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URBANISME - Page 67

  • REVISION DU PLU DE VANVES : LES VANVEENS POURRONT S’EXPRIMER A PARTIR DE LA SEMAINE PROCHAINE

    Les participants aux réunions publiques de quartier durant le mois de Mai, auront le droit à une présentation et à un débat sur le PADD (Projet d’aménagement et de Développement Durable) du PLU en cours de révision. Les élus ont beaucoup réagis lors de la séance du Conseil Municipal du 24 Mars dernier qui l’a examiné, et se sont même affrontés sur la question de la défense ou de la densification des zones pavillonnaires qui avait été soulevée lors des réunions de concertation, beaucoup de propriétaires de pavillons s’inquiétant du devenir de leur quartier.

    Ce PADD a fait l’objet d’une synthése de 15 pages  et comporte 5 objectifs que nous allons passer en revue durant ses cinq prochains jours en commençant pas le premier  

     

    1) VALORISER SON IDENTITE DE VILLE A PROXIMITE IMMEDIATE DE PARIS ET AU SEIN DE GPSO

     

    CONFORTER LE RÔLE DE VANVES DANS LE SUD PARISIEN

    Il s’agit là  tout d’abord de signaler ses entrées,  grâce à des requalifications d’espaces publics ou la réalisation d’éléments urbains pour bien les marquer : Porte de Vanves avec des espaces verts, transition dans le quartier du Clos Montholon marqué par la voie SNCF avec Clamart et Issy les Moulineaux.

    Ensuite d’accompagner les mutations liées au Parc des Expositions, car la ville est très attentive aux projets dont ce secteur fait l’objet, non seulement pour réduire les nuisances qu’il génère pour les quartiers limitrophes que pour améliorer ses liaisons avec les territoires voisins en supprimant le caractère « d’enclave de cet îlôt » ; Evidemment tout le monde pense bien sûr à la Tour Triangle de 180 m « qui est évoqué par ses concepteurs comme un trait d’union entre Paris et sa banlieue sud »… « Ce projet serait également l’occasion de réorganiser les 37 ha du Parc des Expositions. L’ambition de Vanves est de porter un objectif fort d’ouverture du Parc des Expositions sur la ville, voire de diversification des fonctions dans les éventuelles mutations futures de son emprise » indique ce document.

    Enfin de s’inscrire  dans une logique de développement intercommunal, en préservant ce qui fait son charme et sa spécificité. Ainsi son développement se situe dans un registre complémentaire de ces voisines, par sa faible superficie, son caractère urbanisé en totalité, son mode d’occupation des sols, l’absence de grands sites aisément mutables à cours terme. Par contre « les créations d’emplois et de logements attendus à Issy (Cyber-Fort Numerique) vont contribuer à renforcer son attractivité tout en l’inscrivant dans la poursuite d’un développement modéré par requalification et renouvellement de la ville sur la ville ».

    A l’occasion du SCOT (Schéma de Cohérence territoriale) des Côteaux et du Val de Seine arrêté par Le Syndicat Mixte éponyme, le PADD rappelle que plusieurs orientations et recommandations concernent Vanves : Renforcer les liens avec les pôles économiques voisins (Paris-Issy-Clamart), accorder une attention particulière au cœur de ville/mairie/carrefour de l’Insurrection /Antoine Fratacci /Gare Vanves Malakoff, lier développement et préservation/ valorisation des paysages typiques de Vanves…

     

    PRESERVER ET VALORISER LES CARACTERES MARQUANT SON IDENTITE

    Il s’agit de préserver et de conforter la diversité des fonctions de la ville (logements, commerces, services, équipements d’intérêt général), renforcer la mixité fonctionnelle dans les quartiers en favorisant les déplacements de proximité, renforcer l’animation des pôles de centralité. Et de valoriser l’identité urbaine de Vanves qui passe par plusieurs démarches en matière d’aménagement du territoire vanvéens :

    - Agir en faveur de la valorisation du quartier historique (St Remy),

    - Conforter et dynamiser ses trois pôles de centralité (St Remy, Carrefour de l’Insurrection/Gare de Vanves Malakoff, Plateau ),

    - Concilier la préservation des formes bâties des quartiers avec l’innovation architecturale, le développement des énergies renouvelables et les techniques favorisant les constructions à basse consommation énergétique

    - Affirmer la qualité des espaces publics dont l’aménagement de la rue Sadi Carnot qui visera à renforcer le confort et le plaisir des déplacements piétons et cyclistes grâce à la requalification de cet espace

    - Repérer et préserver des éléments remarquables des patrimoines bâti et arboré

    - Préserver le caractère et l’identité des quartiers pavillonnaires tout en permettant une évolution maîtrisée du bâti « notamment pour répondre aux besoins d’extension ou de maintien des familles »

     

    A SUIVRE

  • ILOT CABOURG : VANVES RATE L’OCCASION D’UN ECO QUARTIER !

    Quelques vanvéens privilégiés auront le droit aujourd’hui de visiter le chantier de l’îlôt Cabourg, et d’assister à la pose de la première pierre de cette opération qui faisait parti du programme de Bernard Gauducheau dés 2001. Un événement très local qui se déroule lors de la semaine du Développement Durable et rappelle que certains vanvéens avaient défendu l’idée d’un éco-quartier lors de la campagne des municipales de 2008 sans être entendus.

     

    Le maire de Vanves a vraiment lancé cette opération, un certain soir du 3 Juin 2004 lors d’une réunion publique de quartier (Saint Remy) lorsqu’il a coupé l’herbe sous les pieds de son opposition qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum. Il annonçait ce soir là que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville sollicitait diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge. Il rappelait à l’époque,  dans quel état se trouvait ce groupe scolaire, « véritable centre pénitentiaire » que personne n’imaginait derrière ces façades - Certains endroits avaient même été interdits, notamment les terrasses aux enfants des écoles et des centres de loisirs -   « Les équipes municipales précédentes n’ont pas pu le faire car c’était difficile. Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela » répondait il à ses détracteurs qui s’inquiétaient de l’état des finances communales et des possibilités de la ville de mener une telle opération.

     

     L’opposition a toujours regretté, et notamment les Verts que cet aménagement n’ait pas été relié avec tout son environnement, et en particulier le centre Ancien. Les Verts ont même présenté le projet d’un éco-quartier durant la campagne municipale de 2008.  « C’est exactement ce que l’on fait, avec des transparences, des cheminements qui traverseront ce quartier, des éléments de développement durable. Mais voilà, les Verts proposent de construire du logement social. Mais nous avons exclu la construction de logements lors de la concertation puisqu’on nous l’avait demandé. J’y ai renoncé. Et nous avons modifié le projet qui a été ensuite voté à l’unanimité par le Conseil Municipal. Nous avons déjà dépensé 890 000 € sur ce projet jusqu’à présent. Et ils vont le mettre à la poubelle pour le remettre en cause. Ce serait du gaspillage. L’ilôt Cabourg n’est pas un champ de pommes de terre… » leur avait répondu Bernard Gauducheau en Février 2008 durant la Campagne des municipales en ajoutant qu’il « répond à des besoins d’équipements indispensables » (écoles, locaux pour la jeunesse, salle de sport, parking de 80 places…) qu’il est  « innovant en faveur du développement durable » avec toitures végétalisées, ventilation en double flux, éclairage basse tension concernant les bâtiments, cheminements piétonniers à travers cet îlot et connexion avec le mail Sadi Carnot et la future liaison douce entre le Plateau et le Centre Ancien.  

     

    Au printemps derniers, les 15 lots de l’appel d’offres avaient été accordés du premier coup, aucun ne s’étant révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions. « Je n’ai jamais vu cela ! ». Et la demande de subvention au Conseil Régional était accordée : 1 050 000 €… « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui ce que l’on peut faire de plus…sinon ne rien faire ! Et on attendrait pourquoi ! C’est la meilleure décision que l’on aura prise ! » expliquait il lors d’une réunion de quartier.  Les services municipaux déménageaient l’ensemble du mobilier, des équipements et des fournitures des deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bungalows du lycée Michelet. « Ce n’était pas évident que tout soit cadré pour la Rentrée » avait il reconnu sachant que des problèmes avaient été soulevés par les parents suite à quelques dysfonctionnements qui devaient rentrer dans l’ordre : L’ouverture retardée d’un bungalow pour des raisons de sécurité suite à une visite de la « Commission sécurité » au lycée Michelet, cour jugée trop étroite à la CPAM pour les Maternelles… Le chantier pouvait commencer…

  • VANVES EN 2010 : L’ANNEE DES CHANTIERS

    Il devrait avoir, proportionnellement, autant de grues à Vanves qu’à Isssy les Moulineaux durant l’année 2010 comme l’a indiqué Bernard Gauducheau dans ses réunions publiques de quartier fin novembre/début Décembre Tout simplement par le fait du hasard, car beaucoup de projets se sont débloqués ou peuvent démarrer en même temps avec les opérations 36/42Marcheron, le Clos Saint Remy à l’emplacement du bâtiment utilisé pour le tournage de la série Julie Lescaut, place de la République, le projet de l’association Simon Cyréne de maison d’habitation pour adultes handicapés sur une partie des terrains du prieuré Saint Balthilde rue d’Issy, sans compter l’ilôt Cabourg dont les travaux de démolition des écoles sont presque terminés.  

     

    Mais il a tenu à rassurer ses administrés sur les conditions de réalisation de ces chantiers à l’instar de ce qui se déroule actuellement dans l’ilôt Cabourg : « Nous avons la chance d’avoir une entreprise très sérieuse sur ce chantier. Ils sont très bien organisés. Ils savent faire » a-t-il expliqué en laissant entendre que ce sera le cas pour les autres chantiers, avec si c’est nécessaire,  un plan de circulation provisoire sur l’axe Raymond Marcheron lorsque le chantier du 36/42 commencera. Beaucoup de vanvéens ont constaté d’ailleurs que systématiquement à la sortie du chantier, les roues des camions étaient lavées notamment. D’autres sont en cours comme c’est le cas dans la rue Mary Beyssere,  ou à l’angle des rues Sadi Carnot/Danton : Il s’agit d’un immeuble de 43 logements sociaux réservés aux militaires.  Ces habitations à vocation sociale seront attribuées à des agents de l'Etat appartenant au Ministère de la Défense.  Les travaux qui viennent de débuter devraient se terminer vers fin 2010 début 2011. Enfin, deux sont en  stand by : les projets de résidence hôtelière rue Aristide Briand, car le promoteur modifie son projet,  et étudiante à côté du commissariat, à l’angle Raymond Marcheron/Diderot, à cause d’un recours. 

     

    MARY BEYSSERE (EDDI)

    Ce nouvel immeuble au 50 de la rue Mary Besseyre est en cours de construction. Son architecte et son promoteur (EDDI) ont prévu de laisser une grande place à la végétation. Ils ont déjà œuvré à Vanves au 18 de la même rue et surtout rue d’Issy avec une maison (toute blanche) primée par le Palmarés de l’Habitat dans les années 80. Ils construisent actuellement sur le terrain occupé auparavant par une maison à l’abandon avec un jardin magnifique, un  édifice qui jouera sur la différenciation des différents étages – 5 sont prévus – avec  duplex et jardin au rez-de-chaussé, 3 pièces au second étage, 5 au dernier étage avec  terrasse… et beaucoup de végétations.

     

    LA CAVERNE DES PARTICULIERS (COGEDIM)

    Cette opération va entrer dans sa phase opérationnelle, avec une démolition des bâtiments qui accueillaient la Caverne des Particuliers jusqu’en Mars 2010 puis démarrage du gros oeuvre. Il s’agit de deux bâtiments à l’angle des rues Jean Bleuzen et Barbés : Une résidence de services de 198 appartements exploités par le groupe ICADE destinés à des étudiants ou des cadres en mobilité, avec des services (petit déjeuner, ménage, blanchisserie…) et deux commerces de 300 m2 en rez-de-chaussée, peut être une brasserie, avec une salle de sports ( ?). Un immeuble de 29 Logements du studio aux 5 piéces avec terrasses dont 27 ont déjà trouvés preneurs. La livraison de la résidence service est prévue pour la Rentrée 2011. 

     

    LE CLOS SAINT REMY (OGIC)

    Le « Clos Saint Rémy » dont on ne peut pas rater le bureau de vente place de la République sera édifié par le promoteur OGIC à l’emplacement de la société DEF Incendie et de l’ex-commissariat (fictif) de Julie Lescaut. Un petit immeuble de 26 appartements du studio au 4 pièces, dont l’architecture est  respectueuse du passé avec de la pierre meulière pour rappeler les anciens bâtiments que l’on peut voir encore et qui explique la différence de traitement des façades à l’angle de la place et de la rue de la République. Le maire a expliqué lors de réunions de quartiers, qu’après quelques difficultés, un accord a pu être trouvé entre le promoteur (OGIC) et les propriétaires du terrain (SCI) sur les conditions de vente. Ce qui a été long parce que la SCI rassemble par moins de 7 co-propriétaires. Les travaux seront entreprises après démolition, puis fouilles archéologiques prévues entre Février et Septembre 2010 qui devrait durer 6 mois et  construction ne commence réellement, avec livraison prévue en 2012

     

    LE 36/42 MARCHERON (COGEDIM) 

    Beaucoup de retard avait été pris à cause d’une entreprise installée sur ce site quii avait fait monter les enchères, alors que l’agence bancaire et les commerces étaient déjà partis depuis 2 à 3 ans. Ce projet Cogedim est constitué d’une résidence étudiante de 200 chambres  avec 3 commerces au rez-de-chaussée d’un immeuble à l’angle des rues René Coche et Raymond Marcheron, avec conservation du porche qui remonterait à Henri IV et Gabrielle d’Estrée, une entrée de parkings souterrains sur un seul niveau de 70 places rue René Coche, et 2 bâtiments de 4 étages (30 logements) villa de la Gare. Les travaux de démolition devaient débuter en Décembre et durer 3 mois, suivi par les travaux de terrassement entre Mars et Mai, le gros oeuvre, avec livraison de la résidence étudiante pour la Rentrée 2011, les logements à la fin 2011.

     

    LA MAISON RELAIS SIMON CYRENE (LOGIREP)

    Il s’agit d’une Maison Relais spécialement dédié pour des gens qui ont basculés dans l’handicap en cours de vie (après un anévrisme, trouble neurologique, accident de voiture…), selon un concept développé par l’association Simon Cyréne – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée est d’apporter, de porter les handicapés sur leur chemin. Le bâtiment sera le long de la rue d’Issy à la place d’un  vieux bâtiment qui cache quelque peu le Monastère construit dans les années 30 selon les plans du moine architecte Don Bello, inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Sa conception a été faîte en étroite relation avec l’Architecte des Bâtiments de France. Il s’agira d’un bâtiment R+3 avec certaines spécificités permettant de toujours de voir de loin le prieuré, conservation du parement de briques dans les matériaux pour rappeler celui de Don Bello, avec des induits de ton clair. Le front bâti sera recrée avec le porche pour accéder à l’entrée de l’église qui est juste derrière. De grands logements (3) sont prévus dans lequel il y aura 6 chambres handicapés dont une aménagée pour les handicapés très lourds et 4 chambres pour les assistants, avec un appartement pour une maîtresse de maison ; ainsi que des petits T1 et T2 pour des handicapés vraiment autonomes qui seront au rez-de-chaussée. Ce bâtiment comportera de la domotique pour les handicapés, des portes qui s’ouvrent tout seul, des volets électriques, deux ascenseurs et des toitures végétalisées.