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URBANISME - Page 57

  • LE SCANDALEUX CHANTIER MARTEK A VANVES : Des riverains exaspérés et choqués par la désinvolture du maître d’oeuvre !

    Le dossier principal de la réunion publique de suivi des chantiers des rues R.Coche et A.Briand, lundi soir à la maison de retraites larmeroux, a concerné le chantier de la villa Aristide du promoteur Martek. Les 3 autres promoteurs ou leurs représentants ont fait le point sur le calendrier de leur chantier, répondu à quelques questions des riverains après un bilan d’étape fait par Bernard Gauducheau avec l’aide du directeur général des Services Techniques, sur lequel le Blog reviendra. C’était l’un des points très brûlant de cette réunion  après « les désordres » survenus notamment dans deux pavillons de la villa des Matraits, tout d’abord dans le pavillon d’un architecte à la mi-mai qui a constaté une désolidarisation des clôtures. M.Lamy a préféré être absent de la réunion, c’est dire !  Puis le 19 Juin dans le pavillon voisin qui a dû étre étaillé à cause d’un tassement de terrain : « J’ai des étais dans mon salon et dans ma cave. Il pleut dans ma maison. J’ai dû mettre des seaux ! Avec les pluies de ces derniers jours, les murs se gorgent d’eaux » témoignait son propriétaire M Chaize qui a remercié la mairie de l’avoir aidé. Il attend toujours des bâches de polyane de l’entreprise générale pour protéger les murs avec des espaces où l’on peut passer un bras, et qui laisse passer la pluie. « Je m’inquiéte pour les réparations ! ».  Sans parler des autres voisins qui ont constaté des fissures chez eux et que le maitre d’œuvre parait ne pas prendre en compte : « Il m’a dit « je n’en ai rien à foûtre » confie un riverain scandalisé par une telle attitude, sans parler d’autres réflexions qui les ont particulièrement choqués   

     

    L’attitude désinvolte du maître d’euvre, M.Savage,  qui représentait ce promoteur a fait sortir de ses gonds Gérard Laubier, maire adjoint chargé des travaux (de la ville), ce qui est un exploit pour un homme au calme et à la maîtrise de soi légendaire : « Vous n’avez pris aucunes précautions pour les riverains contrairement à la SNCF. Les fissures auraient dû vous alerter. Vous n’avez pas écouté les experts. Vous n’avez pas suivi les plans. Les voiles contre terres  sont mal faîtes. Je suis très inquiet pour la suite du chantier et la mise en place de la grue » a-t-il tonné après les premières explications de M.Savage dont le port de lunettes noires, même si c’est pour des raisons médicales, a choqué plus d’un participant. Il est entré dans des explications très techniques sur la nature du sous-sol qui expliquerait ce tassement : Les couches de calcaire à 6 m dans le sous sol seraient séparés par des alluvions anciens (sable) qui, suivant les conditons climatiques peuvent provoquer des écoulements et ces mouvements de terrain, la succession de grosses pluies et de chaleur ayant pu jouer sur les parois soutenus par des voiles conte terre, dont une partie aurait glissé sans que cela soit visible… ce qui a fait dire à un riverain d’un autre chantier (Vinci) qui doit démarrer : « J’ai l’impression que vous avez alerté vos confréres sur la nature du terrain. C’est à prendre en compte pour le prochain chantier »

     

    Pour le maître d’œuvre, impassible et sûr de ses connaissances – « c’est un tassement ponctuel » -  on continue par les différentes étapes prévues au gros œuvre avec les parois, les planchers du sous sol et du sol afin de bloquer le terrain. « On sera alors en mesure de faire les décompression et les réparations des ouvrages abimés » a-t-il indiqué considérant que les pavillons derrière les pignons n’ont pas été impactés. «  Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que tout est assuré ? » demande un riverain. « L’impact est limité à un élément de clôture en maçonnerie et à un pavillon. Cela ne met personne en péril !  Les pavillons en retrait de 6 m ne risquent rien » a répondu le maître d’œuvre. « Ce n’est pas l’avis de l’expert qui pense que c’est un château de cartes »  a répliqué le riverain. De nombreuses questions ont été posées sans réponse  auquels étaient très attentif les riverains du futur chantier Vinci presqu’en face : Pourquoi cette couche n’avait elle pas été repérée auparavant ? Y a-t-il eu des prévélements ? des sondages ?  « On travaille dans une zone où la couche de calcaire peut vibrer et la proximité des trains provoque des trépidations »  a expliqué le Maitre d’Ouvrage qui ne confirme pas alors que des sondages ont été fait. « Les sondages ne nous diront pas comment le terrain va se comporter ! »  

     

    Les riverains ont alors expliqué qu’ils avaient demandé s’il y avait eu une étude du sol et des sous-sol par un expert, et sa communication. Ils ont reçu pour seule réponse une copie la facture. « Quel est l’intérêt ? » a demandé le représentant de Martek. « Mais on habite là » s’est exclamé une riveraine. « Mais qu’estce  que vous allez en faire ? » a-t-il répondu. L’architecte conseil de la ville a donné son avis à l’invitation du maire,  en considérant que « l’exposé qui a été fait, est juste, mais il y a eu sous-estimation des risques concernant la construction des parois » en l’invitant à « terminer la paroi le plus rapidement possible pour assurer l’assise des pavillons ». Mais là aussi, les riverains ont expliqué que si les voiles contre  terre ont été faites dans les régles côté SNCF, pas plus de 2 m de long, ce n’était pas le cas côté pavillons, où ils font 3 à 3,60 m de long. Des riverains qui s’inquiétent maintenant pour la grue « que l’on va implanter dans des sables mouvants ! »

     

    « Le maire sert parfois de paratonnerre, même s’il n’est pas responsable. Mais il n’est pas question pour moi de me cacher lorsqu’il y a des difficultés » avait expliqué Bernard Gauducheau en ouvrant cette réunion qu’il a provoqué finalement pour parler de ce chantier : « Les éléments  d’informations nécessaires  ont été obtenus. Il faut prendre la mesure des risques. Des dispositionbs doivent être prises pour assurer la sécurité de ces deux pavillons. Et on sera vigilant sur la remise en état » a-t-il expliqué en ne cachant qu’il avait été à deux doigts d‘envisager de faire quitter les lieux à leurs habitants jusqu’à s’assurer d’une grande sécurité. « Il faut apprendre à travailler ensemble pour que ce chantier se déroule dans de meillleurs conditions. Il faut comprendre que l’on est dans une ville pas comme les autres. Trouvez les moyens d’être plusp roches des riverains, de leur expliquer ! » a-t-il déclaré en s’adressant au maître d’œuvre qui a répondu : « On veillera à parfaire les choses ! » . Mais ce dernier ne perd rien pour attendre, car il est fort possible que le maire donne ces jours-ci un coup de fil au grand patron de Martek. C’est en tous les cas, ce qu’espérent des riverains exapérés.

  • A COTE DE VANVES, ISSY INAUGURE SON ECO-CYBER QUARTIER DU FORT

    Le nouveau éco-cyber quartier du Fort d’Issy à côté de Vanves sera inauguré aujourd’hui à 11H par André Santini, alors que Vanves sera envahi par les participants à la Vanvéenne, et Issy les Moulineaux transformé en brocante géante dans son centre. La circulation va être très difficile dimanche matin. Ce quartier a fait couler beaucoup d’encre depuis son lancement voilà prés de 16 ans : 1600 logements répartis dans 18 immeubles sortis de terre grâce à un chantier colossal qui avait commencé en Février 2011, sur un terrain de 12 ha qui avait été au cœur de la guerre de 1870, acheté à l’Armée au terme d’une longue négociation 

     

     « Il a fallu attendre la Saint André 2009 pour officialiser la cession du fort d’Issy à la ville, soit 16 ans, selon l’idée lancée par Alain Richard, ministre de la Défense de Lionel Jospin d’échanger le fort contre un immeuble de bureau » raconte l’inoxydable député maire UDI,  en faisant les comptes : « Cette affaire n’en a pas moins usé 2 présidents de la République, 4 Premiers ministres et 3 ministres de la Défense ».  Et le chantier a été retardé car il a fallu déminer le terrain dont le sous-sol était envahi par prés de 4000 obus tombés sur le siége de Paris qui avait duré 130 jours et marqués par de très violents combats. Malgré tous ces aternoiements, le projet conçu par le cabinet Arhitecte Studio (auteur du Parlement Européen,  du bâtiment France à l’exposition Universelle de Shanghaï) n’a pas bougé, et s’est même enrichi. « Nous avons développé toutes ces innovations (collecte pneumatique des déchets, géothermie, domotique dans les appartements etc…) parce qu’on a traîné. Nous avons lancé ce projet grâce à la crise alors que d’autres les ont arrêtés » expliquait André Santini lors de la présentation à la presse, mercredi dernier du système de collecte des déchets par pneumatique, auquel participait le maire de Vanves, en tant que vice président de GPSO chargé du Développement Durable, traduisant dans les faits,  l’idéogramme (japonais) de crise qui veut dire « opportunité ».

     

    4000 nouveaux isséens  au total, doivent bientôt vivre dans ce quartier, les premiers sont arrivés depuis le début du printemps,  où dans leurs appartements,  ils peuvent gérer contrôler à distance éclairage, chauffage, ventilation, reliés à la fibre optique. Ils bénéficient d’un chauffage par géothermie, d’une collecte pneumatique des déchets, bientôt d’une piscine régie par le feng shui avec deux bassins, un hammam, un sauna, un espace bien être… dans un bâtiment drapé d’une double peau ajourée composée de lamelles de bois et de façades translucides, évoquant les ondulations de la surface de l’eau et les flux énergétique du « qi ».  Un groupe scolaire en paille (pour l’isolation) devrait ouvrir pour la Rentrée 2013 avec une créche, sans parler d’un boulodrome couvert (pour la pétanque) estampillé THQE, d’un verger et d’un grand espace vert aménagés entre les bastions où seront plantés 513 arbres, avec une  promenade sur l’ancien chemin de ronde pour découvrir le paysage environnant, les casemates de l’ancien fort devant accueillir des équipements culturels, le futur musée du fort, un restaurant, des commerces… sans parler du siége de la Gendarmerie nationale inaugurée en Février 2012 par Nicolas Sarkozy.

     

    Le nouveau défi qui se pose à Issy les Moulineaux sera de gérer les circulations et les déplacements entre ce quartier situé dans les Hauts d’Issy et son centre et sa périphérie pour éviter la thrombose, avec des répercussions sur Vanves (notamment sur l’axe Général de Gaulle-Bd du Lycée) et sur lesquels s’étaient inquiétés quelques vanvéens dans des réunions publiques de quartiers antérieures. Ce qui avait amené André Santini à lancer ce projet de téléphérique sur lequel il a dû revenir sous la pression des écologistes. Bernard Gauducheau maire UDI de Vanves a regretté l’abandon de ce projet. « C’était innovant d’utiliser l’espace aérien un peu plus intelligemment. Je ne doute pas que cette idée verra le jour ! » - « Les nouveaux habitants qui arrivent me demandent « mais où est le téléphérique ? Alors qu’on en fait partout ! Mais nous allons recourir à des bus électriques pour relier le Fort au centre ville. Le STIF rechignait un peu, mais la RATP était sur le qui-vive ! » confiait le député maire d’Issy les Moulineaux. Une réunion publique est prévue lundi 3 Juin à 20H à la salle salle Rodin (68, rue de l’égalité à Issy les Moulineaux). Enfin, la construction de ce nouveau quartier a permis à André Santini mais aussi à Bernard Gauducheau  de défendre l’idée – et à l’obtenir – d’une gare sur la ligne 15 de Grand Paris Express au niveau du Clos Montholon/Gare de Clamart.

  • DENSIFIER VANVES ET LA PETITE COURONNE ? LE DEBAT EST RELANCE !

    A l’occasion du débat sur l’aide à la pierre au Conseil Général auquel a participé Guy Janvier, conseiller Général (PS), la semaine dernière,  des chiffres très intéressant (et connus pour la plupart ) ont été donné sur la construction de logements dans le département et à Vanves pour la période 2007-12 : 23,55% de logements sociaux. 45 nouveaux logements construits dont 18 PLUS et 27 PLAI. 10 acquisition-amélioration dont 9 PLUS et 1  PLAI. Le département a financé durant cette période 17 706 logements privés dans le cadre de l’amélioration de l’habitat : 116 dossiers ont été instruit à Vanves permettant de financer des travaux dans 173 logements, maitriser des loyers dans une quinzaine, intervenir sur 2 logements indignes et 6 dégradés. Des opérations ont eu lieu  sur des copropriétés dégradés dans le cadre de l’OPAH du Centre Ancien avec le Pact Paris- Hauts de Seine, à Dardenne, République, Vieille Forge, place du Marcéhal de Lattre de Tassigny.

     

    Ce débat a permis aux élus altoséquanais de s’exprimer sur le projet de loi concernant  la métropole de Paris examiné Mercredi dernier en Conseil qui donnerait à cette nouvelle structure – un établissement public intercommunal regroupant Paris, la Région, les départements et les 20 intercmmunalités de la petite couronne - des pouvoirs en matière de logement en désaissisant les maires de leurs pouvoirs en matière de PLU et de PLH, de délivrance des permis de construire, les obligeant à construire du logement social s’ils n’ont pas leur quota de 20% et bientôt 25%, en ne prenant pas en compte leurs efforts :    « On voit bien ce qui va se passer avec la Métropole de Paris, avec l’objectif de 70 000 logements. Par qui seront-ils répartis entre les différentes intercommunalités qui auront un PLU  (et un PLH) qui s’imposeront aux communes » s’interrogeait le vice président Boulanger chargé du logement.  

     

    « Nous perdrons notre capacité d’agir sur l’urbanisme de nos villes et sur leur possibilité de construire » et « jamais on ne rattrapera le nombre de logements nécessaire » pour « accueillir les nouveaux habitants puisque la région Ile de France  doit voir croître sa population de 14 à 20 millions d’habitants et l’agglomération parisienne de 10,5 à 14 millions » constatait Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts de Seine en prévenant  : « La petite couronne est d’ores et déjà le territoire le plus dense d’Europe. 2 fois supérieure à Londres à périmétre constant. Si on continue à construire à ce rythme, on risque l’embolie. Et il y aura de plus en plus de résistance de la population à la densification ».

     

    Il est intéressant de rappeler que pratiquement aucun francilien n’est au courant qu’une enquête publique se déroule actuellement (et jusqu’à la fin du mois)  sur le Schéma Directeur Régional Ile de France (SDRIF) qui prévoit justement cette densificaton de la petite couronne. Seule le groupe UDI par la voix de Bernard Gauducheau, conseiller général, a tiré la sonnette d’alarme sans succés. Il a même réuni le 29 Mars, un vendredi saint, l’ensemble des élus UDI altoséquanais pour porter la bonne parole et  les sensibiliser. Un maire de la Grande Couronne a donnné une piste, sous la forme d’un trait d’humour, ses derniers jours lors des Assises des maires d’Ile de France : « J’ai compris pourquoi la gauche, et les verts veulent densifier ! Car, plus une ville est dense, et moins il y a de voitures ! ». En prenant l’exemple de Paris et la Petite Couronne où le trafic routier a baissé de 1,54 à 1,46 points .