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URBANISME - Page 61

  • RESIDENCE SOCIALE DU ROSIER ROUGE DE VANVES : « LES RIVERAINS ONT CHARGE LA BARQUE ! »

    Vanves Au Quotidien avait présenté à la Rentrée 2010 le projet de résidence sociale de 120 logements qui sera construit à l’arrière du Rosier Rouge à la place du dépôt de vêtements du Secours Catholique, avec un autre bâtiment plus petit à l’emplacement du parking à l’angle Chevalier de la Barre /Général de Gaulle. Il a fait l’objet d’une réunion publique vendredi soir au Rosier Rouge avec les riverains, le Secours Catholique, Toît et Joie, le cabinet d’architecte Haour, qui a été plutôt chaude

     

    Tout avait bien commencé, Bernard Gauducheau expliquant que « cette démarche est habituelle lorsqu’il y a une telle opération, pour permettre aux riverains de donner leur avis » tout en constatant « qu’il ne s’était pas passé grand chose dans ce quartier depuis la construction des logements sociaux par Effidis et l’immeuble Saint Hubert ». Pierre Nicolas, directeur du Rosier Rouge a expliqué les raisons de ce projet : « Le Secours Catholique a souhaité orienté son patrimoine vers autre chose que le dépôt de vêtement en faisant du logement à destination des étudiants et des travailleurs pauvres du secteur hospitalier, partenaire historique de l’établissement. Du logement temporaire pour 1-2-3 ans avec un bail renouvelable tous les ans, de petites tailles (1 ou 2 pièces) ». Tout en indiquant que le Secours Catholique s’était associé à Toît et Joie. Son directeur du développement, M.Thirault a présenté cette société attachée au groupe La Poste qui a déjà plusieurs logements à Vanves (140) en insistant sur sa volonté « de faire une opération de qualité ».

     

    A partir du moment où Eric Haour, architecte, a commencé à présenter le projet avec des planches et des croquis, les réactions et les questions ont été de plus en plus vives notamment sur le petit bâtiment de 2 étages à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle, et sur le plus grand à l’arrière du Rosier Rouge de 3 étages avec une halte garderie de 30 places et une halte école ouvertes aux vanvéens, un parking de 44 places dont l’accés se ferait par un accés  existant derrière la Chapelle du Rosier Rouge et l’immeuble du 18 avenue du Général de Gaulle.  L’achitecte a essayé d’expliquer  que le choix des matériaux, des couleurs essayait de répondre aux bâtiments voisins, Rosier Rouge, Effidis…Mais les pemières réactions étaient négatives : « Ces espaces verts que vous allez détruitre est une raison de mon achat dans cet immeuble » a expliqué un habitant du 18 avenue du Général de Gaulle, un second s’est inquiété du bruit généré par le parking, un troisiéme de la nuisance visuelle, s’inquiétant de la perte de valeur de son appartement (-30%).

     

    Un participant a demandé « pourquoi une telle densité ? ».  Un  autre s’est interrrogé sur la nécessité de cette avancée du bâtiment vers le Rosier Rouge qui l’étouffe, et de sa proximité avec l’immeuble du 18. Un troisiéme sur la disparition de magnifiques arbres dont 2 poiriers de 300 ans. Il en était de même pour les voisins de l’immeuble prévu à l’angle Chevalier de la Barrre /Général de Gaulle, à l’emplacement d’une partie du parking du Rosier Rosier, dont la couleur blanche, surtout, a suscité des réactions : « c’est hideux ! Il n’a aucun lien avec les bâtiments du Rosier Rouge. Son architecture est moderniste et choquante. Vous faîtes cela à la Défense et dans une ville nouvelle. Mais pas à Vanves… ! » en mettant en avant ce qui a été fait par Cogedim  rue Raymond Marcheron « qui est une réussite ».

     

    Ce qui a amené le Maire à intervenir : « Le rôle du maire n’est pas de se substituer au propriétaire dans la mesure où son projet entre dans le cadre du PLU. Mais j’ai le même sentiment que vous. Et cela me pose un problème. Peut être pourrions nous avoir un autre projet qui prenne en compte les remlarques faîtes. Et d’essayer de répondre mieux à ce qui est exprimé sans remettre en cause ce projet qui a son équilibre économique ». Le responsable de Toît et Joie a assuré que « l’on va en tirer des enseignements sur le traitement des façades, les teintes, le choix des matériaux, l’accés du parkings et le  bruit etc… » et promis une nouvelle réunion pour présenter le projet corrigé et amendé

  • VANVES TRANSFORME SES RESIDENCES HOTELIERES EN RESIDENCES ETUDIANTES

    La réception organisé lundi soir par le maire de Vanves pour les 400 étudiants installés dans les deux nouvelles résidences Codegim rues J.Bleuzen et R.Marcheron, est tout à fait symptomatique des problèmes de logements en Ile de France qui touche les étudiants. « Vous occcupez des résidences qui font offices de résidences étudiantes alors qu’elles étaient destinées à être hôtelières. Il n’y a pas une chambre de libre » a déclaré Bernard Gauducheau au détour d’une phrase en ajoutant bien sûr : « Il y a une telle demande que ce n’est pas si mal qu’elles répondent à cette finalité ».

     

    400 jeunes étudiants se sont donc installés dans ces deux résidences hotelières devenues étudiantes par la force des choses, en attendant l’ouverture des deux résidences étudiantes prévues villa des Matraits et à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron à l’emplacement de la société Rossi à côté du commisariat. Ils avaient été invités à une réception salle La Palestre lundi soir par le maire qui était entouré de plusieurs adjoints, conseillers municipaux, chefs de services et même du manager des ces deux résidences Cogedim… « Dans cette ville il y a des gens qui peuvent vous rendre service ! » a déclaré Bernard Gauducheau en présentant cette ville, en racontant bien sûr l’anedocte sur sa rencontre avec la mére de deux étudiantes venus des Alpes de Haute Provence les installer à Vanves, en vantant les mérites de cette commune de 27 000 habitants, de 150 ha, à très forte densité de populatuion, trés bien desservi par les transports en commun, avec Vélib, bientôt Autolib et Grand Paris Express… Une quarantaine de jeunes s’étaient déplacés, dont trois d’entre eux qui ont déjà pris l’initiative de créer une association réunissant tous ces étudiants pour se réunir, s’entraider, faire la fête.

  • TOUR TRIANGLE : LE MODEM DE VANVES-ISSY-PARIS RECLAME UN REFERENDUM LOCAL

    Les militants du MODEM de Vanves se sont associés à ceux d’Issy les Moulineaux et de Paris qui ont interpellé Bertrand Delanoë en lui demandent d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008. Ils participaient hier matin, une conférence de presse dans un hôtel de la rue de Vaugirard à la Porte de Versailles avec des élus de Paris et d’Issy les Moulineaux afin de dénoncer les risques de ce projet pharaonique, et dénoncer « l’urbanisme de tours à facettes changeantes ».

     

    Et de raconter : «  Avant 2008, alors que 64% des parisiens étaient contre les tours,  l'adjoint à l'urbanisme de Bertrand Delanoë  assurait dans le JDD que: « Nous ne nous amuserons pas à construire des tours si personne n'en veut ». Après 2008,  libéré du poids des Verts, le maire de Paris donnait son accord en juillet 2008 à la construction de tours à Paris, espérant convaincre les parisiens en parlant de tours de logement, et dévoilait en Septembre 2008,  la future tour Triangle, conçu par les architectes suisses Herzog et de Meuron, de 180 m de hauteur, Porte de Versailles, sur le site du Parc des Expositions. Elle comprendrait bureaux, salles de congrès, hôtel, nécessaires à l’attractivité du Parc des Expositions. 5000 personnes travailleraient dans la tour. Mais voilà, en mars 2011, la Mairie annonçait que le montage du projet avait abouti à l'approbation d'un protocole d'accord pour la construction de la tour et qu'une enquête publique sur le projet de révision simplifiée du plan local d'urbanisme sur le secteur de la porte de Versailles serait lancée. Mais, ce projet, présenté au départ, comme un atout pour l’attractivité du Parc des Expositions, ne comprenait plus d'hôtel ni de salles de conférences. Simplement 5000 bureaux ».

     

    C’est la raison pour laquelle ils ont réagi en dénonçant les conséquences de la construction de la Tour Triangle, appuyant les mouvements citoyens mobilisés sur le projet, comme le collectif contre la tour triangle, et soutenant leur élu aux Conseil de Paris, Jean-François Martins, qui a voté contre la tour. « C’est un déni pour la démocratie pour plusieurs raisons » : «  Un projet conçu, non pas au grand jour, mais dans le secret des officines d'architectes et de certains bureaux de la mairie ». « Seuls les maires de Vanves et d’Issy ont été consultés, mais dans une réflexion centrée sur le projet  finalisé, pas dans une étude préalable plus globale du territoire et l’élaboration du projet dès sa conception ». « Delanoë et Hidalgo ignorent les souhaits de la population du 15è de voir s'améliorer leurs conditions de vie, déjà fortement perturbées les jours de grandes manifestations porte de Versailles » relévent ils en posant des questions que n'aborde pas Anne Hidalgo dans les réunions publiques : Que projette la ville pour le parc des expositions? Qu’est-ce que veut dire  le mot de requalification ?  Le parc va-il évoluer, changer d'affectation? Pourquoi ce projet n’est-il pas présenté dans sa globalité, avec une véritable concertation de l’ensemble des habitants concernés?

     

    Enfin, c’est un défi pour l'environnement en relevant plusieurs points : « Une ignorance des problèmes de saturation des réseaux de transports en commun, porte de Versailles, visibles aux heures de pointe, et qui augmentent au seuil de l'insupportable lors des grands salons. Très peu de places de parking seront construites. Aucune étude d'impact n'a été faite… notamment en termes de survol et de bruit sur les quartiers environnants d’Issy et de Vanves. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier sur les ombres portées de la tour sur les immeubles environnants. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier. La question du démantèlement de la tour, et de son coût, dont héritera la mairie de Paris à la fin du contrat de cession des terrains, n'est pas abordée ». Toutes ces raisons ont amené le Modem à demander Bertrand Delanoë d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008.