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URBANISME - Page 61

  • RESIDENCE SOCIALE DU ROSIER ROUGE A VANVES : CORRIGE, REDUIT, VERDIT, AMELIORE

    La nouvelle réunion pour présenter un « projet corrigé et amendé » de résidence sociale du Rosier Rouge promis le 9 Décembre s’est tenu à peu prés 5 mois après, en fin d’après midi hier, dans ses locaux, avec les mêmes riverains auxquels se sont ajoutés des isséens, en présence du maire, des responsables du Secours Catholique et de Toît et Joie. Ce projet a été allégé, le bâtiment si décrié à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle étant abandonné, réduit et verdit pour les bâtiments prévus derrière les bâtiments du Rosier Rouge à l’emplacement du dépôt de vêtements, et l’un d’entre eux pratiquement à son emplacement, accueillera le Libre Service Social d’Issy les Moulineaux/Vanves qui a dû quitter le Petit Séminaire de la rue d’Issy pour s’expatrier vers Auchan.    

     

    « Pour ce projet comme pour les autres, je demande aux porteurs de projets de prendre du temps pour venir exposer leur projet. Là, nous avons affaire à des gens de dialogue qui ont le souci de bien faire. Après plusieurs semaines de travail, les réactions qui ont été formulés le 9 Décembre dernier, ont été pris en compte dans un projet modifié » a constaté Bernard Gauducheau en ouvrant la réunion. Pierre Nicolas du Rosier Rouge a refait l’historique de ce projet qui « reprend les valeurs du Secours Catholique, à vocation sociale avec 116 logements, une halte garderie avec une créche de parentale  de 44 berceaux, ainsi qu’une épicerie sociale (3000 m2) » qui « a reçu l’accord des deux municipalités ». Il a rappelé qu’acceuillant des familles d’hospitalisés en Ile de France venus de très loin, le Rosier Rouge est très souvent en contact avec le personnel soignant des hopîtaux franciliens qui connaît un turn over très important à cause de problèmes de logements. D’où la volonté du Secours Catholique de créer cette résidence sociale réservée à ce personnel soignant  avec des studios ou des 2 pièces dont la durée de séjour ne pourra pas excédé 24 mois : « C’est une solution de passage, le temps de trouver et d’accéder à un logement social, car notre objerctif est d’essayer de loger le plus prés de leur emploi, ce personnel soignant qui a de faibles revenus. Je comprends que c’est un environnement qui change (pour les riverains). Mais nous ne souhaitons pas réduire ce (nouveau) projet…pour offrir un logement digne à ce personnel soignant » a expliqué de son côté Pierre Soulage président du Secours Cartholique 92 qui a bien montré l’enjeu et la contribution de son association pour résoudre à son niveau cette question cruciale du logement en Ile de France, « avec 460 000 demanders de logements que l’on ne peut pas envoyer au fin fonds de la Grande Couronne là où il n’y a pas de transports publics » a ajouté l’un des responsables de Toit et Joie

     

    Ainsi le maître d’ouvrage (Toît et Joie) et le maître d’œuvre (l’architecte) ont  présenté ce nouveau projet « qui s’insére dans un quartier où le bâti varie de R+2 à R+7 » ont-ils fait constater en parlant de « niveaux de référence à R+2 et  R+4 » et « d’une implantation encastré des bâtiments dans la colline avec un effet terrasse ». Ils ont indiqué que tout d’abord le bâtiment à l’angle du Chevalier de la Barre/Général de Gaulle de 18 logements a été abandonné afin « de sauvergarder l’angle ainsi que un ou deux beaux arbres ». Pierre Nicolas a expliqué, à la suite d’une question, que « dans le projet initial, ce bâtiment était prévu pour accueillir des malades en « déambulatoire ». Mais cette idée a été abandonné car il n’y a plus de financement ».

     

    Ensuite, ils ont expliqué que l’entrée du parking,  toujours de 44 places malgré la réduction de logements,  dont l’accés se fait par l’avenue du Général de Gaulle, entre la copropriété et ses nouveaux bâtiments, a été re-travaillé avec une rampe d’accés complétement recouvert par une terrasse planté, comme c’est le cas pour le bâtiment (de la halte garderie et de la créche)  face à cette copropriété qui a été reculé de quelques métres, donnant ainsi la possibilité de préserver les arbres auxquels tenaient les copropriétaires et même d’en planter de nouveaux.

    Beaucoup de questions ont été posées par certains d’entre eux sur le vis-à-vis avec le bâtiment de la créche dont l’un d’entre eux qui habite au 3éme étage et regrette son parc en ne voulant rien entendre alors que l’architecte s’échinait à expliquer qu’elle ne verrait que le toît terrasse verdoyant. Sans parler d’un autre qui s’est plaint de l’étroitesse du triottoir lelong du mur du Rosier Rouge à cause des structures qui protégent les arbres et emppêchent le stationnement sauvage. Mais il n’a rien voulu entendre malgré les explications du Maire sur le fait qu’un travail avait été fait l’association Simon de Cyréne sur l’accessibilité du quartier aux handicapés.

     

    Enfin, ils ont présenté les bâtiments construits à l’emplacement du dépôt de vêtements et donnant en partie sur la rue Chevalier de la Barre dont les hauteurs (R+3 et R+4) et l’alignement s’inscrivent dans la lignée des immeubles voisins comme y oblige un règlement du PLU. Ce qui a été très discutée notamment avec les isséens qui n’étaient pas présents à la première réunion – et qui en faisaient le reproche alors que ce projet concerne les vanvéens même s’il se trouve sur un bout de territoire isséen – et surtout le propriétaire d’un petit pavillon qui se trouve juste en face. Tout y est passé, la hauteur des bâtiments, la couleur des façades, les matériaux utilisés, puis les accés (dont l’accésPompiers existant), la circulation et le stationnement dans cette rue étroite, les livraisons, et la fréquentation du libre service sociale prévu dans un bâtiment en rez-de-chaussée entre les habitations et le Rosier Rouge. A tel point que l’architecte comme les responsables de Toît et Joie ont rappelé qu’ils avaient porté leur effort sur le traitement des façades, la végétalisation des terrasses… « On a perdu quand même 20 logements. A un moment, on ne peut pas faire moins de logement, pour une raison d’équilibre (financier) du projet. Le programme est ce qu’il est ! » ont-ils répondu.  

  • PROJET SOFIAM A VANVES – 2éme ROUND : Promoteur K.O., riverains très inquiets et remontés, sentinelle écoeurée et maire en colère

    Jamais réunion publique ne fut aussi animée, lundi soir à l'école Larmeroux, le maire prenant même fait et causes avec les riverains, à propos finalement de deux projets portés par le promoteur SOFIAM rue Raymond Marcheron. Tout le monde était venu pour une nouvelle présentation du projet  immobilier à l’emplacement du garage. Mais la discussion a glissée sur les conditions déplorables dans lesquels se déroule le chantier de la résidence étudiante.

     

    Pour commencer l’architecte est arrivé avec prés d’une demi heure de retard, alors que les responsables de SOFIAM étaient venus en force avec leur Président. Le maire a rappelé les précédentes réunions publiques qui avaient permis de présenter en Novembre/Décembre un ensemble de projets dans le secteur des rues Aristide Briand, René Coche, Raymond Marcheron, Docteur de Lafosse. Il était apparu que  le projet prévu à l’emplacement du garage ne convenait pas, trop dense à côté de petits pavillons. « Je me suis associé aux remarques des riverains. Je préfére faire plaisir à mes administrés qu’aux promoteurs, contrairement à d’autres » a-t-il laissé entendre

    L’architecte a alors commencé son exposé aidé de photos de plans coupés, d’un dessin du projet, de plans en faisant remarquer que le projet avait été désensifié, avec une dizaine de logements en moins (soit 400 m2) dans un bâtiment R+5 avec une seule entrée au lieu de deux, un jardin redessiné sur terrasses avec 2 pavillons (duplex), une rue intérieure avec des locaux d’activités sous la terrasse jardin.

     

    A peine les premiers plans de coupe présentés pour comparer les gabartis du projet et des immeubles environnants que les questions ont fusées  en deux temps, au début et à la fin de la réunion :  « Quelle est la hauteur des pavillons ? Pourquoi des duplex sur une dalle?  Pourquoi ne faîtes-vous pas le jardin à partir même du sol, sans la terrasse ? Pourquoi des magasins ou des locaux d’activités dans une impasse ? Pourquoi des balcons au dessus de la voie publique (alors que les immeubles de cette rue n’en posssédent pas) ?  … » -  « Prenez un crayon et faîtes-nous un projet qu’on réalisera » tente alors le promoteur qui ne demande pas mieux que trouver une solution tout en faisant remarquer « qu’on ne peut pas descendre en dessous d’un certain nombre de métres carrés vu le coût du foncier et du chantier »-  « On voit que vous avez fait des efforts. Mais on  cherche à comprendre ! » réagit un riverain. « Si un permis de construire est déposé, on l’étudiera de très prés » prévient un autre 

     

    C’est à ce moment là qu’un des propriétaires des pavillons mitoyens du garage dénonce des démarches « intitue personae » auprés de certains d’entre eux, et explique pourquoi il a refusé d’accepter un rendez-vous avec un représentant du promoteur : « Si vous voulez me voir, je vous ai dit de le faire en réunion avec les autres (riverains), et pas de manière individuelle ». Du coup, le promoteur avance que « nous avons eu les fécilitations de l’architecte des bâtimets de France »  en reconnaissant quelques minutes plus tard que « c’était pour un autre projet » devant l’énormité de son propos qui a étonné plus d’un participant.

     

    Du coup alors qu’elle n’en pouvait plus d’écouter les propos de ce promoteur qui s’est alors référé à la résidence étudiante, à l’angle Marcheron/Diderot,  Mme Vignoux, « sentinelle » du quartier pour ce chantier,  a laissé éclater sa colére : « Je suis écoeuré de faire mon travail de sentinelle face à vos méthodes ». Et de descrire  un chantier qui « n’a pas été fait dans les régles de l’art » suivi par d’autres riverains qui ont donné des exemples d’anomalies diverses et variées : Chantier qui se déroule de 7H à 23H, avec siphonnage du béton passé 22H,  poussières, bruits, marteau piqueur, du lundi au samedi inclu :  « Vos ouvriers démontaient les murs pour les remonter… On voit la différence avec le  chantier de l’EHPAD en face. Ils ont commencé après vous et ils ont terminé, en s’arrêtant tous les jours à 16H30 et le week-end. Et ils ont refait le trottoir ! … Et vos ouvriers qui ne sont pas  payés, travaillent sans casque ».

     

    « On a accepté de faire un projet plus léger avec 2 pavillons et un immeuble de bonne facture architecturale » tente le promoteur face à des riverains remontés : « Je vous parle de faits factuels ! » réplique la sentinelle.  « Nous allons créer un collectif sur le site Diderot !  Je ne pense  pas que vous faîtes des efforts pour vous intégrer dans le quartier » asséne un participant - « mais vous considérez ce terrain comme inconstructible » réplique le promoteur – « Comment osez-vous proposer un 3éme chantier à Vanves quand on voit la façon dont vous vous menez vos chantiers ? ». Du coup le président de SOFIAM qui était resté silencieux commence à défendre sa société, puis à expliquer aidé par ces collaborateurs, que l’entreprise, choisi par l’architecte,  n’a pas donné satisfaction,  que le choix d’un maçon (portugais qui faisait venir les ouvriers de son pays) n’a pas été judicieux – « ce n’est pas la première fois que vous le faites travailler » s’exclame alors Mme Vignoux -   qu’un nouveau responsable de chantier a été désigné… tout au long des échanges pour reconnaitre qu’il n’avait pas mis les pieds sur le chantier depuis 3 mois, et qu’il y rémédierait, mettant un point d’honneur à régler ce problème, en venant tous les jours sur le chantier.

     

    Consternation dans l’assemblée : « La réputation de votre entreprise est en cause. Nous avons des inquiétudes. C’est la premiére  fois que l’on voit un chantier réalisé dans de telles conditions » a constaté le maire en lui faisant remarquer que 15 chantiers sont actuellement réalisés (dans des conditions normales) dans la ville,  qu’il a l’impression même qu’après « avoir payé ce terrain (très cher) il allait confier le chantier à des « gougniafiers », qu’il a pris des retards dans des conditions inquiétantes, concernant la résidence étudiante… «  Comment cela se fait il que cela pose problème avec vous ? Vous vous mettez tout un quartier à dos. Et lorsque vous nous présentez ce projet, on a des raisons de s’inquiéter ! » déclarait Bernard Gauducheau suivi par les riverains : « Le fait de connaître ces faits nous inquiétent énormément et nous renforcera dans notrerîole de sentinelle. Et on prendra nos responsabilités » ont-ils prévenu !

  • LE 36/42 MARCHERON A VANVES : INAUGURATION D’UNE RESIDENCE HOTELIERE DEVENUE ETUDIANTE A LA PLACE D’UNE COPROPRIETE DEGRADEE

    Avec l’inauguration du 36/42 Marcheron hier matin, il aura fallu un septennat pour aboutir finalement tant à la ville qu’à Cogedim à ouvrir la nouvelle résidence hotelière (ou étudiante puisqu’elle est occupée majoritairement par des jeunes) de 200 studios et les 30 logements qui l’accompagnent.

     

    Ce promoteur s’est attaqué à quelque chose de compliqué qui a été le cauchemar de Bernard Gauducheau et de son équipe municipale à tel point qu’ils l’avaient dénommé le « 36/42 ». Ils ont eu droit à tout sur cette copropriété dégradé  entre 2003 et 2006 : incendies, squat, plafond qui s’écroule, crainte ou danger de saturnisme avec les enfants des familles sans papiers qui occupaient des logements insalubres, vétusté avec des plafonds qui s’écroulaient…jusqu’aux expulsions de ses familles dont certaines ont été relogées par la Mairie, alors que Secours Catholique, Vanves en Mouvement s’étaient mobilisés pour les soutenir, trouver des logements, les accueillir dans des locaux paroissiaux, et bien sûr le DAL avec ses militants qui les a poussée à installer une tente devant la mairie au début de l’automne 2003… 

     

    Mais cela ne s’est pas arrêté là lorsque les responsables de Cogedim ont commencé à s’intéresser à ce site et à déposer un permis de construire. Beaucoup de retard a été pris à cause d’une entreprise (Vitre Eclair) installée sur ce site qui a fait monter les enchères, alors que l’agence bancaire et les commerces étaient déjà partis depuis 2 à 3 ans. « Il a fallu faire preuve de patience avec les commerçants, dont certains  trouvaient que le chéque n’était pas assez gros » racontait Bernard Gauducheau qui avait mis deux conditions à ce projet : la conservation du porche qui remonterait à Henri IV et Gabrielle d’Estrée puisque ce serait là, dans une ferme à l’époque, qu’il l’aurait rencontrée, et la préservation de la façade en brique. « Il fallait vraiment quelqu’un de téméraire pour relever le défi » reconnaissait il devant les responsables de Cogedim qui l’ont relevé, et les invités à cette inauguration. 

     

    Ainsi cet ensemble qui a été réalisé dans des conditions difficiles et un chantier très contraint, est constitué d’une résidence étudiante de 200 studios dénommé « Paradis »   avec 3 commerces (640 m2) au rez-de-chaussée d’un immeuble à l’angle des rues René Coche et Raymond Marcheron, et 2 bâtiments de 4 étages pour les 30 logements, dénommé «résidence Jean Monet », du côté de la villa de la Gare. C’est dans l’allée desservant ses deux entrées et l’arrière de la résidence hotelière qu’a été implanté une sculpture en céramique au milieu de l’allée, réalisé par Sabine Niedzwiedz dans le cadre du prix Cogedim de la première œuvre : Une ode à la nature et à la femme, avec cette figure de femme aux couleurs chatoyantes, pétrie de fossiles, de feuilles, accueillant en sa traîne nombre d’oiseaux colotrés. L’artiste l’a baptisée « Carmen » pour remercier un mentor parti trop tôt ! Le maire et d’autres vanvéens y ont vu une référence à Gabrielle d’Estrée