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URBANISME - Page 61

  • PROJET SOFIAM A VANVES – 2éme ROUND : Promoteur K.O., riverains très inquiets et remontés, sentinelle écoeurée et maire en colère

    Jamais réunion publique ne fut aussi animée, lundi soir à l'école Larmeroux, le maire prenant même fait et causes avec les riverains, à propos finalement de deux projets portés par le promoteur SOFIAM rue Raymond Marcheron. Tout le monde était venu pour une nouvelle présentation du projet  immobilier à l’emplacement du garage. Mais la discussion a glissée sur les conditions déplorables dans lesquels se déroule le chantier de la résidence étudiante.

     

    Pour commencer l’architecte est arrivé avec prés d’une demi heure de retard, alors que les responsables de SOFIAM étaient venus en force avec leur Président. Le maire a rappelé les précédentes réunions publiques qui avaient permis de présenter en Novembre/Décembre un ensemble de projets dans le secteur des rues Aristide Briand, René Coche, Raymond Marcheron, Docteur de Lafosse. Il était apparu que  le projet prévu à l’emplacement du garage ne convenait pas, trop dense à côté de petits pavillons. « Je me suis associé aux remarques des riverains. Je préfére faire plaisir à mes administrés qu’aux promoteurs, contrairement à d’autres » a-t-il laissé entendre

    L’architecte a alors commencé son exposé aidé de photos de plans coupés, d’un dessin du projet, de plans en faisant remarquer que le projet avait été désensifié, avec une dizaine de logements en moins (soit 400 m2) dans un bâtiment R+5 avec une seule entrée au lieu de deux, un jardin redessiné sur terrasses avec 2 pavillons (duplex), une rue intérieure avec des locaux d’activités sous la terrasse jardin.

     

    A peine les premiers plans de coupe présentés pour comparer les gabartis du projet et des immeubles environnants que les questions ont fusées  en deux temps, au début et à la fin de la réunion :  « Quelle est la hauteur des pavillons ? Pourquoi des duplex sur une dalle?  Pourquoi ne faîtes-vous pas le jardin à partir même du sol, sans la terrasse ? Pourquoi des magasins ou des locaux d’activités dans une impasse ? Pourquoi des balcons au dessus de la voie publique (alors que les immeubles de cette rue n’en posssédent pas) ?  … » -  « Prenez un crayon et faîtes-nous un projet qu’on réalisera » tente alors le promoteur qui ne demande pas mieux que trouver une solution tout en faisant remarquer « qu’on ne peut pas descendre en dessous d’un certain nombre de métres carrés vu le coût du foncier et du chantier »-  « On voit que vous avez fait des efforts. Mais on  cherche à comprendre ! » réagit un riverain. « Si un permis de construire est déposé, on l’étudiera de très prés » prévient un autre 

     

    C’est à ce moment là qu’un des propriétaires des pavillons mitoyens du garage dénonce des démarches « intitue personae » auprés de certains d’entre eux, et explique pourquoi il a refusé d’accepter un rendez-vous avec un représentant du promoteur : « Si vous voulez me voir, je vous ai dit de le faire en réunion avec les autres (riverains), et pas de manière individuelle ». Du coup, le promoteur avance que « nous avons eu les fécilitations de l’architecte des bâtimets de France »  en reconnaissant quelques minutes plus tard que « c’était pour un autre projet » devant l’énormité de son propos qui a étonné plus d’un participant.

     

    Du coup alors qu’elle n’en pouvait plus d’écouter les propos de ce promoteur qui s’est alors référé à la résidence étudiante, à l’angle Marcheron/Diderot,  Mme Vignoux, « sentinelle » du quartier pour ce chantier,  a laissé éclater sa colére : « Je suis écoeuré de faire mon travail de sentinelle face à vos méthodes ». Et de descrire  un chantier qui « n’a pas été fait dans les régles de l’art » suivi par d’autres riverains qui ont donné des exemples d’anomalies diverses et variées : Chantier qui se déroule de 7H à 23H, avec siphonnage du béton passé 22H,  poussières, bruits, marteau piqueur, du lundi au samedi inclu :  « Vos ouvriers démontaient les murs pour les remonter… On voit la différence avec le  chantier de l’EHPAD en face. Ils ont commencé après vous et ils ont terminé, en s’arrêtant tous les jours à 16H30 et le week-end. Et ils ont refait le trottoir ! … Et vos ouvriers qui ne sont pas  payés, travaillent sans casque ».

     

    « On a accepté de faire un projet plus léger avec 2 pavillons et un immeuble de bonne facture architecturale » tente le promoteur face à des riverains remontés : « Je vous parle de faits factuels ! » réplique la sentinelle.  « Nous allons créer un collectif sur le site Diderot !  Je ne pense  pas que vous faîtes des efforts pour vous intégrer dans le quartier » asséne un participant - « mais vous considérez ce terrain comme inconstructible » réplique le promoteur – « Comment osez-vous proposer un 3éme chantier à Vanves quand on voit la façon dont vous vous menez vos chantiers ? ». Du coup le président de SOFIAM qui était resté silencieux commence à défendre sa société, puis à expliquer aidé par ces collaborateurs, que l’entreprise, choisi par l’architecte,  n’a pas donné satisfaction,  que le choix d’un maçon (portugais qui faisait venir les ouvriers de son pays) n’a pas été judicieux – « ce n’est pas la première fois que vous le faites travailler » s’exclame alors Mme Vignoux -   qu’un nouveau responsable de chantier a été désigné… tout au long des échanges pour reconnaitre qu’il n’avait pas mis les pieds sur le chantier depuis 3 mois, et qu’il y rémédierait, mettant un point d’honneur à régler ce problème, en venant tous les jours sur le chantier.

     

    Consternation dans l’assemblée : « La réputation de votre entreprise est en cause. Nous avons des inquiétudes. C’est la premiére  fois que l’on voit un chantier réalisé dans de telles conditions » a constaté le maire en lui faisant remarquer que 15 chantiers sont actuellement réalisés (dans des conditions normales) dans la ville,  qu’il a l’impression même qu’après « avoir payé ce terrain (très cher) il allait confier le chantier à des « gougniafiers », qu’il a pris des retards dans des conditions inquiétantes, concernant la résidence étudiante… «  Comment cela se fait il que cela pose problème avec vous ? Vous vous mettez tout un quartier à dos. Et lorsque vous nous présentez ce projet, on a des raisons de s’inquiéter ! » déclarait Bernard Gauducheau suivi par les riverains : « Le fait de connaître ces faits nous inquiétent énormément et nous renforcera dans notrerîole de sentinelle. Et on prendra nos responsabilités » ont-ils prévenu !

  • LE 36/42 MARCHERON A VANVES : INAUGURATION D’UNE RESIDENCE HOTELIERE DEVENUE ETUDIANTE A LA PLACE D’UNE COPROPRIETE DEGRADEE

    Avec l’inauguration du 36/42 Marcheron hier matin, il aura fallu un septennat pour aboutir finalement tant à la ville qu’à Cogedim à ouvrir la nouvelle résidence hotelière (ou étudiante puisqu’elle est occupée majoritairement par des jeunes) de 200 studios et les 30 logements qui l’accompagnent.

     

    Ce promoteur s’est attaqué à quelque chose de compliqué qui a été le cauchemar de Bernard Gauducheau et de son équipe municipale à tel point qu’ils l’avaient dénommé le « 36/42 ». Ils ont eu droit à tout sur cette copropriété dégradé  entre 2003 et 2006 : incendies, squat, plafond qui s’écroule, crainte ou danger de saturnisme avec les enfants des familles sans papiers qui occupaient des logements insalubres, vétusté avec des plafonds qui s’écroulaient…jusqu’aux expulsions de ses familles dont certaines ont été relogées par la Mairie, alors que Secours Catholique, Vanves en Mouvement s’étaient mobilisés pour les soutenir, trouver des logements, les accueillir dans des locaux paroissiaux, et bien sûr le DAL avec ses militants qui les a poussée à installer une tente devant la mairie au début de l’automne 2003… 

     

    Mais cela ne s’est pas arrêté là lorsque les responsables de Cogedim ont commencé à s’intéresser à ce site et à déposer un permis de construire. Beaucoup de retard a été pris à cause d’une entreprise (Vitre Eclair) installée sur ce site qui a fait monter les enchères, alors que l’agence bancaire et les commerces étaient déjà partis depuis 2 à 3 ans. « Il a fallu faire preuve de patience avec les commerçants, dont certains  trouvaient que le chéque n’était pas assez gros » racontait Bernard Gauducheau qui avait mis deux conditions à ce projet : la conservation du porche qui remonterait à Henri IV et Gabrielle d’Estrée puisque ce serait là, dans une ferme à l’époque, qu’il l’aurait rencontrée, et la préservation de la façade en brique. « Il fallait vraiment quelqu’un de téméraire pour relever le défi » reconnaissait il devant les responsables de Cogedim qui l’ont relevé, et les invités à cette inauguration. 

     

    Ainsi cet ensemble qui a été réalisé dans des conditions difficiles et un chantier très contraint, est constitué d’une résidence étudiante de 200 studios dénommé « Paradis »   avec 3 commerces (640 m2) au rez-de-chaussée d’un immeuble à l’angle des rues René Coche et Raymond Marcheron, et 2 bâtiments de 4 étages pour les 30 logements, dénommé «résidence Jean Monet », du côté de la villa de la Gare. C’est dans l’allée desservant ses deux entrées et l’arrière de la résidence hotelière qu’a été implanté une sculpture en céramique au milieu de l’allée, réalisé par Sabine Niedzwiedz dans le cadre du prix Cogedim de la première œuvre : Une ode à la nature et à la femme, avec cette figure de femme aux couleurs chatoyantes, pétrie de fossiles, de feuilles, accueillant en sa traîne nombre d’oiseaux colotrés. L’artiste l’a baptisée « Carmen » pour remercier un mentor parti trop tôt ! Le maire et d’autres vanvéens y ont vu une référence à Gabrielle d’Estrée

  • LES RIVERAINS D’HACHETTE LIVRE A VANVES VEULENT PRESERVER LEUR PART DE SOLEIL

    La série de réunions publiques consacrées aux projets immobiliers dans notre commune a pris fin par la présentation du projet d’Hachette Livre rue Jean Bleuzen qui inquiétait les riverains, notamment de la Villa Colsenet, depuis plus d’un an, la majeure partie ayant peur de perdre leur « part de soleil ». Il n’est pas sûr que certains d’entre eux soient rassurés après la réunion de mardi soir à l’école Marceau

     

    « On souhaite toujours organiser une réunion publique  sur tout projet d’envergure concernant Vanves » a déclaré d’emblée Bernard Gauducheau en présentant les poersonalités présentes à ses côtés, le directeur de la communication d’Hachette Livre et surtout l’architecte Jacques Ferrier qui a réalisé le pavillon français de l’exposition universelle à Shanghaï. «Vanves ne compte pas beaucoup de grandes entreprises. C’est pourquoi nous souhaitons les garder. Nous sommes très ataché à ce que cette entreprise reste à vanves comme France 3 Paris Ile de France ».

     

    Le Dircom d’Hachette Livre a présenté cette filiale d’Hachette, toute petite entreprise séculaire fondée en 1826 qui est devenu le 1er éditeur mondial ave 2,2 miliards de chiffre d’afaire, 100% propriété du groupe Lagardére. Elle a connue des métamorphoses dans une internationalisation de l’entreprise, les bâtiments de Vanves abritant plusieurs services  et devant bientôt en accueillir d’autres, dont la direction générale,  installés à Grenelle dans un bâtiment qu’ils doivent quitter. De surcroît, l’immeuble de Vanves arrivait à l’âge limite de 40 ans, plus du tout aux normes, avec différents problèmes de fonctionnalités, de confort…. « Nous allons raser cet immeuble pour en construite un neuf afin de loger la direction générale du groupe, les services supports, des maisons d’éditions (Hachete Education, achette Tourisme…) » a-t-il expliqué en indiquant que le nouveau siége accueillera 600 personnes, d’un âge moyen de 40 ans, dont 75% de cadres. Pendant la période de reconstruction, il va s’installer momentanément à Malakoff  et il réintégrera Vanves après. Enfin, il a rapidement parlé de la procédure suivie pour désigner le cabinet d’architecte Ferrier

     

    Jacques Ferrier a présenté un projet déjà bien avancé sur l’emprise foncière déjà utilisé, après une étude très précise et poussée du contexte urbain.  « Notre travail a portée sur l’idée d’échelle avec des bâtiments de bureaux assez massifs autour » a-t-il expliqué en parlant d’un immeuble fragmenté en hauteur et en vertical, notamment sur la façade côté rue, d’un bâtiment clair, lumineux, transparent, à l’intérieur de la parcelle,  avec des  loggias pour éviter des façades en verre lise, d’un jardin mettant à distance le bâtiment de la villa Colsenet, avec un porche d’entrée, d’espaces verts en pleine terre à la place du parking, offert à la vue des utilisateurs et des voisins. Tout en faisant remarquer que la  surface de bureaux double tout en construisant un bâtiment plus réduit au niveau hauteur (27,50 m au lieu de 32) en étant très généreux au  niveau des espaces et des articulations, sachant qu’il occupe une emprise de 2800 m2 au lieu de 3500 m2.  « Nous avons fait un travail de dentelle sur la dématialisation du bâtiment, sur le côté découpoé et affirmé du bâtiment qui n’a rien à voir avec des bureaux classique », « sur la toiture qui ne sera pas banale et sera à la ême hauteur que France 3 Ile de France »

     

    Les questions ont concernées bien sûr l’ensoleillement – « on  a travaillé sur une optimisation maximum de l’ensoleillement » -   les zones d’ombres en limitant leur impact sur le voisinage  - « nous ne développons pas d’ombres sur la vlla Colsenet » - le maire demandant un commentaire sur les esquisses des tracés de l’ombre en fonction de la période de l’année – « on a étudié l’immeuble pour un impact minimum » -  les hauteurs – « inférieures au bâtiment existant » - certains riverains insistant, pinaillant sur ces questions, parlant de « mur de l’Atlantique » car « il n’y a pas beaucoup de villa Colsenet à Vanves ». Ce qui a provoqué l’intervention du maire qui a précisé que « la ville avait demandée de préserver la villa Colsenet et son ensoleillement qui était quasiment celui d’avant. Elle faisait partie des exigences que la mairie a indiqué ». Le Dircom a expliqué qu’ils avaient veillé sur les équipements techniques, le bruit, l’aspect visuel, les toitures en envisageant des toitures paysagéres, le jardin qui est l’un des enjeux du projet tout en  notant que la Villa Colsenet aura à la place d’un parking, un jardin qui la valorisera. Mais il semble qu’il n’ait pas été entendu