses positions,  sur l’autre (1040 m2),  côté Malakoff, lors de la signature du protocole d’accord entre Paris et Vanves signé par MM Delanoë et Gauducheau, avait été envisagée la construction d’un hôtel qui a été abandonné à cause de ce blocage entre les deux villes.

    Ainsi ce dossier de cette requalification de la porte Brancion a trainé jusqu’à ce que ses deux villes proposent « ce site de la Porte Brancion qui incarne leur ambition commune de réaliser des continuités innovantes entre Paris et sa proche banlieue » à cet  appel à projets qui est « l’occasion de transformer ces espaces de jonction en véritables lieux de vie et d’urbanité, répondant aux défis de l’Arc de l’Innovation, au bénéfice des habitants ». Ce site pourrait accueillir non pas de  l’habitat mais des activités innovantes en lien avec le futur Centre de Congrès international à Vanves (Palais Sud) ou des espaces de co-working, des occupations légéres comme l’agriculture urbaine hors sol. Mais voilà, ce secteur attire vraiment la scoumoune. Car la visite des aménageurs potentiels n’a guére suscité l’intérêt à entendre l’un des participants à cette visite, qui a confirmé que leur attention s’est finalement portée que sur  les deux terrains de la porte Brancion qui sont sur le Bd Périphérique pour y installer une pépinière d'entreprise, un équipement sportif … et des  terrain des jeux pour les jeunes sur le terrain vanvéen. Seule information : l'immeuble de logement Paris habitat à la porte Brancion devrait être démoli. Ce qui démontre bien que larequalification de cette porte commune à Paris et à Vanves est loin d’être réalisé, à croire que ce secteur attire la scoumoune

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite et fin) : PREEMPTION ET REGLEMENT LOCAL DE LA PUBLICITE

    LE  MAIRE USE DE SON DROIT DE PREEMPTION

    Le maire a décidé d’utiliser son droit de préemption urbain concernant un terrain de 471 m2 rue Diderot  sur lequel est édifié un hangar de 520 m2 et qui devait être vendu par un notaire représentant les intérêts de son propriétaire, M.Tombe, décédé ses derniers temps. « Nous avions repéré cette emprise qui pouvait être un lieu idéal pour un équipement sportif, mais il fallait décider son propriétaire.  Nous avions fait une offre d’achat, mais cela ne l’intéressait pas pour des raisons fiscales, même s’il n’était pas hostile au projet. Lorsque le notaire a adressé à la commune une déclaration d’intention d’aliéner, après son décés,  il a fallu que la ville se prononce et fasse valoir son son droit de préemption, en s’assurant que l’on pourrait réaliser un tel équipement qui développerait une surface de 500/600 à 800 m2 utile pour des pratiques sportives » a répondu Bernard Gauducheau  à une question d’Anne Laure Mondon (PS) qui s’était étonné qu’il n’y ait pas de crédits prévus dans le budget. D’autant plus que la vente envisagée par le notaire sous forme de vente amiable se montait à 2 M€ auquel s’ajoutaient 61 370 € pour les frais de négociations et d’acte à la charge de l’acquéreur. Les Domaines avaient estimé le bien à 1 890 000 €. « Le temps que cela se fasse, nous serons alors en plein budget 2015 » - « Si l’offre est retenu, GPSO interviendra t-il  ! » - « D’ici là, je ne sais pas quel sera l’intérêt communautaire ». Allusion bien sur au devenir de cette intercommunalité  avec la Métropole du Grand Paris.

    REGLEMENT LOCAL DE LA PUBLICITE :  

    La ville a mis en révision le règlement local de publicité arrêté le 25 mars 1988 qui a institué deux zones de publicité restreinte. La zone plus restreinte concerne  le centre historique, les entrées de villes et les ensembles pavillonnaires caractéristiques (publicité interdite sauf affichage administratif ou d’opinion). La zone restreinte concerne les principales voies de circulations ( J.Bleuzen, R .Macheron, Larmeroux, E .Laval, A.Fratacci, Bd du Lycée, La Paix, S.Carnot, M.Martinie, J.Jaurés) avec possibilité d’installer des dispositifs publicitaires scellés au sol (12 m2, 6 m de hauteur) à 10 m des habitations, ou muraux, avec un encadrement plus sévère des publicité lumineuse notamment scellées au sol. La publicité est admise sur mobilier urbain, abris, kiosques, colonnes, mats porte-affiches, mobiliers d’informations municipales. Enfin, une   une zone de publicité élargie concernant huit murs pignons (2 rue L.Blanc, 22 rue de la République, 16 place de la République, 2 rue Barbés, 90 rue J.Bleuzen, 4 et 104 rue S.Carnot et 57 rue R .Marcheron),  concernant des projets publicitaires intégrant un traitement décoratif du mur.

    Il s’agit là d’éviter le risque d’une multiplication des panneaux publicitaires, la réglementation nationale permettant la réinstallation de certains des nombreux dispositifs  et de prendre en compte les nouveaux modes de publicité inexistants en 1988 (bâches publicitaires, micro-affichage, publicités numériques). Ainsi la zone de publicité élargie pourrait être supprimée, de nouveaux lieux à protégés seraient définis (parc F.Pic, lycée Michelet, zone à moins de 100 m dans le champ de visibilité de l’église Saint Remy,  immeubles classés ou inscrits au monuments historiques), les possibilités de publicité scellées au sol seraient réduites dans les secteurs à forte densité bâtie ou signifiant du point de vue urbanistique (entrées de ville, centre historique, ensemble pavillonnaires caractéristiques  comme les « villas »), les possibilités de publicité le long des axes structurants seraient adaptés en limitant les formats et le nombre de dispositifs admis, la réglementation  nationale sur les enseignes serait complétée par des prescriptions de densité et de positionnement assurant leur intégration aux façades qui les supportent…Cette révision devrait faire l’objet d’une réunion publique, de la mise à disposition au service d’urbanisme d’un registre en vue de recueillir les observations du public