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Vanves et le Parc des Expositions - Page 2

  • LE PARC DES EXPOS REOUVRE POUR DES SALONS MAIS PAS DU COTE DE VANVES PUR l’INSTANT

    Paris Expo Porte de Versailles accueille la 5ème édition de VivaTech, à partir de demain pendant 4 jours qui se tiendra à la fois en physique dans le hall 1 et en digital afin de permettre au plus grand nombre d'en profiter dans le contexte de jauge limitée. «Nous avons mis en place un dispositif hybride exceptionnel nous permettant de rassembler de très grands speakers ainsi que les innovations, les startups et les écosystèmes tech les plus prometteurs à l'échelle internationale» indiquaient ses organisateurs.  «A l'heure où de nombreux observateurs s'interrogent sur l'avenir de l'événementiel et l'émergence de nouveaux formats, notamment digitaux, Viparis se réjouit que le plus grand rassemblement européende l'écosystème start-up, tech et digital ait souhaité réunir sa communauté dans un format hybride» ajoutait Viparis.

    Les derniers mois de l'année 2021 marqueront le retour de nombreux grands rendez-vous  « 90% des organisateurs des salons et des congrès programmés ont confirmé leur tenue» précise Pablo Nakhlé Cerruti, en citant pour la porte de Versailles:Who's Next, du 3 au 6 septembre, MCB by Beaute Selection, du 4 au 6 septembre, SITL EUROPE, du 13 au 15 septembre, Bijhorca, du 17 au 20 septembre, Equip'Baie, du 21 au 24 septembre, Franchise Expo Paris, du 26 au 29 septembre, Paris Retail Week, du 28 au 30 septembre, Le SIEC, les 20 et 21 octobre, Rent, les 20 et 21 octobre, Kid Expo, du 4 au 6 novembre, Santexpo - Salon international santé et innovation, du 8 au 10 novembre, Made in France Expo, du 11 au 14 novembre, Salon des maires, du 16 au 18 novembre, Esprit Meuble Paris, du 20 au 23 novembre, Heavent, du 23 au 25 novembre, Educatec / Educatice, du 24 au 26 novembre, Salon de l'éducation, du 24 au 28 novembre… sacchant que le hall 5 accueil un vaccinodrome depuis plusieurs semaines

    Viparis appliquera scrupuleusement les règles en vigueur pour l'accueil du public et se conformera aux critères définis au printemps 2020 avec Bureau Veritas dans le cadre d'une démarche de labellisation. Afin de permettre aux organisateurs d'événements de s'adapter le plus facilement possible aux nouvelles contraintes sanitaires, Viparis a développé de nouvelles prestations,  notamment un dispositif vidéo de comptage automatique facilitant ainsi le respect des jauges maximales autorisées, un système vidéo permettant de vérifier le port du masque - si le masque est manquant ou mal positionné, agents de sécurité et hôtesses sont directement informés ; des caméras thermiques - pour toute température supérieure à 38 degrés, une alerte est envoyée à l'agent de sécurité ou à l'hôtesse - la possibilité de mettre en place un centre de dépistage comprenant mobilier et personnel afin d'assurer la réalisation de tests antigéniques

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : Plainte pour délit de favoritisme déposée par l’association Anticor

    Une information est passée inaperçue ses dernirs jours :  Anticor accuserait la mairie de Paris d’avoir avantagé irrégulièrement le promoteur immobilier Unibail-Rodamco, lors du renouvellement du contrat d’exploitation du Parc des expositions de la Porte de Versailles. L’association a déposé plainte pour «délit de favoritisme» auprès du Parquet national financier (PNF). Une plainte qui s’appuie sur le rapport de la chambre régionale des comptes (CRC)  d’Île-de-France (IDF)  sur la gestion du Parc des expositions qui avait été publié juste avant les vacances d’été et fait l’objet d’un débat au Conseil de Paris, où R.Dati (LR) avait indiqué qu’elle ferait un signalement au parquet de Paris et au PNF.

    Au centre des critiques : la décision par la ville de mettre fin au contrat de concession historique de Viparis qui courait depuis 1987, le 31 Décembre 2014, dix ans l’échéance, largement compensée par l’attribution d’une nouvelle concession votée en Juillet 2013. Mais du fait de l’annulation du premier contrat, la mairie avait versée une rupture d’indemnité de 263 M€. Or la CRC IDF faisait remarquer que «cette indemnisation, qui a plombé les finances de la Ville, aurait pu être évitéée". D'autant plus que Viparis n'a justifié «d’aucun préjudice de manque à gagner» selon ses magistrats.

    Mais ce n’est pas tout, pour ce nouveau contrat, la ville a été contrainte mettre en place la procédure de mise en concurrence prévue dans le Code des marchés publics, afin d’assurer l’égalité entre candidats prestataires.  Selon Anticor, celle-ci ne s’est pas déroulée conformément aux règles légales : «Ce processus (...) avantageait très fortement la candidature de Viparis, l’unique autre prétendant, le géant lyonnais de l’événementiel GL Events, aurait, au contraire, été largement défavorisé ». Tout en remarquant que «le montant du droit d’entrée réclamé aux deux candidats, 263 M€, était parfaitement égal à l’indemnité de résiliation versée par la capitale à Viparis». Et en soulignant «qu’en accordant à la société Viparis de s’acquitter de son droit d’entrée sous la forme d’une renonciation à réclamation de la créance d’indemnisation, laquelle créance est par ailleurs fortement contestable, et en modifiant en conséquence les conditions initiales du marché, la Ville de Paris a accordé à l’un des candidats un avantage injustifié en violation de la réglementation alors en vigueur».

    Et la CRC IDF remarquait que «la ville n’a[vait] pas été en mesure de justifier (...) le montant de 263 M€ du droit d’entrée demandé au nouveau contractant dans le cadre du bail emphytéotique administratif (BEA) fixé à égalité parfaite avec l’indemnité de résiliation. En acceptant de compenser l’un par l’autre, elle a perdu de vue qu’elle n’était pas nécessairement tenue d’indemniser le délégataire de la concession résiliée avant l’échéance prévue. Elle s’est ainsi privée d’une ressource nette tout en provoquant une distorsion de concurrence pour l’attribution du nouveau contrat». Ce qui n’a pas échappé à l’association Anticor  pour laquelle les faits reprochés à la Ville de Paris suffisent à caractériser le délit pénal de favoritisme. Réaction de la mairie de Paris : «Si la CRC estimait que des faits de favoritisme avaient été commis, elle aurait pu saisir le parquet au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, bien avant le courrier de Rachida Dati»…et le dépôt de plainte d’Anticor

  • RETOUR SUR UN ETE CORONA A VANVES : LES CURIEUX AGISSEMENT DE VIPARIS ILLUSTRE PAR LE PROJET MIXCITE

    Souvenez-vous du projet Mixcité qui avait défrayé la chronique à Vanves et Issy les Moulineaux durant l’été 2019. Alors que Viparis avait présenté un projet « soft » d’aménagement des abords du parc à Vanves, avec espaces verts, places et commerces à l’angle Marcel Yol et Jullien, , nouvelle entrée entre Marcel Yol et Moulin etc, les riverains et les élus de ces deux communes avaient découvert le projet d’aménagement de 13 000 m2 de bureaux principalement le long de la rue du Septembre avec  deux hôtels, l’un de 3* au bas de cette voie avec 370 Chambres (21 700 m2),  l’autre 2* face à l’hôtel Mercure de 270 Chamùbres (5500 m2) avec une résidece pour étudiants et jeunes actifs de 500 chambres avec des espaces de commerces/loisirs, soit au total une surface évaluée à ce stade entre 15 000 m² et 25 000 m². Le dossier de concertation présentait deux options pour ce bâtiment : un immeuble de grande hauteur ou un bâtiment de taille plus réduite).  Le coût total d’investissement du projet MixCité était estimé à 170 M€ HT.

    Or que disent les magistrats de la Chambre Régionale des comptes d’Ile de France : « Par sa dimension, le programme du projet MixCité excède les développements d’activités complémentaires d’hôtellerie, restauration et commerce autorisés par la Ville de Paris dans la limite de 23 000 m². De plus, la résidence étudiante présentée dans le dossier de concertation de Viparis ne fait pas partie des activités autorisées par la Ville de Paris. Un tel équipement, comme la construction d’un immeuble de bureaux, parait éloigné des activités visées par la Ville dans le programme de construction défini pour la conclusion du BEA. L’élargissement proposé par Viparis excède donc de façon substantielle le programme défini par la Ville de Paris, tant par ses dimensions que la nature de ses activités».

    Ce projet ne pourrait être accepté sans modifier de façon substantielle l’économie du contrat de concession. En effet, lors de l’attribution du BEA, la Ville avait limité les activités complémentaires aux espaces d’exposition et de congrès. «Indépendamment du centre de congrès, du programme hôtelier et des commerces associés, des commerces pourront être prévus afin de contribuer à l'animation du site. Toutefois, la surface de l'ensemble de ces équipements d'accompagnement (centre de congrès, programme hôtelier,commerces associés et autres commerces), ne pourra excéder 23 000 m² de surface de plancher environ, soit environ 10 % de la surface actuellement dévolue aux espaces d'expositions. En outre, les surfaces de commerces destinées à fonctionner indépendamment du Parc des expositions et de ses équipements complémentaires devront rester dans la limite de 2 500 m² environ de surface de plancher» était il spécifié noir sur blanc

    Or, les nouvelles surfaces d’environ 27 200 m², prévues par le projet MixCité, venaient s’ajouter aux 27 600 m² inscrits dans l’offre finale de la société Viparis, qui bénéficiait déjà d’une tolérance de 20 % par rapport à la limite initiale de 23 000 m² définie dans l’avis d’appel public à la concurrence. En outre, le contrat impose une double limitation quant aux activités pouvant être développées sur le Parc : l’emphytéotique ne peut développer que les activités présentées dans le projet d’exploitation annexé au contrat et il ne peut proposer que des équipements annexes relatifs à l’accueil d’activités de congrès, la création de superficie hôtelières, de restauration et commerciales.

    «Dès lors et contrairement à ce que soutient la Ville en réponse aux observations provisoires de la chambre, le programme Mixcité ne peut être réalisé sans s’écarter des engagements contractuels pris par Viparis. Le fait qu’il se situe sur les communes adjacentes au territoire parisien est également sans incidence : la consultation lancée par la Ville de Paris en vue de conclure le BEA portait sur l’ensemble des emprises constituant le Parc des expositions et incluait donc celles situées sur Vanves et Issy-les-Moulineaux. Dans ces conditions, la réalisation d’un tel projet, en grande partie sans rapport avec les attentes de la Ville de Paris, montrerait que celle-ci a perdu le contrôle du développement du Parc, désormais piloté par Viparis » concluent ils. Edifiant exemple des agissements de Viparis dont ont failli être victimes les riverains vanvéens et isséens…jusqu’à présent.