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  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : Plainte pour délit de favoritisme déposée par l’association Anticor

    Une information est passée inaperçue ses dernirs jours :  Anticor accuserait la mairie de Paris d’avoir avantagé irrégulièrement le promoteur immobilier Unibail-Rodamco, lors du renouvellement du contrat d’exploitation du Parc des expositions de la Porte de Versailles. L’association a déposé plainte pour «délit de favoritisme» auprès du Parquet national financier (PNF). Une plainte qui s’appuie sur le rapport de la chambre régionale des comptes (CRC)  d’Île-de-France (IDF)  sur la gestion du Parc des expositions qui avait été publié juste avant les vacances d’été et fait l’objet d’un débat au Conseil de Paris, où R.Dati (LR) avait indiqué qu’elle ferait un signalement au parquet de Paris et au PNF.

    Au centre des critiques : la décision par la ville de mettre fin au contrat de concession historique de Viparis qui courait depuis 1987, le 31 Décembre 2014, dix ans l’échéance, largement compensée par l’attribution d’une nouvelle concession votée en Juillet 2013. Mais du fait de l’annulation du premier contrat, la mairie avait versée une rupture d’indemnité de 263 M€. Or la CRC IDF faisait remarquer que «cette indemnisation, qui a plombé les finances de la Ville, aurait pu être évitéée". D'autant plus que Viparis n'a justifié «d’aucun préjudice de manque à gagner» selon ses magistrats.

    Mais ce n’est pas tout, pour ce nouveau contrat, la ville a été contrainte mettre en place la procédure de mise en concurrence prévue dans le Code des marchés publics, afin d’assurer l’égalité entre candidats prestataires.  Selon Anticor, celle-ci ne s’est pas déroulée conformément aux règles légales : «Ce processus (...) avantageait très fortement la candidature de Viparis, l’unique autre prétendant, le géant lyonnais de l’événementiel GL Events, aurait, au contraire, été largement défavorisé ». Tout en remarquant que «le montant du droit d’entrée réclamé aux deux candidats, 263 M€, était parfaitement égal à l’indemnité de résiliation versée par la capitale à Viparis». Et en soulignant «qu’en accordant à la société Viparis de s’acquitter de son droit d’entrée sous la forme d’une renonciation à réclamation de la créance d’indemnisation, laquelle créance est par ailleurs fortement contestable, et en modifiant en conséquence les conditions initiales du marché, la Ville de Paris a accordé à l’un des candidats un avantage injustifié en violation de la réglementation alors en vigueur».

    Et la CRC IDF remarquait que «la ville n’a[vait] pas été en mesure de justifier (...) le montant de 263 M€ du droit d’entrée demandé au nouveau contractant dans le cadre du bail emphytéotique administratif (BEA) fixé à égalité parfaite avec l’indemnité de résiliation. En acceptant de compenser l’un par l’autre, elle a perdu de vue qu’elle n’était pas nécessairement tenue d’indemniser le délégataire de la concession résiliée avant l’échéance prévue. Elle s’est ainsi privée d’une ressource nette tout en provoquant une distorsion de concurrence pour l’attribution du nouveau contrat». Ce qui n’a pas échappé à l’association Anticor  pour laquelle les faits reprochés à la Ville de Paris suffisent à caractériser le délit pénal de favoritisme. Réaction de la mairie de Paris : «Si la CRC estimait que des faits de favoritisme avaient été commis, elle aurait pu saisir le parquet au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, bien avant le courrier de Rachida Dati»…et le dépôt de plainte d’Anticor

  • A COTE DE VANVES : LE PERMIS DE CONSTRUIRE DE LA TOUR TRIANGLE A ETE DEPOSE

    La société Unibail-Rodamco a déposé le 24 Décembre dernier auprès de la direction de l’urbanisme de la mairie de Paris,  la demande de permis de construire la tour Triangle (180 m de haut).

    Elle porte sur la seconde version de ce projet qui tout en conservant la silhouette saillante dessinée par les architectes suisses Herzog & de Meuron, proposera ainsi des surfaces de bureaux moins importantes avec notamment un hôtel 4 étoiles. La Mairie de Paris doit notifier cette demande au maire du 15éme arrondissement avant la fin Janvier 2016, pour recueillir son avis. La période d’instruction du dossier par les services de l’Etat devrait durer 6 mois. Entretemps, une enquête d’utilité publique devrait être organisée par la ville au cours laquelle les parisiens auront l’occasion de nouveau de se prononcer. Et le collectif contre la Tour Triangle compte bien en profiter pour  mobiliser les opposants à cette tour  à travers les réseaux sociaux,  en annonçant son intention de déposer un recours contre le permis de construire lorsque celui-ci sera signé par Anne Hidalgo.

    Il en profite pour rappeler qu’il est déjà en procès contre la Ville de Paris à propos d' une délibération votée en 2013,  par le Conseil de Paris sur la «révision simplifiée du Plan Local d' Urbanisme de Paris, sur le secteur «Petit Parc» du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris : cette délibération est indispensable pour pouvoir déroger aux règles de plafonnement parisien fixé à 37 mètres de haut sur ce secteur et par conséquent, pour construire un immeuble de 180 mètres de haut (!). La procédure est en appel et la date d'audience n'a pas encore été fixée par la Cour d'appel du Tribunal Administratif de Paris».

  • VANVES ET LE PARC DES EXPOSITIONS : UNE TOUR EN STAND BY !

    La construction de la tour triangle,  Immeuble de Grande Hauteur (IGH) le long de l’avenue Ernest Renan (180m de haut ! et 200m de large !) ne serait plus d’actualité.

    La société Unibail-Rodamco, porteur du projet, aurait annoncé à la Presse ne plus être liée à la Ville de Paris, car le déclassement de la parcelle où devait être érigée la Tour Triangle, aurait dû être voté en Conseil de Paris avant le 31 décembre 2014. « Le contrat liant Unibail-Rodamco à la Ville de Paris pour la construction de cette tour de 180 mètres, prévue au cœur du Parc des expositions de la porte de Versailles (Paris 15e), pour un investissement de 520 M€, ayant expiré le 31 Décembre 2014, les deux parties ne sont plus liées par un projet devenu caduc. La fonciére doit avoir, à ce stade, retiré la tour Triangle de son portefeuille de projets en développement » selon Jean Jacques Larrochelle, journaliste,  dans Le Monde Architecture.

    Néanmoins, Unibail-Rodamco et ville de Paris continuent de travailler pour remanier ce projet. « Nous avons bon espoir d'un vote positif, en avril, ou un peu plus tard. Nous ne sommes pas à un mois près. S'il faut prendre  un ou deux mois de plus pour convaincre, nous le ferons » a déclaré Christophe Cuvillier, président du directoire qui indiquait travailler sur  des modifications, notamment en incluant un hôtel qui était prévu, dans sa mouture initiale, au sommet, mais dont la faisabilité s’était avérée risquée.