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URBANISME - Page 63

  • VANVES VOTE CE SOIR SON PLU DEFINITIF

    Lancé le 17 Décembre 2008, il aura fallu 2 ans et demi d’études mais surtout de concertation avec les vanvéens, à l’équipe municipale conduite par Bernard Gauducheau, pour réviser son POS et aboutir à un projet de PLUsoumis  au Conseil municipal de ce mercredi 22 Juin 2011. Ce PLU qui délimite huit zones dans Vanves dont six au regard des formes urbaines régis grâce à 14 articles, devrait être aplicable dés la Rentrée de Septembre si aucun recours n’est déposée durant les deux mois qui suivront son approbation.

     

    LES DISPOSITIONS

     

    Il s’agit tout d’abord de préserver l’animation et maintenir une offre commerciale et de services de proximité dans les « pôles de centralités»,  avec des prescriptions introduites pour encadrer le changement de destination des locaux existants en rez-de-chaussée ou prévus dans les constructions nouvelles. Par contre dans les zones à dominante d’habitat, les commerces de plus de 300 m2 sont interdits ainsi que les constructions à destination d’hébergement hôtelier. En matière d’environnement et ses ressources,  il fixe un débit maximal de rejet des eaux pluviales dans le réseau collecteur, en prévoyant la mise en œuvre de procédés de rétention sur le terrain et la réutilisation de la ressources en eau, des locaux adaptés au tri sélectif dans toutes les constructions nouvelles.

     

    Il s’agit ensuite de réglementer :

    - L’implantation des constructions par rapport aux voies et aux emprises publiques. Il institue ainsi des pans coupés à l’intersection des voies  pour des raisons architecturales, mais également pour faciliter l’usage de l’espace public. Il raméne de 4 à 2 m le recul minimum imposé dans les zones à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire,   pour mieux prendre en compte le paysage existant, et pour présever les caractéristiques du paysage urbain dans la pointe sud-ouest de Vanves, le long de l’avenue du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon.

    - L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives  afin de conserver, voire renforcer les formes urbaines existantes. Des assouplissements ont été apportés dans les zones pavillonnaires à caractére patrimoniale pour faciliter les extensions des constructions déjà existantes côté jardin, et dans les pôles emplois pour permettre aux entreprises de se développer.

    - L’emprise au sol des constructions, avec un changement notable qui est de permettre l’extension des pavillons sur les petits terrains (d’une superficie inférieure ou égale à 200m2) et de faciliter les constructions nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, grâce à l’absence de régles d’emprises applicables à ces constructions sur l’ensemble du territoire communal, sauf en zone d’activités et d’emplois.

     

    Il s’agit enfin  de limiter les hauteurs avec un plafond porté de 21 m à 30 m dans la zone d’activités et d’emplois, privilégier les toitures végétalisées sauf dans la zone  pavillonnaires à caractére patrimoniale, d’introduire dans les zones à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire avec les ensembles pavillonnaires à caractére patrimonial, des dispositions encourageant sur les limites séparatives les clôtures végétales pour permettre des contnuités végétales et écologiques. Il impose que la moitié des espaces verts soit réalisée en pleine terre et favorise ainsi la percolation des eaux pluviales. Il garantit la pérénnité des plantations grâce à une circonférence minimale de 14 cm pour les arbres plantés en pleine terre et 12 cm pour les arbres plantés sur dalle. La municipalité a fait le choix de ne pas fixer de COS (coeficient d’Occupation des Sols) sauf en zone UD (à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire)  où il a été porté de 0,70 à 1,40 compte tenu notamment de l’impossibilité juridique de maintenir la disposition contenue dans le  futur ex-POS en faveur des terrains de moins de 250 m2 où le COS de 0,70 n’est pas effet applicable aujourd’hui.

     

    LES POSITIONS

     

    « Ce n’est pas révolutionnaire par rapport à 1997. Nous avions alors prévu des modalités pour favoriser l’installation de résidences hôtelières » constatait Guy Janvier, conseiller Général (PS) lors du dernier conseil municipal en Octobre 2010 qui a traité du PLU en soulevant 4 questions qu’il ne manquera pas ce soir de renouveler : Le logement social où il y a un problème « car des gens ne peuvent pas s’installer à Vanves. Il est possible de transformer des immeubles non entretenus en logements sociaux » expliquait il. Les espaces verts en regrettant que « les surfaces réservés aux espaces verts soient infimes (square Jean monnet, angle V.Hgo/H.Marin) ». Les équipements publics  car « on a besoin de créches ! Mais rien n’est prévu ! ». Enfin, il a posé  er reposera la question du devenir du terrain rue A. Briand (ex-sécurité sociale et DDE) occupé pour l’instant par la Maternelle du Centre.

     

    Pierre Toulouse (EELV) avait considéré « qu’on a un PLU bien lisse. On peut regretter d’être à Vanves où les contraintes sont telles qu’il n’y a pas de marges pour faire tout ce que l’on voudrait pour loger les gens. Et là où on pouvait faire quelque chose, on ne l’a pas fait notamment sur un point : Le COS qui a été renforcé par la Loi sur Le Grenelle 2 de l’Environnement  afin notament pour aider les habitants qui réalisent des travaux d’économies d’énergies ou des installations genre compost ». Il avait dénoncé un « PLU de pére de famille, très réactionnaire, en continuité avec ce qui a été fait ! », même s’il avait reconnu que des efforts avaient été fait pour augmenter la surface de stationnement des vélos.

     

    « Je préfére afficher des objectifs accessibles » avait répondu et ré-expliquera  Bernard Gauducheau : « Nous voulions mettre la ville en conformité à certaines évolutions et ne pas la transformer totalement, car la population est attachée à sa ville. Nous ne sommes pas en régle avec le SDRIF qui nous demande de densifier. Mais ce n’est pas ce que veulent les vanvéens qui souhaitent préserver leur qualité de vie. Et en matière de densité, on a déjà donné ! Comme en matière de logement social, par rapport à d’autres. Quant au devenir de certains sites, il est encore trop tôt pour se prononcer »

  • A VANVES, DES CHANTIERS COMMENCENT QUAND D’AUTRES ABOUTISSENT

    Avec ce week-end  prolongé et surtout ce beau temps ensoleillé et chaud, les vanvéens peuvent se promener dans leur ville et s’apercevoir qu’elle est bien évidemment en chantier. L’un d’entre eux est en train de se terminer, avec l’îlot Cabourg face au marché, alors que ravalement du tribunal d’Instance est en cours. Un autre doit débuter ces jours-ci au PMS André Roche l’aménagement en gazon synthétique du terrain de football annexe. Tous ces chantiers sont réalisés dans les régles de l’art bien sûr. Mais voilà certains (privés)  sont réalisés dans des conditions plus que douteuses, comme par hasard, en fin de journée, ou de semaine, et même lors de week-end prolongé, sans aucune panneau démontrant qu’il y ait eu autorisation dans les régles, avec arrêté municipal, surtout lorsque le soi-disant échauffaudage empêche le passage des piétons sur le trottoir, et empiéte sur des places de stationnements. Place du Val c’est le festival depuis le début de l’année avec le ravalement de l’immeuble du studio Hair. Le summum est atteint actuellement avec l’installation des volets, avec une première tentative très branlante voilà quinze jours, et une nouvelle ce week-end prolongé…et toujours des ouvriers ( ?) différents. Pendant ce temps là, des chefs d’entreprises dépensent des centaines d’euros pour faire monter leurs ouvriers sur les toits en respectant une réglementation draconienne (à juste titre), alors que d’autres font ce qu’ils veulent lorsque les autorités sont en vacances ou en week-end prolongé…Jusqu’à ce qu’il y ait un acident mortel.

     

    Le chantier Cabourg est dans sa phase ultime, avec deux mois de retard à cause des intempéries de cet hiver. Beaucoup de travaux supplémentaires ont été nécessaires et ont amené la Conseil Municipal du 25 Mai dernier à voter 2 marchés complémentaires et 12 avenant au marché de travaux de recompsition. Ils concernent des plantations et aménagement d’espaces verts, des travaux de VRD, de couverture, d’étanchéiité, de menuiserie, de cloisons et faux plafonds en plâtres, de carrelage, de serrurerie, de peinture, de plomberie, de chauffage, de ventilation ; d’électricité, d’équipement de cuise…Ainsi le coût total de cete opération se monte à 15,4 M€ au lieu de 14,6 M€ soit une augmentation de 5,69%, ce qui montre la maîtrise de cette opération n’ont pas manqué de faire remarquer Bernard Gauducheau et Générad Laubier, maire adjoint qui suit de prés ce chantier. Même le groupe socialiste a salué le travail des services techniques.  Ainsi la réouverture des écoles pourra s’effectuer pour la Rentrée de Septembre, leur déménagement des sites Aristide Briand (école Maternelle) et Michelet (école primaire) et leur réaménagement dans les nouveaux locaux étant prévu en Juillet après livraison du chantier, avec le centre de loisirs bien sûr. La Municipalité a prévu des visites découvertes de ce site pour les élus, les parents d’éléves, les enseignants d’ici leur ré-ouverture.

     

    Un autre chantier devrait commencer ces jours-ci, plusieurs engins de chantier ayant commencé leur apparition, sur le terrain annexe de football. Rappelons que ce terrain en stabilisé implanté  en 1941 a subi des opérations de rénovation lourde en 1995 pour recevoir une surface de jeu en sable fillerisé de schiste houille stabilisé mécaniquement. Mais voilà, malgré un entretien régulier et sérieux, en vue d’en ralentir l’altération liée à son utilisation, son niveau d’usure ne permet plus de jouer dans des conditions de sécurité satisfaisantes. C’est pourquoi la municipalité a décidé, après avoir reportée sa décision depuis 4 ans, de mettre un revêtement en gazon synthétique dit de « dernière génération »  qui permettra d’augmenter sensiblement le nombre d’heures d’utilisation et peut être son homologation par la FFB, ce qui était impossible en l’état actuel du terrain. Il sera accompagné par une rénovation de son éclairage en bénéficiant des dernières technologies en terme d’économie d’énergie.  La ville en profitera pour implanter une cuve de stockage d’eau de pluie (600 m3) sous ce terrain, alimentée en continu par le réseau de drainage de ce terrain dont la superficie de captage d’eau de pluie est de 7000 m2 ainsi que d’une parie de la toiture de la piscine d’environ 450 m2. Le volume stocké sera complété ponctuellement par les eaux de baignade de la piscine lors des 3 opérations de vidange des bassins imposées par le législateur. « Grâce à son traitement par ozonation, l’eau de baignade ne nécessiter aucun retraitement pour être ré-utilisé à des fins d’arrosage, à contrario des piscines traitées au chlore » indique le Service des Sports. L’eau ainsi stockée, alimentera le réseau d’arrosage automatique du terrain d’honneur de football. Une vanne de puisage permettra également le remplissage des citernes mobiles assurant l’arrosage des jardinières de la ville ainsi que les laveuses de voirie.

     

  • LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES NE TIENT PAS SES PROMESSES

    La Foire de Paris qui a ouvert ses portes Jeudi dernier dont les riverains sentent les premières nuisances comme tous ceux qui circulent autour, nous donne l’occasion de reparler du projet pharaonique de la Tour Triangle qui ne tient pas du tout ses promesses puisque « certains programmes initiaux ont dû être abandonnés, leur réalisation étant trop onéreuse dans un immeuble dont la typologie (IGH, forme complexe etc…) est génératrice de coûts importants (environ 3500 €/m2 de coût de construction » expliquait on dans le rapport présenté voilà quelques semaines au Conseil de Paris. Ce qui n’est guère rassurant d’autant plus qu’il n’y a pas que la Tour.

    Comme le reconnaissait Anne Hidalgo, Première adjointe (PS) chargée de l’urbanisme et élu du XVéme arrondissement, « c’est tout l’environnement de ce quartier qui va changer avec  d’un côté, le futur Pentagone à la française qui va émerger, et de l’autre, la tour Triangle qui va révolutionner la porte de Versailles ». D’où l’idée de la municipalité de Paris de casser l’actuel contrat du gestionnaire, la société Viparis, filiale du groupe Unibail et de la Chambre de Commerce de Paris qui court depuis 1996 jusqu’en 2026, et de le renouveler en intégrant de nouvelles exigences : « Nous voulons un parc plus écologique, avec plus d’énergie renouvelable, des espaces verts… Il doit aussi offrir plus de services aux riverains ».  

    Espérons que les élus des  villes riveraines dont Vanves soient associés à la réflexion entamée par les élus parisiens, et qu’ils ne se voient pas imposés des projets comme la Tour Triangle. Car ils considérent ils vendent ce projet en expliquant que « cette émergence auira également pour fonction de constituer le centre symbolique d’un quartier commun avec les communes voisines d’Issy les Moulineaux et de Vanves, au cœur de la Métropole. La localisation de la tour Triangle est d’autant plus adaptée qu’elle est à l’intersection d’un nœud de transports en commun (ligne 12 et deux lignes de tramway T3 et T2) ».

     

    Car ce projet d’une tour de bureaux de 180 m de haut le long du hall 1 dans l’avenue Ernest Renan entre les deux parties du parc des expositions a subi quelques inflections. Elle doit totaliser 92 500 m2 de SHON essentiellement à vocation économique dont 88 000 m2 de surfaces de bureaux. La partie hôtelière a été abandonnée. Par contre un ensemble de commerces est prévu au rez de chaussée sur environ 1500 m2 en lien avec les besoins du quartier et ceux du Parc des Expositions. Il comportera également au rez-de-chaussée un atrium accessible au public ouvrant sur un équipement d’intérêt collectif et les commerces. Deux belvédères sont prévus à mi hauteur et au sommet, avec pour ce dernier, des restaurants et  cafés ouverts sur l’ensemble du paysage métropolitain. Enfin, un ascenseur panoramique sur l’arête Nord du bâtiment desservira l’ensemble de ces espaces. Mais ce n’est pas tout : Un jardin public d’environ 8000 m2 est envisagé le long du Bd Victor qui sera aménagé par la ville en utilisant des emprises de la ville et du parc. 

    La réalisation de cette tour rendra nécessaire de libérer une emprise de 7500 m2 située le long de l’avenue Ernest Renan incluse dans le périmétre du parc. Ce qui aménera Viparis à réduire l’espace occupé par le hall 1 (51 000 m2 de surface) pour permettre la construction, de la tour. Certains parlent d’une destruction-recontruction du hall 1. Le chantier devrait démarrer en 2012/13 après révision du PLU de Paris à la fin de l’année, dépôt du permis de construire en 2012 avec instruction par la justice administrative des recours contre la tour, démolition… La livraison est prévue en 2016/17.