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Vanves et le Parc des Expositions

  • AGIR SUR LE PLATEAU A RENCONTRE VIPARIS POUR FAIRE LE POINT SUR LES TRAVAUX A VANVES

    Les responsables de l’association Agir Pour le Plateau ont eu l’occasion de rencontrer M.le Portz directeur de projet à Viparis pour faire un point des sujets en cours. Tout d’abord  les travaux de construction et d’équipement de l’hôtel Elko sont pratiquement terminé puisqu’il devrait ouvrir ses portes le 8 Février 2024. Il disposera de 304  chambres, d’un  rostop au 9e étage avec vue panoramique sur Paris, des salles de réunions « Cette nouvelle offre hôtelière incarnée par Eklo s’inscrit dans la stratégie de Viparis de diversité des gammes proposées à la Porte de Versailles tout en offrant une nouvelle expérience lifestyle » indiquait récemment Viparis.

    Ensuite le Jardin d’enfants créé sur l’emprise de Viparis au carrefour rue Marcel Yol - rue du Moulin - rue Jean Jaurès  est en cours d’aménagement sur une surface de 1000 m2 clôturé vis à vis du Parc des Expositions et séparé par un talus végétalisé. Sa gestion sera assurée par Viparis (ouverture et fermeture …) qui annoncé son ouverture en Février. Viparis annoncé que la clôture notamment rue Yol sera modifiée en recul par rapport avec l’existant permettant l’implantation de jardinières végétalisées,

    Enfin, la création d’un magasin rue Julien en face du Lycée Michelet est devenu très problématique, Viparis n’étant pas convaincu de sa rentabilité. Ce dossier a été transféré à la mairie de Vanves qui doit se positionner sur cette opportunité.

    Par contre, il a annoncé la création de 10 bornes de charge rapide au niveau du parking ( actuellement de 2500 places) dont les accès ont été réaménagé. À terme, il est prévu un déploiement sur plusieurs allées de bornes à charges lentes pour s’adapter à l’évolution du parc automobile des visiteurs.

  • A COTE DE VANVES, LES TRAVAUX DE LA TOUR TRIANGLE SONT LANCES

    Unibail-Rodamco-Westfield vient de commencer le chantier de la tour Triangle à Paris, après des mois de contestations et de critiques. Des palissades blanches ont été installés avenue Ernest Renan séparant les deux parties du parc des expositions, entre cette avenue et le hall n°1. Les camions et engins sont à l'œuvre, en train de préparer le terrain avant les premiers coups de pioche pour construire cette immense tour.

    Cette tour,  signée de l'agence d'architecture suisse Herzog et de Meuron,  comptera 42 étages sur 180 mètres de haut qui hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2.000 m2 d'espace de travail partagé ("coworking"), un centre de santé et un espace culturel. Pour les architectes c'est un projet qui limite l'emprise au sol, et donc l'artificialisation de sols pour accueillir un nouveau bâtiment. Son emprise au sol est trois fois inférieure à un bâtiment habituel de même surface. Il comportera 2600 mètres carré de terrasses végétalisées. Le promoteur, le groupe Unibail-Rodamco-Westfield vante la construction vertueuse de cette tour avec des façades bioclimatiques du béton bas carbone. La ville de Paris assure de son coté, que des bureaux pourront être transformés en logements si besoin. Les opposants ont dénoncé «un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin» comme l'avait déclaré en décembre dernier  le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon.  Les élus écologistes de Paris avaient également avancé que ce projet «héritier de l'urbanisme des années 60, est économiquement anachronique et hors sol à un moment où le développement du télétravail et du co-working a bouleversé l'immobilier tertiaire et où plus de 4 millions de m2 de bureaux sont vacants sur le territoire francilien».  Pour ces élus, «c'est une tour au bilan carbone catastrophique pour sa construction comme son fonctionnement.  Il faut 3 à 4 fois plus de béton et d'acier pour construire la tour que pour construire un bâtiment très basse consommation respectant les plafonnements parisiens», ont ajoutaient les membres du Collectif contre la Tour Triangle, association d'opposants.  Le projet qui coûtera 700 M€ doit voir le jour en 2026.

  • A COTE DE VANVES, VIPARIS CELEBRE LA REPRISE DES SALONS ET DE L’EVENEMENTIEL PAR « UNE SERRE PARTY » SUR LE TOIT DU HALL 6

    Viparis avait invité quelques élus dont les maires du XVe, de Vanves, d’Issy les Moulineaux, des partenaires, des journalistes pour célébrer la reprise de l’activité événementielle, à une «serre party» sur le toit du hall 6 où a été aménagé la plus grande ferme urbaine d’Europe (14 000 m2), derrière les hôtels Mama Shleter et Novotel. . Un lieu dont profite quelques vanvéens  qui louent, comme des parisiens et isséens,  un bac où ils cultivent fruits, légumes, fleurs… géré par Nature Urbaine, avec une terrasse et des salons qui peuvent être loué grâce à trois traiteurs, le Perchoir qui gére un restaurant-lounge (sur la photo), Grand Chemin et Fleur de Mai, pour des séminaires, des soirées….

    Enfin  le parc des expositions voit le bout du tunnel, après 15 mois d’inactivité, avec des parenthèses entre Juin et Septembre 2020,  puis entre Janvier et mi-mars 2021, une timide reprise en Juin avec Vivatech, et un dernier trimestre prometteur des salons  comme «Maisons Objets» en Septembre jusqu’au  «Nautique» en décembre. D’ailleurs le vaccinodrome de Paris installé dans le Hall 5 dont ont profité quelques vanvéens vient de fermer et d’être transféré à la Station F, un campus de start-up situé dans le XIIIe arrondissement, où il sera ré-ouvert lundi 6 septembre. Preuve que les activités de salons reprennent avec le salon « Who’sNext » du prêt à porter, ce week-end. Un trimestre aussi chargé que l’année 2019, mais le nombre d’exposants et la surface dédiée aux salons ont été divisées par deux, ce qui est un paradoxe selon Pablo Nakhlé Cerutti directeur général de Viparis lors de son point de presse avec les journalistes sous un magnifique couher de soleil sur Paris.   «L’activité de Viparis redémarre donc à 50 % de ce qu’on avait connu avant la crise. A cela s’ajoute l’incertitude en ce qui concerne les événements de dimension internationale, notamment d’entreprises. On a aucune visibilité sur l’évolution des restrictions des déplacements. Et, en parallèle, certaines multinationales interdisent toujours à leurs collaborateurs de se déplacer ou de participer à des rassemblements» expliquait il, ne voyant un retour à la normale d’avant crise, qu’en 2024 à l’occasion des JO de Paris

    Cette crise sanitaire a  eu pour effet de mettre en suspens la phase 3 de la requalification du parc des expositions, qui consiste en la rénovation des halls 2 et 3. «Nous n’avons pas pu la faire pendant la pandémie et, comme la porte de Versailles sera un site olympique, la Ville de Paris nous a demandé de décaler le début des travaux après 2024» indique t-il sauf pour deux projets qui font l’objet d’une enquête publique actuellement :  Les deux hôtels prévus dans le cadre du projet Mixcité qui seront réalisés d’ici les JO : un hôtel Eklo réalisé  par le cabinet Valode et Pistre à Vanves, sorte d’auberge de jeunesse revisitée et géré par Eklo, et un autre de l’enseigne économique allemande Motel One réalisé par l’architecte Jean Pierre Vignier à Issy-les-Moulineaux. «Nous avions besoin d’avoir des hôtels bon marché, car la population qui vient dans les salons, ce ne sont pas que des cadres supérieurs qui font des notes de frais, mais aussi des monteurs, des congressistes qui viennent du monde entier et n’ont pas toujours un budget étendu» explique-t-il.