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LES ELUS DE VANVES NE SONT PÄS LES SEULS A S’INTERROGER SUR LE DEVENIR DES TERRAINS A.BRIAND ET D’AUTRES DANS UN QUARTIER TRES SOLLICITE PAR LES PROMOTEURS !

Le Conseil Municipal abordera deux questions brûlantes mercredi soir pour sa dernière réunion avant les vacances  qui concerne l’urbanisme : la majoration des droits à construire de 30% et le devenir des terrains de l’ex-CPAM et de l’ex-DDE, rue Atristide Briand. Les débats devraient se développer sur le foncier qui est rare à Vanves, sur le logement social et bien sûr la densification d’une commune qui l’est déjà bien. Le maire dans ce domaine agit avec prudence et prend les devants lorsque c’est nécessaire pour valoriser son foncier : Ainsi la ville  a préempté le 30 rue Mary Besseyre constitué d’un bâtiment comprenant un appartement, un garage, une remise et un jardin qui font l’objet d’un loyer annuel de 30 000 € moyennant le prix de 648 000 €. Cette sopropriété jouxte l’école de musique (ex-Pavillon du stadede Vanves) à l’angle Mary Besseyre/Guy Mocquet et le  bâtiment du Conservatoire dans cette rue. « Il nous a semblé important de préempter parc que lorsque l’école de musique rejoindra Solférino, cela constituera une réserve foncière importante » avait indiqué le maire au dernier conseil municipal.

 

Tout d’abord la définition des modalités de mise en œuvre du dispositif de participation du public prévu par la loi du 20 Mars 2012 relative à la majoration de 30% des droits à construire résultant des régles du PLU, applicable aux autorisations d’urbanisme (agrandissement ou construction de bâtiments à usage d'habitation) déposées avant le 1er janvier 2016, à défaut de délibération du conseil municipal s’y opposant. Le groupe EELV avait tenté d’interroger le maire lors du dernier conseil municipal et de faire voter un vœu que nous rappelons : « La Ville de Vanves aura à réfléchir prochainement à la densification et pourra être amenée à majorer les droits à construire pour au moins trois raisons : la nécessité de créer des logements sociaux ; le seuil de la loi SRU pourrait être relevé ; la prise en compte de l’enjeu environnemental dans les constructions ;la densification autour de la gare Fort d'Issy/Clamart/Vanves du Grand Paris Express. Pour instaurer dans la commune un débat sur la densification, le Conseil municipal de la Ville de Vanves s'engage à mettre rapidement à la disposition du public la note d'information prévue par la loi du 20 mars 2012 et à la diffuser le plus largement possible afin que le public puisse formuler ses observations. Le conseil municipal pourra ainsi délibérer à l'issue de la présentation de la synthèse des observations du public et décider des conditions d'application de cette loi dans notre commune ». Le maire avait notamment répondu sur le fonds en rappelant que « la loi prévoit en tout état de fait une concertation dont le Conseil Municipal fixera les modalités pour préparer ce débat relatif à la majoration de 30% des droits à construire. A cet effet, nous délibérerons lors de la séance du 27 juin prochain sur ce point qui figurera à l’ordre du jour du Conseil. Une note d’information sera établie et bien évidemment mise à disposition du Conseil Municipal et du public ».

 

Ensuite, la passation d’un contrat avec la société publique locale Seine Ouest aménagement pour une mission d’assistance  auprès de la commune pour la consultation préalable à la cession des terrains A.Briand/Diderot.  « Le terrain A.Briand n’est pas une réserve foncière, mais il est actif puisqu’il est occupé par des équipements pubbics pour l’instant » a toujours répondu le maire à son opposition municipale qui l’a souvent interrogé sur le  devenir ce terrain Aristide Briand. Il a accueillit les bâtiments de l’ex-CPAM 92 et ex-DDE dont une partie a servi à acueillir  l’école élémentaire du centre pendant les travaux de l’îlot Cabourg. «  Nous souhaitons une vraie réflexion sur des équipements publics (créches), des logements sociaux sur ce terrain » ont très souvent demandé les élus socialistes. D’autant plus que le Conseil Général avait prévu la construction d’une Unité Territoriale rue René Coche dont l’étude de faisabilité devait être lancée pour des travaux de constructions en 2014-15.

 

Ces terrains se trouvent dans un  quartier compris entre les rues René Coche-Raymond Marcheron-Docteur Lafosse et la voie SNCF qui évolue énormément avec de nombreux projets en cours qui n’ont pas laissé indifférent les riverains : « Beaucoup d’opérations se desssinent sur des terrains qui connaissent des conversions alors qu’il ne passait pas grand-chose jusqu’à présent. Parce que Vanves a modifiée son PLU qui a laissé plus de souplesse grâce à un COS plus favorable aux habitations » expliquait Bernard Gauducheau lors de deux réunions publiques qui ont réunis à l’automne dernier les  habitants de ce quartier attentifs à ce que leurs terrains ne soient pas dévalorisés. D’autant plus que plusieurs opérations sont prévues ou en  cours :  le projet de MARTEK Promotion à l’emplacement de l’imprimerie  - sur 3600 m2 shon, trois bâtiments de R+4 à R+7, de 60 logements avec parking souterrain, espaces verts. Le projet d’AREKA Developpement avec un immeuble R+3 de 26 logements avec 26 parkings, construit sur un  terrain de 785 m2 Shon pour du personnel du ministére de la Défense, à l’entrée de la villa des Matraits. Une résidence rue René Coche comprenant deux immeubles de 4 étages à taille humaine, s’intégrant dans l’existant et atténuant l’effet d’un mur pignon d’un immeuble voisin. L’immeuble en façade accueille des logements (12) avec porte cochére, façade traitée avec de la pierre et du zinc, l’autre derrière des duplex (2) et une petite coulée verte.

 

Sur l’ex-Cat, Vinci a réalisé un  projet beaucoup moins dense que le projet précédent d’une résidence hôtelière de 120 studios, et beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession et 34 places de stationnements, répartis dans un immeuble donnant sur la rue Aristide Briand avec 25 logements répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière, - tous à 7000 € le m2 -  avec des espaces verts en  terre plein, et un accés piéton par l’impasse donnant sur la rue R.Marcheron. Enfin, à l’emplacement du garage rue Marcheron, le projet Sofiane dont la première version avait  fait l’unanimité des riverains contre lui, et la secondde beaucoup de réserves et d’inquiétudes sur le chantier. Ce projet avait été désensifié, avec une dizaine de logements en moins (soit 400 m2) dans un bâtiment R+5 avec une seule entrée au lieu de deux, un jardin redessiné sur terrasses avec 2 pavillons (duplex), une rue intérieure avec des locaux d’activités sous la terrasse jardin.

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